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Situation à l’Université de Koudougou

Publié le jeudi 26 novembre 2015 à 03h04min

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Situation à l’Université de Koudougou

Les universités publiques du Burkina Faso souffrent de l’absence de vision politique claire conséquence de l’inscription du pays dans les Programmes d’Ajustement Structurel (PAS). L’application du système Licence-Master-Doctorat (LMD) qui s’inscrit dans la même philosophie que ces PAS constitue le parachèvement de la libéralisation du système scolaire et universitaire.

Dans le contexte actuel de crise dans les universités publiques comme celle de Koudougou, le système LMD constitue un amplificateur des difficultés que vivent les différents acteurs. Par ailleurs, le rythme d’exécution des enseignements dans cette université est tributaire des vacataires du fait du manque criard d’enseignants permanents. Paradoxalement, les autorités de l’Université de Koudougou (UK), à travers des artifices, œuvrent pour la démotivation du personnel enseignant. Enfin, et pour ne rien arranger, l’UK est caractérisée par une gouvernance financière qui contribue à davantage plomber l’institution.
Concernant le système LMD, en plus de la précipitation dans sa mise en œuvre par les autorités universitaires et en l’absence de mesure d’accompagnement, cette réforme constitue un véritable recul à l’Université de Koudougou. Cette université qui formait annuellement plusieurs centaines d’étudiants de niveau Maîtrise (BAC + 4) est réduite au niveau licence (BAC + 3) dans plusieurs de ses départements (Histoire, Géographie, Lettres Modernes, etc.). Pour l’ouverture du niveau Master dans un département, il faut un professeur de rang A (au moins un Maître de conférences) et pour être Maître de conférences, il faut avoir encadré ou co-encadré des étudiants de niveau Maîtrise ou Master. A l’absence du Master, la situation apparait comme un « serpent qui se mord la queue  ». Le refus d’ouverture des Masters dans les différents établissements équivaut, à terme, à une liquidation de l’enseignement supérieur tout comme le retrait de la formation doctorale au Centre de pédagogie universitaire (CPU) et l’abandon des suivis de l’ENS à d’autres partenaires.
Pourtant, il est nécessaire d’ouvrir les Masters de l’UK afin de permettre aux étudiants de poursuivre leurs études ; une des conditions du renforcement du corps professoral.
L’Université de Koudougou est très dépendante des vacataires. Pourtant, la présidence de l’UK affiche une attitude qui frise le mépris vis-à-vis de ceux-ci depuis plusieurs années. En effet, les vacataires de l’UK perçoivent 15000 fr/jour de frais de mission au lieu de 27 000/jour comme prévu par le texte en vigueur. Actuellement, les vacataires doivent préfinancer leurs missions en attendant que l’UK veuille bien leur rembourser. Pour se justifier, les responsables de l’Université évoquent « l’insuffisance chronique » des allocations budgétaires. Cette réalité a des conséquences graves sur les activités académiques à l’UK. Des enseignants vacataires, résidant hors de Koudougou, refusent d’effectuer le déplacement de l’UK si bien que des départements (Géographie, Histoire, Lettres Modernes, etc.) poursuivent toujours l’année académique 2014-2015.
Dans cette situation, aucune initiative n’est entreprise pour inciter les candidats à l’enseignement à déposer leur dossier dans les universités publiques en général et à l’Université de Koudougou en particulier. En effet, la date de prise de service d’une dizaine d’enseignants recrutés en décembre 2014 est actuellement source de tensions entre ces derniers et les autorités de l’UK. Après environ un an d’attente, ces nouveaux enseignants ont toujours maille à partir avec les autorités de l’UK pour la régularisation de leurs situation administrative. Quand on sait le manque d’enseignants à l’UK, cette situation relève purement et simplement de l’insouciance vis-à-vis de la carrière des enseignants et du sabotage de la formation des étudiants.
