Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Trente personnes ont été tuées et environ 70 blessés lors des attaques menées le 15 janvier contre le Splendid Hôtel et le café Cappucino à Ouagadougou. Dans la mi-journée du 15 janvier une première attaque intervenue dans ma commune natale de Tin-akoff (extrême nord de la province de l’Oudalan) à Inabao ( et non Tin-Abao comme annoncé dans la presse) , a visé un convoi officiel de gendarmerie faisant deux (2) morts et deux blessés. Au lendemain des attentats de Ouaga, nous apprenons qu’un couple d’Australiens (je préfère de Burkinabè pour quelqu’un qui est installé chez nous depuis 1972), le docteur Eliot et son épouse, ont été enlevés à Djibo, toujours dans la région du Sahel.
Au moment où la nation rend un hommage national aux victimes burkinabé et étrangères lors des attentats terroristes, je condamne énergiquement les actes odieux de ces lâches, barbares, ignobles, infâmes, et sauvages vermines de terroristes. Je m’incline sur la mémoire des innocentes victimes. Je souhaite prompt rétablissement à tous les blessés et beaucoup de courage à mes compatriotes dans la lutte contre l’hydre terroriste. J’ai une pensée affectueuse pour la famille Eliot et je prie Dieu pour que le couple nous revienne en bonne santé.
Il est tout à fait normal qu’après les attentats de Ouagadougou, les mesures de sécurité soient renforcées et les suspects dénoncés. Je felicite les forces de défense et de sécurité à l’oeuvre pour leur professionnalisme. Mais j’attire l’attention des pouvoirs publics sur le risque de stigmatisation de certains groupes ethniques qui sont burkinabè ou qui vivent au Burkina. Ne confondons pas par exemple terroristes et touareg comme on l’entend de la bouche de certaines personnalités et journalistes, ceux-là même qui ont une mission d’éducation du peuple. Le teint ne pas fait l’ethnie et l’ethnie ne fait pas le truand ! Je suis touareg mais j’ai pas mal d’amis Mossi, Bissa, Bobo, Gourmantché, Dagari………qui sont plus clairs que moi ; sont-ils pour autant des Touaregs ? Non, évitons l’amalgame !
L’attentat de Ouagadougou a des conséquences immédiates sur la cohabitation sociale au Burkina Faso. Heureusement que notre Ministre en charge de la sécurité, M. Simon Compaoré a appelé les gens à la retenue !
Chez les sahéliens qui voyagent à l’intérieur du pays, c’est présentement le calvaire, à peine si dans les contrôles on ne les identifie pas à des assaillants. Nos parents rapportent tous les jours des propos choquants qui traduisent une méconnaissance profonde de l’Histoire et de la Géographie des peuples qui font le Burkina Faso. Ils entendent des affirmations contraires aux valeurs de notre Faso. Désigner une population de ‘’djihadiste’’ en tablant sur son origine ethnique est inacceptable et contraire aux principes de notre Constitution.
Je comprends et je partage la vive émotion, la profonde tristesse et la douleur de mes compatriotes mais c’est dans ces moments terribles que nous devons prouver au monde entier que nous sommes une exception contre la tyrannie, une école de résistance, un symbole de démocratie , un modèle de diversité culturelle et d’intégration. Restons soudés et sereins contre les forces du mal car le message est clair, ‘’ on ne s’attaque pas impunément au pays des Hommes Intègres’’.
J’ai aussi du mal à comprendre ce qui nous arrive ! J’ai l’intime conviction que ces monstres se trompent de cible, notre stabilité, notre sécurité, notre souveraineté, notre démocratie, notre liberté ne pourront pas être prises en otage par une bande d’illuminés !
Laissons au baigneur son maillot de bain
Dans un passé récent, la Région du Sahel fut déjà une victime du terrorisme et les activités de tourisme ont été complément affectées. L’artisanat local a perdu de sa superbe, les campements ont fermé, les guides sont dans le désespoir……un coup dur pour un pan important de l’économie locale.
Cette région est un carrefour ethnique où se côtoient des Dogon, des Arabes, des Fulcé, des Yoruba, des Mossi, des Sonrai, des Haoussa, des Peul, des Touareg…., en majorité de confession musulmane. Il faut rappeler que lors de la pacification de la boucle du Niger par la colonne Voulet et Chanoine, ces peuples restèrent insoumis en menant une résistance farouche à l’envahisseur colonial.
La présence des Touaregs au Burkina Faso date du debut du XIX siècle, après la chute de l’empire Songhay. Aujourd’hui, la province de l’Oudalan située à l’extrême nord du Burkina Faso porte un nom qui signifie en langue tamacheq (langue touareg) « tentes bleues ».
Je crois savoir que le nom touareg a été donné par des étrangers aux peuples du désert. Ce nom ne signe rien dans notre langue. Ce nom se retrouve alors avec plusieurs significations : "gens de l’au-delà, gens du désert, les oubliés, les abandonnés de Dieu à cause du refus qu’ils opposent à l’islam ».Ceux qui portent ce nom, lui préfèrent « kel tamacheq » car la langue est l’identité culturelle de base.
