Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Depuis le 13 avril, le personnel de la garde de sécurité pénitentiaire n’escorte plus ou n’extrade plus les prisonniers en direction des palais de justice. Il n’accepte pas non plus les déferrements des délinquants en provenance des commissariats de police et de la gendarmerie. Ils sont en grève pour exiger du gouvernement la signature de deux décrets signés en conseil des ministres depuis 2015. Le secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire(SYNAGSP), Siaka Bayoulou nous explique les mobiles de cette lutte à travers cette interview qu’il nous a accordée à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou.
Lefaso.net : Qu’est-ce qui explique ce mouvement d’humeur chez le personnel de la garde de sécurité pénitentiaire ?
Siaka Bayoulou : Ce mouvement a démarré depuis le 13 avril 2016. Nous ne nous attendions plus à un mouvement d’humeur parce que cette situation est liée à des décrets qui ont été adoptés en conseil de ministres. Nous ne pensions donc plus que la signature poserait problème. Malheureusement quatre mois après, le gouvernement n’a pas voulu jouer franc jeu. C’est ce qui entraine les frustrations des agents et qui a abouti à la suspension d’un certain nombre d’activités.
Quels sont ces décrets qui attendent signature ?
Il faut d’abord rappeler que depuis le vote de la loi portant statut de personnel de la Garde de Sécurité Pénitentiaire depuis juillet 2014, aucun décret d’application n’a été adopté, si ce n’est en décembre, sous la transition, que deux décrets à caractère financier ont été adoptés. Malheureusement la transition n’a pas pu signer ces décrets avant de partir.
Lorsque les nouvelles autorités sont arrivées, nous avions eu la promesse que les décrets seraient signés en vertu du principe de continuité de l’administration. Quatre mois après, le discours du gouvernement a tendance à changer et c’est ce qui a entrainé la frustration des agents. Il s’agit du décret portant classement indiciaire du personnel de la garde de sécurité pénitentiaire et celui portant grille indemnitaire du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.
Avez-vous des contacts avec les nouvelles autorités ?
Nous avons eu plusieurs contacts avec notre ministre de tutelle (Ndlr. Réné Bagoro). Dès sa prise de fonction il a reçu tous les syndicats du ministère dont le nôtre. A cette occasion, nous avions tenu à attirer son attention sur le fait que la signature de ces décrets constituait une priorité parce que dans les rangs, il y avait déjà du bruit. L’engagement avait été pris et promesse avait été faite que la signataire ne poserait pas problème. Quatre mois après, nous sommes toujours dans le statu quo.
D’autres rencontres ont eu lieu à l’initiative du syndicat pour s’enquérir de l’évolution du dossier. Mais le discours a toujours été flou en ce sens que cela ressemblait à un refus du gouvernement à rendre effectifs ses engagements. Lorsqu’on dit que le gouvernement va signer sans vous préciser dans quel délai, cela ne peut convaincre les gens qui ont vu d’autres décrets qui ont été adoptés à peine deux semaines et signés.
Que dit concrètement le gouvernement face à votre situation ?
S’il y avait un message clair du gouvernement, on ne serait pas à cette situation. Mais le gouvernement nous dit simplement que ça sera signé et c’est le même discours depuis sa prise de fonction. Mais a-t-on besoin de quatre mois pour signer deux décrets , à partir du moment où il ya plusieurs conseils de ministres au cours desquels des actes ont été adoptés, mais qui ont fait l’objet de signature. Tout cela nous a amené à penser que le gouvernement manque de bonne foi et de langage de vérité.
Beaucoup d’agents estiment avoir consenti des sacrifices jusqu’à l’adoption des deux décrets. Mais visiblement ce n’est pas encore le bout du tunnel, quel est justement l’état d’esprit des GSP actuellement ?