Par ailleurs, les autorités de l’UK imposent leur point de vue avec la complicité du ministère de tutelle au mépris des prérogatives des instances statutaires. C’est le cas de la réduction du nombre de suivi pour les élèves-professeurs de l’ENS-UK de deux à un, au détour d’un atelier sans consultation des conseils scientifiques et du Conseil de Formation et de la Vie Universitaire (CFVU).
En plus de cette mauvaise gouvernance administrative, depuis au moins trois ans, les incertitudes, les hésitations, les atermoiements autour des questions financières sont légions à l’Université de Koudougou. A titre d’exemple, à l’Ecole normale supérieure, les frais des jurys d’examens pratiques 2014-2015 et ceux des organisations des examens pratiques, depuis l’année académique 2012-2013 sont toujours en souffrance. De nombreux enseignants et personnel ATOS attendent depuis longtemps la régularisation financière des actes relatifs à leur carrière : avancements ; reclassements ; promotions au CAMES ; détachements ou mise à disposition. Des frais de soutenances de mémoires et de délibérations qui ont eu lieu depuis le mois de Juin 2015 ne sont toujours pas payés.
Les enseignants, soit par leurs représentants, soit par la voix de leurs syndicats ont régulièrement attiré l’attention des autorités de l’université sur le mécontentement et la démotivation du personnel consécutifs au laxisme dans le traitement des situations administratives et des questions financières.
Déjà en 2014, après moult tractations, les enseignants avaient suspendu les délibérations pour exiger le paiement des arriérés. Au mois de juillet 2015, ils décidaient de reconduire la même lutte suite aux mêmes tergiversations. Une initiative de médiation du chef coutumier de Issouka a conduit à la suspension dudit mouvement. En effet, ce dernier s’était fermement engagé à user de toute son autorité pour obtenir des premiers responsables de l’Université de Koudougou un traitement diligent des différents actes académiques et pédagogiques. Face à cette initiative, les enseignants, faisant preuve d’un sens élevé de la responsabilité ont levé leur mot d’ordre de suspension des délibérations. L’assemblée générale des enseignants tenue le 12 novembre 2015 a fait le constat de l’échec de la médiation du chef de Issouka. En effet, en dehors de quelques dossiers très mineurs qui ont été payés : les frais d’organisation des élections, les copies supplémentaires, les frais d’organisation des sélections de candidats aux Master du CPU, qui du reste ne concernent qu’une infime minorité d’acteurs, c’est le silence total sur les actes académiques qui concernent la majorité du personnel de l’Université de Koudougou.
Par ailleurs, depuis plus 3 ans aucun enseignant-chercheur à l’université de Koudougou n’a reçu de toge après une promotion au CAMES, les responsables de l’UK arguant toujours le manque d’argent.
Face à cette situation qui frise le mépris, les enseignants ont tenu un sit-in devant le bâtiment de la Présidence de l’Université de Koudougou le 17 novembre 2015 pour exiger une meilleure gouvernance administrative et financière, notamment à travers :
-  l’ouverture des Masters dans les différents départements de l’Université de Koudougou remplissant les conditions ;
-  la résolution définitive de la question des frais de mission afin de permettre un meilleur déroulement des activités académiques et pédagogiques ;
-  la régularisation sans délais des certificats de prise de service des nouveaux enseignants en tenant compte de la date de prise de service du ministère ;
-  le respect des instances de fonctionnement de l’UK dans leurs prérogatives ;
-  le paiement sans délai des arriérés relatifs à tous les actes académiques et pédagogiques ;
-  la régularisation administrative et financière des situations de carrières des enseignants ;
Les enseignants de l’Université de Koudougou tiennent à prendre l’opinion publique nationale à témoin quant aux insuffisances graves dans la gestion administrative et financière de l’Université de Koudougou. Ils tiennent les autorités de l’Université de Koudougou pour responsables de la dégradation du climat de travail dans ladite Université. Ils se réservent le droit d’engager toute action pour faire aboutir leurs légitimes revendications.