Les peuples du Sahel portent le turban et des boubous comme tenue vestimentaire culturelle. Le touareg porte le turban au quotidien à partir de l’âge adulte ; le voile est essentiel aussi chez la femme. Le turban n’est pas qu’un morceau de tissu adapté contre les vents de sable ou protégeant de l’ardeur du soleil, de la fraicheur de la nuit… « Chez le touareg, le turban garde contre les assauts maléfiques, aide à dissimuler une émotion (peur ou joie), à donner l’image d’une constante maitrise de soi… ».
Dans la société touareg, enlever son turban devant des gens qu’on ne connait pas équivaut dans les villes du Burkina ou ailleurs à enlever son pantalon, laissons donc au baigneur son maillot de bain ! C’est le turban ‘’Alecho’’ (bande de cotonnade à l’indigo) qui contribue par les traces qu’il laisse sur le visage à donner aux Touaregs le nom exotique : les hommes bleus.
En définitive, je suis d’avis que les passions populaires sont promptes à s’échauffer, en particulier dans les périodes sombres, comme celle que nous traversons. Il faut savoir raison garder, « la passion conduit à l’abolition de la réflexion, au passage à l’acte, à la décharge immédiate des désirs les plus primitifs ».
Dieu bénisse le Burkina Faso éternel et inébranlable !
Merci et splendidement,
Mohamed Ag Ibrahim
Citoyen burkinabè
mohamedfounou@yahoo.fr
Vos commentaires
1. Le 24 janvier 2016 à 12:42 En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Nos peuples ont toujours vécus en toute et bonne intelligence dans la paix et faisant de nos différences culturelles notre force. Aucun esprit maléfique ne viendra ébranlé ce socle. Ensemble, luttons contre ces vermines qui s’enggouffrent dans nos identités pour nous opposer. Vive le Burkina Faso, vive le peuple unis. La patrie ou la mort, nous vaincrons.
2. Le 24 janvier 2016 à 12:45, par Papa En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Mon frere Mohamed votre cri de coeur est comprehensible mais comment voulez-vous qu’on ait pas peur d’un ver de terre lorsque sa maman est morte a la suite d’une morcure de serpent ? ver de terre et serpent se ressemblent non ?
3. Le 24 janvier 2016 à 12:54, par vérité no1 En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Mr Mohamed Ag Ibrahim, vous avez raison mais il est très important que chaque voyageur enlève son turban à un point de contrôle ! Sécurité oblige ! C’est dans ces cafouillages que les terroristes profitent pour opérer ! Dans la culture moaga, on a aussi le "benda" mais on ne parle plus de ça !
4. Le 24 janvier 2016 à 13:52, par yamba En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Merci mon cher ; c’est absolument la vérité ; nous ne nous laisserons pas divertir par nos ennemis et s’affronter inutilement. Merci et courage à vous pour ce cri de coeur !
5. Le 24 janvier 2016 à 14:03, par YIRMOAGA En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
OUI, non à la stigmatisation culturelle, mais le mal peut se dissimuler à travers un accoutrement ? Disons-nous la vérité, le voile intégral, qui peut se cacher à l’intérieur......? Si la foi religieuse recommande à votre épouse de ne pas faire l’objet de regard, en restant dans sa chambre est ce pas mieux de l’épargner de la dépravation ? Et vous l’époux qui circulez à visage découvert, qu’est ce que cela représente ? Notre culture est entrain de prendre un coup dans la négation de part des considérations religieuses étrangères. Si en emprisonnant des dames dans un accoutrement de deuil qu’on est bon croyant, enfin à chacun son dieu et à chacun son lieu d’existence ?
6. Le 24 janvier 2016 à 14:19, par tengen-biga En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Merci pour le plaidoyer. On ne peut pas assimiler un touareg à un terroriste. ce serait abusif et injuste. Pour l’instant, on n’en pas à une situation de crise. On peut séreinement envisager les mesures de lutte. Mais chacun de nous doit savoir que nous devons nous adapter aux méthodes de lutte des terroristes.
7. Le 24 janvier 2016 à 16:12 En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
les terroristes ne sont pas des musulmans car la religion musulmane est est une religion de paix et d’amour ;il n’y a jamais eu de problème de religions au Burkina donc ensemble méfions nous des esprits mal intentionnés qui veulent foutre la merde au pays des hommes intègres. que Allah le tout puissant protège le "Burkina Faso"
8. Le 24 janvier 2016 à 18:51, par Nabiiga En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Très cher ami, je tiens à te remercier pour cet appel que je juge logique et opportun. Cependant si stigmatisation il y a, je me dis que les enturbanés y en est pour quelque chose et ce, non pas pour dire que je suis partisan de la stigmatisation, loin il s’en faut.
