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Sud-ouest : Zéphirin Diabré réaffirme sa « conviction établie, inébranlable, solidement implantée… »

Publié le mardi 24 novembre 2015 à 22h56min

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Sud-ouest : Zéphirin Diabré réaffirme sa « conviction établie, inébranlable, solidement implantée… »

Le candidat de l’Union pour le progrès et le changement et de « la coalition Zèph pour un vrai changement » a tenu son 39e meeting provincial dans la soirée du 23 novembre 2015 à Gaoua dans le Poni. Mais avant, dans la matinée, il était à Diédougou pour « vendre » son programme, et emprunter la piste, dans un nuage de poussière pour rejoindre Batié dans le Noumbiel, toujours avec le même message, « le vrai changement ». Égrenant les points de son programme à toutes les étapes et visiblement convaincu de la mobilisation, il a demandé aux populations de lui éviter « le supplice » de refaire le tour des 45 provinces après le 29 novembre pour battre campagne.

Diébougou dans la Bougouriba, Batié dans le Noumbiel et Gaoua dans le Poni ont été les provinces qui ont accueilli le candidat du « vrai changement ». A chaque étape, surtout à Batié et à Gaoua, c’est une foule nombreuse qui est sortie accueillir Zéphirin Diabré et sa délégation et ont donné la parole de voter pour le Lion

« La victoire est au bout du fil, l’UPC n’a pas de problèmes dans la province de la Bougouriba, nous comptons arracher les deux sièges (Ndlr. aux législatives) et amener notre président au soir du 29 à Kosyam », a dit le candidat tête de liste pour les législatives dans la Bougouriba, Nicolas Dah pour qui l’UPC incarne l’avenir et l’espoir et de ce fait, les 18 915 électeurs de la province choisiront le parti du lion.
Sa conviction est partagée par les correspondants provinciaux du parti Jacques Palenfo à Gaoua et Somé Ferdinand à Batié. « Le Burkina est gravement malade et il lui faut un grand médecin pour un remède efficace, et c’est Zéphirin Diabète », a dit le représentant de l’UPC dans le Poni et tête de liste aux législatives.

« Je n’ai pas peur, je suis prêt »

L es problèmes des populations dans les localités sont nombreux et diversifiés, mais toutes se recoupent. Les différents intervenants aux meetings ont relevé ceux qui ont trait à la santé, au chômage des jeunes, à l’éducation et au désenclavement. Ce dernier point a été la doléance principale de la population de Batié. En moins de 4 mois, Zéphirin Diabré se rendait pour la 2e fois à Batié en provenance de Gaoua, dans un nuage de poussière et dans la crevasse. Avant la fin de son mandat, parce que selon lui Kosyam est à portée de main », le nombre de km au Burkina qui se situerait autour de 3500 km passera à 6000 km.

Le problème d’électricité dont souffrent les trois provinces et qui annihile tout effort de développement sera également traité dans l’urgence. « Seulement 17% des burkinabè ont le courant, contre 65% au Ghana », c’est donc une préoccupation qu’il prendra à bras le corps une fois à la présidence du Faso.

« Je n’ai pas peur face à l’immensité de la tâche, je suis prêt(…) je veux simplement vous rassurer et vous assurer qu’en cheminant dans ce combat politique, en m’engageant dans ce combat politique avec vous et en cherchant à m’installer à Kosyam, je suis conscient que c’est un gros travail, mais je suis prêt en cela », a répété Zéphirin Diabré à Gaoua face à une foule qui scandait à tue-tête « un coup KO » à son arrivée.

Les moteurs du développement

Le Burkindlem, le socle de la gouvernance selon le candidat de l’UPC triomphera au soir du 29 novembre et ce sera une batterie de mesures pour les femmes (Banque des femmes, gratuité des soins néonataux…), des jeunes (Grand fonds de capital-risque, un étudiant un ordinateur, la diversification de la formation professionnelle…), des agriculteurs (sociétés nationales des engrais et fertilisants, banque pour le financement de l’agriculteur).

Pour avoir décidé de parcourir les 45 provinces, le chantre du « Tek Songo » a dit prendre une bonne avance sur ses adversaires. « Je ne suis pas de ceux qui vont s’asseoir dans un chef-lieu de région pour convoquer les gens, je vais où les gens sont. En parcourant toutes les routes, d’une province à une autre, d’une commune à une autre, d’un village à un autre, j’ai la possibilité de voir les conditions dans lesquelles les burkinabè vivent et d’être prêt le moment venu quand je serai à Kosyam, de commencer à signer les papiers dans le bon sens. Je le fais parce que j’ai du respect pour vous ».

Pour rendre effectif le vrai changement qui améliorera qualitativement les conditions de vie des populations, le candidat a demandé à ses militants et sympathisants de rester vigilants et attentifs. « Il y a changement et remplacement », a-t-il dit avant de poursuivre que le combat « intense » qu’il a mené depuis longtemps avec le peuple, « sous le vent, dans la poussière, dans la sueur, sous les gaz lacrymogènes, ou des balles » et qui a abouti à un « début de changement », ne doit pas être bradé. « Est-ce que nous allons faire tout cela et donner le Burkina à des apprentis qu’il a formés depuis 26 ans ? » A-t-il souvent demandé à la foule qui de chœur a toujours répondu « Non ».

Avant de clore son 39e congrès meeting provincial, Zéphirin Diabré a rappelé à son auditoire que la démocratie et la campagne électorale sont un combat d’idées et de programmes, par conséquent, il lui a demandé de ne pas entrer dans les bagarres. « On dit même que certains qui n’ont rien à faire et qui sont jaloux, passent le temps à déchirer nos affiches, il faut les laisser. Faisons en sorte que notre pays vive ces élections dans la paix, la quiétude, qu’on arrive au 29 dans l’ordre et la discipline, qu’on vote ».
Mais, au regard de la mobilisation qu’il a constatée depuis de le début de sa campagne, il a terminé son meeting par ces mots. « J’ai la conviction plus qu’établie, inébranlable, solidement implantée que le 29 novembre 2015- là, tchogô, tchogô, nous allons faire un coup KO ».

Tiga Cheick Sawadogo(tigacheick@hotmail.fr)
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