Fait à Koudougou, le 24 novembre 2015

Pour le SYNADEC /secteur Koudougou
Oumar MALO

Pour la F-SYNTER/Université de Koudougou
Paulin SOME

Pour le SNESS/Université de Koudougou
Constantin PODA
Pour les délégués du personnel enseignant de l’Université de Koudougou
Innocents OUEDRAOGO

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Vos commentaires

  • Le 25 novembre 2015 à 23:23, par KORO YAMYELE En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    Hum vous parlez de Koudougou, renseignez vous sur le cas de fada n’gourma et vous comprendrez que y’a pire.l’Université publique au Burkina,c’est tout simplement du bordel.

  • Le 26 novembre 2015 à 08:44, par Lol :) En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    Le problème à l’UK n’a pas commencé aujourd’hui.
    Solution : dépolitisons nos universités.
    J’ai arrêté d’enseigner à l’UK depuis car ma prise en charge et mes frais de vacation n’ont jamais été payés sans compter les foutaises du directeur de l’ENS et de son chef de département de l’époque.
    Privilégions les compétences au détriment des politiques véreux qui ne voient que leurs propres intérêts.

  • Le 26 novembre 2015 à 09:08, par bpm En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    La situation est bien dépeinte . Quelques observations pour sortir l’UK de la « merde » :
    -  Nous devons arrêter de croire qu’il y a une équivalence entre le grade universitaire et la capacité de gestion administrative des Universités pour éviter de nommer des présidents, vice présidents, directeurs ou directeurs adjoints, des financiers sans expérience spécifique en la matière . A défaut, il faut les former adéquatement. La gestion financière des Universités est complexe et assez spécifique pour que tout Inspecteur sorti de l’ENAREF en soit capable. Le fameux décret à l’application difficile a été l’œuvre de DAF, de l’aveu de l’ex ministre Moussa Ouattara, à son application il apparait que ces DAF ignorent les réalités académiques des universités. Il faut des agents spécialisés pour éviter des choix purement économiques et des blocages pour des procédures financières. Ainsi réduire le nombre de suivi des élèves stagiaires est une proposition de personnes qui veulent minimiser le coût d’une activité sans se poser la question de son impact sur la qualité de la formation. Il faut assurément avoir très peu de culture pédagogique et ignorer les réalités de la formation à l’ENS pour adhérer à ce choix purement économique. A moins que ce ne soit pour réduire les gains des encadreurs pédagogiques qui donnent l’air d’aller en villégiature pendant ces sorties de suivi. Il y a encore plus économique, c’est supprimer les suivis et la certification et encore mieux c’est recruter les enseignants et les intégrer sans formation. Notons qu’il y a des activités qui ne se mènent plus depuis quelques années pour des raisons financières comme le suivi et la certification des encadreurs du MENA. Mais évitons la formation au rabais. Il faut clarifier les problèmes de l’UK en donnant son autonomie financière et administrative à l’ENS. En terme d’envergure, elle dépasse de loin l’IDS à laquelle certain la compare malencontreusement. L’ENS compte jusqu’à 6 sections ou départements et L’IDS n’ai qu’une sous section (les CAP-CEG et CAPES filières scientifiques) de la section de l’enseignement secondaire général. La complexité de la gestion académique, administrative et financière de cette école équivaut ou dépasse celle d’une Université.

