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Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

Publié le vendredi 1er janvier 2016 à 02h30min

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 Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

Le palais des sports de Ouaga 2000 a refusé du monde ce 29 décembre à l’occasion de l’investiture de Roch Marc Christian Kaboré, en qualité de 8ème président du Burkina Faso. Tout le gratin de la scène politique nationale ainsi que de distingués invités des pays de la sous région, au nom des règles de bienséances protocolaires, du bon voisinage et des relations d’amitiés, étaient au Rendez vous de cette cérémonie grandiose. Le Burkina vient de loin et tout le mal qu’on souhaite au nouveau président, c’est de jouer à fond la carte d’une gouvernance vertueuse pour un Burkina prospère.

Gagner ce pari est possible, si le nouveau président, conscient de la tâche qui l’attend, s’élève au dessus de la mêlée politicienne pour s’investir à respecter le serment fait au peuple burkinabè « de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina ».
Roch Marc Christian Kaboré, a un background suffisamment étoffé pour ne pas flotter dans ses nouveaux habits de président du Faso. A ce propos, son premier discours est rassembleur qui en appelle à un dialogue social fécond. On en déduit que le nouvel homme fort du Burkina entend mettre les bouchées doubles pour réconcilier le peuple burkinabè quelque peu divisé par les vicissitudes de son histoire politique et particulièrement par les exclusions politiques dernièrement portées par le pouvoir de la transition.
C’est du moins entre autres compréhensions que l’on peut avoir de la promesse faite par le nouveau président, que justice sera rendue à tous ceux qui à un moment donné de l’histoire de notre pays ont été injustement brimés. Il a vu juste, car il faut exorciser les haines qui empoisonnent les relations sociales et politiques au Burkina depuis trop longtemps. « On ne construit pas un pays avec de la haine » avait déclaré en 2000, au plus fort de la crise consécutive à l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, celui qui est aujourd’hui, le nouveau capitaine du navire Burkina. Il est au pied du mûr et on lui souhaite de confirmer tout le bien qu’on dit sur sa capacité à arrondir les angles par une bonne humeur et un rire contagieux.
Mais au vu des urgences qui attendent le nouveau chef de l’Etat, il lui faudra plus que la bonne humeur pour concrétiser ce que lui-même appelle les « chantiers titanesques » résumés suivant cinq axes :
-  reformer les institutions et moderniser l’administration pour plus de justice sociale, de démocratie et de liberté ;
-  mettre en place un nouveau modèle de développement centré sur le renforcement du capital humain ;
-  promouvoir et vulgariser les technologies de l’information et la communication ;
-  dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois, en faisant du secteur privé un acteur important ;
-  réaliser un meilleur partage des fruits de la croissance à travers un nouveau contrat social.
Ces « chantiers titanesques » ne vont-ils pas rester à l’étape de vœux pieux d’un habitué des arcanes de la politique à la recherche d’une nouvelle image, celle de la rupture pour le renouveau ? On attend de voir même si sur le chantier des reformes, le nouveau président a déjà annoncé les couleurs avec l’ouverture prochaine de discussions pour l’adoption d’une nouvelle constitution ; celle de la Vème République. C’est assurément le chantier le plus facile à faire aboutir car le consensus de la classe politique est quasiment fait sur le sujet et la commission de reformes et de la réconciliation nationale ainsi que le Conseil national de la transition ont déjà balisé le terrain.