Nous avons l’impression que le gouvernement ne prend pas notre problème au sérieux. Prenons le cas des commissions qui ont été mises en place pour préparer ces décrets, au départ deux scénarios ont été proposés au gouvernement. Et c’est le scénario à minima qu’il a été retenu, tout en tenant à raboter certaines indemnités. Malgré tout cela, nous avons accepté. Ensuite, la commission a proposé la prise d’effet devrait être à partir de janvier 2015.
Là également le gouvernement nous a opposé le fait que pour des raisons budgétaires, il ne pouvait pas rendre effectif ces décrets si toutefois, cela devrait prendre effet à partir 2015. Nous avons alors fait des concessions en acceptant que cela prenne effet à partir de janvier 2016. Mais jusqu’à présent, nous ne comprenons pas que malgré toutes ces concessions, le gouvernement ne veuille pas signer ces décrets. Cela ressemble à un mépris de la part de ce corps qui n’est pas considéré comme important dans le fonctionnement de la justice. C’est le sentiment que beaucoup d’agents ont par rapport à la gestion de cette situation.
Quelles sont les incidences de la grève ?
Comme conséquence de ces deux acticités. Tous ceux qui sont détenus dans les différents établissements pénitentiaires et qui devraient faire l’objet de jugement, ces jugements sont reportés. Ceux qui devraient être entendus par le juge et qui sont détenus, la procédure sera ralentie.
Ils ne verront pas le juge. Il y a aussi le fait qu’au niveau des violons de la gendarmerie et des commissariats de police, ceux qui sont en attente d’être déférés dans les différentes maisons d’arrêt et de correction resteront là-bas, jusqu’à nouvel ordre, jusqu’à ce que le gouvernement discute franchement avec nous.
Comment le mouvement est suivi ?
Les deux activités suspendues, l’escorte ou d’extradition en direction des palais de justice, et les déferrements des délinquants en provenance du commissariat de police et la gendarmerie, sont respectées à 100% dans tous les établissements pénitentiaires du pays. Vous pouvez vérifier partout.
Un service minimum est-il assuré ?
Je relativise, pour moi les activités suspendues sont secondaires à nos activités principales. Les services de rotation pour la garde de la surveillance sont toujours menés régulièrement. C’est encore plus difficile de garder quelqu’un qui est condamné à 50 ans, à vie ou à mort, cela comporte des risques. Les détenteurs d’autorisation, continuent de venir voir leurs proches. Il y a aussi que les commissions d’application des peines au niveau des différents établissements pénitentiaires continuent de fonctionner pour aménager les peines des différents détenus. Tout cela continue normalement.
Vous ne verrez donc pas un GSP qui dort à la maison parce qu’il y a suspension de certaines activités. Ils sont tous là, tous sont à leurs postes. Nos missions ne se limitent pas à ceux deux activités suspendues.
C’est d’abord un acte de responsabilité. Nous sommes assez responsables, nous n’avons pas voulu aller à l’extrême. Avec l’ensemble des militants et du personnel, on a voulu un acte responsable. Nous posons des actes dont nous mesurons les conséquences. Nous n’avons pas l’intention de faire du tort aux justiciables, ou aux proches des détenus, mais nous voulons simplement dire à nos gouvernants que l’administration pénitentiaire compte aussi.
Quelle est la suite que vous donnerez au présent mouvement si vous n’êtes pas entendus ?
Nous ne pensons pas que le gouvernement restera dans le silence, nous poussant à l’extrême. Mais si toutefois le gouvernement estime que nous ne sommes pas importants dans la chaine de justice pénale, nous nous concerterons pour voir ce qu’il y a lieu de faire. Nous espérons ne pas en arriver là. Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir.
Nous sommes dans la première semaine, il y a eu des mouvements qui ont duré un mois. Tout va dépendre du gouvernement, de sa réaction.
Les maisons d’arrêt et de correction ont accueilli des détenus pas comme les autres depuis l’insurrection populaire de 2014, cela a-t-il eu une incidence sur les conditions de détention des prisonniers et sur vos conditions de travail ?
