Commerce au Burkina Faso : Pas de monopole
Le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat rappelle aux opérateurs économiques et aux consommateurs que le Burkina Faso est et demeure une économie à vocation libérale.
Conformément à la loi n° 12-2013 AN du 07 mai 2013, l’entrée sur le territoire national à des fins commerciales, sous le régime douanier en vigueur, de marchandises non prohibées, de toute origine et de toute provenance, est libre. Par conséquent, il n’existe de monopole dans aucun secteur d’activité économique.
Par ailleurs, le ministère n’a délivré aucun document accordant un monopole quelconque à un opérateur privé. Seul le monopole d’Etat accordé à certaines sociétés d’Etat (SONABHY, SONABEL, ONEA, etc.) est en vigueur.
Le monopole de fait qui est souvent observé dans certains domaines, est l’œuvre d’opérateurs économiques, qui par leur capacité financière occupent seuls ou en groupe réduit le marché d’un produit donné.
En vue de corriger cet état de fait, le ministre invite les opérateurs économiques à s’organiser pour effectuer des achats groupés par la mutualisation des moyens.
Le département en charge du commerce procède actuellement à la relecture d’un certain nombre de textes notamment des lois, des décrets et des arrêtés afin de mieux organiser le secteur du commerce et instaurer des règles de base d’une saine concurrence profitable à tous les commerçants et aux consommateurs.
DCPM / Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat
Vos commentaires
1. Le 8 mars 2016 à 06:24, par Jacob En réponse à : Commerce au Burkina Faso : Pas de monopole
Bon à savoir pour les nouveaux investisseurs.
2. Le 8 mars 2016 à 07:07 En réponse à : Commerce au Burkina Faso : Pas de monopole
Bravo au ministre du commerce pour cette mesure tant attendue . Surtout permettez l’importation du riz a tous les commercants desirant le faire ,ainsi le consommateur aura l’embarras de choix du prix du kilo de riz. Encore merci Mr le ministre .
3. Le 8 mars 2016 à 07:10, par Papa En réponse à : Commerce au Burkina Faso : Pas de monopole
Bravo au ministre du commerce pour cette mesure tant attendue . Surtout permettez l’importation du riz a tous les commercants desirant le faire ,ainsi le consommateur aura l’embarras de choix du prix du kilo de riz. Encore merci Mr le ministre .
4. Le 8 mars 2016 à 07:15, par ganbloh En réponse à : Commerce au Burkina Faso : Pas de monopole
Le monopole de fait n’est pas seulement l’oeuvre d’oprateurs economiques. Pour le riz , quelle est la quantite imposee ??
5. Le 8 mars 2016 à 17:17, par boubacar nabalma En réponse à : Commerce au Burkina Faso : Pas de monopole
Merci #Mr_le_ministre cest une bonne initiative qui permetr a a nous souleger du point de vue alimataire.on assistera a des concurence de prix qui profitera aux consomateur. Merci Mr le ministre
6. Le 9 mars 2016 à 00:03, par leproff En réponse à : Commerce au Burkina Faso : Pas de monopole
Attention M Le ministre, le liberalisme economique ne veut pas dire laisser entrer tout produits non prohibe. Il y a quand meme des secteurs qu’il faut proteger pour developper la production locale surtout la production primaire. je prend l’exple de 02 industries au BF :
la SOSSUCO ou votre liberalisme economique est en train de tuer et mettre dans la rue les milieux de personnes qui vivent de cette unite industrielle,
DAFANI SA ou vous autorisez d’autres multinationales a importer des jus de mangues made on ne sait ou. Imaginer les miliers de personnes(employers, intermediaires, producteurs, commercants etc.) qui vivent de cette activite.
Liberaliser d’accord, mais proteger et encourager les initiatives nationales d’abord
7. Le 9 mars 2016 à 00:05, par leproff En réponse à : Commerce au Burkina Faso : Pas de monopole
Attention M Le ministre, le liberalisme economique ne veut pas dire laisser entrer tout produits non prohibe. Il y a quand meme des secteurs qu’il faut proteger pour developper la production locale surtout la production primaire. je prend l’exple de 02 industries au BF :
la SOSSUCO ou votre liberalisme economique est en train de tuer et mettre dans la rue les milieux de personnes qui vivent de cette unite industrielle,
DAFANI SA ou vous autorisez d’autres multinationales a importer des jus de mangues made on ne sait ou. Imaginer les miliers de personnes(employers, intermediaires, producteurs, commercants etc.) qui vivent de cette activite.
Liberaliser d’accord, mais proteger et encourager les initiatives nationales d’abord
8. Le 9 mars 2016 à 12:06 En réponse à : Commerce au Burkina Faso : Pas de monopole
Si je comprends bien, à la rentrée scolaire 2016-2017, qui veut pourra importer les fournitures scolaires (cahiers, bics, craies ...) pour les vendre.
Economie à vocation libérale sauf les sociétés à caractère étatique.
J’ai pris note.
9. Le 9 mars 2016 à 17:18, par isabelle TIENDREBEOGO En réponse à : Commerce au Burkina Faso : Pas de monopole
Une personne bien avertie des textes et très à cheval sur le sens réel des choses a attiré mon attention sur cette phrase de votre écrit "Seul le monopole d’Etat accordé à certaines sociétés d’Etat (SONABHY, SONABEL, ONEA, etc.) est en vigueur". Il n’y a pas de monopole d’Etat concernant l’ONEA (et aussi la SOBABEL) ; on peut parler de monopole d’Etat concernant la SONABHY.
Pour l’ONEA, il est dit que que la société est présente dans les villes de 10 000 habitants. A notre connaissance il n’est évoqué nulle part "monopole d’Etat" concernant l’ONEA. Merci à ceux qui peuvent compléter et clarifier cette question.
Confraternellement,
Responsable communication ONEA
10. Le 10 mars 2016 à 09:22, par l’éteincelle En réponse à : Commerce au Burkina Faso : Pas de monopole
Pour le moment on peut considerer qu’il ya monopole d’Etat au niveau de l’eau et l’électricité. En effet aucun privé ne peut produire et distribuer de l’eau et de l’électricité à son propre compte,ce qui veut dire que le secteur n’est pas ouvert à concurrence. or un secteur qui n’est pas ouvert à concurrence est un secteur qui protège des monopoles. Tout au plus aujourd’hui l’Etat autorise la production d’électricité pour l’autoconsommation,idem pour l’eau,mais personne aujourd’hui au Burkina ne peut produire et distribuer ces produits là.