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Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

Publié le lundi 11 avril 2016 à 07h28min

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Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

Ce samedi 9 avril 2016, Issouka dans la cité du cavalier rouge (Koudougou) était en fête. Après Saaga (Pluie), sa majesté Naaba Saaga 1er a perpétué la tradition à travers sa fête traditionnelle, le Na Baasga. Une cérémonie au cours de laquelle le chef a témoigné sa gratitude aux ancêtres pour les bienfaits reçus les 12 derniers mois, avant de leur demander grâce et protection pour la nouvelle année. Dans son message annuel, sa majesté a invité son peuple, le Burkina et le monde à la cohésion au-delà des clivages.

Une pluie en avril qui adoucit la température en cette période de canicule. C’est dans la fraicheur et la boue en pleine saison sèche que sa majesté Naaba Saaga 1er (Pluie en langue mooré) d’Issouka a célébré son Na Baasga avec son peuple, sous le signe de la nécessité de vivre ensemble.

Instituée depuis des lustres, la cérémonie du Na Baasga draine chaque année du monde à Maasmê, le palais du Naaba Saaga 1er de Issouka. Une occasion pour le chef de remercier ses ancêtres pour leurs protection et bienfait durant toute l’année précédente et leur confier les vœux de santé de bonnes récoltes, de paix pour l’année suivante.

La cérémonie est un scénario avec plusieurs séquences, entrecoupées de musique traditionnelle.
Le film du Na Baasga : Le chef fait sa première sortie vêtue d’une toge rouge, le sabre en main. C’est la tenue de guerre. Le peuple est alors rassuré. Symbole du danger, de l’urgence, de l’ardeur, de la chaleur, de l’amour, du sang, la tenue du souverain marque son engagement à aller au front, s’il le faut pour défendre son peuple. Il se retire ensuite dans son palais après avoir reçu les hommages de ses ministres.

Il revient quelques minutes plus tard, cette fois habillé tout en blanc. Signe de pureté et de paix, c’est un rappel que le chef doit être sincère et surtout demeurer un homme de paix pour son peuple.
Après les hommages reçus, le chef se retire une fois de plus dans sa demeure pour préparer sa troisième et dernière sortie. Cette fois, il est dans une toge multicolore. Une diversité des couleurs dans la tenue du chef rappelle le monde dans sa diversité et sa complémentarité dans lequel il vit avec les siens. C’est aussi dans cette tenue qu’il s’adressera à son peuple.

Parce que vivre ensemble est un impératif…
"Si je diffère de toi, loin de te léser, je t’augmente " disait de St Exupéry. Ainsi pourrait-on résumer le message principal de ce Na Baasga 2016. Le chef a d’ailleurs invité sa majesté Naaba Koom chef de Garango qui est venu avec une forte délégation. Les peuples Moaga et Bissa, malgré les différences culturelles ont communié ensemble dans l’union.

Un exemple qu’a voulu donner le chef d’Issouka à son peuple, au Burkina et au monde. Ceci « dans un contexte marqué par des guerres ouvertes et rangées qui durent et perdurent, et des attaques qui surviennent partout et fauchant des vies humaines innocentes, semant la terreur et la peur, ébranlant nos quotidiens ». Dans son message annuel, le chef a regretté que le vivre ensemble soit menacé. « Il (Ndlr. Le vivre ensemble) souffre surtout de notre incapacité ou notre faiblesse à dialoguer, à nous ouvrir sans crainte aux autres. Nos besoins non satisfaits, nos espoirs déçus, nos attentes manquées nous poussent à des interrogations et parfois à des dérives, à des extrêmes ».

Là où il y a des hommes qui vivent ensemble, il y a souvent des tensions. Et Le chef a rappelé que cela ne date pas d’aujourd’hui. « Depuis la nuit des temps, nos aïeux, ont aussi traversé ces vicissitudes, ces troubles, ces menaces (…) Ils ont traversé les épidémies, les razzias, les déportations de tous les ordres, mais ils ont toujours su se redresser face à l’adversité ».

A son peuple, à ses invités au Burkina et au monde, sa majesté a invité au changement de comportement en faveur de la paix, à regarder l’autre avec des yeux positifs, à écouter l’autre avec des oreilles attentives, parce que ce qui nous unit est plus fort que notre petitesse. « Vivre ensemble est un impératif », a martelé Naaba Saaga 1er de Issouka.

Le nouvel an à Issouka a été aussi marqué par des prestations d’artistes traditionnels et modernes, mais aussi des dons de sang, des dépistages gratuits du VIH et de bien d’autres activités offertes par le chef à son peuple.

Tiga Cheick Sawadogo (tigacheick@hotmail.fr)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 avril 2016 à 10:09, par ka En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    La culture est la seule valeur pour identifier tout un peuple. Et ceux qui sont les porteurs de ses valeurs culturels sont nos chefs coutumiers, dont leurs continuités des coutumes de l’ancêtre au grand-père, allant au père en fils, restent une référencé de notre jeune démocratie qui cherche son vrai chemin.

  • Le 11 avril 2016 à 11:08, par Raogo En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    « Vivre ensemble est un impératif »Naaba Saaga 1er de Issouka.
    Félicitation a vous Majesté ! pour l’invite a votre homologue de Garango Belle preuve de l’unicité ethnique de notre valeureuse et fière nation hérite de nos aïeules.

  • Le 11 avril 2016 à 15:35, par SOME En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    Je me contenterai de repondre d’ABORD a quelques intervenants car dès le premier abord ils me chagrinent tellement. Mes interventions sur Lefaso.net montrent bien de quoi je me retourne concernant une certaine conception de la chefferie traditionnelle (et surtout a une certaine epoque).

    Je m’adresserai d’abord a Monsieur Compaoré Mahmud intervenant n°1 : je ne comprend pas du tout ton propos. Tu n’as apparemment rien compris. Ce qui me desole c’est si c’était quelqu’un comme moi qui le disait, je le comprendrais, mais pas de la part d’un mossi ! Et tu parles de Lui avec Majuscule : alors tu ne comprends pas le symbolisme du chef, meme si ce Lui dont tu parles tu sembles l’attribuer a Quelque Chose ou Quelqu’un d’exterieur a toi (a ta culture ?). Tu as vraiment besoin de te replonger dans le vrai symbolisme de ta culture.
    Ensuite ensemble aux sieurs n° 4 et 5 (le meme individu) : le Vigilant ! Je te dirai que malheureusement ce bruit que fait ce chef n’est pas entendu. C’est pire qu’une honte par rapport a certains chefs que l’on met en avant. Mais justement c’est parce le chef d’Issouka fait le bon bruit (on appelle cela de la musique) que l’on ne veut pas l’ecouter.

    Sache que Naba Saaga 1er n’a pas attendu aujourd’hui pour dire ce qu’il pense. Il a été le seul chef traditionnel a appeler ses pairs a rester dans la sphere de leur role de chef traditionnel et il les avait rassemblés en son palais a koudougou la bas pour leur lancer cet appel. Va te renseigner d’abord avant de parler. C’est toi qui as perdu non seulement le nord, mais toi-même. Ecoute ce chef et tu te retrouveras et te reconcilieras avec toi-même, au lieu de vivre dans du complexe mesquin et autodevalorisant car tu ne comprends meme pas ta propre culture, tu ne te comprends meme pas toi-même.
    SOME

  • Le 11 avril 2016 à 16:28, par SOME En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    Merci au chef saaga 1er de rester fidele a lui meme et de toujours precher cette bonne parole de vrai chef traditionnel.
    SOME

  • Le 11 avril 2016 à 19:12 En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    Je suis un petit enseignant du primaire. J’exige de mes élèves quand ils me saluent de croiser les bras et de dire "bonjour monsieur". Ils ne m’adorent pas. Ce sont les bonnes manières. Monsieur Mahmud et Vigilent allez a Kossiam et marchez sur le tapis rouge sans être invité ou levez vous pour aller saluer au waz et vous verrez. Si on n’est pas cultivé on se la boucle.

  • Le 12 avril 2016 à 11:49, par le Vigilant ! En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    Internaute 10 le petit enseignant tu deviendras grand un jour. Mais t’es élèves croisent les bras pour saluer , ils ne se vautrent pas ? Avant les maîtres vous frappaient à l’école pourquoi ils ont arrêté ? Cest parque c’est degradant. Qui vous a dit que mettre les bonnes manières dans nos coutumes les font disparaître ?

  • Le 12 avril 2016 à 14:45, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    - Mon ami KA, tu dérailles complètement ! Pourquoi tu insultes Mahmud COMPAORÉ  ? Pourquoi ? Parce qu’il a une autre opinion que la tienne ? Allez ! KA excuse-toi auprès de lui, et vite !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 12 avril 2016 à 16:01, par ka En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    Je ne cite aucun nom dans mon message, mais je dis ce que je pense comme tout le monde, si dans mon message un non a été cité, que cette personne me pardonne. Je suis pour l’éducation et la discipline pour nos enfants, et cet enseignant applique ce qu’on lui a enseigner jusqu’à ce qu’il enseigne, ou est le mal ?