Lorsque ces autorités font l’objet d’incarcération, c’est en ce moment que nous faisons l’objet de pression pour qu’on trouve un cadre acceptable pour elles. C’est à ce moment également que ces anciennes autorités devenues prisonniers se rendent compte de nos conditions difficiles de travail. Malheureusement elles ne sont plus aux affaires.
Il arrive souvent qu’on ne comprenne pas, qu’on dise que nous favorisons certaines personnes d’une certaine couche sociale. Étant donné que nous sommes de l’administration, il y a souvent des pressions qui viennent de l’extérieur pour nous demander d’aménager leurs conditions de détention. Et cela n’est pas normal. Le paysan qui vient du fond du Burkina a aussi droit à de meilleures conditions de détention. Pour cela les gouvernants doivent prendre au sérieux les conditions de la détention. Ceux qui sont aux affaires peuvent se retrouver demain en détention, nous en avons vu beaucoup ces derniers temps. Il ne faut pas attendre d’être détenu pour demander de meilleures conditions de détention. Ça commence aujourd’hui. On ne sait pas quand on ira en prison.
Ces pressions viennent de qui et c’est pour favoriser quelles anciennes autorités détenues ?
Généralement ce sont les détenus qui viennent d’une certaine couche sociale. Comme les ministres qui étaient là récemment. Ils n’étaient pas avec la masse. Ils ont tout fait pour qu’ils soient dans des conditions acceptables. A un moment, certains ont voulu même qu’on réfectionne des salles, à leur frais, pour mettre des climatiseurs dans leurs cellules, ce qui n’est pas normal.
Quand ils étaient aux affaires ils ne l’ont pas fait. Ces pressions viennent de l’administration. Leurs proches qui sont toujours dehors ou qui ont toujours des connexions avec les gouvernants toujours en poste, qui demandent qu’on améliore leurs conditions de détention, en prétextant des problèmes de santé, alors qu’ils ne sont pas les seuls à être malades. Il y a des détenus qui sont gravement malades, mais détenus. Il y a de ces pressions qu’on ne peut étaler sur la place publique. Cela n’est pas normal.
Interview réalisée par Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 22 avril 2016 à 00:41, par Bouba En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Vous au moins, vous avez le courage de dénoncer avec courage et honnêteté. Continuez à dénoncer et à prendre l’opinion public à témoin. c’est le seul moyen pour dissuader et décourager le système du molosse qui ne change jamais sa manière de s’asseoir. Nul doute que, plus que vous, les magistrats subissent la pression de ce mêmes tristes individus et leurs connections au pouvoir. Mais les syndicats de magistrats n’ont jamais dénoncé une pression quelconque. Ils sont beaucoup plus prompts à revendiquer des avantages financiers et matériels qu’à lutter pour une véritable indépendance de la justice ou pour l’égalité de tous devant la loi. Honte à eux qui sont incapable même de faire la lumière sur la mort de leur propre confrère Salif Nébié.
2. Le 22 avril 2016 à 06:19, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Hum...
S’il y a ce genre de pression sur les GSP pour améliorer le confort de ces "détenus de luxe", on peut imaginer quelle pression les mêmes amis mettent sur les juges pour obtenir leur liberté provisoire, et leur liberté tout court.
Mais on continue de nous dire que "la procédure suit son cours", en toute "indépendance". Comme le disait Norbert Zongo, il y a des gens capables de brûler un village pour se chauffer un peu. La, nous avons peur des non-lieu que certains voudraient prononcer et qui risquent de révolter le bon peuple qui a suivi les choses depuis le début, s’il n’a pas été victime des "deals de parcelles".
Et dire qu’ils prétendent que ce qui se serait passé (toujours au conditionnel) sous la transition est plus urgent à décortiquer dans les journaux et à juger. Nos "journalistes-investigateurs" ont accès au cadastre de Ouaga 2000 en ce qui concerne une vingtaine d’attributaires mais pas à celui de Sig-Nonghin ou de Boulmiougou ou nous sommes des milliers à être concernés et ou les malversations se comptent en centaines de parcelles ? Allons seulement, on vous attend...
