« AJIR pour une alternance générationnelle dès 2015 ». C’est l’esprit qui a accompagné la campagne de ce « jeune » parti dont le président est non seulement en compétition pour le fauteuil de Kosyam mais est également présent dans plusieurs circonscriptions électorales au titre des législatives.
C’est par une note de félicitations à l’ensemble des partis et candidats engagés dans la bataille démocratique que Salam Tassembédo, directeur national de campagne, a planté le décor de son exercice. Pour lui, les acteurs ont fait preuve de respect du code de bonne conduite en gratifiant le pays de campagnes apaisées et civilisées. Il se réjouit à cet effet qu’en dépit du contexte national, aucune difficulté n’ait entravé le bon déroulement de la campagne.
Dans le vif du sujet, le directeur de campagne s’est montré reconnaissant envers les populations des dix régions et 20 provinces sillonnées pour l’accueil chaleureux qui a été réservé au candidat, Adama Kanazoé. ‘’Malgré la modicité de ses moyens et sa jeunesse’’, les responsables du parti se félicitent de son ancrage au sein des populations, augurant de belles perspectives.
« Notre campagne électorale que nous avons placée sous le sceau de la proximité aura permis aux Burkinabè de l’intérieur et ceux de la diaspora de découvrir et de connaître le Président Adama Kanazoé comme le porte-flambeau d’une jeunesse burkinabè qui a décidé désormais de s’assumer pleinement. Un jeune leader compétent et visionnaire de 36 ans qui, après avoir activement pris part à la lutte contre la mise en place du sénat, contre la modification de l’article 37 et à la résistance contre la tentative de putsch de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP), entend résolument apporter sa contribution pour le développement de son pays à travers son projet de société intitulé « Développer le Burkina Faso avec sa jeunesse », développe M. Tassembédo.

Le vrai sondage, c’est celui des urnes

Il marque sa satisfaction que les populations aient pu prendre connaissance, à travers ces campagnes, du sens de l’engagement du parti et de son candidat pour le Burkina. Engagement qui se traduit par le programme articulé sur quatre grands axes à savoir, l’établissement des bases du vivre-ensemble, la relance de l’économie, l’engagement d’une politique sociale juste et équitable et, enfin, la garantie de la paix, de la sécurité et la promotion d’une diplomatie active.
Les animateurs de la rencontre ont confié que partout où sont passés le candidat et les équipes provinciales de campagnes, il est ressorti le constat d’un vrai engouement et d’une véritable adhésion des populations au message de changement qualitatif prôné par le parti. Toute chose qui fait croire au staff du candidat que le parti sera dans le carré d’as de ces élections. Et que, si second tour il doit donc y avoir, la question sera plutôt celle de savoir « qui va soutenir AJIR et non l’inverse ». Répondant par ricochet aux résultats des sondages, les responsables de campagne de l’AJIR ont répliqué que le « vrai sondage, c’est sur le terrain ». Pour eux, faire un sondage, c’est comme parier aux chevaux ; les turfistes misent souvent sur des chevaux qui n’entrent pas comme ils l’ont pronostiqué. « Nous ne nous fions pas aux sondages, nous nous fions aux urnes. Au soir du 29 novembre, on verra les résultats », ont-ils promis.

Appel à la responsabilité de la jeunesse

« C’est aussi l’occasion de saluer la maturité politique de notre peuple qui s’émancipe progressivement des méthodes du passé qui consistaient en l’achat des consciences et autres formes de manipulation ou d’intimidation pour désormais baser son choix sur la qualité et la pertinence des programmes proposés », affirme le directeur de campagne dans sa déclaration liminaire. A l‘en croire, ces élections s’annoncent avec un second tour de plus en plus certain et implacable. Persuadés, selon eux, que les Burkinabè n’entendent pas « faire du neuf avec du vieux », les conférenciers disent penser que cette nécessaire alternance générationnelle ne pourra s’opérer qu’avec l’AJIR et son président, Adama Kanazoé, qui ont su proposer aux Burkinabè, un projet de société cohérent qui répond à leurs aspirations.
« Au terme d’une campagne électorale plus que satisfaisante, l’AJIR se réjouit d’avoir contribué à relever le niveau du débat politique et à augmenter l’offre de programme de gouvernement au Burkina Faso. Elle renouvelle sa confiance au peuple burkinabè qui a toujours su prendre ses responsabilités, et invite la jeunesse à saisir cette occasion pour assumer sa révolution et prendre son destin en main, en votant massivement le Président Adama Kanazoé et les listes de l’AJIR », ont-ils exhorté.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net