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Présidentielle-Législatives 2015 : Les votes se déroulent dans le calme à Fada en dépit de quelques difficultés

Publié le dimanche 29 novembre 2015 à 16h43min

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Présidentielle-Législatives 2015 : Les votes se déroulent dans le calme à Fada en dépit de quelques difficultés

Les Burkinabè sont appelés ce dimanche 29 novembre 2015 aux urnes pour élire le président du Faso et leurs représentants à l’Assemblée nationale. A Fada, chef-lieu de la Région de l’Est, les électeurs ont accompli leur devoir dans le calme même si des difficultés émaillent le scrutin.

Dès 6h, heure d’ouverture des bureaux de vote, les Fadalais ont pris d’assaut les différents lieux de vote. A pieds, avant ou après le culte religieux, ils se sont rendus dans les bureaux pour voter. En rangs devant les salles de classe qui servent de bureaux, ils rentraient à tour de rôle. Dès leur entrée dans le bureau de vote, ils sont pris en charge par les secrétaires électoraux qui vérifient leur identité avant de leur remettre le bulletin de vote. Un tour dans l’isoloir puis le bulletin dans l’urne, le doigt trempé dans l’encre et le tour est joué. Un sentiment de fierté pour des électeurs qui prennent part à ces élections après l’ère Blaise Compaoré. « C’est une joie pour moi de participer, pour une fois, à des élections dont les résultats ne sont pas connus d’avance », s’est réjoui Frédéric Thiombiano qui a voté à l’Ecole Simandari de Fada.
Des difficultés existent

Fada compte 150 bureaux de vote. Presque tous ont ouvert à l’heure. Tout se passe dans le calme même si des difficultés émaillent le scrutin. Les plus récurrentes sont l’absence des noms de certains électeurs sur les listes électorales, le manque de listes d’affichage dans certains bureaux de votes et d’agents dans trois ou quatre localités. Mais selon le commissaire régional de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Régis Zougmonré, des dispositions sont prises pour juguler ces difficultés. Il a par exemple indiqué que des membres de certains bureaux de vote qui sont malades ont été remplacés.

Il faut accepter les résultats
A 11h 20, le Koupiendiéi, roi du Gulmu, a glissé son bulletin dans l’urne. « J’ai un sentiment de libération dans la mesure où j’aide à installer les nouvelles structures qui vont diriger le pays », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que « J’ai penchant pour tous les 14 candidats ».
Leader d’opinion de la zone, le Koupiendiéli a appelé les différents partis à accepter les résultats des urnes. « Pas plus que ce que j’ai déjà déclaré et que certains ont entendu. A savoir que la proclamation des résultats est le fruit du vote de chaque Burkinabè. Il n’est donc pas contestable, même s’il y a des contestations, par rapport à certaines procédures, il y a des structures pour revoir les contestations. Je souhaite que tout le monde soit à l’écoute et accepte le verdict des urnes. Ce verdict ne vient pas d’ailleurs, il vient des urnes », a-t-il conclu.
Au moment où nous quittions le bureau de vote, les Fadalais continuaient de venir voter.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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