3. Le 22 avril 2016 à 06:25, par Le flair ! En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Mr Bayoulou il est vrai que les conditions des GSP doivent s’améliorer , mais une question me vient en tête . Pourquoi vous ne vous êtes pas battu sous la transition qui EST à l’origine de ces textes et qui na meme pas prévu L’ incidence financière dans le budget 2016. La mauvaise foi de l’actuel gouvernement EST ou ? Il fallait faire grève sous la transition pour qu’elle signe les décrets . Si jamais vous grever dans les villes moyennes et que des voleurs s’échappent , les kolweogos risquent de prendre votre place. Parlez également de la corruption qui est entretien dans et autour des prisons. Il faut une vrai réforme des prisons et confié les prisons moins dangereuses a des sociétés de sécurités privées . Les prisons de hautes sécurisés à une force spéciale de l’armée ou gendarmerie.
4. Le 22 avril 2016 à 06:34, par le rempart En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Bien dit ; aux affaires aujourd’hui et pourquoi pas prison demain ? A méditer !
5. Le 22 avril 2016 à 07:17, par Lustre En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
TRES BIEN DIT « Lorsque ces autorités font l’objet d’incarcération, c’est en ce moment que nous faisons l’objet de pression pour qu’on trouve un cadre acceptable pour elles. C’est à ce moment également que ces anciennes autorités devenues prisonniers se rendent compte de nos conditions difficiles de travail. Malheureusement elles ne sont plus aux affaires
Le paysan qui vient du fond du Burkina a aussi droit à de meilleures conditions de détention. Pour cela les gouvernants doivent prendre au sérieux les conditions de la détention. Ceux qui sont aux affaires peuvent se retrouver demain en détention, nous en avons vu beaucoup ces derniers temps. Il ne faut pas attendre d’être détenu pour demander de meilleures conditions de détention. Ça commence aujourd’hui. On ne sait pas quand on ira en prison ».
6. Le 22 avril 2016 à 07:18, par Le Pacifiste En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Des détenus gravement malades, mais détenus ? C’est grave. Il faut leur accorder la liberté provisoire pour qu’ils se soignent. Votre lutte est juste avec tout le travail que vous abattez mais cette phrase a quelque peu détruit votre interview
7. Le 22 avril 2016 à 07:38, par Lustre En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Dans un pays tous les métiers sont importants. Le président a fait une erreur en accèdent à toutes les requêtes des magistrats, cela en mettant de côté même son ministre pour discuter directement avec les magistrats.
Le citoyen perçoit cela comme si c’est le métier de magistrat qui est les plus importants au FASO.
Mais imaginons un seul instant que les videurs de fosses septiques partent en grève, c’est le président qui va la vider ? ou bien un ministre ? ou son directeur de cabinet peut être ?
Si les fabriquant de cercueils et les creuseurs de tombes décident d’aller en grève, qui va le faire ?
Il en est ainsi pour tous les corps de métiers. Dorénavant, que nos dirigeants aient l’ouverture d’esprit de prendre tous les métiers sur le même pied d’égalité, ou à défaut, faire semblant pour ne pas frustre le peuple.
8. Le 22 avril 2016 à 08:14, par ben En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
vous avez le soutien total du peuple.Si les magistrats vos collaborateurs directs sont satisfaits et ont quatre fois vos salaires,il n’y a pas de raison que vous n’ayez pas le minimum.Mais monsieur l’inspecteur arrêter de délirer en parlant des pressions extérieures qui ne sont pas normales selon vous et demander de meilleures conditions de détention c’est tout.dites moi monsieur l’inspecteur,les activités d’escorte et de transfert sont secondaires a vos activités principales je ne comprends pas.Si l’on vous retirait ses deux activités a quoi serez vous réduit,garder des locaux ?