Par contre, sur les chantiers de la valorisation du capital humain, de la vulgarisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication, du meilleur partage des fruits de la croissance par le biais d’un nouveau contrat social, ce ne sera pas de la tarte, car l’héritage est lourd de passifs. C’est connu, les universités publiques sont dans un état fort déplorable et l’enseignement post primaire peine à transformer l’essai du continuum éducatif en succès. Les lycées techniques professionnalisants, un des projets phares de la valorisation du capital humain sous Blaise Compaoré, sont loin d’avoir été construits, un dans chaque région, comme s’était prévu. Quand au nouveau contrat social dont parle Roch Marc Christian Kaboré, les analystes manquent d’indications sur le sujet et attendent de voir quel contenu va prendre le « dialogue social fécond » promis par le nouveau président. On sait déjà que pour les syndicats, « accorder un état de grâce au nouveau président, c’est insulter son expérience ». En clair, la « lutte continue » pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des salariés.
A ce propos, on se rappelle qu’avant les élections du 29 novembre, l’unité d’action syndicale (UAS) avait écrit à tous les candidats à la présidentielle pour leur transmettre leurs attentes sur :
-  la justice pour les martyrs et leurs familles ;
-  la lutte contre l’impunité, la fraude et la corruption ;
-  la lutte contre la vie chère ;
-  la lutte pour le renforcement des libertés politiques et syndicales.
- 
L’UAS avait même pris le soin de préciser, ironiquement diront certains, qu’ « au regard des préoccupations, si un candidat se sentait incapable de satisfaire ces dernières, il pouvait se désister de l’élection  ». Par ailleurs, des engagements ont été pris par la transition vis-à vis des syndicats. L’administration étant une continuité, ils doivent être tenus par le nouveau pouvoir. Il s’agit notamment des implications induites de la relecture de la loi 013, portant statuts de la fonction publique qui devraient être constatées à la fin du mois de janvier 2016 en termes d’augmentation des salaires. Il s’agit également de la question des hydrocarbures. On sait que le gouvernement de la transition a consenti une baisse de 80 FCFA en une année sur le litre des hydrocarbures, mais pour Basolma Bazié, porte parole de l’UAS, « en 2012 le baril coûtait 130 dollars, aujourd’hui, il coûte autour de 35 dollars. S’il y a une réduction au niveau des prix des hydrocarbures, il est du rôle régalien de l’Etat de faire en sorte que le prix du transport connaisse aussi une baisse. Que les coûts des produits transportés d’une localité à une autre puissent connaitre aussi une baisse. Si les populations font face à la vie chère aux niveaux de la santé, de l’éducation et en termes d’alimentation et de vie chère au niveau du transport, il sera difficile d’avoir un calme » sur le front social.
Voilà, le nouveau locataire du palais de Kosyam prévenu ! Attention à ce que les lueurs de l’alternance ne s’altèrent pas en leurres pour le panier de la ménagère !

Derbié Terence Somé
Pour lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 31 décembre 2015 à 20:04, par Mamou En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    Justice pour tous
    Nous voulons une justice pour tous
    Alors, et comme« Rien ne sera plus comme avant », vous devez pratiquer une justice pour tous et pour ce faire :
    1- Vous ne devez en aucun faire obstruction à la justice par vos méthodes connues au temps du régime dictatorial de Compaoré ;
    2- Les dossiers de crime de sang : Thomas SANKARA, Henri ZONGO, Jean Baptiste LINGANI, Norbert ZONGO et autres… doivent aboutir à leur terme
    3- Les crimes économiques : affaire Guiro et bien d’autres doivent aussi parvenir à leur terme.
    4- A l’ ASSEMBLEE NATIONALE, deux DEPUTES ayant des dossiers en justice étaient absents (BAYIRE Lamine et TALL Amadou) parce qu’ils portent des casseroles, d’autres porteurs de casseroles restent notamment ceux qui ont des dossiers en justice, par exemple le cas de Urbain YAMEOGO député MPP du Boulkiemdé qui a fait la prison à Bobo-Dioulasso entre 2004-2005 pour des fautes de crimes économiques, et cité dans le journal le Pays N°3649 du vendredi 23-25 juin 2006 comme principal instigateur et ordonnateur des actes de fraudes. Il aurait bénéficié de liberté provisoire et s’est lancé en politique.
    Pour plus de justice au nom de tous les insurgés du 30-31 octobre 2014 et du coup stupide le Peuple vous a l’œil.

  • Le 31 décembre 2015 à 23:17, par Tanga En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    Rock, il ne faut pas lutter pour une cause ; non, il faut travailler pour.
    On ne lutte pas contre l’impunité et l’injustice mais on travail pour les arrêter et puis les annuler. Si non, l’on se braque contre ceux la même qui sont les champions de ces faits ; de ce fait, on s’attire les foudres de ce groupe d’où on s’est ouvert le chemin vers la lutte en voulant lutter contre des faits.
    Mais en revanche si l’on travail contres l’impunité et l’injustice, les champions de ces faits s’écartent pour ne pas être connus. On évite ainsi la lutte.
    Il en est de même pour tous les faits négatifs. Ne dis t on pas que Dieu donne à l’homme ce qu’il demande ?
    Bon vent à toi Rock !

  • Le 1er janvier 2016 à 01:05, par Elmagnifico En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    Il est le 9eme président et non le 8eme ! Concédez aussi à Zida son titre d’ancien président !
    Le Président a déjà donné le ton et son discours ne souffre d’aucune contestation. Nous lui souhaitons une grande réussite pour son mandat. Si ensemble nous enrayons les pires maux de notre société, entre autres l’incivisme rampant, l’injustice et la corruption, le Burkina Faso ne pourrait que mieux se porter !

  • Le 1er janvier 2016 à 01:26, par SANOU En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    Lettre ouverte au Président de l’Assemblée Nationale du Burkina Faso

    Mr le Président, vous venez d’être élu comme président de l’AN et nous vous en félicitons.

    Nous voulons à travers cet écrit vous rappeler que c’est grâce à la lutte héroïque des Burkinabè (30-31 octobre 2014) que vous êtes parvenus à ce poste de grande responsabilité. Au cours de cette lutte, beaucoup (30-31 octobre +le coup d’état le plus idiot du monde) sont tombés les armes à la main.

    Alors, et comme« Rien ne sera plus comme avant », vous avez l’obligation de participer à assainir le milieu en commençant par votre propre milieu notamment l’assemblée nationale ;

    1- Vous ne devez en aucun faire obstruction à la justice par vos méthodes connues au temps du régime dictatorial de Compaoré ;

    2- Les dossiers de crime de sang : Thomas SANKARA, Henri ZONGO, Jean Baptiste LINGANI, Norbert ZONGO et autres… doivent aboutir à leur terme

    3- Les crimes économiques : affaire Guiro et bien d’autres doivent aussi parvenir à leur terme.

    4- Dans votre auguste ASSEMBLEE, deux colporteurs blancs étaient absents (BAYIRE Lamine et TALL Amadou) parce qu’ils portent des casseroles, d’autres porteurs de casseroles restent notamment ceux qui ont des dossiers en justice, par exemple le cas de Urbain YAMEOGO député MPP du Boulkiemdé qui a fait la prison à Bobo-Dioulasso entre 2004-2005 pour des fautes de crimes économiques, et cité dans le journal le Pays N°3649 du vendredi 23-25 juin 2006 comme principal instigateur et ordonnateur des actes de fraudes. Il aurait bénéficié de liberté provisoire et s’est lancé en politique.

    Pour plus de justice au nom de tous les insurgés du 30-31 octobre 2014 et du coup stupide le Peuple vous a l’œil.

    SANOU

  • Le 1er janvier 2016 à 16:03, par Moussa L Traoré En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    Très bonne analyse, ma chère Djon-Mousso !
    J’admire ton optimisme face à ce vieux-nouveau pouvoir en place, mais personnellement je crois qu’il leur sera difficile de changer leurs façons de dancer, eux qui sont habitués à corrompre pour gagner. Ce vieux-nouveau pouvoir est parfaitement le reflet métamorphosé de l’ancien pouvoir Compaoré. Bien sûre qu’il vont poser des actions concrètes très miroitantes dès les premières heures pour ensuite replonger dans ce qu’ils savent faire le mieux : la politique politicienne, la gabegie, les faveurs indues, et j’en passe.
    Hélas, la politique n’est pas une science exacte. Sinon comment comprendre qu’avec seulement une année d’existence et d’opposition, le MPP arrive à ravir le pouvoir d’État à celui -là même (Zeph) qui a donné naissance à une opposition forte permettant de débarrasser le Faso du joug dictatorial ? En ce sens, on peut qualifier ce changement d’une alternative de pouvoir, mais pas d’un regain en terme d’enracinement démocratique. La majorité des burkinabé ont voté avec le cœur, et non avec la raison.

