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Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

Publié le vendredi 11 mars 2016 à 19h04min

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Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

Dans une de nos parutions, nous vous tenions au courant de la grogne qui montait du côté des élèves-maîtres du primaire issus des écoles de formation privées contre la mesure du gouvernement de recruter des étudiants dans l’enseignement primaire. La conférence de presse de dénonciation de cette mesure annoncée par les frondeurs a effectivement eu lieu et le gouvernement n’a pas tardé à clarifier les choses.

L’article que nous avons publié le 19 février dernier titré : « Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : une fronde s’organise » ; nous avons alors écrit que la décision du Président Roch Marc Christian Kaboré de recruter dans l’enseignement primaire les étudiants de niveau bac+2 et supérieur n’était pas du goût de tout le monde, notamment des élèves-maîtres formés dans les structures privées et les écoles nationales des enseignants du primaire (ENEP).Ces derniers, disions- nous, avaient réussi à rallier à leur cause certains fondateurs d’écoles privées et parents. Et nous savions de quoi nous parlions. Nous avons aussi annoncé la conférence de presse que les frondeurs entendaient organiser pour situer l’opinion publique sur leurs motivations et éxiger du gouvernement le rétrait pur et simple de la décision.

Avec la conférence de presse des contestataires qui à effectivement eu lieu et les éléments d’information que le gouvernement a donnés, on peut dire que tout est bien qui finit bien et que l’honneur des uns et des autres est sauf. D’un côté, les élèves-maîtres étaient déterminés à se faire entendre en battant le rappel des troupes sur toute l’étendue du territoire national et à passer à la vitesse supérieure en cas de nécessité. Et lorsqu’on sait qu’ils sont des milliers à sortir annuellement des écoles de formation et que beaucoup ne réussissent pas au test d’intégration à la fonction publique et vont grossir de ce fait le lot des sans-emploi ; il y avait de quoi s’inquiéter de la tournure que pouvaient éventuellement prendre les choses.

De l’autre côté, on peut aisément imaginer que si le gouvernement n’avait pas très vite réagi à la suite de la conférence de presse des élèves-maîtres, le risque était grand de voir cette fois-ci des étudiants entrer dans la danse pour dire leurs quatre vérités aux contestataires. Il n’y a qu’à rélire la réaction des internautes suite à notre article pour constater comment beaucoup ont tiré sur les frondeurs pour s’en convaincre. Et Dieu sait jusqu’où pouvaient aller les uns et les autres dans la défense de ce que chaque camp allait considérer comme étant ses interêts .C’est en celà donc qu’il faut saluer cette proactivité du gouvernement qui a pris le devant des choses et coupé du même coup l’herbe sous les pieds de certains petits malins qui n’allaient pas manquer d’exploiter la situation à d’autres fins. Surtout qu’à la lumière des explications du gouvernement, on voit qu’il s’agit tout simplement d’un malentendu et que les élèves-maîtres n’avaient pas cerné le sens de la mesure présidentielle. On retiendra à travers la sortie du ministre de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou que les étudiants récrutés le seront pour le compte du post-primaire. Aussi, les élèves-maîtres formés auront toujours leur chance au niveau du primaire. Avec le système du continuum, les étudiants récrutés vont donc occuper les classes de 6ème à la 3ème .Car c’est de celà qu’il s’agit en réalité.

Mais comme il n’est pas question d’interdire à quelqu’un qui a un niveau supérieur de passer le concours de son choix, tout étudiant de niveau bac+2 et supérieur peut alors librement passer le concours des enseignants du primaire dont le niveau requis est le BEPC (brevet d’études du premier cycle). Du coup, un étudiant qui fait ce choix face à un élève-maître qui lui n’a pas ce choix, aura toutes ses chances pour ne pas dire toutes ses compétences et c’est ça la vérité. En effet, les faits montrent que ceux qui ont un niveau supérieur en termes de diplômes, lorsqu’ils se rabattent sur des concours de niveau inférieur, ne laissent pratiquement aucune chance aux candidats qui postulent avec uniquement le diplôme minimum requis. Il ne sert à rien donc de pleurnicher pour de soi-disant droits qu’on n’a même pas acquis ou mener des combats d’arrière-garde. Seules les compétences doivent prévaloir. Ce que veulent les Burkinabè, c’est que l’Etat travaille à réhausser la qualité de l’enseignement dans nos écoles. Lequel niveau est tributaire du niveau même des enseignants. Qu’ils soient étudiants ou élèves-maîtres formés.

