A la faveur de la journée internationale de la femme, les responsables de l’agence de la BSIC Ouahigouya ont voulu modestement s’associer à cette fête en faisant des dons à une structure de santé. Cette année, c’est le CSPS urbain Zoodo du secteur 2 de la cité de Naaba Kango, opérationnel depuis 1989 et dont l’aire sanitaire couvre 14.836 habitants, qui a été choisi pour la donation du fait de sa grande fréquentation, de son accueil et de la qualité des soins offerts aux patients.

Renforcer l’offre de service sanitaire

« Nous faisons ce don pour montrer le coté social et citoyen de notre banque et faire savoir qu’au-delà du profit, nous recherchons le bien- être des populations. Le CSPS urbain Zoodo, fréquenté en grande majorité par les femmes et les enfants, a retenu notre attention dans le cadre des activités que nous menons chaque année à l’occasion de la fête du 8 mars », a laissé entendre Gongo Samuel Lolga, chef d’agence de la BSIC au cours de la cérémonie de remise du don. Composé entre autres de médicaments anti palustres pour nourrissons, de consommables tels que des thermomètres électroniques, des tensiomètres, des gants, de l’eau de javel, ce don viendra, à en croire les propos du Dr Ouédraogo Ousséni Médecin Chef du District (MCD) sanitaire de Ouahigouy, à améliorer l’offre de service sanitaire. Au nom des autorités sanitaires de la région, le Dr Ouédraogo a remercié les responsables de la banque pour le don, puis de rassurer les uns et les autres de sa bonne utilisation comme l’ont souhaité les donateurs.

Des cadeaux pour les femmes hospitalisées de la maternité

Au nom des bénéficiaires, les responsables du comité de gestion du CSPS ont salué le geste que les banquiers ont qualifié de modeste, mais qui est précieux pour eux. Ils ont apprécié le fait que les femmes qui ont accouché et celles qui sont en attente de donner la vie aient été gratifiées en pagnes du 8mars et en gadgets par la banque. L’occasion faisant le larron, Abdoulaye Tao infirmier chef de poste de Zoodo a profité faire un plaidoyer à la banque afin d’obtenir un Poupinel pour la stérilisation du matériel et d’une table supplémentaire d’accouchement, au regard du fait qu’il y a un nombre élevé d’accouchements (40 environ) par mois. « Nous prenons en compte vos préoccupations et tiendrons informée notre hiérarchie, afin que des dispositions soient prises dans la mesure du possible dans le volet social de la banque », a rassuré le chef d’agence de la BSIC Ouahigouya.

Yann NIKIEMA
Lefaso.net