  • Le 1er janvier 2016 à 17:07, par Alexio En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    Pourque le president Rock arrive a implementer ses programmes de societe tous øles fils du pays devraient contribuer sans retenue, hormis son apparetenance ou d obedience politique. Je suis etonne d enttendre toujours le fameux superlatif "Le nouveau homme fort" du Faso devrait faire patati patata.

    Nous sommes en Democratie, le nouveau president elu n est pas l homme fort mais ceux qui l ont votes pour les 5ans. Blaise Compaore en en fait l experience vantardise des alliers qui ne pensaient qu a leur panse en lui aveuglant avec ce titre trompeur qui aboutit a sa chute, comme un chateau de cartes.

    Il a gangner les elections qui lui ouvrent d apporter sa petite pierre pour la Construction du Faso. Il pouurra renouveller ce bail apres 5ans de bilan positif que negativ.

    Il a tuos les instutitions en Place pour mener a bien ce dur labeur avec la participation de tous les Burkinabes voues a la cause.

    Un president n apas de baguettes magiques pour resoudre tous les problemes de son quinquenat. Mais il peut jeter les bases solides qui encadrera sa feuille de route pour un developpement a cours et a long terme. Ce cadre cree sera favorisera la releve. Et cest ce que demande la Democratie.

  • Le 1er janvier 2016 à 17:33, par Sidzabda En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    En toute franchise, je suis très déçu de nos syndicat. leur bête noire, c’est le gouvernement. je sens qu’ils font de la politique sans vouloir le dire. quand vous dites que le président qui n’es pas capables de répondre à vos préoccupations s’abstiennent de se présenter alors pourquoi vous ne postuler pas au poste de président pour résoudre du même coup les problèmes de vos collègues travailleurs. SVP de grace.
    et aussi, le prix du carburant a été réduit de 80 francs CFA, quel changement avez vous soutenu ? le prix des transports n’ont pas baissé alors que ça devait être votre rôle. dans les parking, certains n’ont pas d’ombre pour les engins des clients, que dites vous ?
    quand vous parlez d’alternance, c’est pas seulement pour les autres et chacun de vous est à son quel ième mandat, soyez sérieux et ne jouez pas aux fauteurs de troubles

  • Le 2 janvier 2016 à 04:51, par Bravo En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    Pas de commentaires. Nous fêtons d’abord.

  • Le 2 janvier 2016 à 07:35, par YIRMOAGA En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    Le même drapeau qui a couvert la remise du collier n’a pas été transmis à SEM RMCK pour symboliser la prise du pouvoir ? Un geste significatif dans la transmission ou passation du pouvoir ? Les scénaristes ont manqué dans la chronologie des séquences. A vouloir faire les choses sans la participation des autres, on se ridiculise ? Et aussi l’évènement ne devrait pas être commenté par un chroniqueur en uniforme, surtout en présence des hôtes ? Évitons le syndrome d’un RSP bis avec la main-mise du touk-guili d’un corps particulier ?

  • Le 2 janvier 2016 à 10:32, par Napoléon En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    Votre développement me laisse sur la faim. Je m’attendais à une démonstration sérieuse que l’élection du Pdt Rock est aussi un ’leurre qu’une véritable lueur d’espoir. Je pense que vous n’avez rien à reprocher à ce monsieur vraiment. Juste des envies et jalousies que vs voulez transformer en motifs de leuures. Au lieu de cela, vs feriez mieux de l’encourager à travailler dur pour le bonheur du peuple. Et chacun doit y contribuer. Je n’ai pas percu en quoi l’election di Pdt Rock est un leurre pour les burkinabè. Nous n’avons pas besoin d’oiseaux de mauvaise augure de votre genre. C’est l’Union et la communion qu’il nous faut et non de tels développements stériles.

  • Le 2 janvier 2016 à 10:55, par Le Sage En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    On ne construit pas un pays dans la haine, mais aussi dans l’injustice, l’impunité, l’exclusion, la corruption, les crimes de sang, les crimes économiques.....La paix et la justice s’embrassent

  • Le 2 janvier 2016 à 12:09, par lassane En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    C’est la configuration du futur gouvernement à travers les hommes et femmes qui vont le composer qu’on saura s’il y a vraiment une volonté de changement de la part du président RMCK .