Le port de turban est-il réligieux ou environmental. Toute personne qui cherche la vérité vous dira que c’est plutôt environmental. Autrement, que quelqu’un me montre un seul verset, (surat) du coran qui parle de la nécessité de porter un turban. En ce que me concerne, il n,y en a pas un seul qui le prescrit pour les croyans. Par contre, toute personne qui porte un turban permanemment est individu qui habite dans le désert. Les habitants du désert sont au prise avec les tempêtes de sable incessant donc, il faut porter un turban pour bien couvrir la tête et les yeux afin de pouvoir vaquer aux activités quotidiennes. Donc le port de turban n’a rien de foi qu’il est de environnement. Entendu sur ce point, je passe au deuxième.
Les habitants du pôle nord, la région artic je veux dire, et attention,il y a bien des gens qui y habitent ; je parle d’ici de l’artic canadien, norvégien, suédois etc. Pour vaquer de leurs activités quotidiennes, il leur faut porter presqu’une tonne d’habits sur le dos avant de pouvoir pointer le nez dehors, le froid l’oblige. Je pose alorscette question.
Si un habitant du pôle nord descend à ouaga, osera t-il porter une tonne d’habits sur son dos sans que la chaleur ne l’étouffe ? De même, les enturbanés n’ont pas d’affaire à porter les turbans dans les régions où ils n’ont pas besoin car pas réligieux mais environnemental ; surtout que tous les actes terroristes perpétrés dans le sahel sont des enturbanés. Que voulez-vous qu’on fasse. Qu’on les laisse circuler avec des grénades cachés dans les turbans, des grénades et des bombes qu’il n’hésitent pas à utiliser pour endeuiller les populations tels que ce que nous avons vécus récemment à Ouaga et à Bamako ? Comprenez ?
Quand bien même c’est très triste pour ne pas dire injuste de stigmatiser car ce n’est pas toute personne qui porte un turban est un poseur de bombe, les populations n’ont pas de choix que de passer à ce que vous qualifierez de besognes en stigmatisant les enturbanés.
De ce fait, je fais un appel solennel aux gouvernements, aux populations, à toute personne à la déturbanisation de toute personne enturbané dans les grandes villes ou à des endroits où il n’y pas de tempête de poussière ( car aucune raison d’en porter) afin de se rassurer qu’aucune bombe n’est cachée dans son turban. Pour terminer, ce n’est pas pour dire qu’on ne voit pas des enturbanés, déturnbanent dans les grands centres métropolitant. Il faut pas aller loin. Le président de MNLA qui réside actuellement à Ouaga, je l’ai déjà vu en cravate.
9. Le 24 janvier 2016 à 19:03 En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
A la suite des autres frères, je condamne avec la dernière énergie les actes ignobles perpétrés par des individus moyenâgeux contre des burkinabè et leurs hôtes et qui ont fait 30 victimes et de nombreux blessés. Aux familles des victimes j’adresse toute ma compassion et aux blessés mes souhaits de prompt rétablissement.
Je souhaite partager avec vous les quelques lignes qui suivent.
J’ai eu à faire des missions de travail au Burundi, pays situé à des milliers de kilomètres du Burkina. Après le briefing de ma première mission, quelques burundais m’ont accosté pour satisfaire leur curiosité, en me posant quelques questions sur mon pays, parmi lesquelles j’ai retenu deux :
Il y a combien de religions au Burkina ?
Il y a combien d’ethnies au Burkina ?
J’ai répondu qu’il y a globalement trois religions (la religion traditionnelle, le christianisme et l’islam) et au moins une soixantaine d’ethnies.
A cette réponse, l’un d’eux, visiblement incrédule, m’a rétorqué sèchement : « Comment faites-vous alors pour vous entendre ? »
C’est la force de notre jeunesse, lui dis-je, et de personnes ressources diverses qui ont fait de la lutte contre le confessionnalisme, l’ethnicisme/le tribalisme et le régionalisme leur combat au quotidien avant, mais surtout à partir de 1960. Tous les velléités inavouées d’utiliser la carte religieuse et/ou ethnique à des fins inavouées ont toujours été combattues par notre peuple. Ce qui a permis d’instaurer ce climat serein que nous connaissons au Burkina.
Nos échanges et discussions sur cette question ont attiré l’attention d’un européen qui s’est approché de nous. Après quelques minutes d’écoute, il intervient en disant : « Je suis italien. J’ai travaillé pendant 5 ans au Burkina et particulièrement à Ouahigouya, Ouagadougou et je connais la plupart des régions du pays. Je pense donc connaître assez bien ce pays. Je confirme ce que dit ce monsieur en m’indexant. On ne sent pas de clivage religieux, ethnique ni le chauvinisme au Burkina. Les mariages sont possibles entre des personnes de religions et/ou d’ethnies différentes. Les musulmans sont invités par des chrétiens pendant les fêtes chrétiennes et vice-versa. Je crois, monsieur (en me regardant) que votre pays est unique dans le monde en termes de tolérance religieuse et ethnique. C’est un trésor qu’il faut consolider et préserver à jamais ».
Chacun de vous comprendra bien ce que j’ai ressenti en ce moment : un flux indescriptible de fierté incommensurable qui m’a envahi.
En face de moi il y avait des burundais dont le pays comporte deux ethnies seulement qui parlent de surcroit la même langue SVP ! On se rappelle pourtant les horreurs que ce pays et le Rwanda voisin ont vécues.