  • Le 26 novembre 2015 à 09:27, par Sidnoma En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    Il faut arrêter les mises à disposition des enseignants du secondaire dans les Universités publiques .La plupart des problèmes que rencontrent les Universités publiques sont du à eux.Ils sont plus préoccupés par l’argent que par le volet académique.En plus ils vident les lycées de leur personnel et empêchent en même temps les nouveaux diplômés d’accéder aux emplois dans les Universités. je ne sais pas le cursus de ces responsables syndicaux mais ils ne doivent pas être dignes de confiance. On ne doit plus être là à critiquer le système LMD aujourd’hui mais plutôt à proposer des solutions pour l’améliorer.Personne ne leur a demander de faire le concours de CAPES ou d’encadreurs. ces gens ne peuvent pas comprendre le système LMD.je suis désolé pour le responsable du SYNADEC . IL ne devrait pas se melanger à ces ordures qui ont toujour critiquer la gouvernance du pays mais qui ne peuvent rien proposer.Ils doivent assumer.Ce sont des assassins du système éducatif burkinabè.

  • Le 26 novembre 2015 à 09:56, par Cephas En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    La présentation de la situation est bien faite. Il aurait seulement fallu reagir plus tot : plus on laisse les problèmes s’accumuler, moins il est facile d’y trouver des solutions. Il faut bien diagnostiquer le problème et s’engager à y trouver des solutions durables.

  • Le 26 novembre 2015 à 10:03, par Issiaka En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    Université de Koudougou longtemps citée comme une reférence parmis nos universités publiques est plongée dans une crise sans précédant depuis lapplication de ce système LMD... a cela sajoute la mauvaise gestion de nos administrateurs dans les différents départements de l" UK...

  • Le 26 novembre 2015 à 10:23, par youserssif En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    M. MALO je suis désolé de votre attitude. En effet cette situation déplorable dans laquelle se trouve l’UK (dont je suis le fruit) à des origines diverses. Mais n’oubliez surtout pas que vous êtes aussi comptable de ce mal. Vous étiez l’un des enseignants qu’on programmait et reprogrammait.Car vous veniez au moment que vous vouliez. Pourquoi vous-vous plaignez aujourd’hui ? parce que votre mentor l’ex président SEGDA n’est plus aux affaires ? Parce que il n’ y a plus de promotion arbitraire ? Il me parait impérieux que chacun puisse s’assumer ; et l’administration, et le corps enseignant et les étudiants.

  • Le 26 novembre 2015 à 10:25, par titi En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    Tous cela s’ explique par la politisation de nos universités. On nomme des gens incompétent tous simplement parce ce qu’il est l’ami de l’ami d’un membre du gouvernement.

  • Le 26 novembre 2015 à 10:33, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    ’’Dans cette situation, aucune initiative n’est entreprise pour inciter les candidats à l’enseignement à déposer leur dossier dans les universités publiques en général et à l’Université de Koudougou en particulier’’.

    - Moi je vous ai toujours dit que vos enseignants mafieux et absentésites ont un plan caché pour vous liquider afin qu’eus soient éternels à leurs postes ! De vieux enseignants mafieux qui n’ont jamais connu le système LMD dont ils ne veulent pas s’adapter et refusent même cautionner.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 26 novembre 2015 à 12:55, par Pang la weendé En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    Chers syndicalistes, demandez à vos professeurs s’ils ont attendu la création de master à l’UK pour progresser en grade ?Si vous êtes incompétents , assumez,. Je me demande pourquoi le SYNADEC a reconduit MALO à ce poste de SG ? Monsieur MALO ne pas digne pour etre membre d’un syndicat .Lui qui divise les étudiants en groupe à la même heure et considère cela comme des heures différentes (heures supplémentaires ?J’ai été un de ses étudiants qui a vécu cela.MALO va ternir l’image du syndicat de la noblesse (SYNADEC) que j’apprécie fort notamment son SG National (Pr SOME Magloire).
    Les autres Syndicat (F SYNTER, SNESS etc...) sont des syndicats Négationnistes .leur responsable n’ont jamais pu apprécier l’action d’un gouvernement Burkinabè. Ils n’ont jamais pu proposer quelque chose de concret.

