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Agence de l’eau du Mouhoun : Les Comités locaux de l’eau ont adopté leurs programmes d’activités 2016

Publié le lundi 18 avril 2016 à 23h28min

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Agence de l’eau du Mouhoun : Les Comités locaux de l’eau ont  adopté leurs programmes d’activités 2016

Les 12 et 13 avril 2016, l’Agence de l’eau du Mouhoun (AEM) a organisé à Dédougou un atelier de programmation des activités 2016 des Comités locaux de l’eau (CLE) de son espace de compétence. Il s’est agi d’entériner de façon consensuelle l’ensemble des activités des CLE qui vont bénéficier de la subvention de l’AEM en 2016.

Promouvoir la Gestion Intégrée des ressources en eau dans le sous bassin hydrographique du Mouhoun et celui du banifing. Tel est l’objectif essentiel de l’Agence de l’Eau du Mouhoun (AEM). Pour y parvenir, l’AEM dispose de 12 Comités locaux de l’eau (CLE). Les 12 et 13 avril 2016, elle a tenu à Dédougou, un atelier de programmation des activités 2016 de ces 12 CLE. Durant les deux jours, les responsables des CLE et ceux de l’AEM ont passé au crible et ont entériné de façon consensuelle l’ensemble des activités des CLE qui vont bénéficier de la subvention de l’AEM en 2016. A l’ouverture des travaux, le Directeur général de l’Agence de l’eau du Mouhoun (AEM), Ghislain W. Anselme Kaboré a souligné que les CLE sont constitués d’acteurs issus de l’administration, des collectivités territoriales et des usagers de l’eau. En lien avec les missions de l’Agence de l’Eau du Mouhoun, précise monsieur Kaboré, les Comités Locaux de l’Eau sont chargés de rechercher l’adhésion permanente des acteurs de l’eau, d’initier et appuyer au niveau du sous bassin des actions de développement, de promotion, de protection et de restauration des ressources en eau. Ils ont pour rôle également d’arbitrer les conflits locaux liés à l’usage de l’eau dans leurs champs de compétences etc.
Pour Ghislain W. Anselme Kaboré, l’atelier va permettre aux CLE de présenter le bilan de leurs activités de 2015 et de programmer les activités de 2016. Et de poursuivre : « c’est aussi une tribune d’échange avec l’ensemble des Comités locaux de l’eau pour que les uns et les autres se partagent leurs expériences.

Bilan des CLE globalement satisfaisant

En terme de bilan, le Directeur Général se dit globalement satisfait. « En effet, l’accent avait été mis en 2015 essentiellement sur la protection des berges. Et le bilan qui nous a été présenté ici témoigne de la réussite de ces activités », ajoute- il avant de poursuivre : «  La seule chose que nous pouvons regretter dans l’action des CLE, c’est qu’ils n’ont pas pu tenir leur Assemblée générale en 2015. Notre subvention n’a pas pu couvrir cet aspect des choses. Et je pense qu’en 2016 nous avons essayé de corriger cela en accordant une subvention pour la tenue des A.G. car toute activité qui se veut participative, doit nécessairement mettre l’accent sur la concertation si non elle est vouée à l’échec. »

« Sans berges il n’y a pas de cours d’eau »

De l’avis de monsieur Ghislain Kaboré, au niveau de l’espace de compétence de l’Agence de l’eau du Mouhoun et du Burkina Faso en général, la première préoccupation c’est vraiment la sauvegarde du patrimoine des ressources en eau. Et pour sauvegarder ce patrimoine, l’action urgente des Comités locaux de l’eau est de protéger les berges parce que nos cours d’eaux sont en train de disparaitre. Et aussi parce que sans berges il n’y a pas de cours d’eau. La deuxième action des CLE va consister à la gestion des conflits. Il y a beaucoup d’enjeux autour des points d’eau. C’est une force de production, un intrant dans la production économique et il y a beaucoup d’intérêts en jeux. Donc cela engendre beaucoup de conflits. Grâce aux CLE il y a un certain nombre de conflits qui sont évités et qui vont être évités même avant leur déclenchement parce que les gens ont l’occasion de se rencontrer et de se concerter par rapport à cette ressource en eau.

Ibrahima TRAORE
Lefaso.net

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