Chaque individu doit être responsable de ses actes qui ne doivent nullement et en aucun cas être transposés sur son ethnie, sa religion, sa région, son pays. Le voleur ou l’assassin ne peut pas faire de ses coreligionnaires, de son groupe ethnique ou de tous ses compatriotes des voleurs ou des assassins comme lui. Il doit répondre seul de ses actes.
Combattons le délit de faciès tout en nous réservant le droit de dénoncer les actes et dires contraires aux intérêts de notre peuple.
Un burkinabè
10. Le 24 janvier 2016 à 19:18, par boly ali En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Bel écrit il fait pas bon d’être turbane de nos jours .tu es suivis du regard comme un extra-terrestre. Soyons cool les frères et faissons la difference
11. Le 24 janvier 2016 à 20:13, par N°5 En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
A la suite des autres frères, je condamne avec la dernière énergie les actes ignobles perpétrés par des individus moyenâgeux contre des burkinabè et leurs hôtes et qui ont fait 30 victimes et de nombreux blessés. Aux familles des victimes j’adresse toute ma compassion et aux blessés mes souhaits de prompt rétablissement.
Je souhaite partager avec vous les quelques lignes qui suivent.
J’ai eu à faire des missions de travail au Burundi, pays situé à des milliers de kilomètres du Burkina. Après le briefing de ma première mission, quelques burundais m’ont accosté pour satisfaire leur curiosité, en me posant quelques questions sur mon pays, parmi lesquelles j’ai retenu deux :
Il y a combien de religions au Burkina ?
Il y a combien d’ethnies au Burkina ?
J’ai répondu qu’il y a globalement trois religions (la religion traditionnelle, le christianisme et l’islam) et au moins une soixantaine d’ethnies.
A cette réponse, l’un d’eux, visiblement incrédule, m’a rétorqué sèchement : « Comment faites-vous alors pour vous entendre ? »
C’est la force de notre jeunesse, lui dis-je, et de personnes ressources diverses qui ont fait de la lutte contre le confessionnalisme, l’ethnicisme/le tribalisme et le régionalisme leur combat au quotidien avant, mais surtout à partir de 1960. Tous les velléités inavouées d’utiliser la carte religieuse et/ou ethnique à des fins inavouées ont toujours été combattues par notre peuple. Ce qui a permis d’instaurer ce climat serein que nous connaissons au Burkina.
Nos échanges et discussions sur cette question ont attiré l’attention d’un européen qui s’est approché de nous. Après quelques minutes d’écoute, il intervient en disant : « Je suis italien. J’ai travaillé pendant 5 ans au Burkina et particulièrement à Ouahigouya, Ouagadougou et je connais la plupart des régions du pays. Je pense donc connaître assez bien ce pays. Je confirme ce que dit ce monsieur en m’indexant. On ne sent pas de clivage religieux, ethnique ni le chauvinisme au Burkina. Les mariages sont possibles entre des personnes de religions et/ou d’ethnies différentes. Les musulmans sont invités par des chrétiens pendant les fêtes chrétiennes et vice-versa. Je crois, monsieur (en me regardant) que votre pays est unique dans le monde en termes de tolérance religieuse et ethnique. C’est un trésor qu’il faut consolider et préserver à jamais ».
Chacun de vous comprendra bien ce que j’ai ressenti en ce moment : un flux indescriptible de fierté incommensurable qui m’a envahi.
En face de moi il y avait des burundais dont le pays comporte deux ethnies seulement qui parlent de surcroit la même langue SVP ! On se rappelle pourtant les horreurs que ce pays et le Rwanda voisin ont vécues.
Chaque individu doit être responsable de ses actes qui ne doivent nullement et en aucun cas être transposés sur son ethnie, sa religion, sa région, son pays. Le voleur ou l’assassin ne peut pas faire de ses coreligionnaires, de son groupe ethnique ou de tous ses compatriotes des voleurs ou des assassins comme lui. Il doit répondre seul de ses actes.
Combattons le délit de faciès tout en nous réservant le droit de dénoncer les actes et dires contraires aux intérêts de notre peuple.
Un burkinabè
12. Le 24 janvier 2016 à 20:14 En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Nous comprenons votre position mais nous vous demandons de nous aider a luter contre ces gars qui portent exactement les mêmes accoutrements. Donnez nous la meilleure méthode.
13. Le 24 janvier 2016 à 22:36, par Sidpayétka En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
BONSOIR A TOUS !
BONSOIR A TOI MOHAMED AG Ibrahim !
Tu transmettras mon bonjour chaleureux a toute la famille Touareg de par le monde entier.
