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Justice : Quinze millions de F CFA réclamés à un projet

Publié le vendredi 22 avril 2005 à 06h35min

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Le Programme de gestion des ressources naturelles du Bazèga (PGRN/Bazèga) et une de ses ex-employés, Théodora Zongo née Nikièma, étaient à la barre du tribunal du travail de Ouagadougou, le 22 mars dernier. Au centre de leur différend, le licenciement de dame Zongo jugé abusif par l’interessée qui demande un dédommagement de 15 millions de FCFA au projet.

L’ex-employée a été embauchée au PGRN/Bazèga en 1997 en qualité de socio-économiste pour un contrat à durée déterminée de 5 ans renouvelable. Mais en fin 1999, elle perd son poste au motif que le projet prenait fin. Pour la socio-économiste, les choses ne peuvent pas se passer ainsi et il va falloir la dédommager compte tenu du caractère abusif de la rupture du contrat de travail. Le PGRN/Bazèga, dont le premier responsable était absent à l’audience du 22 mars, n’entend pas les choses de cette oreille.

Ainsi, est né un conflit de travail pour lequel l’ex-employée demande au tribunal de constater le caractère abusif du licenciement et de condamner, par conséquent, le projet à lui payer des dommages et intérêts de 15 millions de FCFA.
A l’audience, l’avocat de dame Zongo, Me Armand Bouyain du Cabinet Bonkoungou/Barry, a relevé qu’aucune faute n’a été reprochée à la socio-économiste.

Par rapport à la fin du projet évoquée comme motif de licenciement, Me Bouyain a fait savoir que le projet a signé le contrat en connaissance de cause c’est-à-dire en sachant que sa durée minimum est de 10 ans avec la possibilité de renouvellement au moins 1 fois.

Au regard de ce qui précède, la rupture est abusive et, ajoute l’avocat, sa cliente, qui fondait tout son espoir sur ce travail, doit être dedommagée à hauteur de 15 millions de FCFA. Et cela au regard du caractère exigeant du travail, des gains manqués (renoncement à d’autres tests où la socio-économiste était admise) et des pertes subies (classement dans une catégorie inférieure).

La Direction des affaires contentieuses et du recouvrement (DACR), qui assurait la défense du PGRN, n’a pas fait de commentaire ou de développement particulier. Le dossier a été mis en délibéré au 26 avril 2005.

Par Séni DABO
Le Pays

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