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Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

Publié le vendredi 5 février 2016 à 12h27min

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Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration du territoire et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré était face à la presse dans la matinée de ce jeudi, 4 février 2016. Au menu : les missions dédiées à son département.

Ce premier contact avec la presse a permis au ministre de décliner les défis de son ministère et de donner, par la même occasion, satisfaction à certaines préoccupations relatives surtout à la sécurité, sujet en vogue depuis les attaques du 15 janvier dernier. Et sur ce volet sécurité, le ministre en charge de la sécurité, Simon Compaoré, se veut rassurant : l’Etat a pris ses responsabilités. Cela est, perçoit-il, d’autant impératif que la sécurité des personnes et Biens est une condition sine qua non pour la relance des activités économiques. Tout en dressant une vue d’ensemble du dispositif sécuritaire mis en place sur l’ensemble du territoire, le ministre d’Etat reste convaincu que si la sécurité nécessite beaucoup de moyens, des hommes, de l’argent et du matériel, l’expérience a aussi montré que l’efficacité de toute la structure repose sur les renseignements. « Dans ce domaine, nous nous attèlerons au renforcement des capacités opérationnelles de nos Forces, ce qui passera nécessairement par la mise en œuvre de mesures permettant une adaptation des hommes et du matériel en fonction de l’évolution de la menace », rassure-t-il.

Dans la dynamique sécuritaire qui s’impose au pays, les populations sont un ‘’maillon important’’ et les « comités de vigilance » autour desquels elles sont organisées commencent déjà, selon M. Compaoré, à produire des résultats probants. « Désormais, la sécurité du territoire incombe à chaque Burkinabè où qu’il se trouve ; n’hésitez donc pas à remonter toute information susceptible d’éclairer les Forces de défense et de sécurité par le canal des numéros verts disponibles ou en utilisant les ressorts de l’administration », a appelé le ministre d’Etat, ministre de l’Administration du territoire et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré.

Cependant, relève-t-il, pour éviter toute dérive, ces comités de vigilance seront soumis à un encadrement. Abordant par ricochet le cas de l’association « KOGLE WEOGO », il a informé de la tenue de rencontres pour harmoniser les vues afin d’éviter que ce genre d’initiatives ne produisent l’effet inverse. Pour cela, explique-t-il, ces structures doivent avoir une reconnaissance légale, leur conférant des droits et les soumettant à des obligations. « Ce sont des initiatives qui, à l’heure où nous parlons, sont intéressantes. Mais, ce sont des initiatives qu’il faut canaliser ; former, contrôler, suivre, etc. ».

Le ministre a une fois de plus, saisi l’occasion pour faire une mention aux Forces de défense et de sécurité, déployées partout sur l’ensemble du territoire national et dans des conditions difficiles. « Des militaires qui sont dans les frontières, qui patrouillent tous les jours que Dieu fait, avec les moyens de bord. (…). Ils travaillent dans des situations extrêmement difficiles », félicite-t-il avant de mettre en exergue, la volonté et la détermination de ces hommes et femmes de tenue à faire face aux défis.

La restauration de l’autorité de l’Etat

La sécurité n’as pas occulté les autres missions dédiées à son département et pour Simon Compaoré, un autre défi est la restauration de l’autorité de l’Etat face à l’incivisme généralisé et à la défiance de certaines populations. Un incivisme constaté à tous les niveaux : de la cellule familiale à la rue, en passant par les écoles et les lieux de travail. C’est pourquoi, estime-t-il que le retour de la discipline et du civisme est une œuvre de longue haleine à laquelle chacun doit prendre part. « Information et sensibilisation seront nos principales actions à ce niveau mais, in fine, force doit rester à la loi », prévient Simon Compaoré.

La récurrence des conflits communautaires

Pour le ministre en charge de l’administration du territoire, la résolution des conflits communautaires, la tranquillité est la base de tout. De ce fait, il faut que les élus locaux et les représentants de l’Etat, avec l’appui des personnes ressources locales (religieux, coutumiers, etc.) renforcent le contact avec les populations. Cela pourrait faciliter le dialogue et les concertions entre les parties en cas de couacs. « C’est souvent de mésententes qui sont érigées en des obstacles. C’est une question d’approche ; si vous êtes tout le temps enfermé dans votre bureau, vous ne sortez jamais, on ne vous connaît pas, ça pose problème … », s’est-il adressé aux représentants de l’Etat dans les localités. Il faut donc se donner toutes les chances d’éviter ces conflits. Si malgré ces efforts, survient un conflit, la loi s’appliquera.

Le renforcement de la décentralisation…

Le volet lié à la décentralisation était également en ligne de mire et pour le ministre, c’est un « levier incontestable du développement de nos communautés à la base » et un travail se mènera d’abord via les délégations spéciales en attendant l’effectivité des Conseils municipaux à l’issue des élections municipales du 22 mai prochain. Les attentes des populations à la base étant nombreuses, il faut doter diligemment les communes d’exécutif (conseils municipaux). Sur cette question de la décentralisation, les défis sont : la formulation de nouveaux référentiels stratégiques de la décentralisation (le cadre stratégique de la mise en œuvre de la décentralisation ayant pris fin en 2015), la poursuite des transferts de ressources et de compétences de l’Etat vers les collectivités, la promotion de la gouvernance locale participative et la réussite des élections municipales du 22 mai prochain qui va permettre de doter les communes de conseils.

La rumeur sur les « fruits empoisonnés … »

Sur cette question, le ministre a rassuré qu’il a personnellement saisi son homologue du commerce à cet effet pour un démenti. De l’avis de Simon Compaoré, cette ‘’affaire’’ peut relever aussi d’une stratégie visant à ‘’tuer’’ l’économie et partant, à déstabiliser le pouvoir. Et le message en cause est ainsi libellé : « Salut, urgence, ne mangez plus les carottes, les pommes, les pastèques et autres fruits venant du nord. Apparemment, la secte Boko Haram a envoyé plus de 57 mille pommes déjà empoisonnées avec des produits chimiques en destination du sud-ouest et du littoral pour vendre. S’il te plaît, informe le plus grand nombre de personnes possibles. Info venant de la Police ». Les responsables de la sécurité soulignent que le message ne provient pas de la Police burkinabè. Ensuite, ils font remarquer qu’il n’y a pas de « littoral » au Burkina. En conclusion, ce serait un message d’un autre pays, transformé et mis en circulation par « des gens » au Burkina à d’autres intentions. « C’est simplement de la désinformation », soutient Simon Compaoré, lançant un appel aux populations à garder leur habitude alimentaire.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 5 février 2016 à 04:57, par Le CDR En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Les groupes d’autodéfense et de sécurité communément appelés "Koglewéogo" sont des formes de milices privées ou des Forces Spéciales de la Justice Privée. Ces Forces supplétives ne sont pas rémunérées par l’Etat. Elles ne sont pas non plus formées pour assumer des tâches d’investigation. De plus en plus, elles commettent des abus dénoncés par les Forces régulières de la Police et de la Gendarmerie.
    Le Pouvoir actuel qui ne sait comment venir à bout de la situation quasi ingouvernable du pays (de nombreux incendies mystérieux, attaques djiadistes, coupeurs de route, des militaires armés en désertion etc...) trouve en ces milices une bouée de sauvetage. Nous observerons la suite. Que deviendront alors les agents de la Police et de la Gendarmerie si le gouvernement à travers la vision de Simon met en première ligne ces milices privées ?

  • Le 5 février 2016 à 06:27, par gangoblo En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Bien dit monsieur le ministre d’Etat. La sécurité d’un état ne se résume pas seulement aux seules forces de défenses et de sécurité . Une guerre ne se gagne pas aussi seulement avec les armes . Il y a surtout les renseignements pour la prévention . Dans un conflit de tout genre, celui qui a le monopole du renseignelent est sûr d’être en avance sur son adversaire quelles que soient les armes de celui ci. Alors monsieur le ministre d’Etat , mettez l’accent sur la formation des spécialistes, des professionnels du renseignement en plus des agents de la gendarmerie et de la police. Ayez un centre de renseignement avec des hommes et des femmes formés rien que pour le renseignement et non des comités villageois de renseignement car le risque de dérapage est trop grand. Pour l’incivisme , les mesures dissuasives doivent être mises en place surtout au niveau de la circulation. Les amendes doivent être vue à la hausse et possible, ficher les récalcitrants récidivistes qui pourront écoper d’une peine de prison ou retrait de permis comme cela se fait en Europe dans certains pays. Dégagez les abords des rues qui sont devenus des garages dans certaines zones. Changeons toutes et tous de mentalité pour que plus rien ne soit comme avant. Nous y gagnons toutes et tous .

  • Le 5 février 2016 à 07:11, par Le prince du 7 juin En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Quand c’est mauvais on le dit, mais quand c’est bon on le dit aussi ! Félicitations à Simon d’avoir pris le soin de s’exprimer correctement lors de cette rencontre. Je n’ai pas le discours en entier, mais pour ce que je vois, il y a eu un effort dans l’expression, ce que je salue. On a beau avoir de bonnes idées, si on les exprime mal, personne les écouteras. Aussi bien le fond est bon, mais la forme y est aussi.
    A ceux qui refusait la critique en défendant Simon bec et ongles : Voila un bon exemple de ce qu’elle peut faire.... C’est Simon qui en sort grandi. Les histoires de "il faut qu’il parle mal pour que le commun Burkinabè le comprenne" c’est vraiment n’importe quoi, franchement. On dirait qu’on paye des gens pour défendre sans raison leurs parrains...
    Soyons honnetes et disons la vérité quand elle doit être dite. C’est tout le monde qui en bénéficie.
    Ceci étant dit, j’avoue que j’aurais aimé que le MATS revienne sur la question de la coopération militaire avec les français. Sommes nous un protectorat Francais sans le savoir où sommes nous réellement indépendants ? Coopération ne veut pas dire obéissance, surtout quand la vie de Burkinabè est en jeu. Les français ne devraient pas avoir le pouvoir de nous empêcher d’agir en situation. Accepter de les attendre avant de lancer un assaut pour sauver des vies c’est manquer de respect à nos militaires sur place. Soit on leur fait confiance ou on ne le fait pas. Ou sinon, si on n’a pas les moyens de faire quelque chose. Et que d’autres personnes viennent nous aider, qu’on ne le manque pas de respect apres. C’est pas très classe.

  • Le 5 février 2016 à 08:24, par Un observateur En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Mr Ministre d’ Etat, nous vous félicitons pour votre engagement. Mais un autre volet de la sécurité intérieure concerne les nuisances sonores, les bars et maquis en plein quartier et à ciel ouvert, les chambres de passe déguisées en auberges alors qu’ elles ne reçoivent aucun voyageurs de passage, les garages en plein quartier, les soudeurs et vendeurs de carburant en plein quartier.
    Comme exemple concret dans la zone des écoles vers le camp paspanga, devant les écoliers et les habitants, une auberge nommée le rônier située entre des concessions et qui est le nid de voyous et prostituées troublent la sécurité intérieure des habitants, dans le même alignement un grand garage occupe anarchiquement le six mètre. Vous avez dit restauration de l’ autorité de l’ Etat ????? Nous sollicitons votre concours pour vivre en sécurité dans cet espace en plein centre ville Mr le Ministre d’ Etat.

  • Le 5 février 2016 à 08:56, par SOME En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Pour parler de civisme il faut donner l’exemple. Or jusqu’à present nous n’avons vu aupres de nos responsables presqu’aucun signe de civisme, aucun souci du bien commun. La meilleure pedagogie qui convainc reellement, c’est l’exemple. Sankara est resté populaire jusqu ‘à aujourd’hui malgré tous les moyens mis pour effacer sa memoire, parce qu’il n’a pas fait que parler, mieux il donnait l’exemple qu’il l’appliquait a lui-même.

    D’ailleurs chacun se fait un plaisir a critiquer la revolution, alors que ce que l’on fait ou preconise aujourd’hui n’est rien d’autre que ce que la revolution avait initié : Aujourd’hui on fait semblant d’inventer le port du faso danfani, on parle des Kolweogo (ce sont les CDR de la revolution), on incite a consommer burkinabe, on appelle a la solidarité nationale, a respecter le bien commun, etc Dites moi ce qu’on a inventé de nouveau.

    Sous la revolution, on ne parlait plus de communauté, mais de la nation, du peuple : on etait fier d’etre burkinabe tout court. Dites moi ce vous avez inventé de nouveau sous ce ciel du burkina, vous qui avez manigancé pour tuer la revolution pour mieux bouffer.
    SOME

  • Le 5 février 2016 à 08:57, par SOME En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Pour parler de civisme il faut donner l’exemple. Or jusqu’à present nous n’avons vu aupres de nos responsables presqu’aucun signe de civisme, aucun souci du bien commun. La meilleure pedagogie qui convainc reellement, c’est l’exemple. Sankara est resté populaire jusqu ‘à aujourd’hui malgré tous les moyens mis pour effacer sa memoire, parce qu’il n’a pas fait que parler, mieux il donnait l’exemple qu’il l’appliquait a lui-même.