Ton message n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
Mais vois-tu mon frère, j,ai parcouru le sahel Burkinabé jusqu’à Déou, Tin Edrar, Tin Rashan, Oursi, Forage Christine et un peu dans le désert Nigérien jusqu’à Illéla, Thaoua et Keita. J’ai encore beaucoup a apprendre des peuples du Sahel, car hier comme aujourd’hui ces peuples nomades ont toujours considéré la peau noire comme un défaut. On se côtoie, c’est vrai mais la méfiance a toujours été de mise (surtout du coté des hommes en turban). Si tout cela pouvait se dissiper comme un nuage en pleine saison sèche, nos deux communautés en sortiront grandies. Le Camp de Djibo dans les années 1994-2000 et les soins accordés a Ag Rissa a Ouagadougou en sont une belle illustration de la volonté des dirigeants Burkinabe de vivre en paix avec l’ensemble des communautés du monde et surtout des pays voisins qu’elles soient Touareg,Rimaibé, Bella, Djarma, Haoussa, Peulh arabes, juifs, Français, Canadien...........
C’est pourquoi, mon message est clair et direct, nous respecterons toujours ceux qui nous respectent mais nous serons sans pitié avec ceux qui nous attaquent sans raisons (Si c,est pour l’affaire Dieu, Dieu appartient a tout le monde et tout le monde lui appartient et c’est a LUI SEUL de décider de la vie de chaque créature individuellement ou en communauté. La différence et la diversité sont du CRÉATEUR et lui appartiennent, Que son nom soit béni et exhalté). Car les Mossi ont toujours dit : "La sourie ne fera jamais béatement confiance au chat meme s’il est parti a la Mecque encore que cette Mecque la de nos jours inspire quelques interrogations (je suis musulman de naissance mais...). Ou encore ceci : Si une créature noire tue ta maman, quand tu voie la grue couronnée ou cendrée tu détale" Ou encore : "Un seul âne lèche la farine et blanchit toutes les gueules de tous les ânes". Donc, soyez sans crainte et restons sereins surtout que ces voyous a peau claire ou rouge et meme noire ont réveillé notre instinct de survit. Vous transmettrez notre message de paix a tous et votre franche collaboration nous est nécessaire pour bouter hors de nos frontières les enfants mal éduqués et mal conseillés et surtout avisés.
14. Le 24 janvier 2016 à 22:54, par Ayii En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
c’est la faute a qui si ’l’homme sans visage’ qui attaque lachement comme ca vient turbané ? c’est la faute a qui s’il se proclame d’une certaine religion ? On n’a donc pas le choix que de faire attention aux turbans et a ceux qui ont le culot de quitter la mosquee pour aller prendre des mitraillettes decimer des innocents au mains nues !
15. Le 25 janvier 2016 à 04:15, par siri sounkalo En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
A mon à vie tous çai sos qui ce pas aujourd’hui au burkina c pour nous de courage de nous propre pays. Alors.sitoigne burkinab pas de décourageant. Donon nous. Les mai l’union fait la force moi qui vous pârle maintenant j suis un exs aventuriers de l’Espagne.la ou j suis allé tout faire pandan 20 an pour cherce d’argent venir investir dan mon pays avec ma familles et mai partenair espagnol mai arive au burkina il mon tout prix par force c ancien régime l’argent et partener, et tante de m’assacine . Alor San le courage j’aurez du me suicide alors et si sa été le k,aujourd’hui j allé aitre en regret .mai j pris mon courage ou il son s, ancien régime yana quis on prix la fite d’autres son là où il ne lance. t’aitre la un joure. Alors. J demende à tout les sitoigne burkina de aitre uni visilant et mai dan mai nous avons déjà presque gagne la bataille alors c pas lo moment de croge les bras. ensablé nous ariveron. pour la grâce de Dieu. Et que Dieu benur noter patrie le burkina fosa.
16. Le 25 janvier 2016 à 05:38, par N°5 En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
A la suite des autres frères, je condamne avec la dernière énergie les actes ignobles perpétrés par des individus moyenâgeux contre des burkinabè et leurs hôtes et qui ont fait 30 victimes et de nombreux blessés. Aux familles des victimes j’adresse toute ma compassion et aux blessés mes souhaits de prompt rétablissement.
Je souhaite partager avec vous les quelques lignes qui suivent.
J’ai eu à faire des missions de travail au Burundi, pays situé à des milliers de kilomètres du Burkina. Après le briefing de ma première mission, quelques burundais m’ont accosté pour satisfaire leur curiosité, en me posant quelques questions sur mon pays, parmi lesquelles j’ai retenu deux :
Il y a combien de religions au Burkina ?
Il y a combien d’ethnies au Burkina ?
J’ai répondu qu’il y a globalement trois religions (la religion traditionnelle, le christianisme et l’islam) et au moins une soixantaine d’ethnies.
A cette réponse, l’un d’eux, visiblement incrédule, m’a rétorqué sèchement : « Comment faites-vous alors pour vous entendre ? »
C’est la force de notre jeunesse, lui dis-je, et de personnes ressources diverses qui ont fait de la lutte contre le confessionnalisme, l’ethnicisme/le tribalisme et le régionalisme leur combat au quotidien avant, mais surtout à partir de 1960. Tous les velléités inavouées d’utiliser la carte religieuse et/ou ethnique à des fins inavouées ont toujours été combattues par notre peuple. Ce qui a permis d’instaurer ce climat serein que nous connaissons au Burkina.
