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Bobo-Dioulasso :Le HCR se préoccupe de l’apatridie et les crises de nationalités

Publié le lundi 2 mai 2016 à 00h25min

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Bobo-Dioulasso :Le HCR se préoccupe de l’apatridie et les crises de nationalités

Samedi 30 avril 2016 à Bobo-Dioulasso, le ministère des Droits humains et de la promotion civique en collaboration avec le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) a tenu une rencontre pour dénoncer l’apatridie et les crises de nationalité.

L’apatridie et les crises de nationalités deviennent de plus en plus une préoccupation. D’où l’intérêt de mettre la lumière sur ces sujets à travers une conférence publique à l’initiative du Haut-Commissariat des réfugiés en collaboration avec le ministère des droits humains et de la promotion civique. Une conférence qui intervient dans un contexte ou au moins dix millions de personnes dans le monde continuent de souffrir de privation de leur nationalité et de l’indignité. Il va donc, s’en dire, informe le conférencier, que les personnes privées de nationalité, autrement dit, les apatrides constituent l’une des populations les plus vulnérables au monde.

En 2014, à l’occasion du 60ème anniversaire de la convention de 1954 relative au statut des personnes apatrides, le HCR a lancé une campagne d’éradication d’ici à 2024. Et Yvette Muhimpundu responsable principale de protection au HCR : « l’apatride fait référence au cas d’un individu qu’aucun Etat ne considère comme son ressortissant ». Pour ce qui est de l’Afrique de l’Ouest, le nombre de personnes apatrides est estimé à 750 000. Un chiffre non exhaustif car la région comporte également de nombreuses personnes à risque d’apatride.

Pour y remédier, une déclaration dite d’Abidjan composée de 25 engagements portant entre autres sur la nécessité des Etats de la région d’obtenir des informations sur les causes de l’apatridie et le profil des victimes a été signée. Elle (la déclaration) évoque également le besoin d’assurer aux hommes et aux femmes des droits égaux pour acquérir, changer ou conserver leur nationalité à leurs enfants.

De plus, elle exhorte les Etats qui n’ont pas encore ratifié les conventions de le faire incessamment afin de renforcer la protection des apatrides et des personnes qui risquent de le devenir. Enfin, il est vivement recommandé aux Etats membres de désigner un point focal-apatridie. Au Burkina Faso, il est difficile de faire un point tout de suite sur la question de l’apatridie en à croire Bassirou Nignan point focal de l’apatridie au Burkina Faso. « Nous avons des éléments d’informations qui nous permettent de préciser que dans les zones frontalières il ya des risques d’apatridie, notamment la frontière Mali-Burkina et Niger-Burkina.
La question de l’apatridie touche essentiellement la question de dignité de l’individu »,
a-t-il précisé.

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Bassératou Kindo
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