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Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

Publié le mardi 1er mars 2016 à 00h29min

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Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

Une requête introduite à la Cour de justice de la CEDEAO par les avocats de Djibrill Bassolé pour réclamer plus de respect des droits de leur client sera examiné le 18 mars prochain. A quelques semaines de l’échéance, Aziz Dabo, secrétaire national adjoint aux relations extérieures de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) parti politique qui soutenait la candidature de Djibrill Bassolé à la présidentielle de 2015, parle, dans cette interview, des attentes de son pays dans la décision que rendre la CEDEAO. Il revient également sur la situation politique actuelle du Burkina et appelle les Burkinabè à soutenir le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, dans la mise en œuvre de sa politique déclinée devant les députés. Si certains estiment que le gouvernement tâtonne encore, lui, accorde un état de grâce au président Rock Kaboré et au gouvernement. Lisez !

Lefaso.net : Depuis le putsch manqué du 15 septembre 2015, la NAFA est dans une sorte de clandestinité. Qu’est-ce qui peut expliquer cela ?

Aziz Dabo :C’est vrai. Le manque de motivation peut s’expliquer par plusieurs raisons.Certains militants sont démotivés parce qu’ils s’attendaient peut-être à obtenir des intérêts. Mais comme cela n’arrive pas vite, ils se démotivent. Et avec toutes les difficultés que nous avons connues depuis le coup d’Etat manqué du 16 septembre, d’autres ont préféré se mettre en retrait de la politique. La situation est un peu plus supportable pour les jeunes, parce qu’ils ne sont peut-être pas mariés, ils n’ont pas d’attache, etc. Mais pour les autres, pères de familles, ils vivent une pression qui ne dit pas son nom. Cette pression s’était exacerbée sous la transition où pour rien on pouvait vous arrêter.

Est-ce que cela qui a poussé la NAFA vers la « clandestinité » ?

Je ne parlerai pas de clandestinité. Mais je tiens à faire remarquer qu’il y a eu comme une campagne de diabolisation contre la NAFA. A un moment, nous vivions avec la peur au ventre. Prenons un exemple. Pendant le coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, il y a eu une déclaration, soit disant signée par des partis politiques dont la NAFA qui soutenaient le coup d’Etat, qui circulait sur les réseaux sociaux. Lorsque j’ai eu l’information par le biais d’un ami, j’étais surpris parce que dès le 18 septembre, nous avions tenu une réunion au siège du parti et nous avions décidé de faire un communiqué pour condamner le coup d’Etat en cours. Ces informations malheureusement infondées avaient même été reprises en son temps par des journaux de la place. Je ne sais pas mais je me dis que c’est cela qui nous a valu le gel des avoirs et les inculpations. Un membre du parti a même dû faire déménager sa famille pour des raisons de sécurité à cause de ce document que la NAFA n’a jamais signé.
Tout cela a fait que beaucoup ont eu peur. Certains refusaient même de s’afficher en public avec Djibrill Bassolé. Je les comprends puisqu’il y a souvent eu des représailles. Mais petit à petit, les choses sont en train de rentrer dans l’ordre.

Parlant de choses qui rentrent dans l’ordre. Cela fait maintenant deux mois que le Burkina dispose de son exécutif au complet (président et gouvernement). Comment appréciez-vous les premiers mis de ce gouvernement ?