Nos échanges et discussions sur cette question ont attiré l’attention d’un européen qui s’est approché de nous. Après quelques minutes d’écoute, il intervient en disant : « Je suis italien. J’ai travaillé pendant 5 ans au Burkina et particulièrement à Ouahigouya, Ouagadougou et je connais la plupart des régions du pays. Je pense donc connaître assez bien ce pays. Je confirme ce que dit ce monsieur en m’indexant. On ne sent pas de clivage religieux, ethnique ni le chauvinisme au Burkina. Les mariages sont possibles entre des personnes de religions et/ou d’ethnies différentes. Les musulmans sont invités par des chrétiens pendant les fêtes chrétiennes et vice-versa. Je crois, monsieur (en me regardant) que votre pays est unique dans le monde en termes de tolérance religieuse et ethnique. C’est un trésor qu’il faut consolider et préserver à jamais ».
Chacun de vous comprendra bien ce que j’ai ressenti en ce moment : un flux indescriptible de fierté incommensurable qui m’a envahi.
En face de moi il y avait des burundais dont le pays comporte deux ethnies seulement qui parlent de surcroit la même langue SVP ! On se rappelle pourtant les horreurs que ce pays et le Rwanda voisin ont vécues.
Chaque individu doit être responsable de ses actes qui ne doivent nullement et en aucun cas être transposés sur son ethnie, sa religion, sa région, son pays. Le voleur ou l’assassin ne peut pas faire de ses coreligionnaires, de son groupe ethnique ou de tous ses compatriotes des voleurs ou des assassins comme lui. Il doit répondre seul de ses actes.
Combattons le délit de faciès tout en nous réservant le droit de dénoncer les actes et dires contraires aux intérêts de notre peuple.
17. Le 25 janvier 2016 à 08:28 En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Mon frère tu as parfaitement raison. Et les réactions de la plupart des internautes ne sont franchement pas encourageantes. Ce qu’il faut savoir, c’est que les stigmatisions et les amalgames conduisent à des bavures, à des injustices et à des exactions. Tout cela peut avoir des conséquences lourdes pour TOUT LE MONDE, mais pas seulement pour un seul groupe ethnique. La situation actuelle au Mali est la conséquence d’une série de répressions aveugles et d’injustices sous l’ère des Présidents Modibo Keïta et Moussa Traore.
Gageons que l’exception Burkinabé est une réalité et non un chimère
Que Dieu bénisse le Faso
18. Le 25 janvier 2016 à 08:35 En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Quelles stigmatisations ?Il faut juste éduquer vos enfants à se comporter comme celles des autres si vous vous mélangiez aux autres en arrêtant de vous prendre pour les fils du prophètes on ne vous indexerait pas autant donc arrêter de vous victimiser et comportez vous comme tout le monde sinon vous serez indexez et marginalisé piann
19. Le 25 janvier 2016 à 08:44, par Jonassan En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Je suis d’accord avec vous mais les turbans-là, si çà vous nuit vous ne pouvez pas vous en débarassez ? Comment ceux de l’autre côté ont abandonné leurs couteaux à la ceinture et leur hache sur l’épaule pour devenir comme des femmelettes, c’est parce que le milieu l’exige. Quand ta tante change de mari, il faut changer de beau-frère. De toute façon votre choix de comportement déterminera votre intégration ; sinon, ne venez point ici vous plaindre. Continuez votre raisonnement, y’a des mossis, des bissas et des bobos au teint clair mais eux ne sont pas stigmatisés, POURQUOI ? La réponse à cette question, les autres doivent y répondre et corriger leur comportement, mais vous aussi, vous devez vous la poser et vous défaire de vos us et coutumes ; c’est le prix à payer pour l’intégration.
20. Le 25 janvier 2016 à 08:54, par Yves AUBAUD En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Merci à M. Mohamed Ag Ibrahim, pour sa contribution pédagogique à aider à la non stigmatisation d’une ethnie, d’une origine, d’un faciès.
Dans tous les pays où les terroristes font des massacres, ils souhaitent également créer une division entre les personnes....une guère civile.
Résistons pour ne pas tomber dans les amalgames et retrouvons la tolérance, fraternité à l’exemple de ce qu’est le Burkina Faso.
21. Le 25 janvier 2016 à 10:38, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Parfaitement d’avis avec Mr. Ag. Le problème n’est nullement lié ni à la géographie, ni à la race ou couleur de la peau. Au lieu de faire de la question religieuse un tabou, il faut avoir le courage d’affronter le fond avec ses vérités comme ses contre vérités. Même si la pauvreté remontés favorise le recrutement, seule la doctrine robotisé l’individu et le déshumanise. Oui, je n’ai une dent contre personne, mais de ce que je sais, ni les boudhisme, ni le christianisme, ni l’animisme ne font l’apologie de la mort infligée à autrui. Personnellement, je suis pour la peine de mort comme sanction à l’égard de certains acteurs de meurtres ou assassinats. Comprenez que la justification de la sentence suprème ne peut justifier que l’on adore Dieu dans son exécution. Bonnes gens, dites-moi à quoi rime le "Allahou akbar" prononcé avant la mise à mort.