  • Le 26 novembre 2015 à 13:12, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    - Mon frère YOUSERSSIF, vraiment je suis content de toi ! J’ai lu et relu au moins 5 fois ton post tellement il me plait qu’un témoin direct puisse donner aussi son avis sur ces enseignants chroniquement feinteurs de cours.

    Mon petit-fils en a souffert énormément à tel point qu’il a failli abandonner ses études à cause d’enseignants inconscient qui peuplent l’U.O. tels des fourmis-magnats, et gâtent les noms des quelques enseignants qui restent encore sincères et intègres dans cette pourriture d’U.O. Heurement que mon petit-fils lui a pu partir aux USA pour y continuer, mais il y a combien de burkinabè qui peuvent s’offrir ce luxe ? Combien de grands-parents honnêtes et sincères dans leurs affaires peuvent-il offrir ce luxe à leurs petits-enfants ? Bande d’enseignants pourris et désintégrés !!!

    - WEBMASTER, met parce qu’il faut en finir avec la pègre dans le milieu des enseignants. Mon petit-fils a été une de leurs victimes et donc je les combats farouchement comme je l’ai fait ici avec BLAISE et sa COMPAOROSE !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 26 novembre 2015 à 13:12, par Stagiaire En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    A l ENS les fiches de cours sont multipliées par certains encadreurs qui touchent impunément. le DA regarde faire. c’est pas possible. nous invitons le président à prendre des décisions fortes contre ces tentatives. les. enseignants qui donnent 2 h de cours sur 25 h doivent être dénoncés publiquement. ils prennent nos deliberations en otage alors qu ils ne sont pas des exemples. honte honte et honte à ces encadreurs qui ne parlent que d’argent.Encore honte à ces gens.Le DA (innocents) qui est signataire de ce document est le principal responsable des problèmes de l’ENS/UK. Moi je ne suis pas administrateur mais je sais qu’on ne peut pas etre directeur et délegué de personnel.Il ya conflit d’intérêt.on ne peut pas lutter contre sois même.c’est abérant.Depuis qu’il est à la tete de DA ENS ce sont des problemes.il es en complicité avec les encadreurs (son corps d’origine).Pour terminer il faut renvoyer tous les vieux encadreurs et amener de jeunes.Ils sont improductifs à l’ENS.Nous stagiaires on ne veux plus de ces vieux loups qui ne peuvent plus tenir en classe pendant 3heures de cours.

  • Le 26 novembre 2015 à 13:38, par youserssif En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    M. MALO je suis désolé de votre attitude. En effet cette situation déplorable dans laquelle se trouve l’UK (dont je suis le fruit) à des origines diverses. Mais n’oubliez surtout pas que vous êtes aussi comptable de ce mal. Vous étiez l’un des enseignants qu’on programmait et reprogrammait.Car vous veniez au moment que vous vouliez. Pourquoi vous-vous plaignez aujourd’hui ? parce que votre mentor l’ex président SEGDA n’est plus aux affaires ? Parce que il n’ y a plus de promotion arbitraire ? Il me parait impérieux que chacun puisse s’assumer ; et l’administration, et le corps enseignant et les étudiants.

  • Le 26 novembre 2015 à 14:44, par CHRIS En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    Bjr,
    Internaute ’’Sidnoma’’, complexe quand tu nous tiens. Donc les problèmes des Universités sont provoqués par les enseignants du secondaire qui arrivent dans ces institutions. Bref raccourci d’intellectuel en mal de reconnaissance. Je suppose que vous êtes devenu docteur sans passer le bac et le bepc, dipômes qui sont le fruit du travail des enseignants du secondaire. Parfois on est obligé de penser que certains en dehors du diplôme n’ont rien dans leur’’cabessa’’.
    Messieurs les enseignants de l’ENS/UK, pensez-vous raisonnable qu’un inspecteur d’anglais (en l’occurrence Mr Somé, signataire de l’article) quitte Koudougou pour aller effectuer des visites à Dori alors qu’il ya un inspecteur d’anglais, affecté à Dori pour cela ? J’affirme que cette mal gouvernance que vous dénoncez vous profite, car dans un système qui fonctionne normalement, il ya bien longtemps que de nombreux enseignants de l’ENS seraient mis hors de cette institution. Comme la chanson le dit : ON VOUS CONNAIT