Angelin Dabiré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 mars 2016 à 21:16, par Dr En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    je salut l’acte des élèves maîtres qui a permis au gouvernement de sortir de son silence pour clarifier les choses.

  • Le 11 mars 2016 à 21:49, par Bouba En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Ils faut dire que le niveau a réellement baissé. Les élèves-maîtres contestataires n’ont même pas compris un message qui était clair et qu,un élève de CM2 peut comprendre. Dommage que le gouvernement qui a beaucoup à faire soit obligée de gaspiller temps, énergie et salive pour expliquer quelque chose qui peut être claire même pour un élève de niveau primaire. À cette allure est-ce que vous êtes capables d’enseigner à des élèves du primaire ? Vous allez tirer le niveau de l’éducation vers le bas Messieurs qui avez acheté des diplômes dans les ENEP privées et qui avez peut-être auparavant triché pour avoir le BEPC.

  • Le 11 mars 2016 à 22:13, par SylK En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Ceux qui n’ont pas de diplôme peuvent toujours le chercher.
    Si ce n’est pas ici, partout on recrute les instituteurs avec le BAC. Beaucoup d’élèves-maîtres ne peuvent même pas lire un texte de 3 lignes et leur expression orale laisse à désirer. Pour un enseignement de qualité, il est temps de laisser le BEPC et prendre le BAC. BAC d’aujourd’hui est le BEPC d’hier. BEPC d’aujourd’hui ne vaut pas le CEP d’hier.

  • Le 11 mars 2016 à 22:36, par Africa En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Et pourtant, le Gouvernement a vu juste ; il faut impérativement relever le niveau de recrutement des maitres d´école si nous voulons préparer nos enfants à s´insérer dans le marché mondial de l´emploi et de la société du savoir qui n´est plus une vue de l´esprit.
    A titre d´exemple, bien que les réalités diffèrent, en France où ces postes d´emploi se dénomment professeurs des écoles, voici les conditions de recrutement d’après Wekeapedia :
    « Les professeurs des écoles constituent un corps de la fonction publique française regroupant des enseignants ayant pour mission de travailler avec les enfants scolarisés à l’école primaire, aussi bien à l’école maternelle qu’à l’école élémentaire, et accessible par concours.
    Depuis 2010, ce concours nécessite préalablement le niveau master et de différentes attestations et certifications1. Ils doivent désormais être titulaires du certificat de compétences en langues de l’enseignement supérieur de niveau 2 (niveau B2 du cadre européen commun de référence en langues) ainsi que du Certificat informatique et internet, le C2i niveau 2 « enseignant », un certificat informatique et internet. »
    La marchandisation des écoles de formation des formateurs de l´enseignement primaire est un choix que nous allons payer très cher en tant que communauté nationale chargée de préparer la relève.
    Vivement que l´école Burkinabé vise elle aussi l´excellence de nos enfants, élites et bâtisseurs de demain,

  • Le 12 mars 2016 à 00:33, par Burkina En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Bonjour,
    Je regrette mais j’estime que si comme vous le dites en introduction ici, vous avez effectivement prétendu dans votre article du 19 février que "le Président Rock M.Christian KABORE voulait recruter des étudiants du niveau BAC +2 pour l’enseignement primaire ", c’est vous même qui êtes à l’origine de la confusion et des gorges chaudes que cette question suscite depuis lors. En effet, à aucun moment, le Gouvernement n’a dit qu’il recrutait pour l’enseignement primaire. Il a simplement dit qu’il recrute pour le Ministère de l’éducation nationale qui, depuis quelques années, compte et le préscolaire et le primaire et ce qu’on appelait le secondaire.
    Aussi, je crois qu’il vous faut présenter des excuses à l’opinion et à vos lecteurs pour avoir induit en erreur certains d’entre eux . Du reste, si le Faso.net avait été vigilant, il ne devait pas faire cas de la conférence de presse des fameux IAC de Bobo. Il étaient carrémentent hors gamme et se sont inutilement livrés en spectacle. Je pense que le medium est beaucoup lu et de ce fait, doit mieux s’appliquer penser à toujours donner l’image une bonne image.

