LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Attaques terroristes au Burkina : L’International socialiste/Afrique de l’Ouest solidaire du Burkina

Publié le mercredi 27 janvier 2016 à 01h24min

PARTAGER :                          
Attaques terroristes au Burkina : L’International socialiste/Afrique de l’Ouest solidaire du Burkina

Le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo a reçu, le 26 janvier 2016 une délégation de l’international socialiste de l’Afrique de l’Ouest. Ces partis politiques d’obédience socialiste sont venus du Bénin, du Mali et du Sénégal. Ils sont venus apporter leur soutien au peuple burkinabè suite aux attaques terroristes du 15 janvier. La délégation était conduite par Emmanuel Golou, le président du comité Afrique de l’international socialiste, par ailleurs président du Parti social-démocrate du Bénin.

Le Burkina a été frappé par des actes terroristes le 15 janvier dernier. Ces attaques ont été perpétrées en plein cœur de la capitale, Ouagadougou. 30 morts et plus de 70 blessés de 18 nationalités. De quoi émouvoir le monde entier. Et, depuis lors, les messages de compassion s’enchainent. Ce 26 janvier, c’est une délégation des partis politiques de l’international socialiste de l’Afrique de l’Ouest qui est venue présenter sa compassion au peuple burkinabè. La délégation a été reçue en audience par le président de l’Assemblée nationale du Burkina, Salifou Diallo.
La délégation était composée du Parti social-démocrate du Bénin, du Rassemblement du peuple malien et du Parti socialiste sénégalais. « Nous avons apporté un soutien total, un encouragement total au MPP, au président de l’Assemblée nationale, au président de la république et à l’ensemble du peuple burkinabè pour dire que la lutte ne peut que continuer, en tout cas, nous comptons sur eux, mais qu’ils ne sont pas seuls, nous sommes avec eux »,a dit Emmanuel Golou, le président du comité Afrique de l’international socialiste.
Ces partis de l’international socialiste étaient déjà à Ouagadougou le 29 décembre dernier pour l’investiture du président Roch Marc Christian Kaboré. « C’était une fête, le début d’une ère nouvelle pour le Burkina Faso pour qu’il y ait le changement, la démocratie, le développement. Nous ne savions pas qu’avant un mois, des gens seraient venus ici pour troubler la fête », a confié M Golou.
« Nous allons bientôt nous rencontrer pour essayer d’échanger sur les voies par lesquelles, nous pourrons arrêter ces genres d’activités dans la sous-région », a-t-il confié.

Moussa Diallo
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 27 janvier 2016 à 09:13, par Matou à Sikassossièra En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : L’International socialiste/Afrique de l’Ouest solidaire du Burkina

    Voici ce que nous avons lu sur Emmanuel Golou. Partageons

    L’honorable Emmanuel Golou et probable candidat du PSD à la présidentielle de 2016 est dans la tourmente. Sa gouvernance politique vient d’être dénoncée par DEGBEKO A. F. RichardSecrétaire National Adjoint à la Formation Politique du Parti Social Démocrate (PSD) à travers une lettre en date du 18 février dont voici l’intégralité.