  • Le 12 avril 2016 à 16:32, par ka En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    Maintenant je cite un nom : Si mon ami Körö Samyélé assume son titre de Körö, doit penser comme moi de l’éducation des enfants et de leur discipline, surtout la conservation de nos continuités des coutumes, qui sont aussi la référence de notre jeune démocratie. Les preuves sont que s’accroupir pour saluer le Moogho Naaba comme le font tous nos dirigeants allant le rendre visite, ou devant le roi des BOBOS, par respect, sont nos continuités des coutumes de père en fils. Laissant les enfants à papa gonflés par la corruption à ciel ouvert dont leurs pères volent le denier public pour les détruisent par la vie facile, la drogue, le manque de respect de son prochain, ne sont pas ma soupe, ni celle de celui qui veut faire avancer le monde pour la génération suivante. De fois les compromis donnent des réflexions. Toutes mes excuses pour mon message fait à chaud pour ceux qui ont d’autres opinions de notre culture, pourtant très enrichissante, qu’il faut conserver, comme celui des vraies chefs coutumiers qui accompagnent nos autorités pour les réconcilions et les soudures du peuple Burkinabé.

  • Le 12 avril 2016 à 19:21 En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    Mr SING ce ne sont pas tous les compaoré qui sont Moossés. compaoré mahmud sais bien que ces salutations sont volontaires et ceux qui le font, le font avec plaisir et fierté pour leur coutume. il est logique avec ses semblables et s’inscrit dans le cadre du Naaba-bashing orchestré par qui on connait. ils ont failli attaqué le palais du Moogho Naaba sous couvert de manifestation anti-Diendéré lors du putsch.

  • Le 12 avril 2016 à 20:03, par Compaoré Mahmud En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    Koro Yamyélé, soyez tranquille. Nous échangeons juste des idées et des opinions. J’avais déjà pardonné à votre ami Ka, sinon je pouvais lui répondre autrement et le mettre très mal à l’aise. Mais j’ai des principes qui m’empêchent absolument d’être grossier, parce que ce n’est pas mon genre. Je vous remercie de votre intervention. Grand frère, conseiller plutôt à votre ami de contrôler son langage lorsqu’il est en forum. Nul n’impose son point de vue, par voie de conséquence personne n’a le droit de faire preuve d’agressivité à l’égard des autres.
    Internaute no.17. Je ne suis pas un soit disant. C’est mon nom que tu lis là. C’est bien toi le soit disant SING ? Et si en écrivant dans la précipitation, quelqu’un ajoute E à ton nom, bonjour la catastrophe,en ce moment tu deviens tout de suite un animal pas domestique mais sauvage. Tu vois bien qui de nous deux est un soit disant. Cela dit, je n’ai nul part spécifié la chefferie mossi ? J’ai généralisé la question qui n’est pas spécifique aux mossis. La chefferie traditionnelle se retrouve partout chez nous avec les mêmes aspects de façon générale. En outre, tu parles du Japon développé où les coutumes sont les mêmes que les nôtres. A vrai dire SING tu nous pompes l’air, on n’a pas besoin d’ y aller pour connaître leur mode de salut. Nous les voyons toujours dans les media. Et si le Japon est matériellement développé, quel lien y a t-il entre ce développement et leurs coutumes ? Je persiste et je dis que le respect que nous devons au chef ne doit pas nous diminuer entant qu’être humain. Faire des gestes en guise de respect pour le chef n’est pas du tout la même chose que lorsqu’on doit ramper sur le ventre, ou se prosterner de façon humiliante pour le plaisir du chef. C’est de l’esclavage.

  • Le 12 avril 2016 à 20:44, par touche pas à la tradition En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    à l’intervenant 1 (compaoré mahmud) souffre que des gens puissent s’agenouiller devant leur chef non pas pour la seule personne du chef mais par respect pour leur coutume, leur culture et leur religion traditionnelle. En saluant ainsi ce sont les valeurs de leur religion traditionnelle qu’ils voient à travers le chef.
    le plus grand esclavage pour un peuple c’est l’esclavage de l’esprit c’est à dire être malmené par la tradition ou la philosophie religieuse d’un autre peuple surtout d’un autre continent (autre peuple pour qui la femme n’est qu’un objet au service de son mari, qui a transmis l’excision à nos pays) et qui n’a aucune leçon à donner aux africains sur la dignité humaine.
    sacré compaoré. et si tu sortais de cet esclavage mental en supprimant le prénom que tu as et en arrêtant de t’agenouiller en direction d’une pierre noire avant de nous donner des leçons sur l’esclavage ?