9. Le 22 avril 2016 à 08:16, par lemonument En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Soutien total à nos frères GSP ; comment peut-on adopter des décrets en conseil de ministres et ne pas les signer ; j’ai toujours apprécié le sens de la responsabilité de ce corps ; que Bagoro a travers son gouvernement prenne ses responsabilités car le premier perdant dans tout ça, c’est encore le pauvre et innocent justiciable
10. Le 22 avril 2016 à 08:25, par ben En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Un gouvernement à limage de CDP, C’est le début du commencement de nos calvaire, car rien n’a changé dans le système, MPP= CDP, le seul travail qu’il font actuellement c’est de s’acharner sur la transition et tout ceux qui les empêcheront à bâtir une monarchie pour régner à vie, l’histoire nous dira le reste, sur la gestion de se gouverner qui depuis 26 ans avec Blaise continuerons à nous divertir.
voici en n’est rien de temps les ivoiriens on pu mettre la main sur les présumés terroristes de Grand Bassam, Mais chez nous au Faso c’est la chasse politique, l’essentiel que le pouvoir ne nous échappe pas.Vira verra ?
11. Le 22 avril 2016 à 08:28, par Ganamé Idrissa En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Tout cela c’est du bla bla c’est parce que les magistrats ont eu gain de cause au cours de leur grève que vous aussi par jalousie, vous vous levez pour vouloir semer la merde dans ce pays.Si vous cessez d’extorquer des sous aux détenus et à leurs visiteurs,c’est encore mieux pour le salut de vos ames.Et encore vous contribuez à faire perdurer par cette greve les peines des détenus .Allez les remplaçer une seule nuit dans leur sombre cellule et vous verrez comment la détention fait atrocement souffrir, et n’oubliez pas que nous sommes en Avril. En conclusion personne ne vous oblige à faire un travail qui ne vous procure rien démissionnez donc.
12. Le 22 avril 2016 à 09:17, par jowel En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
c’est parce que vs êtes impliqués dans des cas de corruptions que le gouvernement veut vs donner une leçon ; vs prenez l’argent des détenus et vs leur accorder la liberté d’aller et venir ; ces derniers viennent viennent nous narguer dans les maquis ; jusqu’à présent, vs n’avez dit comment le détenu BALLA a pu s’échapper ; ensuite vs organiser la prostitution entre détenus à l’infirmerie ; enfin, vs prenez l’argent des détenus en leur promettant la liberté ; voilà quelques maux qui minent votre secteur
13. Le 22 avril 2016 à 09:28, par moine En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
cette pression que vs dénoncez fait partie de vos revendications ? y’a t’il des preuves ; je crois pour l’heure cette sortie sur la pression que vous subissez est inopportune pour la simple raison que vs n’avez pas de preuve, vous ne citez pas de nom et vous n’êtes pas catégoriques ; je crois qu’il serait plus judicieux pour vous de vous contentez de vos décrets et le reste viendra après ; si vous croyez qu’en dénonçant les pressions vous allez avoir le gouvernement et l’opinion avec vs, vs vs trompez car partout il y a la pression et seule votre déontologie vs sauvera c’est-à-dire, être professionnel jusqu’à la mort
14. Le 22 avril 2016 à 09:32, par mesmin En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
de quels détails vous parlez ? rentrez dans les détails vu que vous avez commencez ; ce sont les détails qui nous intéressent sinon le reste ce sont de pures allégations qui n’engagent que les allégants que vous êtes ; vous subissez quelle pression ? est-il interdit à un citoyen de demander des meilleures conditions de détention ? c’est son droit le plus absolu ; ce n’est pas parce qu’il ne l’a pas fait quand il était aux affaires qu’aujourd’hui il ne peut pas ; à vous lire, on a comme l’impression que vous vous vengez d’eux ; alors votre rôle c’est de leur offrir les meilleures conditions de détention ; attention à vous chers GSP
15. Le 22 avril 2016 à 09:44, par justice reveil toi !!!!!! En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
ce corp a tjr ete meprise et frustre,ls magistrat et ls eau et foret dt ls loie ont ete adopte sous la transition ont ete pris en compte ds la loie rectificative tandisq ls grefier et ls gsp qi ont leur loi depui 2012 atendent tjrs.
16. Le 22 avril 2016 à 09:57, par Brotteaux des Illettes En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Internaute N°3 (le Flair). Votre rengaine à rapporter tous les maux du pays à la transition vous amène à aligner des mensonges qui montrent votre mauvaise foi. Le texte fondateur, que j’appellerai l’acte fondamental, portant statut du corps date de juillet 2014, une période à laquelle on ne savait même pas que Blaise allait franchir le rubicond. Arrêtez donc de faire croire que ce statut a été accordé sous la transition.
Revenant à la budgétisation dont vous parlez, on a l’impression que pour vous le plus important est la constatation de l’incidence financière que la transition n’a pas faite. Dites- moi, la coalition actuelle au pouvoir avait combien de représentants dans les organes exécutifs et législatifs de la transition ? Sont-ils oui ou non comptables du bilan de cette transition ? Une chose est de budgétiser, une autre est d’exécuter c’est-à-dire réunir les ressources pour faire face aux dépenses. S’il suffit de budgétiser, que les actuels gouvernants le fasse et on constatera le résultat.
17. Le 22 avril 2016 à 09:59, par élève En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
vous êtes en grève ou c’est un mouvement d’humeur ? si c’est un mouvement d’humeur, BAGORO doit sévir car c’est illégal le mouvement d’humeur ; s’ils sont en grève, là, aussi, c’est illégal car ils n’ont pas le droit de grève ;
18. Le 22 avril 2016 à 10:09 En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
ds ce pays pour etre satisfait,il fo avoir un hoe fort ou connaitre un hoe fort sinon ces peines perdu.les forestiers qi ont commence sous la transition ont vu le budget de leur statut adopte ds la loi des finances rectificative.mm la police,il a fallu qils aient un DG politicien(PAUL SONDO)pour avoir gain de cause apre des dizaine danne de lutte.
19. Le 22 avril 2016 à 10:13, par lechris En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
si je constate, c’est le seul corps habillé qui passe tout son temps à revendiquer, c’est pour dire que les autres corps sont mieux traités qu"eux ?. si nous avons bonne mémoire, pour une indemnité de 30.000 fr que les policiers recevaient, ils ont fait du bruit pour avoir ça, et le Ministre BADINI a fait les frais du silence du gouvernement dans temps. pour le statut un de leur agent a failli immolé(un BADO), le statut a été adopté, les textes d’applications encore problème !! deux des textes ont été adoptés, la signature problème !!! ce corps doit il toujours se battre pour obtenir ses droits ?. en tout qu’à les chômeurs ne se bousculent pas pour postuler dans ce corps. que le gouvernement nous fasse l’économie d’une revendication de trop, et fasse ce qu’il peut pour nous épargner le bruit de ces geôliers. la prison est un passage obligé pour tous les malhonnêtes dans la gestion des biens publiques. les GSP vous êtes important dans la chaine de justice pénale. votre Ministre est un ancien syndicaliste il va changer de fusil d’épaule et le gouvernement va signer .
20. Le 22 avril 2016 à 10:20 En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
internaute12 ns allons faire piaannnn ce q vs venez de dire jusqa ce qe ns conditions de vie soit ameliore,et si tu n’es pas content depose une plainte en justice avec des preuves,si on est pas important que letat fait de ns ce quil veut et remetre ls prisons a larme ou la gendarmerie coe un intervenant precedant vient de le dire.
21. Le 22 avril 2016 à 10:31 En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
moi je pense que si un decret un pris en conseil de ministre il ya delai ou mm si le decret n’es pa signe on considere que ces applique.que ls constitutionnalistes m’eclaire.
22. Le 22 avril 2016 à 10:36, par Nougou En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Internaute 3, il me semble que le file de l’actualité du Burkina t’échappe énormément. Sous la transition, je pense que les GSP avaient fait un mouvement d’humeur d’au moins un mois pour exiger l’adoption de ces fameux décrets. Votre raisonnement avoisine celui des Kogleweogos car le seul corps pour l’instant habilité et commis pour la gestion des prisons au Burkina et reconnu sur le plan international est bien la GSP. Aussi votre proposition de confier la gestion des prisons à d’autres entités pourrait écorcer le respect des Droits Humains au Burkina.
23. Le 22 avril 2016 à 10:38, par ericvion En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
intrenaute 17 ; ce n’est pas Paul SONDO, c’était plutôt Djibril BASSOLE ; voilà pourquoi les gendarmes ne l’aiment pas car à cause de lui le fossé entre gendarme et policier n’est plus grand pour ne pas dire inexistant
24. Le 22 avril 2016 à 10:43 En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
internaute 18 je vs tire mon chapeau,tu as tt dit.la GSP est un corp orphelin,meprise et frustre.personne ne reve pour faire carere ds ce corps mm ceux qui y st actuellement,certains st la par contrainte et d’autre par ignorance
25. Le 22 avril 2016 à 10:44, par la tempête En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Si il y a un ministère qui est abandonné c’est bien le ministère de la justice ; je demande aux internautes de bien voir ; pourquoi tous gouvernements ne veulent pas prendre à bras le corps la question de la justice ? ils font du bruit mais dans le fond, les acteurs de la justice souffre ; c’est la première fois que j’entends qu’un texte est adopté en conseil de ministres et n’est pas signé ; pour moi, adoption et signature doivent être le même acte ; ce n’est pas la faute à Rock mais à la transition ; il faut prendre les précautions pour qu’un texte au moment de son adoption soit en même temps prêt pour la signature ; il faut que dans cette affaire les responsabilités soient situées et les sanctions suivies
26. Le 22 avril 2016 à 10:54 En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
la direction generale la GSP ces l’ancien domicile de Yero Boly,le directeur general roule ds 4+4 tandisqe ls autres chef de corp militaires et paramilitaires roulent en V8.la seule avantage de ce corp ces la mission onusienne ou en 18mois tu peus avoir une quarantaine de milions mais legoisme fait que ces ls mm qi vt a chaqe fois generalement la hierarchie.
27. Le 22 avril 2016 à 11:10, par Joe En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Dans toute cette histoire, c’est le pauvre prévenu en détention qui perd. Il doit faire encore trois moi ou quatre moi pour être juger. Cela fait car se parents vont courir des kilomètre pour venir les les rendre visite
28. Le 22 avril 2016 à 11:11, par le déçu En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
votre leader syndical Siaka BAYOULOU n’est pas convaincant ; aucun argument ne convainc ; de quelles activités secondaires vous parlez ; aujourd’hui la citation directe et les audiences civiles fonctionnent ; mais aucune procédure de flagrant délit ; hors c’est dans cette procédures que les gens comparaissent détenus ;les gendarmes et policiers vont bientôt libérer les gardés à vue car il n’y aura plus de place ni d’argent pour les nourir ; votre mouvement d’humeur mérite de prendre fin ici et maintenant ; rejoignez nous à l’UAS pour qu’ensemble, on remporte des victoires
29. Le 22 avril 2016 à 11:18, par soutien aux greffiers et GSP En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
seuls les magistrats sont gâtés dans le secteur de la justice ; des bébés sortis de l’ENAM sont biens traités et commencent avec plus de 700 mil ; j’ai les preuves ; alors que greffiers et GSP rasent les murs et personne ne vient à leur secours ;
Aux dernières AG des greffiers, le problème de reversement s’est posé avec leur nouveau statut ; certains, avec le nouveau statut particulier ont été retrogradés de plus de 10 ans ; aussi la presse parle à peine du mouvement d’humeur de la GSP ; nous demandons aux magistrats de soutenir leur frère de la même chaine judiciaire car ils souffrent trop ;
30. Le 22 avril 2016 à 11:36, par LE VOISIN En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
Un assistant de police frotte les 200.000F, un officier de police frotte les 250.000F ; un commissaire de police est dans les 300.000F ; et un inspecteur GSP a à peine 200.000FCFA ; le fossé est large et l’injustice est évidente ; alors qu’ils sont tous paramilitaires et tous dans la chaîne judiciaire ;
31. Le 22 avril 2016 à 11:49, par L’avisé En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
MR Bayoulou vous n’êtes pas juste dans vos prétendus révélations.Arrêtez de jeter de l’huile sur le feu car les vrais corrompus c’est vous ; et les GSP en particulier .Le pays a besoin de tranquillité pour avancer.vous aurez fais ces révélations hors gréve on vous aurai compris.cela frise le chantage et ne plaide pas en votre faveur.
32. Le 22 avril 2016 à 11:50, par le parisien En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
les magistrats avec 6 jours de grève ont eu leurs décrets adoptés et même revus à la hausse car le courrier confidentiel parlait de 750.000F pour commencer alors qu’ils sont à plus de 800.000FCFA pour débuter ; ensuite, on apprend que leurs décrets sont entrain d’être signés ; c’est même signé et le travail pour le rappel a commencé ;
Depuis le 13 avril 2016, cela fait aujourd’hui 9 jours, que la GSP court derrière une signature de 2 décrets adoptés mais même pas une simple réponse du gouvernement ; les greffiers ont eu leur statut depuis 2012 et jusqu’à présent rien sur le bulletin de salaire car le statut comporte des dispositions difficiles à appliquer et aujourd’hui avec leur décret le reversement pose problème donc on est pas à l’abri d’une grève de leur part d’ici là ; que le gouvernement ait le courage de résoudre ensemble tous les problèmes des corps de la justice car nous sommes fatigués de ces mouvements qui ne finissent pas et de la discrimination qui fait que profiter aux magistrats ; BAGORO a semblant de ne pas soutenir les magistrats mais dans le fond c’était une stratégie de lutte pour ne pas qu’on dise que comme il est magistrat, il soutient ses collègues ; mais bientôt c’est nous qui allons aller en grève, car bcp de choses anormales se passent chez ns ;
33. Le 22 avril 2016 à 12:42 En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
ceux qui est sûr la GSP ne se compare a aucun corp pour ceux qui pense ainsi,ns luttons pour notre survie,qu’on ns donne ce qui ns revient de droit,la loie a ete promulgue en juillet 2014 et ls decrets on ete pris en conseil des minirtres le 23/12/2015 et jusqua present ce ne pas signe.qu’ils arrêtent de ce foutre de ns,en tant que assistant je veus mes 200miles
34. Le 22 avril 2016 à 12:51 En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
chers GSP moi jai un conseil pour vs:solidarite,mettez de cote vos egoïsmes.si vs êtes solidaires,avec ls missions onnusiennes et vos productions penitentiaires je vs assure que vs n’allez pas envie un corp a statut particulier.
35. Le 22 avril 2016 à 15:06, par jowel En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
internaute 20 ; vs n’aurez rien piannnnnnnnnn ; allez y vous plaindre où vs voulez ; aussi en droit pénal, on a pas forcément besoin de preuve parfaite comme en droit civil ; l’intime conviction du juge suffit ;
36. Le 22 avril 2016 à 15:58 En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
internaute 35,a ce que je sache tu es un juge donc il fo commence a depose dè ce soir tt ceux que tu as soupconne ds ls cas que tu as enumere ds ton premier intervention.
37. Le 23 avril 2016 à 09:58 En réponse à : Siaka Bayoulou, secrétaire général du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire : « Nous donnons le temps au gouvernement de réfléchir… »
En tant que contrôleur GSP je veux mes 250000 f. Un point un trait.Si cela n’est pas fait ;ne soyez pas étonné que la corruption dont vous parlez,soit accentuée dans les prisons.Pire, si le gouvernement reste muet on va commencer à libérer les détenus un à un, en commençant par les condamnés à mort et les bandits de grand chemin. Vous êtes prévenus...