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Le CSI rencontre les journalistes de Bobo : Préparer les hommes de médias aux prochaines élections

Publié le mercredi 27 avril 2005 à 07h17min

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L’hôtel RAN Somkèta de Bobo-Dioulasso a été le cadre, lundi 25 avril dernier, d’une rencontre entre le Conseil supérieur de l’information (CSI) et les hommes de médias.

Au centre des échanges, les futures élections, l’éthique et la déontologie, les problèmes de gestion des entreprises de presse et la question de la convention collective. Cette rencontre fait suite à une autre du même genre qui s’est tenue le 14 avril 2005 à Ouagadougou.

Pour cette rencontre avec les hommes de médias de Bobo-Dioulasso, le président du CSI Luc Adolphe Tiao était entouré de deux proches collaborateurs, à savoir Simon Ilboudo qui est conseiller et Daniel Bicaba, le directeur de cabinet du CSI. Etait également présent le chef du département communication de l’institution, Simon Yaméogo qui a introduit les débats.

Le premier point à être abordé a été les futures élections (présidentielle et municipales) qui, actuellement, occupent la Une des différents médias. Pour le président Tiao, il est indispensable que les hommes de médias appréhendent les enjeux de ces élections pour la consolidation de la démocratie. Et le souci de l’instance de régulation qu’est le CSI est que les médias participent à la préparation des électeurs, à l’information des citoyens sur les enjeux de ces consultations électorales. Ce rôle, a dit le président du CSI, est capital parce que les médias portent la voix des partis politiques et expriment les préoccupations des citoyens.

Aussi a-t-il souhaité que ceux-ci puissent promouvoir la pluralisme médiatique et le pluralisme des opinions. Cela pour que tous les Burkinabè puissent accéder à un maximum d’informations concernant ces élections et que tous les courants de notre société puissent s’exprimer. Ce rôle incombe aussi bien aux médias publics qu’aux médias privés même s’il doit être plus réel pour les médias de service public. Ceux-ci ont en effet une obligation d’information et d’ouverture pour l’ensemble des forces politiques et des citoyens.

Luc Adolphe Tiao a rassuré les hommes de médias quant à la prise de décisions conséquentes afin d’assurer une bonne couverture médiatique des élections à venir. En outre, le CSI prendra des directives pour amener les médias à adopter des comportements plus responsables afin de ne pas tomber avant l’heure dans une campagne électorale. Une période de précampagne sera vraisemblablement instaurée et pendant cette période, des rencontres et des formations au profit des hommes de médias auront lieu.

Après ce point, le président du CSI est revenu, comme à son habitude, sur les questions d’éthique et de déontologie, essentielles pour les hommes de médias dans l’exercice de leur profession. Il en a rappelé des principes indispensables dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations. Il a appelé les hommes de médias à leur respect surtout pour les élections à venir, période pendant laquelle le rôle du journaliste devient crucial.

Luc Adolphe Tiao a par ailleurs, évoqué des problèmes de gestion des entreprises de presse. Le dernier cas en date est celui de Radio Pulsar à Ouagadougou. Il a rappelé celui de Média Star à Bobo-Dioulasso et de la Radio Maria à Ouagadougou. Cela, dit-il, va amener le CSI à être davantage regardant sur les conditions de création des radios, en fonction de leur statut. Le président du CSI a terminé sa déclaration liminaire par la question de la convention collective dans les entreprises de presse. Une rencontre à cet effet est prévue pour le mois de mai. Ce sera, le début du mouvement pour faire de la convention collective, une réalité au Burkina.

Les échanges qui ont suivi cette déclaration liminaire ont permis aux hommes de médias d’évoquer le déséquilibre de fait qui a cours actuellement, l’implication de tous les médias dans la couverture des élections à venir, l’implication militant des hommes de médias et les couvertures médiatiques facturées.

Les Comités régionaux de suivi de l’information (CRSI) pourraient, a-t-il conclu, être une réalité d’ici à là notamment à Bobo-Dioulasso. Ils auraient été prévus dans le budget 2005. Mais en attendant, le CSI est en négociation avec la commune de Bobo-Dioulasso pour la question du local devant abriter le CRSI pour la région des Hauts-Bassins.

Urbain KABORE


Sidwaya Bobo honoré de la visite du président du CSI

Après la rencontre du RAN Hôtel, le président du CSI s’est rendu à l’immeuble CADO où se trouve présentement le service régional des Editions Sidwaya de l’Ouest pour une visite de ce service.

En effet, suite aux travaux de réfection et d’extension de ses locaux, Sidwaya-Bobo a dû déménager de l’ancien site pour s’installer provisoirement au deuxième étage de l’immeuble CADO face à l’hôtel 421, côté Sikasso-cira. Le président du CSI a été accueilli au rez-de-chaussée par le chef de service Sibiry Koné. Ce dernier l’a guidé dans tous les compartiments. A l’issue de cette visite guidée, Luc Adolphe Tiao a eu un entretien avec la rédaction. Il a félicité les journalistes et a salué l’ensemble du personnel pour le travail fait à partir de Bobo-Dioulasso.

A sa suite, le chef de service a dit tout l’honneur que Sidwaya Bobo avait de recevoir le président de l’institution de régulation qu’est le CSI. Il faut préciser que le président Tiao était accompagné du directeur de cabinet Daniel Bicaba, du conseiller Simon Ilboudo et du chef du département communication Simon Yaméogo.

U.K
Sidwaya

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