  • Le 12 avril 2016 à 20:56, par touche pas à la tradition En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    kôrô Yamyélé tu demande à Ka de s’excuser ? S’en prendre à notre tradition c’est comme s’en prendre à lui sa tradition importée d’orient

  • Le 13 avril 2016 à 07:55, par Compaoré Mahmud En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    Koro Yamyélé, soyez tranquille. Nous échangeons juste des idées et des opinions. J’avais déjà pardonné à votre ami Ka, sinon je pouvais lui répondre autrement et le mettre très mal à l’aise. Mais j’ai des principes qui m’empêchent absolument d’être grossier, parce que ce n’est pas mon genre. Je vous remercie de votre intervention. Grand frère, conseillez plutôt à votre ami de contrôler son langage lorsqu’il est en forum. Nul n’impose son point de vue, par voie de conséquence personne n’a le droit de faire preuve d’agressivité à l’égard des autres. Il a reconnu qu’il a été maladroit, je demande humblement à tous ceux qui, comme moi, ont été heurtés par l’écart de langage de Ka de passer l’éponge, car nul n’est infaillible. En m’adressant nommément à Ka, je dis qu’il n’a jamais été question pour moi de bannir nos coutumes. Absolument pas, soyons clairs. A l’image d’autres civilisations, notre culture contient beaucoup d’aspects positifs et certains négatifs. Les gestes ou signes symboliques en guise de respect pour le chef Ne sont pas du tout la même chose que lorsqu’on doit ramper ou se prosterner de cette façon humiliante pour le plaisir du chef. C’est de l’esclavage et c’est un des aspects très négatifs de notre culture. Nous ne perdons absolument rien à supprimer ce qui déshumanise nos comportements pour renforcer les aspects positifs. Refuser cette façon de voir les choses revient tout simplement à dire que nous sommes dans la perfection et que nos coutumes sont parfaites. Mais comment notre vie peut-elle être parfaite alors que par définition l’être humain est l’expression même de l’imperfection ?
    Internaute no.17ou 18. Je ne suis pas un soit disant. C’est mon nom que tu lis là. C’est bien toi le soit disant SING ? Et si en écrivant dans la précipitation, quelqu’un ajoute E à ton nom, bonjour la catastrophe, tu deviens immédiatement un animal, pas domestique mais sauvage. Tu vois bien qui de nous deux est un soit disant. Je n’ai nulle part spécifié la chefferie mossie ? Ce que je dis concerne la chefferie traditionnelle dans son ensemble. Elle se retrouve partout chez nous avec les mêmes aspects de façon générale. En outre, tu dis que je ne dois pas parler ainsi du chef coutumier ? Là tu es intéressant et je m’en vais te dire que je suis issu d’une famille princière et l’un de nos grands frères est présentement le chef coutumier de notre localité. Je n’ai aucun complexe pour te raconter que nos parents nous ont rapporté que dans la lignée des chefs, il y avait un Naba qui a trôné à une époque donnée. Ce Naba était particulièrement robuste, géant avec une stature imposante. Il était craint de tous à cause du son mauvais caractère. Il était brutal et maltraitait les gens. Lors de ses réunions, il se vantait et défiait la mort en se demandant de quel côté la mort pouvait le saisir. Son gabarit lui inspirait une confiance totale et se croyait immortel à tel point qu’il lui arrivait de convoquer les femmes et de leur ordonner de pleurer, après s’être recouvert au milieu d’elles en faisant le mort juste pour se relever ensuite et ricaner en disant que la mort c’est pour les autres. Celui qui a le malheur d’être convoqué par ce chef, va trébucher et chuter peut-être maintes fois en route avant d’arriver paniqué chez Naba. SING tu sais combien de temps ce chef a vécu, il est mort à sa septième année de chefferie alors que ses prédécesseurs ou successeurs sont restés 30 ou 40 ans au trône. Eh bien pour avoir régné comme un dieu, ce Naba a laissé un très mauvais souvenir de lui, et généralement les gens ne se rappellent de lui qu’en malédictions. Alors SING, pourquoi je dois me gêner pour m’exprimer ou émettre mon opinion, si je peux contribuer positivement par ma compréhension à une autre façon de penser et de vivre plus heureuse et plus juste pour tous ?

  • Le 13 avril 2016 à 07:57, par ka En réponse à : Na Baasga à Issouka : Naaba Saaga 1er prêche le message de la cohésion

    Entre nous mon cher körö, je savais ce que je dis, et je n’ai cité aucun nom, ne parlons pas de Compaoré M. Sur ma page FACEBOOK beaucoup me disent de ne pas m’excuser, mais en tant de Körö comme toi, j’assume en tant qu’un sage face à ses enfants récalcitrants, et qui joue la noblesse et l’psychologie ancestral d’Africain pour calmer tout conflit. Avec sagesse, tu m’as demandé de m’excuser, et je t’ai écouté comme tu es aussi vieux comme moi. Mais comme nous dit un internaute avec l’exemple du Japon, ou la chine, ou même en suisse avec les suisses profonds du canton de St Galle, les coutumes et la modernité se marient bien pour le respect de tous en chacun. Toi et moi, nous avons beaucoup à donner pour la jeunesse, en ce temps d’un démarrage d’une alternance politique sur une dynamique à cause des divergences entre la jeunesse et les vieux politicards qui veulent toujours la part du gâteau. Portes-toi bien, et heureux de lire de temps à temps.

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