    D’ailleurs chacun se fait un plaisir a critiquer la revolution, alors que ce que l’on fait ou preconise aujourd’hui n’est rien d’autre que ce que la revolution avait initié : Aujourd’hui on fait semblant d’inventer le port du faso danfani, on parle des Kolweogo (ce sont les CDR de la revolution), on incite a consommer burkinabe, on appelle a la solidarité nationale, a respecter le bien commun, etc Dites moi ce qu’on a inventé de nouveau.

    Sous la revolution, on ne parlait plus de communauté, mais de la nation, du peuple : on etait fier d’etre burkinabe tout court. Dites moi ce vous avez inventé de nouveau sous ce ciel du burkina, vous qui avez manigancé pour tuer la revolution pour mieux bouffer.
    SOME

  • Le 5 février 2016 à 09:14, par Maurice En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Bravo à M. Compaoré.
    Entourez-vous de toutes les compétences pour des résultats probants à tous les niveaux.
    Nous vous faisons confiance pour une mission réussie dans votre Département.
    Que Dieu vous aide en permanence.

  • Le 5 février 2016 à 09:44, par Nabiiga En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Je dis ceci, la main sur le cœur, et peux même jurer, que si François Compaoré, Blaise et les autres caciques de l’ancien régime ne sont pas mis aux arrêts, je crains fort que le Burkina retrouve sa paix, sa sérénité et le son développement tant souhaité par la nouvelle équipe. Même si je ne dispose pas des preuves palpables, ce ne sera pas risqué de prétendre que tous les maux que nous vivons aux pays sont attributaires à cette famille de Compaoré en cavale. Le lieu de rencontre, de planification, des comptes rendus, de vérification des programmes de déstabilisation déjà exécutés est en Côte d’Ivoire. Dramane Ouatara tient la solution à ce problème en main mais il ne cesse pas de nous agacer en rassurant à qui veut l’entendre que l’axe Abidjan-Ouaga est au beau fixe. Mais, qu’il nous dise ou nous fasse savoir son plan d’action, ce qui va se passer et dans combien de temps. Sa proposition pour régler ce que nous appelons le contentieux entre nos deux pays, va-t-il se faire aux dépens de la justice, sur le dos de l’impunité ? Va-t-il nous prier de bien vouloir oublier le passé tout en donnant gîte et la main libre à la famille Compaoré de continuer à saboter notre pays. On n’en sait rien, mais qu’attend-il pour nous en parler ? Les sourires et les rassurances médiatiques, on n’en veut plus, merci

  • Le 5 février 2016 à 09:56, par MEDA W. En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Bravo pour les discours bien convaincants mais il faudrait les mettre en pratique tout en les priorisant.Pour ce qui est de la sécurité ,d’accord avec Mr SOME car il ya eu les CDR sous les cieux de la Révolution avec leurs points positifs et leurs dérives.Tirons leçon de cela et orientons mieux les structures à venir.De meme il est important de doter les Mairies à venir de policiers municipaux et pour cela on peut se servir des VADS.C’ est vrai que tout cela ne peut se faire sans un minimum de civisme,utilisons tous les canaux de formation,d’information pour sensibiliser nos populations sur des thématiques importantes,cela pourrait se déteindre au niveau de la cellule familiale.

  • Le 5 février 2016 à 10:38, par Un citoyen En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Mr le Ministre, félicitation pour cette car vous avez effectivement amélioré votre langage.
    Vous êtes une personnalité très importante et souvent vous ne prenez pas soin de votre expression dans vos échanges. N’ oubliez pas que vous êtes suivi de partout dans le monde, donc quand vous vous exprimer surtout devant des journalistes, rehausser votre niveau de langage. Vous n’ êtes plus en face des acteurs des yaard et marchés ou de la brigade verte que n a que faire d’ un langage soutenu dû à votre rang.
    Respectivement, Excellence, mettez de l’ ordre dans la ville pour espérer la sécurité intérieure.

  • Le 5 février 2016 à 11:22, par Soutong-Nooma En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Tout a fait d’accord que la question de sécurité nous incombe à tous dans ce sens ou, il faut être vigilent et avoir le courage de dénoncer les personnes suspectes ou les écarts de comportement grave.

    Oui à une force de défense proactive mini de moyen d’analyse et d’intervention rapide.

    Toutefois, je suis contre la mise en place de soi disant "comité de défense" qui, peuvent dans un cadre de récupération politique, se transformer en milice et mettre en mal la tranquillité et la cohésion nationale.

    Que Dieu bénisse et protège le Burkina
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 5 février 2016 à 12:31, par os En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Monsieur le Ministre doit ouvrir l’œil au niveau de l’administration publique :
    - doter des véhicules aux directions qui n’en possèdent pas surtout certaines directions régionales ;
    - harmoniser les formations des ministères (certains ministères font n formations alors d’autres n’ont aucune dans l’année) ;
    - éviter que les mêmes personnes ne partes dans les formations ;
    - éviter que les formations ne se chevauchent( formation de 7jours le formé fait 3jours et signe pour 7jours et part pour une nouvelle formation) ;
    - réduire les écarts des crédits délégués des différentes directions ;
    - supprimer les fonds communs des ministères (ristourne oui mais fonds commun non) ;
    - harmoniser l’indemnité de responsabilité qui diffère d’un ministère à l’autre ;
    Bon vent au ministre Simon que la paix règne au Burkina pays que nous aimons tant que le très bon grand DIEU veille sur le BURKINA,AMIIN

  • Le 5 février 2016 à 12:42, par Patarbtalééééé En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Monsieur le Ministre, tout en vous souhaitant beaucoup de courage dans vos missions je tiens à vous féliciter pour ce premier point de presse. Parlant de la sécurité, il ne faut pas oublier de commencer à inculquer un code de bonne conduite aux frères qui vous sont proche. Avant de vous revenir, je vous donne un exemple palpable, un des garde de corps de ROCK ou soit disant garde de corps de la famille de ROCK circule avec un Pistolet dans les maquis et les gens se plaignent et vous pourrez vérifier cela en menant une enquête au maquis BOMBISS situé au coté sud-est du marché de Dasassgho à proximité de l’ENAREF.
    Hier il y était à bord d’un véhicule NISSAN ALMERA immatriculé 11 JM 5971. Monsieur le Ministre de la sécurité, trouviez vous cela normale ? Ce n’est pas parce-qu’il est garde de corps de KABORE ou l’a été qu’il doit tourner dans les maquis avec un pistolet ?
    Il faudrait le ramener à l’ordre s’il vous plait.
    Si tous les citoyens devraient tourner dans des maquis avec un Pistolet comment Est-ce qu’on pourrait éradiquer les actes de terroristes (savoir qui est bizarre ou pas pour signaler nos force de l’ordre qui font un grand effort pour le peuple).
    Il est grand de taille teint noire fort de corpulance comme on le dit dans le jargon diaspo ’’un loubar’’.
    QUE DIEU ASSISTE ET SAUVE LE PEUPLE BURKINABE

  • Le 5 février 2016 à 12:50, par os En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Monsieur le Ministre doit ouvrir l’œil au niveau de l’administration publique :
    - doter des véhicules aux directions qui n’en possèdent pas surtout certaines directions régionales ;
    - harmoniser les formations des ministères (certains ministères font n formations alors d’autres n’ont aucune dans l’année) ;
    - éviter que les mêmes personnes ne partes dans les formations ;
    - éviter que les formations ne se chevauchent( formation de 7jours le formé fait 3jours et signe pour 7jours et part pour une nouvelle formation) ;
    - réduire les écarts des crédits délégués des différentes directions ;
    - supprimer les fonds communs des ministères (ristourne oui mais fonds commun non) ;
    - harmoniser l’indemnité de responsabilité qui diffère d’un ministère à l’autre ;
    Bon vent au ministre Simon que la paix règne au Burkina pays que nous aimons tant que le très bon grand DIEU veille sur le BURKINA,AMIIN

  • Le 5 février 2016 à 14:07, par os En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Monsieur le Ministre doit ouvrir l’œil au niveau de l’administration publique :
    - doter des véhicules aux directions qui n’en possèdent pas surtout certaines directions régionales ;
    - harmoniser les formations des ministères (certains ministères font n formations alors d’autres n’ont aucune dans l’année) ;
    - éviter que les mêmes personnes ne partes dans les formations ;
    - éviter que les formations ne se chevauchent( formation de 7jours le formé fait 3jours et signe pour 7jours et part pour une nouvelle formation) ;
    - réduire les écarts des crédits délégués des différentes directions ;
    - supprimer les fonds communs des ministères (ristourne oui mais fonds commun non) ;
    - harmoniser l’indemnité de responsabilité qui diffère d’un ministère à l’autre ;
    Bon vent au ministre Simon que la paix règne au Burkina pays que nous aimons tant que le très bon grand DIEU veille sur le BURKINA,AMIIN

  • Le 5 février 2016 à 14:37, par os En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Monsieur le Ministre doit ouvrir l’œil au niveau de l’administration publique :
    - doter des véhicules aux directions qui n’en possèdent pas surtout certaines directions régionales ;
    - harmoniser les formations des ministères (certains ministères font n formations alors d’autres n’ont aucune dans l’année) ;
    - éviter que les mêmes personnes ne partes dans les formations ;
    - éviter que les formations ne se chevauchent( formation de 7jours le formé fait 3jours et signe pour 7jours et part pour une nouvelle formation) ;
    - réduire les écarts des crédits délégués des différentes directions ;
    - supprimer les fonds communs des ministères (ristourne oui mais fonds commun non) ;
    - harmoniser l’indemnité de responsabilité qui diffère d’un ministère à l’autre ;
    Bon vent au ministre Simon que la paix règne au Burkina pays que nous aimons tant que le très bon grand DIEU veille sur le BURKINA,AMIIN

  • Le 5 février 2016 à 15:40 En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Ce n’est pas étonnant que Simon puisse parler favorablement du milice Kogleweogo. Lui même en avait déjà et en a toujours. Mais comme dit l’adage ceux qui se battent véritablement pour les intérêts de notre peuple ne vont pas se laisser distraire. Quand le peuple se lèvera il réglera cette question en deux temps trois mouvements. Le processus de développement de l’inférieur au supérieur ne s’effectue pas selon un plan d’une évolution harmonieuse des phénomènes mais sur celui de la mise à jour de contradictions inhérentes aux phénomènes eux mêmes, sur le plan d’une "lutte" de tendances contraires qui agissent sur la base de ces contradictions. C’est en résolvant ces contradictions ou pas que la société voltaïque dite Burkina Faso fera un bond en avant ou soit restera dans une situation de stagnation. L’avenir de ce pays appartient au peuple Burkinabé, c’est lui seul qui devra décider du futur de ce pays et non les "hommes forts" de ce pays comme Simon Compaoré et Salifou Diallo. L’histoire est en marche avec hommes de type nouveau et ceux qui sont déjà usés ne pourront pas empêcher cette histoire de voir le jour. Courage à Lefaso.net vous qui faites circuler l’information. Big up à vous !

  • Le 5 février 2016 à 22:28 En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Il faut donner un délais de six mois aux maquis situés dans les quartiers d’habitation. Ils font du boucan à toute heure de la journée. Ils n’ont qu’à aller en zone commerciale ! Ouaga est devenue une des villes les plus anarchiques du monde. Il faut que ça cesse !

  • Le 6 février 2016 à 10:40 En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    A propos de ces maquis en zones d’habitation, même de vieux "quartiers à vieilles et vieux", comme Dapoya, Ouidi, Larlé, etc. n’échappent pas à ce phénomène ultra nuisible ! Conséquences : hypertensions artérielles, stress, mauvais résultats scolaires chez les enfants qui se déconcentrent et qui peinent à apprendre leurs leçons, etc. Mr Simon COMPAORE, ces maquis de quartiers d’habitation sont aussi, sinon plus nuisibles que les chambres de passe. En plus, ces maquis de quartiers servent aux petits voleurs comme lieux d’observation des voisinages et des habitudes des habitants des cours annexes ou voisines. Les maires d’arrondissements étant complices de ces gens sans âme, il faut que le Ministère de la sécurité (tranquillité) intérieure prenne effectivement ses responsabilités.

  • Le 6 février 2016 à 10:42 En réponse à : Situation nationale : Le ministre d’Etat, Simon Compaoré, à cœur ouvert !

    Bel habit, beau discours ! A présent on attend des actes !!!

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