  • Le 12 mars 2016 à 05:44 En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    C’est bien comme clarification.mais même sans cette clarification,tout se comprenait aisément.au lieu de se constituer en frondeurs,il vaut mieux bosser bosser..pourquoi au Bf des gens de bosser cherchent toujours a incriminer les gouvernants sans eux mêmes chercher a fournir d’zffort.quand vous payiez pour vous former,est ce l’etat qui vous a promis un recrutement.
    Dites la verité au lieu de tourner.tot ou tard ca va revenir sur la table.quand l’etat va vouloir que le dfenep soit bac+ 2,des gens pousseront l’audace d’exiger que l’État recrute les déjà formés.
    L’État ne peut pas recrutzr tout ce beau monde avant de ramener le dfenep à bac+2.

  • Le 12 mars 2016 à 06:57, par ISMO En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Je l’avais déjà souligné. ces élèves enseignants ne réfléchissent même pas un peu. Depuis quand aviez vous vu bac+2 venir enseigner au primaire au Burkina ? Et il faut une formation spécifique pour enseigner le primaire (pédagogie, psychologie de l’enfant, etc...), alors qu’on peut enseigner de la 6ème en allant sans avoir fait de formation sur la pédagogie. Le communiqué du gouvernement était clair et j’avait dit que c’était pour la 6ème à la 3ème.

    Mais vu le niveau de ces élèves enseignants trop faible pour comprendre un communiqué aussi simple, je me demande ce qu’ils apprennent aux élèves en classe.

  • Le 12 mars 2016 à 08:08, par TANGA En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Très souvent, il y a de quoi pleurer ou même vouloir se cacher quand on est Burkinabè.
    ça veut dire quoi tout ce tra la là ?
    Le Président a dit, les frondeurs ont fait ceux ci, les étudiants.... Gnamagnama.
    Au Burkina, celui qui se sent capable de passer un concours a le droit de le faire. Si un Bac+100 fait son concours et le gagne, bon vent à lui !!!
    Il y en a marre.
    Dites aux gens de faire les concours et BASTA !!!!

  • Le 12 mars 2016 à 08:42 En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Félicitations au gouvernement pour cette sortie de clarification. Je pense que cette grogne non fondée des élèves maîtres est révélateur entre autre de :
    1.la sous information générale de la population qui ne sait pas que le président du Faso à mis en place un nouveau MENA qui englobe 3 ordres d’enseignement que sont le préscolaire, le primaire et le secondaire.
    2. La volonté de certains acteurs de l’éducation d’instaurer voire de continuer dans une situation anormale qui leur est favorable. Par exemple des responsables de l’ex MENA qui sentent leurs cavernes d’Aly Baba qui se ferment définitivement .
    Je voudrais aussi suggerer que les autorités revoient bien les nouveaux textes pour changer les termes employés dans les discours. A mon avis on ne devrait plus parler ni de post primaire ni de continium. J’invite toutes les autorités et les acteurs de l’éducation nationale a bien s’approprier les missions et attributions des membres du Gouvernement. Pour le MENA on évoque le préscolaire, le primaire et le secondaire. Donc arrêtons de parler de post primaire et continium car ce sont ces concepts qui ont conduit au regroupement

  • Le 12 mars 2016 à 10:25 En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Moi je trouve qu’il faut rehausser le niveau des enseignants du primaire. Au lieu du BEPC, il faut maintenant exiger le Bac. Beaucoup d’enseignants du primaire que je connais, n’arrivent même pas à formuler de bonne phrases. Comment voulez-vous qu’ils arrivent à former de bons élèves si leur niveau restent à désirer. Il serait justiciable de pousser le recrutement de ces enseignants avec au minimum le BAC.

  • Le 12 mars 2016 à 10:46, par lautre En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    "Seules les compétences doivent prévaloir. Ce que veulent les Burkinabè, c’est que l’Etat travaille à réhausser la qualité de l’enseignement dans nos écoles. Lequel niveau est tributaire du niveau même des enseignants. Qu’ils soient étudiants ou élèves-maîtres formés."
    J’aime bien ces phrases conclusives, même s’il faudra adjoindre à la compétence certaines valeurs morales. Mais l’exigence de la compétence est fondamentale si nous voulons vraiment améliorer la qualité de l’enseignement dans notre pays. Il y a des enseignants qui s’expriment très mal en français, on peut alors imaginer aisément quelle catastrophe ils sont pour l’enseignement dans le pays.