22. Le 25 janvier 2016 à 10:44, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Parfaitement d’avis avec Mr. Ag. Le problème n’est nullement lié ni à la géographie, ni à la race ou couleur de la peau. Au lieu de faire de la question religieuse un tabou, il faut avoir le courage d’affronter le fond avec ses vérités comme ses contre vérités. Même si la pauvreté remontés favorise le recrutement, seule la doctrine robotisé l’individu et le déshumanise. Oui, je n’ai une dent contre personne, mais de ce que je sais, ni les boudhisme, ni le christianisme, ni l’animisme ne font l’apologie de la mort infligée à autrui. Personnellement, je suis pour la peine de mort comme sanction à l’égard de certains acteurs de meurtres ou assassinats. Comprenez que la justification de la sentence suprème ne peut justifier que l’on adore Dieu dans son exécution. Bonnes gens, dites-moi à quoi rime le "Allahou akbar" prononcé avant la mise à mort.
23. Le 25 janvier 2016 à 10:48, par Sidpasata Veritas En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Mr Mohamed Ag Ibrahim je comprends votre crainte et je pense que bcp d’autres personnes la comprennent aussi. Et nous savons tous que le désir des terroristes c’est de semer la terreur et provoquer des troubles dans les populations pour le simples but de nuire à la paix. Leur instrument est bien celui de la terreur. Dès lors, le bon sens commande de ne pas céder à la panique que nous tous et les terroristes eux-mêmes savent qu’elle est mauvaise conseillère. En même temps ce serait naïf ou même suicidaire de faire comme si nous ne percevons pas la réalité du danger terroriste et comme si nous ignorions d’où il vient et à quoi il ressemble. Tout cela pour dire que même sans pratiquer l’amalgame on ne peut pas voir ceux à qui les tueurs ont emprunté le visage et la ressemblance et faire comme si de rien n’était ! On n’est même obligé de pousser la vigilance jusqu’à surveiller et contrôler tout suspect indépendamment de sa nationalité.
Il faut aussi que les populations (pour ne pas dire les ethnies) que la pratique et les prétentions des criminels tendent à discréditer (Touaregs, musulmans ...) prennent aussi les dispositions pour se démarquer nettement de ces voyous. Tout le monde doit faire attention de ne pas stigmatiser qui que se soit tout en reste mobilisé et vigilant pour démasquer le danger rampant qui pourrait frapper n’importe où. Et chacun doit aussi éviter le flanc à la stigmatisation et faire l’effort de ne pas être ambigu dans son comportement et ses propos afin de faciliter la tâche aux services de sécurité et de défense. A priori donc, personne ne peut être à l’abri de tout contrôle indenter et il faut se prêter de bon cœur à toutes les vérifications nécessaires que la hargne des terroristes nous impose comme mesure de prudence. Je ne suis pas touareg mais je me suis fais contrôler plusieurs fois déjà : je trouve cela normal et même à encourager parce que je sais très bien que personne ne me prend pour un terroriste et que si je coopère pour la sécurité, je n’ai rien à craindre.
24. Le 25 janvier 2016 à 10:50, par Sidpasata Veritas En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Mr Mohamed Ag Ibrahim je comprends votre crainte et je pense que bcp d’autres personnes la comprennent aussi. Et nous savons tous que le désir des terroristes c’est de semer la terreur et provoquer des troubles dans les populations pour le simples but de nuire à la paix. Leur instrument est bien celui de la terreur. Dès lors, le bon sens commande de ne pas céder à la panique que nous tous et les terroristes eux-mêmes savent qu’elle est mauvaise conseillère. En même temps ce serait naïf ou même suicidaire de faire comme si nous ne percevons pas la réalité du danger terroriste et comme si nous ignorions d’où il vient et à quoi il ressemble. Tout cela pour dire que même sans pratiquer l’amalgame on ne peut pas voir ceux à qui les tueurs ont emprunté le visage et la ressemblance et faire comme si de rien n’était ! On n’est même obligé de pousser la vigilance jusqu’à surveiller et contrôler tout suspect indépendamment de sa nationalité.
Il faut aussi que les populations (pour ne pas dire les ethnies) que la pratique et les prétentions des criminels tendent à discréditer (Touaregs, musulmans ...) prennent aussi les dispositions pour se démarquer nettement de ces voyous. Tout le monde doit faire attention de ne pas stigmatiser qui que se soit tout en reste mobilisé et vigilant pour démasquer le danger rampant qui pourrait frapper n’importe où. Et chacun doit aussi éviter le flanc à la stigmatisation et faire l’effort de ne pas être ambigu dans son comportement et ses propos afin de faciliter la tâche aux services de sécurité et de défense. A priori donc, personne ne peut être à l’abri de tout contrôle indenter et il faut se prêter de bon cœur à toutes les vérifications nécessaires que la hargne des terroristes nous impose comme mesure de prudence. Je ne suis pas touareg mais je me suis fais contrôler plusieurs fois déjà : je trouve cela normal et même à encourager parce que je sais très bien que personne ne me prend pour un terroriste et que si je coopère pour la sécurité, je n’ai rien à craindre.