A l’issue des élections qui ont eu lieu dans des conditions difficiles, on a eu un président démocratiquement élu. Mais le président Rock Marc Christian Kaboré, le gouvernement et son parti ont hérité d’une situation difficile. Ils sont venus après une transition qui n’a pas mis en place les bases d’une véritable réconciliation nationale après le départ du président Blaise Compaoré. Les tensions qui existaient au sein des politiques et au sein des populations perdurent toujours. Et le MPP a hérité de cela. En guise d’appréciation, je trouve qu’ils essaient tant bien que mal de rétablir l’ordre au sein de l’exécutif et du législatif. Ils essaient de repartir sur des bases solides en travaillant à baisser la tension au sein de la population.
Il leur faudra faire régner la paix, redonner confiance aux Burkinabèafin qu’on puisse travailler main dans la main. Il est vrai que les élections présidentielles-législatives sont passées mais il y a lesmunicipales qui auront lieu bientôt et nous voulons tous œuvrer pour un Burkina meilleur.
Ils avaient promis durant les 100 premiers jours de pouvoir résoudre certains problèmes de la jeunesse mais vous voyez ce qui se passe : on a vécu des attentats le 15 janvier. Personnellementje leur accorde encore le bénéfice du doute.

Le Premier Ministre a fait la déclaration de sa politique générale. Comment appréciez-vous cette politique-là ?Est-ce qu’elle pose vraiment les fondements d’une nation qui se veut prospère et dont les fils et les filles se réconcilient entre eux ?

Ce jour-là, j’ai écouté jusqu’à une heure tardive la déclaration du PM.Les personnes qui le connaisse et qui sont proches de lui, disent que c’est quelqu’un qui aime travailler, quelqu’un qui est venu pour une mission et est prêt à tout mettre en œuvre pour aller jusqu’au bout de cette mission. Mais j’ai été désagréablement surpris, lors des votes, de voir qu’il existe encore chez certaines personnes cet esprit d’insurgées et pas insurgées. Déjà il y a un clanisme qui est né au sein de l’Assemblée nationale et que je n’ai pas beaucoup apprécié. Les uns ont boycotté les élections, les autres ont voté parce qu’il fallait juste que le régime reste.
Il a certes la bonne volonté et on sent d’ailleurs qu’il veut poser des actes forts.Il a acquis son expérience hors du pays mais j’ai l’impressionqu’il oublie que les réalités ne sont pas les mêmes. Je prends l’exemple du tramway qu’il dit vouloir mettre à Bobo,je pense que les problèmes des Bobolais se trouvent ailleurs car il n’y a même pas de bonne route à Bobo. Il y a donc beaucoup d’autres priorités avant ses petits trucs. Si non globalement, je pense que le PM veut bien faire mais il est confronté à des difficultés et j’invite les uns et les autres à tout mettre en œuvre pour l’accompagner.

A l’Assemblée nationale, l’UPC a organisé une conférence de presse pour dénoncer la stratégie du TUKGILI dans le partage des postes ; on sait que la NAFA a deux députés. Avez-vous aussi senti cette sorte d’injustice de n’avoir pas été associé comme il se devait dans ce partage des postes ?

Je trouve vraiment regrettable qu’on en arrive à là parce que pour les bases d’une bonne démocratie, saurait été bien que chacun puisse apporter sa contribution à la construction d’une démocratie nouvelle. Ils ont déjà l’appareil d’état (présidence, premier ministère…). S’ils refusent de donner plus de postes aux autres, c’est dû certainement à la peur parce qu’il faut le reconnaitre, la mentalité des Burkinabè a changé et le pouvoir actuel a besoin d’avoir une bonne base ; c’est peut -être à cause de cette peur là qu’ils ont dû s’accaparer tous les postes, les donner à leurs alliés afind’avoir une main mise sur l’appareil d’état. Mais je trouve que ce n’est pas forcement la bonne stratégie parce qu’il y a changement de mœurs.Les uns et les autres sont prêts à faire changer les choses.

L’actualité s’est enflammée ces derniers jours avec l’affaire des Koglwéogo. Certains partis dont le CDP sont pour leur création. Quelle est la position de la NAFA sur la question ?

Je ne parlerais pas au nom de la NAFA. Mais personnellement je suis pour le fait que les populations puissent s’organiser pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Par contre je suis très inquiet de voir la manière dont cela se fait. J’ai à ce propos vu une vidéo sur les réseaux sociaux dans lesquelles les Koglwéogo portaient des armes et je me demande s’ils ont des permis de port d’arme ? Où est ce qu’ils ont eu les armes ?
Ses organisations peuvent se révéler dangereusespar leurs méthodes un peu cavalières. L’autre peur est que des partis politiques ont apporté leur soutien aux Koglwéogo.Je me demande s’il n’y aura pas une tentative de récupération politique parce qu’à un certain moment on ne peut pas accepter que l’on légalise ce qui peut nous créer des problèmes. Les municipales à venir certains pensent obtenir des voix avec ces Koglwogo mais est-ce que ça ne deviendra pas des milices ?Le phénomène est grandissant et il va falloir rétablir l’ordre, l’état de droit, la sécurité.Et c’est le devoir des FDS qui ont été formées pour cela quitte à se faire soutenir par ses populations.

Concrètement quelle peut être leur forme d’organisation ?

Je reste toujours inquiet parce qu’on risque de ne pas pouvoir gérer les dérives de ces koglwéogo. Je préfère que les FDS assurent notre sécurité et que ces koglwéogo qui pourront fournir des informations en soutien aux FDS. Parce que quand l’argent entre dans un jeu, ce jeu-là devient un enjeu très dangereux et il faut qu’on fasse attention. Des armes à des personnes qui n’ont pas de permis de port d’armes causent vraiment un véritable problème. Et l’expérience a toujours montré que les armes ne sont plus contrôlées dans un pays,ça n’augure vraiment rien de bon.

La CEDEAO statuera le 18mars prochainle dossier Djibrill Bassolé. Quelles sont vos attentes ?

Le dossier est vaste. Nous sommes allés vers la Cour de justice de la CEDEAO parce que nous estimons que les droits de Djibrill Bassolé n’ont pas été respectés pratiquement à tous les niveaux.Et je souhaiterais que les gens dépassionnent le débat pour qu’on aille sur un terrain juridique afin que dans un Etat de droit la justice puisse faire son travail.
En faisant la genèse des événements, le 26 septembre 2015,le gouvernement accuse les généraux Gilbert Diendiéré et Bassolé de manipuler certains éléments du RSP qui refusent de désarmer. Le gouvernement a même accusé Djibrill Bassolé de vouloir faire recours à des djihadistes pour attaquer son pays. Le 28 septembre, Bassolé dit très clairement que ces déclarations étaient fausses et qu’il ne peut pas faire attaquer son pays. Ayant été médiateur dans des crises qui ont impliqué des djihadistes, il sait que quand ça commence,personne ne sait quand est-ce que ça va s’arrêter. Le lendemain à 8h15mn, il était à nouveau intervenu sur Oméga FM. Il avait très clairement démenti les accusations. Il avait aussi dit que si le RSP devait être dissout, le gouvernement devait également se dissoudre lui-même parce que le Premier ministre Isaac Zida était issu de ce corps et avait été installé par le RSP. Environ deux heures de temps après, Djibrill Bassolé a été arrêté.
On était le 29 septembre et jusqu’au 26 novembre, les avocats de Djibril Bassolé avaient fait savoir à travers un communiqué que les éléments de preuve en charge contre leur client n’étaient toujours pas reversés dans le dossier alors qu’ils se retrouvaient sur la place publique, sur les réseaux sociaux et dans les médias.
Le 5 novembre, un avocat de Djibrill Bassolé avait déclaré sur une chaine étrangère que le dossier de son client était vide. Du 29 septembre au 26 novembre, ça faisait deux mois que Bassolé était arrêté et incarcéré à la MACA sans que les éléments de preuves ne soient dans son dossier.
Lorsque les avocats étrangers sont venus pour la première fois au Burkina, ils ont pu prendre connaissance du dossier, ils ont même rendu visite à leur client à la MACA. Quelques temps après, les avocats ont été évincés.
Interpellé par la situation au Burkina, le barreau de l’UEMOA s’est réuni du 9 au 11 décembre 2015. Les bâtonniers se sont inquiétés que malgré le traité sur la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace UEMOA, malgré les conventions qui existent entre le Burkina et la France, le Burkina se permette d’évincer les avocats étrangers.

Selon les textes, il n’est pas permis à un avocat étranger d’intervenir dans une affaire conduite par la justice militaire burkinabè. Est-ce que ce n’est pas sur la base de ces textes que la décision a été prise ?

Ce qui nous inquiète c’est la décision de la justice militaire. Dans un premier temps, on permet aux avocats étrangers de prendre connaissance du dossier, mêmede rencontrer leur client et après on les évince. Je me demande donc pourquoi avoir accepté que les avocats aillent aussi loin avant de les évincer.
Le Barreau de l’UEMOA est clair sur la question. Il a demandé à la justice militaire burkinabè de réintégrer les avocats étrangers car cela va causer un précédent dangereux. Les avocats avaient du reste dit très clairement dans leur communiqué du 26 novembre qu’ils avaient l’impression de l’existence de deux justices parallèles. Cela est soutenu par les déclarations de l’ex-Premier ministre, Isaac Zida et de l’ex président du Conseil national de la transition (CNT), Chériff Sy, qui ont confirmé l’authenticité des enregistrements. Alors que le commissaire du gouvernement près le tribunal de grande instance soutient que les écoutes ne sont pas encore authentifiées.
Tout cela fait qu’à un moment, Djibrill Bassolé a estimé que la justice de son pays semble ne plus être crédible. C’est pour cela que nous avons eu recours à la justice de la CEDEAO pour qu’elle tranche afin que les droits élémentaires de Bassolé soient respectés.En plus d’être général, il est officier de police judiciaire et juriste de formation, il ne va pas accepter que ses droits élémentaires soient brimés. Nous voulons que l’expression de la justice soit transparente.

Concrètement qu’est-ce que vous attendez de la CEDEAO ?

En réalité, nous nous interrogeons toujours. On se demande qui a permis les écoutes ? D’où viennent-elles ? Qui les a manipulées deux mois durant ? Qui les a diffusées sur les réseaux sociaux ? Car selon notre entendement, le travail de la justice doit être minutieux. Et tous ceux qui ont été en contact avec les écoutes avant leur divulgation doivent être entendus par la justice. Tout cela permettra aux uns et aux autres de clarifier la situation actuelle. Parce que jusqu’à présent, on a l’impression que Djibrill Bassolé est détenu à la MACA sans raison. Puisqu’il y a maintenant des informations qui tendent à dire que les écoutes ne sont pas authentifiées. Pourtant c’est le seul élément en charge contre lui. Lors de son arrestation, il y a eu des rumeurs qui disaient qu’on avait retrouvé des armes et des grosses sommes d’argent chez lui. Et il n’en était rien.

Au cas où la décision de la CEDEAO ne vous sera pas favorable. Quelle sera la suite ?

Nous estimons que Djibrill Bassolé a été vraiment brimé dans ses droits les plus élémentaires. On espère que la CEDEAO va rétablir le droit comme il le faut. La suite sera laissée aux avocats si d’aventure la décision de la Cour de justice de la CEDEAO ne nous est pas favorable.

Propos recueillis par Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 février 2016 à 13:42, par vérité no1 En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    Je vais faire avaler du piment à ce SAMO !!!!!!!

  • Le 29 février 2016 à 14:00, par CestMonOpinion En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    "Quelques temps après, les avocats ont été évincés."
    Moi mon probleme est a ce niveau. Si Djibril Bassole (militaire) ne peut pas etre juge par le tribunal civil, pourquoi des avocats civils doivent-ils etre admis dans le tribunal militaire ? Existe-t-il des avocats militaires pour defendre des clients devant des tribunaux militaires ou les juges sont militaires ? Juste une question de parrallelisme des formes.

  • Le 29 février 2016 à 15:25, par Houra !!! En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    Courage, petit rêveur. Tu rendras ton monde meilleur au fond de toi peut-être.
    Ce qui est sûre, s’ils le libèrent pour une raison ou une autre tel l’arrangement, alors il devra se terrer toute sa vie chez lui.
    Si vous croyez que tout est bataille juridique ou calcul politique, alors on vous attend.

  • Le 29 février 2016 à 15:38, par douèssaa En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    quitte dans ça mon frère.

  • Le 29 février 2016 à 15:41, par Achille DE TAPSOBA En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    Mr Dabo, si "Ange" Djibril Bassolé était réellement innocent vous n’alliez pas faire autant de bruits dans les médias. Allez vous plaindre à la CPI ou à l’ONU, la JUSTICE BURKINABÉ NE VA JAMAIS CÉDER A VOS CHANTAGES OU A VOS PRESSIONS. La justice burkinabé n’est pas un club de franc-maçons où il y a exclusivement du copinage ou des compromissions bizarres entre amis. "Ange"Djibril Bassolé se passe pour un saint il a été toujours faux. Il est impliqué dans de sales dossiers(cerveau de rébellion ivoirienne, disparition des lingots sous commandement, escroquerie dans la confection des cartes de séjour pour les Burkinabés de Cote d’Ivoire, faux procès verbal dans l’affaire David, détournement dans l’achat d’un immeuble pour l’ambassade du BURKINA en Afrique du Sud). Bassolé est impliqué jusqu’au cou car il a ficelé le coup d’état du rsp depuis l’extérieur. "Ange" Djibril Bassolé ne sera pas libéré. Sorotel Djibrilonie (écoutes téléphoniques) a été bel et bien authentifiée il faut être de mauvaise foi pour ne pas croire. Arrêtez insulter l’intelligence du BRAVE PEUPLE BURKINABÉ. Soro et Djibril ont voulu nous "frapper". On n’a pas besoin d’aller à Sorbonne ou Harvard pour connaitre "ange" Djibril et le rebelle Soro.

    Mr Dabo tenez-vous bien, ils(Diendéré et Djibril) seront jugés et condamnés à des peines très sévères sans aucun état d’âme pour que nos CHERS MARTYRS se reposent dans la PAIX DU SEIGNEUR.

    EN JUSTICE, IL N’Y A PAS DE MARCHANDAGE. Des jeunes sont morts, nous devons impérativement justice à ces familles endeuillées ou blessées dans leur amour propre. NOUS AVONS UN DEVOIR DE MÉMOIRE.

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA LE BOBOLAIS

  • Le 29 février 2016 à 15:59 En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    Façon il ressemble a Blaise COMPAORE la !!!!

  • Le 29 février 2016 à 16:42, par Justice Vraie En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    Très bien , avant je tiens a féliciter ce jeune pour sa constence et sa combativité. Il est l’un des rares jeunes politiques se battent par convictions. Quant a Djibril Bassole la seule vérité est que les autorités de la transition lui ont fait la force . Le teaitement de son dossier le témoigne largement . Que la justice soit juste .

  • Le 29 février 2016 à 16:42 En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    Bien parlé Aziz Dabo. Sous la transition c ’ était le fascisme surtout lorsque Denise Barry était à son poste. Il faisait arrêter qui il veut. Effectivement comme le journaliste l’ a dit la NAFA comme de nombreux parti qui concurrençaient le MPP ont dû rentrer dans la clandestinité . C était nécessaire pour la transmission. Bref ! Le MPP a succédé . Bien ,il faut que le nouveau président soit le président de tous les burkinabé , qu il réconcilie les populations, qu ’ il libère les prisonniers politiques et laisse les exilés revenir. Une démocratie avec des prisonniers politiques est une chimère .
    Pour ma part le dossier Djibril Bassolet est vide. Il faut libérer le monsieur.

  • Le 29 février 2016 à 16:49, par Sidzabda En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    il faut après saisir la cours de Justice de l’Union africaine et après celle de l’ONU. depuis quand avez-vous vu un sorcier dire que c’est lui qui a tué les enfants ? donc arrêtez de nous pomper l’air. DYB est bel et bien impliqué dans le coup d’Etat. s’agissant de l’authenticité, allez t demander à votre mentor Djibril pour voir si oui ou non c’est lui qui est l’auteur. vous semblez être d’accord avec les écoutes mais ce qui vous heurte, c’est qui a autorisé ces écoutes ? rassurez la justice est égale pour le tout le monde donc Djibril vous fait courir pour l’argent qu’il a volé au peuple burkinabè, mais c’est fini maintenant, il est en lieu sur pendant qu’il faisait envoyer d’autres 6 mètres sous terre

  • Le 29 février 2016 à 17:03, par OCy En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    On a tendance a lier l’affaire des écoutes téléphoniques au coup d’état, ce que je ne partage pas et cet interview vient me conforter dans ma pensée. Les écoutes téléphoniques ne sont pas liées au coup d’état mais au désarmement de l’ex RSP. Donc, en ce basant sur les écoutes téléphoniques Guillaume SORO n’a rien avoir avec les morts du coup d’état situés entre le 16 et 20 septembre

  • Le 29 février 2016 à 17:51, par ka En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    Monsieur Aziz Dabo, le peuple Burkinabé ni les juges ne sont pas amnésiques, et Ton mentor Djibril Bassolé le sait très bien. Inutile de nous pomper d’avantage.

  • Le 29 février 2016 à 18:31 En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    C’est la mauvaise foi qui va nous tuer dan ce pays.le refus de voir la réalité en face.

  • Le 29 février 2016 à 20:51, par Jeunedame seret En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    Aziz Dabo et François compaoré = frères jumeaux ?? "À UN MOMENT NOUS VIVIONS AVEC LA PEUR AU VENTRE" Ok !... béeg n mi tiiri, yet ti teng na n wan..! Quand on se reproche vraiment quelque chose, on craint seul et trop l’effondrement du monde. Seul le jeu des journalistes peut vous vous récupérer le moi. En attendant, BASSOLÉ...de la MACA À LA MACA, en passant par le tribunal.

  • Le 1er mars 2016 à 01:54, par siiidaa En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    la manifestation de la vérité sera aux yeux de tous..
    La justice aura la lourde tache de rétablir le droit après avoir laissé l’intoxication prendre le dessus sur la vérité.

  • Le 1er mars 2016 à 10:46 En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    Courage mon type. Moi, j’aime des jeunes qui ont des sens de responsabilité dans leur langage. Je vous encourage à toujours continuer dans ce sens.
    Malheur à ceux qui ont toujours la haine dans leurs propos surtout comme l’internaute 5 Tabsoba le vrai,le faux bobolais. Le bobolais ne connais pas la haine. A bobo, c’est la solidarité. Quitte dans ça, et laisser reposer en paix les martyrs, sinon ils vont te hanter. Laisser la justice faire son travail. Tous propos qui condamnent quelqu’un avant le jugement est malsain et sources de malheurs pour tout le peuple.

  • Le 1er mars 2016 à 12:31, par Naaba Guesbé En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    Pendant qu’on y est monsieur, pose toi la question aussi à savoir comment les bandits de grand chemin acquièrent leurs kalachnikov et tuent les honnêtes citoyens. Ces armes ont-elles été fabriquées au Burkina Faso ? Ont-ils des permis de port d’armes ces bandits ? Et éclaire nous (pour ne pas dire moi) sur l’identité du parti politique qui soutien les Koglweogo. Merci

  • Le 1er mars 2016 à 12:45, par Blaise En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    La suite sera laissée aux avocats "si d’aventure la décision de la Cour de justice de la CEDEAO ne nous est pas favorable". On s’en fout ! tu mets en garde le pays comme le faux Komboigo qui l’avait fait en son temps ? où es-t-il aujourd’hui ? Et justement, yavait anguille sous roche dans cette sale mise en garde venant d’un effronté !!! Et voilà où vous en êtes maintenant.

    Les délinquants politiques qui pensent que tout est force, nous on va vous montrer par la justice que la force est vaine, quand il s’agit du Peuple.

    Ravales bien tes mots ; tu t’excites pour rien !

  • Le 1er mars 2016 à 13:12, par Nafa nafa En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    Si pour avoir par moments de l’histoire du Burkina Faso dénoncer les mesures prises par une transition taillée sur mesure avec des anciens proches de Blaise compaore qui dans un dénis du passé ont accepté mettre en péril la vie d’une nation pour leurs règlements de comptes Djibrill Bassolé est aujourd’hui victime de son engagement politique....
    Comment emprisonner 5mois un citoyen de ce pays sur la base d’accusations fallacieuses et mensongères sans pour autant authentifier les écoutes...
    Où est passé l’ex premier ministre Zida et Sy qui doivent eux aussi apporter leurs contributions dans la lumière sur le dossier pour avoir authentifié les ecoutes...

  • Le 1er mars 2016 à 15:13, par EBENEZER En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    "Si le RSP devait être dissout, le gouvernement devait également se dissoudre lui-même parce que le Premier ministre Isaac Zida était issu de ce corps et avait été installé par le RSP".
    C’est la preuve que ton mentor, monsieur Dabo doit être mouillé et très mouillé dans cette histoire de coup d’État avorté.
    Gare à la CEDEAO, si elle mélange encore les pédales pour tenter encore de semer la zizanie au Burkina Faso.
    Ton mentor a la chance de s’expliquer devant la justice de son pays et toutes ces personnes que le régime compaoré fit passer l’arme à gauche et pendant ce temps, Dabo’s mentor se la coulait douce, se pavanant dans des capitales africaines comme représentant d’un "médiateur" de diverses crises.
    Dabo, un peu du sérieux !

  • Le 1er mars 2016 à 20:02, par dibi En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    On est foutu. On a fait confiance à ROCK C.KABORE, mais est-il vraiment l’homme de la situation ? Est-il celui qu’il faut à notre peuple vis à vis de qui, il a fait le sermon de la justice et du respect de la constitution ?
    Les réseaux de connivence qui tiennent la sous-région attendent que les droits de Bassolet soient rétablis. Très bien et pas surprenant ! Homme de réseau, il pourra toujours compter sur des tas de soutiens, car entre eux, ces puissants se soutiennent.
    Mais qui donc rétablira les droits légitimes du peuple burkinabè contre qui des généraux félons et des pouvoirs corrompus et véreux ont commis tant de crimes ?
    Ce qui inquiète c’est que Roch C. KABORE et son fameux ministre des affaires étrangères sont déjà à la manœuvre, prêts à violer la constitution burkinabè par des mélanges de genres qui consisteraient à annuler des procédures et poursuites judiciaires par le moyen de petites magouilles diplomatiques avec les fantoches de Yamoussokro ou d’Abidjan. Ça s’engage très mal de tous les côtés tant que Blaise Compaoré veille encore en vous ; mais le réveil dans la lucidité est encore possible !

  • Le 1er mars 2016 à 20:51, par empereur En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    pendant 27 ans vous n avez pas
    existé pour défendre les dossiers des assassinés car il n avait pas grand chose pour vous payer.Djibril fais attention a tes avocats car ils veullent te ruiner

  • Le 2 mars 2016 à 11:02, par Tantiga En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    Djibril BASSOLE
    lui meme dans son comprtement et ses propros n’a aucun respect envers le peuple et la juridiction Burkinabè. Arretez svp de nous livrer sans cesse vos chantages et patientez-vous. Le jour de la vérité éclatera tot ou tard.

  • Le 2 mars 2016 à 21:30, par personne En réponse à : Aziz Dabo à propos du dossier de Djibrill Bassolé à la CEDEAO : « Nous attendons que ses droits soient rétablis »

    Il ressemble trop à Blaise deh !

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