  • Le 2 janvier 2016 à 13:23, par Mérites En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, pour bien réussir sa mission devra mettre les hommes qu’il faut aux places qu’il faut. Son gouvernement étant attendu pour mener un travail de qualité, il ne devrait pas commettre l’erreur de former une équipe gouvernementale avec des gens décriés et dont les compétences ne sont pas confirmées. L’opinion publique étant désormais vigilante, pourrait ne pas accueillir favorablement des ministres de complaisance et appelés à la soupe au détriment de l’ardeur au travail. Il existe bien au Burkina, au sein du MPP, dans des EPE, sociétés d’Etat, dans l’administration publique des cadres qui ont fait leur preuve en matière de management des ressources humaines et matérielles et qui peuvent booster l’activité gouvernementale. Le président Roch devrait pouvoir rechercher le répertoire des compétences nationales pour valoriser son tout premier gouvernement qui ne doit pas faillir. Il peut même fouiner dans la liste des cadres décorés en fin 2015 pour leurs mérites dans la gestion de la chose publique.

  • Le 2 janvier 2016 à 17:09, par justement juste En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    Sidzabda, tu sais pourquoi les syndicalistes ne se présentent pas aux élections ? C’est tout simplement parce qu’ils savent que pour gagner les élections au Burkina il faut de l’argent pour payer les électeurs. Ceux qui n’ont pas de moyens pour le faire ou qui s’en empêchent par conscience et bonne moralité sont obligés de s’abstenir. Donc en résumé c’est parce que la majorité de l’électorat est toujours politiquement inconscient. Ou bien tu oses me dire que tu ne sais pas comment le mpp a fait pour gagner ? Je ne cautionne pas toutes les exagérations des syndicats mais ici là sois honnête avec toi même. Merci

  • Le 2 janvier 2016 à 23:06, par sowie En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    féllicitations, courage, abnégation.
    LA FORCE TRANQUILLE DU BUFFLE
    BRAVO EXCELLENCE.
    moussa théophile sowié
    initiateur du jumelage MARCOUSSIS-BEREGADOUGOU
    RESPECTS EXCELLENCE

  • Le 3 janvier 2016 à 22:08, par Millogo Dè Juste En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    Depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2015, les uns et les autres doivent comprendre que le peuple burkinabè est mâture et ne peut plus être trompé facilement. La méchanceté gratuite et les calomnies n’intéressent pas notre peuple qui veut résolument progressé. A ce titre, les internautes 1 et 4 qui sont une et même personne doivent arrêté les conneries. Ce triste individu qui est OM doit avoir un problème particulier avec Mr Yaméogo qui a été son directeur. OM est un ver maléfique dans le corps des eaux et forêts. Pour ces mauvaises manières de servir (rançonnement des populations : la scierie Ghossoub à Banfora en sait quelque chose) avait été sanctionné par son directeur dans les années 1996. Depuis il voût une haine viscérale contre ce dernier qui n’avait fait que son devoir. Par une dénonciation calomnieuse en justice, il avait à l’époque casser la dynamique du corps des eaux et forêts, partant du ministère chargé de l’environnement. Ce Ministère a perdu beaucoup de sa superbe car les cadres qui ont confiance à leur compétence l’ont abandonné à des médiocres et médisants comme OM. Arrêtez donc vos écrits malveillants et la méchanceté gratuite et inutile. Tout ce paie sur terre. Vos problèmes personnels n’intéressent personne. Dieu a un plan pour chacun qui ne dépend pas de vipères et de brebis galeuse comme vous. Tu es vaincu au nom du Christ.

  • Le 4 janvier 2016 à 13:57, par hamidou En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso : Lueurs et leurres d’un changement

    cet article est nul. il n’y’a jamais eu d’exclusion au Burkina. On ne peut pas chasser ceux qui ont mal fait et leur dire de revenir pour refaire le même mal de nouveau. D’ailleurs ceux que vous souhaitez voir revenir aux affaires ne reviendront jamais. ils sont en prison et vont pourrir labas comme Blaise Comparé. votre article est plat.

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