Insécuritaire dans l’espace UEMOA : Les Médiateurs condamnent
Les Médiateurs des pays membres de l’UEMOA ont tenu du 19 au 22 janvier 2016 leur IVème Assemblée générale sur le thème suivant : « Pour l’avènement d’un climat apaisé et durable dans l’espace sous régional, quel rôle pour le Médiateur ? »
Au terme de leurs travaux, ils ont adopté plusieurs décisions et un acte majeur de solidarité, d’interpellation et d’engagement dénommé « Déclaration de Dakar » et dont la teneur suit :
DECLARATION DE DAKAR
Les Médiateurs de la République des pays de l’espace UEMOA réunis à Dakar, au Sénégal, du 19 au 22 janvier 2016, ont fait l’amer constat que la sous région ouest-africaine est frappée par une vague de violences perpétrée par des groupes d’individus sans foi ni loi, qui endeuillent de nombreuses familles, par les victimes innocentes qu’ils font.
Profondément préoccupés par cette situation, les Médiateurs de la République ne sauraient rester insensibles.
Ils déplorent et condamnent énergiquement ces actes abjects et lâches dont la finalité est de fragiliser et d’isoler nos Etats. Ils présentent leurs condoléances émues aux peuples malien, nigérien et burkinabè et réaffirment leur détermination à rester solidairement engagés auprès des populations pour l’enracinement de l’Etat de Droit dans l’espace sous régional.
Dans le but d’apporter une réponse appropriée à ce danger qui menace la paix, la stabilité et la sécurité des populations, ils invitent les Etats à prendre les mesures les plus appropriées dans un cadre concerté.
A l’effet de rendre opérationnel et durable leur engagement, ils entreprennent de mettre en place un mécanisme de suivi et d’évaluation de leurs actions et programmes destinés à cet objectif.
Fait à Dakar, le 22 janvier 2016
Vos commentaires
1. Le 28 janvier 2016 à 21:18, par Yiriba En réponse à : Insécuritaire dans l’espace UEMOA : Les Médiateurs condamnent
Une autre structure X de l’UEMOA + le Y de CEDEAO + le Z de UA + le W de l’ONU et j’en passe. Ceci fait une équation à 4 inconnus au moins. La solution n’est pas alors pour demain et les terroristes n’auront rien à craindre pendant qu’on fait honneur aux grands penseurs des boardrooms (salles de réunion). Les condamnations, c’est une cassette qu’on peut jouer et rejouer sans inquiéter les Djihadistes. Si on n’a pas de solution au terrorisme, c’est correct, mais inventer des couches de structures non-opérationnelles, c’est voler la conscience populaire et les ressources.