  • Le 12 mars 2016 à 11:12, par Alabssi En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Les frondeur ont raison, les détracteurs de la décision gouvernementale ont raison, chacun défend ses intérêts. Mais combien ont les diplômes et n’ont pas les connaissances requises ou les compétences requises pour occuper les postes. Pourquoi les élèves maitres qui disent avoir reçus des formations n’arrives pas à réussir leur teste d’intégrations. la faute à qui ? Qu’il se remettent en cause et continuer à bosser.

  • Le 12 mars 2016 à 11:44, par bob En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Les gens ne comprennent pas français. C’st dangereux de ne pas savoir faire la différence entre primaire et post-primaire.

  • Le 12 mars 2016 à 12:14, par bobsansouci En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Et il faut pas se voiler la face aussi, les enseignants qu’on forme dans ces écoles ont pour la plupart visiblement un véritable problème de niveau. Il faut revoir la formation dans ces écoles et même revoir les condition d’ouverture des EFEP. C’est un business sap sap pour certaines personnes. Il faut des mesures fortes permettant de respecter la formation de nos enfants en rehaussant le niveau de l’enseignement.

  • Le 12 mars 2016 à 14:35, par NIKSEY En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    certes,cela est une initiative à louer et à promouvoir.cependant,ma tête ressasse une question,non moins importante :"y aura-t-il toujours le test de reconversion pour les instituteurs titulaires de Bac+2 ?"

  • Le 12 mars 2016 à 15:50, par sawadogo En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    conférence sur conférence, je pense que le gouvernement est libre de définir le type de compétence qu’il veut pour amélioré la qualité de l’enseignement. A vous membre du gouvernement séché de tremblé et faite bien le boulot .pourquoi tout le monde a les yeux tourné vers l’enseignement ;il ya aussi l’elevage ,l’agriculture ;une fois sortie de ces ecoles il ya le privé qui ne pas aussi mal ;

  • Le 12 mars 2016 à 17:02, par le foulga En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    beaucoup de courage au gouvernement dans sa lutte contre le chaumage.on ne peut pas se plaire à tous.beaucoup de compréhension aux maitre élève tout ira bien.chacun trouvera son compte

  • Le 13 mars 2016 à 12:43, par Issouf En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Sauf à ne rien comprendre dans le processus de recrutement dans la fonction publique, il n’y a aucune possibilité qu’un étudiant puisse concourir avec les élèves-maître à un test d’intégration dans la mesure où le diplôme exigé pour ce test est le CAP délivré par les ENEP. L’étudiant qui n’a pas fait cette formation ne pourra postuler que pour le concours direct qui le conduira dans une ENEP pour une formation de 2 ans.
    Il faut dire que le gouvernement a balbutier sur la question avant de se prononcer. Sinon que le problème ne devrait même pas se poser. Il est connu qu’il y a assez d’enseignants du primaire formés dans les ENEP publiques et privés. S’il y a déficit de maîtres dans les écoles, c’est parce que le gouvernement n’arrive pas à faire des recrutements massifs pour des raisons de contrainte budgétaire.
    Il n’y avait donc pas de raison qu’on fasse appel à des étudiants comme s’il n’y avait pas d’enseignants du primaire formés sur le marché.
    En donnant cette clarification, le gouvernement n’a fait que nous dire qu’il vient de retrouver ses marques sur le dossier qui au départ était mal ficelé.

  • Le 13 mars 2016 à 14:52 En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    merci de cette clarification.

  • Le 13 mars 2016 à 17:52, par ono En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    bravo au gouvernement d avoir donne des eclaircissement ,mais comme le dit l internaute 1,il doit penser a rehausse le niveau de recretement des eleves maitre.

  • Le 13 mars 2016 à 19:55, par IMZA En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Cette réaction rapide du Gouvernement face à cette situation est vraiment salutaire en ce sens qu’elle a évité la guerre des idées ou pire des affrontements entre les deux camps.

  • Le 14 mars 2016 à 07:40 En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    si ces pseudo élèves maitres qui ont échoués au test d’intégration 2015 avaient un peu de jugeote, ils comprendraient que lorsqu’on recrute un BAC+2, ce n’est pas pour aller enseigner des mômes du primaire.jè trouver ces revendications tellement ridicules. je me fais des soucis pour les enfants du Burkina lorsque je vois que ces gars ne savent même pas ce que veut dire enseignant.DIEU sauve le Burkina.

