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Dividende démographique : Le ministère de la santé et ses partenaires mènent le plaidoyer

Publié le vendredi 15 avril 2016 à 00h11min

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Dividende démographique : Le ministère de la santé et ses partenaires mènent le plaidoyer

Le ministère de la Santé, en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population et la Banque Mondiale, a organisé un atelier de plaidoyer sur le dividende démographique, ce jour 14 avril 2016 à Ouagadougou.

Assurer une appropriation du concept de dividende démographique et de ses enjeux pour le développement du Burkina Faso ; informer les participants sur le projet « Autonomisation des femmes et dividende démographique au sahel » (SWEDD) ; favoriser l’implication et l’accompagnement des plus hautes autorités pour la mise en œuvre du projet étaient les objectifs poursuivis par le ministère de la santé, à travers l’organisation de l’atelier-plaidoyer sur le dividende démographique.
Deux communications ont été les moments forts de cette cérémonie. La première communication a porté sur le thème : « Le concept de dividende démographique, opportunités, enjeux et défi » et a été assurée par le professeur Jean François Kobiané, directeur de l’Institut supérieur des sciences de la population à l’Université Ouaga 1 professeur Joseph Ki Zerbo.
La deuxième elle, a traité du thème :"Projet « L’autonomisation des femmes et dividende démographique au sahel », aperçu, état de mise en œuvre et perspectives ". Et c’est le chargé du projet au programme d’appui au développement sanitaire, Kassoum Bikienga qui a développé ce thème.

L’atelier a regroupé les autres membres du gouvernement concernés par le projet « Autonomisation des femmes et dividende démographique au sahel », à savoir le ministère de la santé, le ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ainsi que le ministère de l’économie, des Finances et du développement.
Le projet SWEED est financé par la Banque mondiale et couvre six pays de la sous-région du sahel (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). Il a un coût global de 205 millions de dollars dont 34,8 millions pour le Burkina Faso pour la période 2015-2019. Soit pour notre pays l’équivalent de 20 milliards de nos francs. La coordination du projet est placée sous la responsabilité de Jean Charlemagne Yoda, coordonnateur du programme d’appui au développement sanitaire.

La représentante du Fonds des nations unies pour la population au Burkina Faso, Edwige Adekambi Domingo s’est félicitée de la tenue de cet atelier. « Ce projet nous appelle à être plus rationnel, et à identifier des stratégies plus innovantes axées sur les changements devant permettre au Burkina Faso et à tous les autres pays concernés par le projet, de bénéficier effectivement du dividende démographique » a-t-elle dit.
Pour le ministre de la santé, Smaïla Ouédraogo : « Le but ultime du projet est d’accélérer la transition démographique et la réduction des inégalités entre les sexes dans la région du sahel afin de tirer profit du dividende démographique. Ce projet s’inscrit en droite ligne des priorités du gouvernement et s’intègre parfaitement dans l’agenda international de développement post-2015, notamment en son objectif 5 intitulé « Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ».

Angelin Dabiré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 15 avril 2016 à 19:05 En réponse à : Dividende démographique : Le ministère de la santé et ses partenaires mènent le plaidoyer

    Un tel projet me semble inutile et couteux ! Les projections montrent que le pays sera à 45 millions d’habitants en 2050 au lieu de 18 aujourd’hui. Je ne vois nulle part comment vous allez accélérer la transition démographique car personne ne sait comment faire pour passer de 18 à 35 en 2050 au lieu des 45 prévues ! Une piste de recherche : toutes les filles doivent aller à l’école jusqu’à 16 ans dès maintenant à condition de trouver les moyens pour le faire. Une fille éduquée n’aura pas plus de 2/3 enfants contre 6 en moyenne aujourd’hui. Tout le reste est du bavardage inutile avec des conférences dispendieuses en perdiems ! Un concept de dividende démographique me semble creux et très dangereux avec les risques énormes sur l’environnement qui continuent à se dégrader, sur l’insuffisance de terres, et les changements climatiques pour ne citer que ceux là.

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