Les politiques du gouvernement sont-elles suffisamment cohérentes pour permettre au secteur agricole de jouer pleinement son rôle de moteur de l’économie ? Quels sont les voies et moyens pour orienter l’agriculture burkinabé vers une agriculture de marché en liant la production, son écoulement et sa transformation sur le marché en vue de procurer aux producteurs, des revenus considérables à même d’améliorer leurs conditions de vie et au secteur privé, des opportunités d’affaires ?

Telle est la problématique qu’il conviendra aux conseillers économiques et sociaux de résoudre en trois semaines de travail.Pour le président du CES , M. THOMAS SANON, l’objectif de la présente session est de contribuer à impluser la promotion et la valorisation des produits agricoles qui garantissent la souveraineté alimentaire et la sécurité sanitaire du consommateur :dans le contexte actuel de mondialisation de l’économie et du commerce international des produits agricoles, les leaders de la société civile et du monde des affaires qui compose le CES, ont l’opportunité de participer aux réflexions visant à transformer l’agriculture burkinabé , en une agriculture de développement, facteur de croissance économique et de réduction de la pauvreté..

L’agriculture est en effet le secteur qui fait vivre la grande partie des BURKINABE et participe à 30% du produit intérieur brut.Des efforts ont été faits par le gouvernement en vue de rendre le secteur plus performant. Il s’agit de la responsabilisation et la professionnalisation des producteurs, l’introduction de la petite irrigation et l’expolitation des bas-fonds aménagés, la création de structures d’appui à la promotion et à la valorisation des produits agricoles.

Mais des contraintes existent et concernent entre autres la presion foncière, le faible niveau de développement du capital humain et les méthodes encore élémetaires de production.

Les travaux de la session sont prévus pour se dérouler en commissions plénières et en panels. Plusieurs communications seront données aux conseillers par des membres du gouvernement, des leaders de la société civile, des partenaires au développement et des experts. Elles vont porter sur :la transformation rt la commercialisation des produits agricoles : expériences des industries agroalimentaires, le commerce des produits agricoles et son rôle dans la dynamisation de l’économie : expérience de la filière fruits et légumes, les inquiétudes récentes de l’opinion publique à propos du commerce international.

Ismaël Bicaba
Lefaso.net