25. Le 25 janvier 2016 à 11:02, par Madelaine En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Merci à M. Mohamed Ag Ibrahim pour son message invitant à la paix entre les populations du Burkina et du monde ; puisse ce message être lu et compris au delà du Sahel et du Burkina.
26. Le 25 janvier 2016 à 13:52, par FUTURE MAMAN En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Internaute n°8... le port du turban n’est pas réligieux mais culturelle et il est très important et significatif pour eux alors ne confondons pas les choses. Et laissons chaque peuple vivre librement sa culture. le terrorisme n’arrange personne au BF alors pas d’amalgame s’il vous plait.
27. Le 25 janvier 2016 à 14:46, par EBENEZER En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Quel mal y a t-il à ce que les FDS nous contrôle, surtout pour la sécurité de tous ?
A une autre époque, le mossi portait une hache à l’épaule et le lobi ne se séparait point de son carquois plein de flèches et de son arc.
Ne me dis pas que c’est pour des raisons de sécurité seulement car c’est aussi culturel car cela se fait toujours dans beaucoup de villages du B.F.
J’ai parcouru les grandes et villes moyennes du Burkina mais je n’en vois point. Pourtant des mossis et des lobi on n’en trouve.
Que chacun mette de l’eau dans son vin pour la sécurité de tous.
28. Le 25 janvier 2016 à 18:36, par Vincent Cissé En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Tous les enturbannés ne sont pas des poseurs de bombes certes, mais tous les poseurs de bombes sont des enturbannés !!!! CQFD.
29. Le 25 janvier 2016 à 20:57, par Olivier sanou En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Monsieur le touareg, vous avez tout faux. Il ne s’agit pas stigmatisation par l’ethnie. C’est ce que l’instinct de conservation de certains de nos compatriotes leur commande aujourd’hui face à la situation de morgue à ciel ouvert que les vendeurs de la mort, adeptes du djihadisme veulent nous imposer. Le BF n’a pas de cohabitation ethnique à recevoir de personne. Depuis que pays existe, les Burkinabè qui veulent porter des turbans pour se protéger des intempéries ou pour des considérations religieuses, l’ont toujours fait sans que cela n’attire l’attention de quelqu’un encore moins faire peur à quelqu’un. Pourquoi ?
Parce qu’il n’y avait jamais eu ce que les Voltaïques et les Burkinabè n’avaient jamais vécu ce que nous avons vécu depuis la date fatidique du 15 janvier 2016, cette oeuvre macabre de personnes portant des turbans comme nos paisibles populations touaregs. A partir de cette date tout a changé parce tout porteur de turban peut être potentiellement mortifère ou létal.
A situation exceptionnelle, état d’esprit exceptionnel. Aujourd’hui dans les villes du BF depuis le 15 janvier, un porteur de turban, de voile intégral doit être craint voir neutralisé comme tout porteur de cagoule. C’est une situation très simple à comprendre par les touareg car ce n’est pas une question de stigmatisation d’une ethnie. Au regard du caractère gravissime de la situation sécuritaire, ce sera une contribution patriotique pour les touaregs de bonne foi d’abandonner les turbans pour permettre à notre peuple de faire barrage aux forces du mal.
En abonnant les turbans au nom de lutte contre ceux qui utilisent ce mode vestimentaire pour arriver à semer la mort, nos touaregs ne seront pas moins touareg ou encore moins Burkina. Nous sommes face à une cause nationale, si les turbans doivent tomber pour nous assurer pleinement la sécurité, il y a pas à transiger avec une quelconque considération.
30. Le 26 janvier 2016 à 22:02, par oudal ag burkina En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Evitons la stigmatisation ethnique !
Je ne comprend pas pourquoi dans ce pays on a du mal à poser des débats de fonds.le problème de la question du terrorisme ne peut aucunement s’expliqué par le port du turban et du voile intégral.ceux qui mènent ces attaques peuvent se camoufler dans tous genre d’accoutrement.il est donc temps à mon avis de revenir à moyen âge à l’état naturelle si je peus m’exprimer ainsi pour éviter a tous les esprits malfaisants de camoufler leurs explosifs.le débat de fond pour la lutte contre le terrorisme ne peut se définir par des décisions prisent sous le couvert des préjugés.les poseurs de bombes ne sont pas des turbané.les poseurs de bombes peuvent porter le turban,une tenue des fds(Yémen),se faire passer pour un journaliste(Afghanistan).donc mes chers frères évitons de stigmatiser certaines les communautés pour des raisons culturelles.je suis aussi sidéré par le comportement de tous ces pseudos intellectuels qui sèment la discorde entre les peuples en alimentant les amalgames de tous genre.d’autres ignorent l’existence de certaines communautés x ou y.ou est la fierté ?, si tu à du mépris à connaître l’histoire de ton pays.QUE DIEU BÉNISSE LE BURKINA FASO.LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS.