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Kundé d’or 2005 : Un second sacre pour Bil Aka Kora

Publié le mardi 3 mai 2005 à 08h19min

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Bil Aka Kora, désormais monument de la musique burkinabè avec son second sacre. Bil Aka Kora, le roi de la Djongo Music vient d’être consacré lauréat du Kundé d’or édition 2005.

Ce fut au cours d’une folle soirée pleine d’appétits musicaux dans la nuit du vendredi 29 avril 2005 à la salle des Banquets de Ouaga 2000.

Les Kundé, trophées de la musique burkinabè, constituent l’une des grandes tribunes du show biz au pays des Hommes intègres, le Burkina Faso. Ils ont leur public et ce public, ils l’ont eu vendredi 29 avril 2005 à la salle des Banquets de Ouaga 2000, et ce, malgré la panoplie d’événements de taille qui s’offraient ce jour au public et aux mélomanes burkinabè.

La salle des Banquets a encore fait salle comble. La remise de trophées aux meilleurs artistes musiciens de l’année 2004 au Burkina Faso est en quelque sorte l’entrée en matière de cette soirée des Kundé. L’engouement du public est surtout lié à la convivialité de la soirée, au plateau d’artistes musiciens venus prester, en somme à tous les ingrédients qui donnent aux Kundé une saveur douce. Les Kundé édition 2005 n’ont pas dérogé à la règle. Près d’un millier de personnes ont suivi l’événement en live et des centaines de milliers à travers les chaînes de retransmission (RTB, Africâble, CFI).

Entre "appétit ventral", rires, applaudissements, pas de danse, les regards, on a communié à la joie de la reconnaissance de nos meilleurs artistes dans la musique. Hommage à ceux qui ont fait la fierté de la musique burkinabè hier, honneur à ceux qui continuent de se battre pour valoriser la musique burkinabè, africaine.

Le show était assuré

Baromètre de la musique burkinabè, les Kundé ont une fois de plus donné l’occasion de voir du spectacle. Le plateau musical en cette nuit du 29 avril 2005 fut alléchant. "Le gouvernement" (nouveau concept rap piloté par des groupes burkinabè) ; Djata, Alif Naaba, Yoni (Burkina Faso), Kodjo Antui (Ghana), et Babani Koné (Mali) ont tour à tour presté à la joie du public.

Le show était assuré de bout en bout et des artistes tels que Onel Mbala, Tata Kenny, David Tayrault, Magic System et Mohamed Lamine (d’Algérie) ont fait monter le mercure dans la salle des Banquets. Ces artistes sur scène, ce n’était pas du "petit boucan". Le public, acquis à leur genre musical (Gospel et couper-décaler) ne s’est pas réservé pour se mettre en extase.

Que dire du vieux briscard Théo Blaise Kounkou, avec son morceau fétiche "ma belle Anicha" qui a transformé la salle en dancing. Cela à la joie du commissariat général des Kundé de Salfo Soré pour qui les Kundé, qui prennent de plus en plus une place de choix chez les mélomanes, n’ont et n’auront aucune raison de disparaître.

Ismaël BICABA
bicabai@yahoo.fr


Palmarès des Kundé édition 2005

PRIX PRINCIPAUX

. Meilleur artiste traditionnel masculin : Zougnazaguemda (Kadiogo)

2. Meilleur artiste traditionnel féminin : Habibou Sawadogo (Sanmatenga)

3. Meilleur artiste de musique religieuse : Ella Nikièma

4. Meilleure chanson moderne d’inspiration traditionnelle
 : Dibayagui (Bil Aka Kora)

5. Artiste le plus joué en discothèque : AS DJ

6. Meilleur clip : Zamana (Smockey)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 7 mai 2005 à 15:44, par Wolf @lone a.k.a Fantôme de l’Opéra En réponse à : >smockey le méritait

    cela aurait eut le mérite non seulement de reconnaitre le talent de cet "extra-terrestre" mais aussi d’encourager tous les jeunes qui pratiquent le hiphop qui mérite tous les encouragement vu ce qu’il a produit comme succès :yeleen, Kas Boven, La censure,OBC , CLEPTO GANG ,2KAS et les autres.
    L’originalité de la musique de l’artiste ainsi que son ingéniosité dans les différrents albums qu’il a réaliser par son label(Abazon) gagneraient à etre salués.
    De mème Zaman est bien truffés d’inspiration traditionneles et de rythmes du terroir.
    Chapeau à Bil Aka Kora puisqu’on ne voullait pas de deux vaionqueurs ;mais le vrai problème est qu’on estime(à tort) que le hiphop est une musique marginale

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