  • Le 26 novembre 2015 à 18:26, par ZEE En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    Rendez a Cesar ce qui appartient a Cesar. A qui appartiennent les stagiaires ? Qd M Some part a Dori ; il fait appel aux encadreurs de Dori pour l appuyer. C est la meme pratique a l IDS qui s occupe de ses stagiaires . Qu on cesse de diviser les encadreurs.

  • Le 26 novembre 2015 à 18:54, par kiki En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    Messieurs les enseignants de l’ENS, tout le monde peut se plaindre de mauvaise gouvernance mais pas vous. Je suis sorti de l’ENS il y a de cela quelques annees et j’avoue que j’y ai vu la pire race d’enseignants qui soit. Tous faineants et CUPIDES. il y en a meme qui sont allergiques aux questions des stagiaires, preuve de le limites dans les disciplines enseignees. Mais quand on dit gombo, ils sont devant. Si l’Etat pouvait remplacer Certains les stagiaires seraient sauves.

  • Le 26 novembre 2015 à 19:03, par kiki En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    Yaaco ! J’espere qu’on satisfaira a vos revendications. Mais vous aussi vous devez etre exemplaire. Poda, Some, Malo voila des gens qui ont atteri par accident dans l’enseignement. Leur gout pour l’argent est tel qu’ils devaient se trouver sur un site minier. Un peu de quand mieme me chers enseignants tricheurs.

  • Le 26 novembre 2015 à 23:25, par Zikys En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    La chiure qui a fait étalage de sa myopie intellectuelle et de son égoïsme doit savoir que le problème des universités est loin d être le fait de la mise a disposition des enseignants du secondaire dans les universités publiques. Le ministère a émis une note dans le sens de M. Sidnoma mais c est de la diversion. Combien de docteurs les universités publiques ont elle forme ? Combien de personnes sont munies d’un diplôme de troisième cycle et ne sont pas employées ? Ce sont les mises à disposition des enseignants du secondaire dans les universités qui ont beaucoup sauve ces universités publiques. Ces derniers ont non seulement le mérite d’avoir évolué non seulement sur le plan professionnel, mais aussi sur le plan académique. Beaucoup ont non seulement le CAPES mais aussi le doctorat. S’ il ya bien des gens qui ont de la pédagogie c est bien ces derniers. Ils ont un double avantage que la chiure n’en a pas. Par rapport a l’argent, Monsieur Sidnoma sait qu’il n a jamais crache dessus. Monsieur le connaisseur du LMD n est que l’ombre de lui. Toi qui te réclame spécialiste du LMD, trouve urgemment des solutions pour sauver nos universités. Toi qui critique les « ordures » , tu n es qu’ une poubelle pour ces ordures qui vont te trouer. Pouahhhhhh

  • Le 27 novembre 2015 à 11:04, par gringo En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    Triste Université de Koudougou. Nous avions combattu Segda Bila Gérad qui se croyait tout permis. Malheureusement les choses n’ont pas évolué positivement à l’UK car Segda y a laissé des héritiers. En tant qu’ ancien de l’UK je reste indigné face au comportement de certains de mes anciens profs tant à l’UFR/LSH qu’à l’ENS où beaucoup de camarades sont revenus faire le stage après admission aux concours. Je le dit en toute sincérité, la formation que j’ai reçue à l’ENS est « DU BACLAGE ». On ne nous apprend presque rien de nouveau et les volumes horaires ne sont pas exécutés comme il se doit. On appelle ça « LA TRICHERIE ».
    En LM, certains de nos jeunes camarades ont dénoncé les NST dans le journal « LA PLUME DE L’ETUDIANT » de mars 2015. Les autorités ont bouché les oreilles. Bien que des pistes sérieuses aient été offertes aux autorités par les camarades pour traquer les enseignants indélicats, personne n’a été inquiété. En conséquence, la pratique des NST ne peut cesser dans cette université. Messieurs les enseignants, vous êtes sensé incarner la probité. Mais beaucoup d’entre vous font HONTE au corps. Je suis dans un lycée de la place et j’ai peur de voir les enfants (notamment les filles) que je forme actuellement tomber dans vos bras dans le seul but de réussir leurs examens.
    Durant mes séjours à l’UFR et à l’ENS je me suis rendu compte que les enseignants de l’UK (surtout ceux de l’ENS) ont un seul leitmotiv : L’argent à tout prix et à n’importe quelle condition. La qualité de formation des stagiaires et des étudiants ne les préoccupe guère. Je salue cependant certains de mes anciens profs qui nous ont formés avec droiture et honnêteté. Ils se reconnaîtront en me lisant. Courage à eux. Ils ne sont pas nombreux, mais ils donnent, eux au moins, envie de les ressembler.
    Un ancien étudiant, puis stagiaire de l’UK en colère

  • Le 27 novembre 2015 à 13:21, par Dim la Nam En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    Aigreur va tuer Zikys (Internaute n°18) ,c’est une plateforme d’idées.Si vous n’en avez pas vous pouvez ne pas y participer.Désolé pour un intellectuel (je suppose) de votre trempe. De quelle pédagogie parlez vous ?N’est ce pas les enseignants chercheurs qui vous en ont dispensé ?Le LMD n’a aucun problème.C’est vous qui ne pouvez pas vous y adapter.le système est appliqué dans tous les pays Anglophones ou des burkinabè y ont été se former.Vous n’êtes pas plus intelligents qu’eux, souffrez qu’on permette aux jeunes diplômés d’accéder aux emplois dans les universités. Vous êtes certainement les tueurs du système éducatif.Proposer des solutions au lieu de détruire car vos enfants n’y échapperont.

  • Le 27 novembre 2015 à 15:19, par jam En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    Bonsoir
    Monsieur gringo
    Juste dire de te garder de faire des observations du genre à l’égard des enseignants de l’ENS structure que tu connais seulement en tant que stagiaire
    Relis les propos plus haut et tu comprendra que c’est une institution dans laquelle tout le monde consent d’énormes sacrifices.
    La question pécuniaire reste secondaire. Renseigné toi et tu sauras à quel moment et après combien de rencontres syndicales ces fonds sont payés aux enseignants
    De grâce ne dénigre pas tes professeurs surtout que tu ne maîtrise pas grand chose du fonctionnement de cette école
    Sais tu que les memes taux horaires auxquels les enseignants sont payés à lENS sont versés aux vacataires dans les ENEP et EPFEP ?
    Accepte que des difficultés et des mécontentements de tout ordre empêchent l UK de senvoler et invite les acteurs à se retrouver sur la même table pour trouver une meilleure piste pour la bonne marche de l université et évite de trop parler de ce que tu ne sais pas
    Courage à tous et succès à l UK
    Jam

  • Le 16 mars 2017 à 01:44, par Fidele Ouedraogo En réponse à : Situation à l’Université de Koudougou

    Je viens par cette note interpeler tous les lecteurs a nous venir en aide. je suis un étudiant a l’iut et principalement cette années des reformes fantomes font surfaces sans exatitude de source. le comble est que ces reformes que j’ai nommées fantomes sont aplliqués et ressemblerait a une arnaque. svp aider nous parce qu’on a trop peur de bouger le pouce sous peine d’exclusion definitive. l’avenir de plusieur étudiant est en jeu et ceux jusqu’a demain 17/03/2017. svp aider ns

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