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7e art : Clôture de la 4e édition des Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image

Publié le mercredi 9 mars 2016 à 15h27min

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7e art : Clôture de la 4e  édition des Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image

Ce lundi 7 mars 2016 a pris fin la 4e édition des journées cinématographiques de la femme africaine de l’image. Durant cinq jours, les festivaliers ont eu droit à des projections de films, des masters class et des panels sur le thème « la comédienne dans la création du film africain ». Au total ce sont 15 films provenant de divers pays qui ont été projetés dont le film de clôture « Claire ou l’enfant de l’amour » de la Camerounaise Mary Noel Niba.

Les journées cinématographiques de la femme africaine de l’image (JCFA) se sont achevées ce lundi 7 mars à l’Institut Français de Ouagadougou. En rappel c’est sous le thème « La comédienne dans la création du film africain » que se tenait cette 4e édition des JCFA. Thème qui a fait l’objet de panels au cours de cette 4e édition. Il est ressorti des échanges « la mise en place de fonds dédiés à la formation des comédiens », a affirmé Ardiouma Soma , Délégué général du FESPACO.
A ce festival, il n’y a pas de compétition. Ce sont donc des trophées de reconnaissance appelés Saraouinia qui sont remis aux femmes œuvrant dans le domaine du cinéma. Cette année, ce sont 13 trophées de reconnaissance et un trophée d’honneur qui ont été remis aux femmes du 7e art. Joséphine Kaboré a reçu le Saraouinia d’honneur pour un demi- siècle de carrière dans le cinéma.

Quel bilan tirer de cette 4e édition ?

« Cette 4e édition est vraiment très positive pour nous parce que nous avons vu le public venir voir nos films. Les trois dernières éditions nous étions un peu tristes parce qu’on se retrouvait seules dans la salle pour regarder nos films et discuter de nos problèmes ensemble. Cette année nous avons connu une grande affluence », se réjouit Fanta Régina Nacro , réalisatrice burkinabè. C’est donc sur une note de satisfaction que s’est refermée cette 4e édition des journées cinématographiques de la femme africaine de l’image.

Justine Bonkoungou( stagiaire)
Lefaso.net

Saraouina est une reine haoussa du Niger. Volontairement elle est restée célibataire et a été initiée à la guerre par son père adoptif. Elle a résisté à la colonne Voulet- Chanoine. Son histoire a été portée au cinéma par le réalisateur Med Hondo. Ce film a connu un très grand succès. Le FESPACO a donc décidé de donner son nom au trophée des JCFA qui récompense les femmes qui œuvrent dans le domaine du 7e art.

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