  • Le 14 mars 2016 à 09:00, par Idgomyan En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Les élèves-maîtres n’ont pas raison ! Qui leur a dit de se faire former ? C’est parce qu’ils sont riches ou ont des parents riches qu’ils ont pu se faire payer leur scolarité. Les étudiants sont là sans soutien et cherchent seulement à avoir de quoi faire donc la mesure du président, même si elle concernait le primaire, était la bienvenue ! Ce sont les fondateurs racketteurs des écoles privées de formation des enseignants du primaires qui ont monté ces leurs élèves à manifester, c’est tout ! Tchrrrrrrrrrr !

  • Le 14 mars 2016 à 10:05, par sergy En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Où va mon pays avec ces revendications illégitimes ? Si ce n’est les VADS qui revendiquent leur intégration dans la police, se sont les inscrits privés qui veulent être intégrés sans test, oubien se sont les diplômés de écoles franco-arabes qui réclament d’être recrutés.je rappelle à tout ce beau monde que les concours directs sont ouverts à tout le monde. Chacun se lève avec son BEPC acquis laborieusement après la dixième tentative s’inscrire dans le privé pour enseigner. Des gens qui peuvent même aligner deux phrase en Français. Le recrutement se fait selon la planification du gouvernement et non selon la volonté d’un groupuscule mu par une volonté d’accéder à la fonction publique par la courte échelle .Merde à la fin..

  • Le 14 mars 2016 à 10:41, par Sayouba En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Merci au Gouvernement pour ce éclairage. Il aurait pu éviter ces grincements de dents en apportant ces précisions dès l’annonce de ces nouvelles mesures de recrutement.
    Je suis d’avis qu’il faut promouvoir l’excellence et valoriser les compétences(diplômes). Mais s’il vous plait M.Angelin Dabiré, quand on a pas une certaine capacité d’appréhension du sujet( lutte contre le chômage ? ; mesure conjoncturelle et hautement politique pour reporter les maux des universités,des étudiants qui passent le temps à grever, séquestrer le personnel de l’UO, endommager impunément les cités universitaires ?) mieux vaut le silence que des affirmations du genre "Il ne sert à rien donc de pleurnicher pour de soi-disant droits qu’on n’a même pas acquis ou mener des combats d’arrière-garde".
    Ces autres ignorants qui parlent de planification du gouvernement. Est-ce le ministère en charge de l’Enseignement qui habilité à planifier et recruter ou celui de la Jeunesse. Je comprend à la fin que c’est l’aigreur qui vous voile la face.
    Je réitère mes remerciements au Gouvernement pour cette volonté de les mettre hors d’état de nuire.

    Web master, merci de valider ce message.

  • Le 14 mars 2016 à 10:59, par le Maître En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Il est temps de fermer ces écoles dont les formateurs ne cherchent que de l’argent. on fabrique des gens qui se disent chômeurs alors qu’ils ne connaissent rien. pourquoi ils ne réussissent pas au test d’intégration ? ils ne peuvent même pas faire une bonne phrase. que nos étudiants viennent sauver l’éducation de ces rapaces. non engagés ils montrent déjà qui ils sont ; et quand ils seront recrutés, que feront ils ? même des commerçants illettrés ont ouvert des EPFEP. que l’état revoie cette situation. L’éducation n’est pas fait pour jouer. il ne faut pas que des gens inconscients et égoïstes viennent s’amuser avec nos enfants. un éducateur doit lui même être éduqué.

  • Le 14 mars 2016 à 12:35, par eve En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    Pour des gens qui ne font pas la différence entre le primaire et le post-primaire, et revendiquent à tout bout de champ, bonjour "le niveau minable" de nos élèves !!

  • Le 16 mars 2016 à 16:39, par NORIN En réponse à : Recrutement d’étudiants dans l’enseignement : Le gouvernement clarifie les choses

    A l’avenir, il faudrait bien s’informer avant toute contestation ! A propos du recrutement des enseignants, je souhaiterais qu’on annule le concours d’intégration à la fonction publique des élèves maîtres. Ainsi, ces derniers participeront au concours direct au même titre que les autres candidats. A l’issue des épreuves, les admis qui détiennent déjà le CAP de l’enseignement primaire sont directement affectés et leurs frais de formation remboursés par l’Etat. Exemple : l’Etat recrute 4800 enseignants via le concours direct au lieu de 2400" concours direct " et 2400" intégration".
    Les "riches" sont favorisés par rapport aux "pauvres". En effet pour être élève maître, il faut débourser entre 300000FCFA et 500000FCFA. Donc pour une égalité de chance des candidats (fils paysan ou d’autre citoyen) au concours direct, la même épreuve pour le même poste.

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