    www.24haubenin.info ; L’inforamtion en temps réel

    M--------------
    Président Emmanuel GOLOU, Président du Parti Social Démocrate
    Objet : Mauvaise gouvernance du Parti. Monsieur le Président,
    C’est avec un profond regret que je me suis senti obligé de vous adresser la présente, pour vous dire mon constat sur la gouvernance de notre parti, le Parti Social Démocrate. J’aurais pu choisir de chercher à vous rencontrer pour échanger sur les questions qui motivent la présente démarche. Mais, il m’a paru nécessaire de vous faire gouter à la jouissance que procure votre démarche préférée, qui consiste à adresser des lettres et décisions unilatérales aux membres du Bureau Exécutif National, aux responsables fédéraux et communaux du Parti, sans prendre la moindre précaution de concertations préalables ou d’échanges oraux avec les concernés.
    Monsieur le Président !
    D’abord, une organisation politique comme la nôtre, le Parti Social Démocrate, ne peut plus être dirigé, à l’ère du Verseau, comme on dirige l’armée. Chercher à le faire, c’est vouloir conduire tout le Parti dans le gouffre et la désobéissance. Et c’est ce qui se profile à l’horizon. Il est un secret de polichinelle aujourd’hui que le Parti ne fonctionne plus bien. Je l’ai dit et inscrit en point de discussion à la dernière et mémorable réunion du Bureau Exécutif National tenue au siège du Parti le 29 janvier 2014. Ce point n’a pu être discuté parce que vous l’avez voulu pour une autre fois, le contenu vous paraissant assez important pour être abordé ce jour. Mais, la saignée continue, en témoignent les dernières décisions unilatérales que vous avez prises au sujet de la « recomposition » des Fédérations, et la lettre envoyée au nom du Parti à la Jeunesse de l’Union fait la Nation en vue d’interrompre, sans arguments convaincants, les activités de ladite structure dans le Couffo.
    Monsieur le Président, les lettres et décisions, élaborées d’autorité, ne gouvernent plus efficacement les équipes d’humains, surtout à notre ère, si celles-ci ne considèrent pas les membres de l’équipe dans leur processus d’élaboration. Les responsables à divers niveaux du parti qui l’administrent et l’animent avec vous ne sont pas des moutons ou de gens qui n’ont pas la capacité de contribuer à la réflexion qui préside aux décisions du Parti. A les considérer comme tel, ils se retourneront d’évidence contre vous et vous perdrez l’autorité que vous cherchez à affirmer en faisant comme vous le faites depuis que vous avez remplacé le Président Bruno AMOUSSOU à la tête du Parti conformément aux Statuts adoptés au Congrès extraordinaire du 06 août 2011 à Cotonou.
    Ensuite, monsieur le Président, vous avez réduit le Bureau Exécutif National du Parti, instance centrale, à vous et à votre Directeur de cabinet qui n’est qu’un administratif lié à votre personne. C’est vous deux qui décidez au nom du Parti et toutes les lettres et décisions nous le font clairement observer. Le Secrétariat Général du Parti ne fonctionne plus, parce que vous en avez ainsi décidé. Vous avez décidé en violation des Statuts du Parti de cumuler toutes les fonctions des membres du Bureau Exécutif National qui n’ont pas souvent les mêmes opinions que vous, ou de les faire assurer par d’autres qui n’en ont pas mandat et qui sont prêts à exécuter vos instructions quelque soient leurs natures.
    Monsieur le Président, à force de chercher à se doter seul de tous les pouvoirs, on fini par les perdre tous. Qu’on en arrive là, ne serait pas un mystère. Ce ne serait que logique. Aucun magicien ne s’est jamais amusé à boire de l’acide. Quelque soit la puissance de sa magie, le résultat ne trahit jamais, ça l’emporte toujours.
    En outre, monsieur le Président, j’ai posé, à la dernière séance du Bureau Exécutif National citée supra, le problème de la légalité et de la légitimité de nos mandats arrivés à terme depuis le 09 août 2013. L’organisation du Congrès Ordinaire du Parti est plus qu’impérieuse. Elle est urgente, pour conférer à tous ceux qui auront la confiance des militants la légalité et la légitimité nécessaires à l’exercice des fonctions liées à la direction du Parti. Aussi cela permettra que la présidence du parti ne soit plus assurée par défaut. Cette éminente question de gouvernance du parti me semble ne pas vous préoccuper. Puisque nous critiquons la gouvernance du régime en place, nous devons nous empêcher d’accepter ou de favoriser les mêmes pratiques dans la gouvernance de nos Partis. C’est pour cela que j’appelle à l’organisation imminente et urgente du Congrès Ordinaire du Parti Social Démocrate (PSD).
    Enfin, Monsieur le Président, comme vous le savez bien, le Parti Social Démocrate (PSD) n’a encore désigné aucun candidat pour les élections présidentielles de 2016. Aucune discussion n’a d’ailleurs jamais été faite sur la question, en termes d’opportunité ou non, au sein du Bureau Exécutif National ou des autres instances centrales du Parti, avant qu’il ne soit question de désigner tel ou tel. Vous n’ignorez pas non plus, au cas où il s’agira de désigner un candidat, les procédures prescrites en la matière par les textes fondamentaux régissant le Parti.

    Pour mémoire, l’article 73 du Règlement Intérieur du Parti adopté au Congrès extraordinaire du 06 août 2011 à Cotonou stipule que « l’ouverture de la procédure de désignation des candidats aux élections locales et nationales est décidée par le Bureau Exécutif National qui fixe en même temps les modalités de cette désignation qu’il communique aux bureaux fédéraux et aux bureaux de section ». L’article 74 du même Règlement Intérieur vient préciser que « les sections centralisent et soumettent la liste des candidats de leur ressort territorial à la fédération pour approbation. Le bureau fédéral arrête la liste provisoire des candidats et la transmet au Bureau Exécutif National pour approbation. La confection de la liste définitive est du ressort du Bureau Exécutif National ».
    Sans que tous ces préalables obligatoires n’aient été observés, vous aurez déclaré sur les ondes de la Radio Mono la voix de Lokossa il y a environ deux à trois semaines, en violation des textes du Parti, que vous serez candidat aux élections présidentielles de 2016 au nom du Parti Social Démocrate.
    Monsieur le Président, le Parti Social Démocrate n’est pas une société unipersonnelle, ni un groupement d’intérêt économique pour qu’on y instaure une gouvernance qui en donne tout l’air. C’est une grande œuvre, qui a toujours véhiculé les valeurs de gouvernance exemplaire, entretenue par toutes les militantes et tous les militants à divers niveaux d’organisation.
    La gouvernance actuelle du Parti depuis que vous avez remplacé le Président Bruno AMOUSSOU n’est pas bonne. Elle est mauvaise et nécessite d’être changée. Nous ne pouvons pas avoir côtoyé le Président Bruno AMOUSSOU pendant tant d’années et ne pas pouvoir faire convenablement un certain nombre de chose, surtout en matière de gouvernance du Parti. Mon intention n’est pas de faire de vous une seconde édition du Président Bruno AMOUSSOU, mais que vous vous inspiriez tout au moins de ses méthodes de gouvernance qui non seulement ont toujours plu aux militants mais aussi et surtout rassemblent tout le monde.
    Monsieur le Président, cette lettre, je la veux ouverte afin de permettre à toutes les militantes et tous les militants du Parti d’être informés des récriminations persistantes que nous vous faisons depuis 2011 et que vous feignez ignorer.
    Salutations militantes.
    Richard A. F. DEGBEKO

    Ampliations :
    - Président Bruno AMOUSSOU
    - Tout membre du Bureau Exécutif National du Parti - Les responsables fédéraux et communaux du Parti

  • Le 27 janvier 2016 à 12:43, par Olympio En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : L’International socialiste/Afrique de l’Ouest solidaire du Burkina

    Merci aux visiteurs. C’est en temps de difficultés qu’on connaît les vrais amis.Ceci doit être continuel pour mutualiser les efforts.
    Condoléances aux disparus et prompt rétablissement aux blessés.
    Olymio depuis Lomé Togo

  • Le 27 janvier 2016 à 12:53, par Alavo Urmine En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : L’International socialiste/Afrique de l’Ouest solidaire du Burkina

    Bel exemple de solidarité du Comité Afrique de l’Internationale socialiste. Par ailleurs, Il est regrettable que les gens balancent des archives en commentaire ici comme de l’information. Le monsieur qui a signé cette lettre a été déjà viré du Parti Social Démocrate au Bénin. Le Parti se porte bien et soutient un candidat externe à la présidentielle de 2016. L’indiscipline ne peut être assimilée au courage politique. Merci.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique