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La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

Publié le dimanche 15 novembre 2015 à 23h25min

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La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

Mesdames, Messieurs les candidat(e)s à l’élection présidentielle du 29 novembre 2015

Vous qui aspirez à assumer la lourde tâche de présider aux destinées du Burkina Faso pour les cinq prochaines années, les populations burkinabè en leurs diverses composantes attendent de vous, à l’entame de la campagne électorale, des éléments d’assurance à travers des projets de société courageux et déterminants pour leur bien-être et leur plein épanouissement.
Intervenant dans un contexte post-insurrectionnel et de lendemains de résistance populaire victorieuse contre le coup d’Etat de type fasciste du 16 septembre 2015, ces élections ne sauraient constituer un simple tremplin pour l’accession au pouvoir de politiciens, champions en promesses de campagnes mais en réalité, peu soucieux des préoccupations et attentes de notre peuple.
A la faveur de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 en effet, le peuple burkinabè a montré sa volonté et sa capacité à prendre en main son destin. Faut-il le rappeler, c’est au prix de vies humaines arrachées, de sang versé et de sacrifices divers consentis par le peuple burkinabè, que le mouvement populaire insurrectionnel des 30 et 31 octobre 2014, conduit sur l’ensemble du territoire a chassé Blaise COMPAORE du pouvoir. Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) puis la CCVC ont pris une part active à ces longues années de luttes et de résistance populaire, qui ont contribué à fragiliser les fondements de ce régime et à conduire à sa chute.
Aujourd’hui encore, ce même peuple reste mobilisé et déterminé. Il veille et veillera à ce que ses préoccupations pressantes, celles portées par la CCVC notamment, soient pleinement satisfaites.

Mesdames, Messieurs les candidat(e)s

En toute légitimité, le peuple insurgé des 30 et 31 octobre 2014 a cru qu’en se débarrassant du système Compaoré, il verrait, au moins, poindre quelque lueur d’espoir en de lendemains meilleurs.
Hélas, à coups de promesses rarement tenues, le pouvoir de transition aura réussi, par un malicieux tour de passe-passe, à mettre en mode négation les attentes pressantes du peuple, notamment en matière de lutte contre l’impunité des crimes de sang et des crimes économiques. Tout autant, c’est avec une complaisante soumission à la nébuleuse communauté internationale, lui imposant comme but ultime de sa mission l’organisation d’élections, que les autorités de la transition ont systématiquement relégué au second plan les préoccupations des nombreuses couches de nos populations en matière sociale.
Le constat reste donc que, depuis quelques années, la situation sociale des populations burkinabè s’est particulièrement dégradée. Une telle situation s’explique, pour l’essentiel, par les facteurs suivants :
• Le règne ambiant et persistant de l’impunité, du fait de la mise sous tutelle de la justice ;

• La négation de fait des libertés politiques et démocratiques, consacrée par le verrouillage du jeu politique au bénéfice du clan Compaoré et associés ;

• La poursuite de l’application des Programmes d’ajustement structurel (PAS), qui secrète un lot de conséquences désastreuses au détriment de nos populations, en matière de santé, d’éducation, de logement, d’emploi des jeunes, etc., hypothéquant toute possibilité de développement et maintenant ainsi notre pays sous domination ;

• Le renchérissement continu des prix de produits de grande consommation (riz, sucre, lait, huile, savon, hydrocarbure, etc.) qui restent hors de portée de larges couches de nos populations ;

• Le mépris et la marginalisation des populations paysannes, spoliées de leurs terres par de nouveaux riches et souvent victimes d’évictions forcées et de répression sauvage, telle que ce fut le cas à Kounkounfouanou dans la province du Gourma et dans d’autres localités de notre pays ;

• Les menaces répétées contre les libertés publiques fondamentales (d’opinion et d’expression, de manifestation, d’organisation, etc.), gages du droit citoyen d’interpellation et de contrôle de l’action publique.

Mesdames, Messieurs les candidat(e)s

Il est évident qu’aucun pouvoir ne pourra bénéficier de quelque sursis que ce soit, si les préoccupations suivantes ne sont pas satisfaites à terme :

I. POUR LES MARTYRS DE L’INSURRECTION POPULAIRE DES 30 ET 31 OCTOBRE 2014 ET DU PUTSCH AVORTE DU 16 SEPTEMBRE 2015.

1. Identification complète, vérité et justice pour les martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et ceux du putsch avorté du 16 septembre 2015 ;

2. Indemnisation des familles des martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et de celles du putsch avorté du 16 septembre 2015 et prise en charge totale des blessés de l’insurrection populaire et du putsch avorté du 16 septembre 2015 ;

3. Accord de statut de Pupilles de la Nation aux enfants des martyrs, ainsi qu’à ceux des blessés handicapés à vie.

II. CONTRE L’IMPUNITE DES CRIMES DE SANG, DES CRIMES ECONOMIQUES, LA CORRUPTION ET LA FRAUDE.

4. Réouverture effective et instruction sérieuse du dossier Norbert ZONGO et compagnons ;

5. Vérité et justice pour DABO Boukari, disparu dans les locaux de l’ex-régiment de Sécurité Présidentielle (RSP), alors installé au sein du Conseil de l’Entente ;

6. Vérité et justice pour Thomas SANKARA, Flavien NEBIE, Salifou NEBIE, Oumarou Clément OUEDRAOGO, Blaise SIDIANI et Emile ZIGANI et toutes autres victimes de crimes de sang impunis ;

7. Jugement et sanctions de tous les commanditaires et auteurs de crimes de sang et de crimes économiques, qui doivent être frappés d’indignité politique et électorale ;

8. Mandat d’arrêt contre Blaise COMPAORE et François COMPAORE et mise aux arrêts de toute personne impliquée dans des crimes de sang et crimes économiques ;

9. Identification et jugement de ceux qui ont ordonné de tirer, ainsi que de ceux qui ont tiré sur les insurgés les 30 et 31 octobre 2014 et sur les résistants au putsch du 16 septembre 2015, causant de nombreuses pertes en vies humaines et de nombreux blessés ;

10. Prise de mesures concrètes et efficaces contre la corruption et la fraude. Assainissement de la gestion des marchés publics, aussi bien au niveau des procédures d’attribution que dans la résiliation des marchés (institutions, DGMP, Faso Baara, DACR …) ;

11. Identification et saisie des biens et fonds détournés par les dignitaires du régime de Blaise Compaoré et prise de mesures nécessaires en vue de recouvrer les fonds expatriés ;

12. Audit des départements ministériels, des sociétés d’Etat et autres institutions et projets. Audit de la gestion des communes, notamment des opérations de lotissements. Jugement et sanction des auteurs de pillages et leur expropriation au profit des populations ;

13. Audit sur l’accaparement abusif des terres rurales au détriment des paysans et expropriation des personnes coupables de ces faits, au bénéfice des populations ;

14. Audit des privatisations réalisées dans le cadre des Programmes d’Ajustement Structurel (PAS) et nationalisation des sociétés bradées.

III. CONTRE LA VIE CHERE, POUR LA JUSTICE SOCIALE.

15. Non signature par le Burkina Faso des Accords de partenariat économique (APE) dont le contenu actuel est porteur de graves dangers pour l’économie nationale, particulièrement l’agriculture et l’industrie ;

16. Relèvement des salaires, des pensions de tous les agents de l’Etat et de ses démembrements, des travailleurs du privé, en activité ou à la retraite en rapport avec le coût de la vie - relèvement du SMIG à hauteur de 50 000 FCFA et suppression de l’IUTS sur ledit SMIG ;

17. Réduction significative et contrôle des prix et de la qualité des produits de 1ère nécessité : riz, mil, maïs, haricot, huile, sel, sucre, lait, etc. ;

18. Réduction des taxes sur les produits pétroliers, de l’IUTS, des taxes qui frappent les petits commerçants, les artisans, les prestataires de services et suppression de la TVA sur les prêts bancaires ;

19. Amélioration des conditions de vie et d’études des élèves et étudiants, notamment par la réinstauration de bourses scolaires, l’augmentation des bourses et aides des étudiants, la construction d’infrastructures scolaires et universitaires (écoles, CEG, lycées, amphithéâtres, cités universitaires adaptées, etc.), ouverture de lignes de transport en commun spéciales en faveur des élèves et étudiants dans les centres urbains ;

20. Effectivité de l’école gratuite et obligatoire pour tous jusqu’à l’âge de 16 ans pour les enfants des deux sexes ;

21. Formation professionnelle gratuite des jeunes et adoption et mise en œuvre d’un programme de résorption du chômage notamment des jeunes ;

22. Suppression des cotisations obligatoires et autres cotisations spéciales pour les parents d’élèves et audit des fonds collectés par les Associations de parents d’élèves (APE) ;

23. Prise en compte des langues nationales dans les différents ordres d’enseignement et dans l’administration publique et éradication de l’analphabétisme ;

24. Prise en charge gratuite des urgences médicales, chirurgicales et obstétricales ;

25. Arrêt de l’expropriation des paysans de leurs terres. Révision à la hausse des prix d’achat du coton et autres produits des paysans. Baisse des coûts des intrants agricoles et disponibilité desdits intrants notamment pour les céréales ;

26. Accès au logement décent pour les populations en ville comme en campagne et baisse des loyers des maisons à usage d’habitation ;

27. Accès à l’électricité et à l’eau potable ;

28. Désenclavement des zones rurales ;

29. Construction de barrages, de retenues d’eau et de système de canalisation au profit des agriculteurs et des éleveurs ;

30. Arrêt des P.A.S. et des privatisations sauvages des entreprises publiques. Institution d’une allocation chômage particulièrement pour les travailleurs victimes des P.A.S.

IV. POUR LE MAINTIEN ET L’ELARGISSEMENT DES LIBERTES POLITIQUES ET DEMOCRATIQUES.

31. Renforcement des acquis de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et de la résistance au putsch du 16 septembre 2015, notamment par :
-  la garantie effective de la liberté de presse, d’expression, de réunion, d’organisation, de grève, de circulation, de manifestation sur la voie publique ;

-  le libre accès des citoyens et des différentes composantes de la société burkinabè aux médias d’Etat ;

-  l’introduction dans la loi fondamentale de la reconnaissance de « l’insurrection populaire » comme mode de contestation et de lutte du peuple face à tout pouvoir qui violerait les droits des populations ;

-  la garantie de la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national ;

32. Garantie effective du respect de la vie humaine, de l’inviolabilité du domicile, du secret de la correspondance et de la communication ;

33. Respect des libertés démocratiques et syndicales, notamment par :
-  l’annulation des dispositions et mesures attentatoires au droit de grève (levée de l’interdiction du droit de grève des magistrats) ;

-  l’annulation de la mesure d’exclusion et reprise des étudiants exclus de l’université de Koudougou ;

-  la reconnaissance du droit d’organisation et de grève pour tous les corps paramilitaires (police, douanes, eaux et forêts) ;

-  la relecture de la loi 013, portant régime juridique applicable aux agents et emplois de la Fonction Publique, de la loi 27 portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents des collectivités territoriales et de la loi 028, portant Code du travail au Burkina Faso (y compris la grille salariale) ;

-  l’application effective des dispositions réglementaires sur le tâcheronnat ;

34. Démantèlement des bases militaires étrangères installées au Burkina, qui constituent une menace pour la liberté et l’indépendance du pays.

Mesdames, Messieurs les candidat(e)s

En cette période de campagne électorale, marquée par une effervescence particulière, votre responsabilité à toutes et tous est pleinement engagée, quant à la préservation de la concorde entre filles et fils du Burkina.
Aussi, notre peuple n’admettra qu’aucun(e) d’entre vous, dans la perspective enivrante de la conquête et de la gestion du pouvoir d’Etat, n’en vienne à semer des germes de guerre civile, en titillant la fibre ethnique, confessionnelle ou régionaliste de nos populations pour parvenir à ses fins.
Mesdames, Messieurs les candidat(e)s à l’élection présidentielle du 29 novembre 2015
La CCVC vous soumet ainsi, les préoccupations pressantes de notre peuple qui, au-delà de simples promesses de campagne, attend de chacune et chacun de vous des réponses sous formes d’actions concrètes.

En tout état de cause, la CCVC s’emploiera à renforcer la mobilisation populaire et à poursuivre la lutte :
-  pour la vérité et la justice pour les martyrs et blessés de l’insurrection populaire et de la résistance au putsch du 16 septembre 2015 ;
-  contre l’impunité des crimes de sang et des crimes économiques ;
-  pour la préservation et la garantie des libertés publiques ;
-  pour le bien-être de nos populations des villes et campagnes ;
-  pour la souveraineté et l’indépendance véritable du Burkina Faso.

Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs les candidat(e), l’expression de notre considération distinguée.

Ouagadougou, le 13 novembre 2015

Pour la Coordination nationale,
Le premier vice-président

Chrysogone ZOUGMORE. /

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Vos commentaires

  • Le 15 novembre 2015 à 17:30 En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    tchrrrrrrrrrrr !!!!,allez y vs faire foutre,vs ne faites qe vs acharner sur le gov et ls politiciens pendant qe ls particuliers(airtel,sonabel,onea...)ns arnaqent coe ils veulent.q’avez vs fait pour la baisse du prix du tranport apres la baisse du prix du carburant a 50frs ?.

  • Le 15 novembre 2015 à 17:39 En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    Pas un mot sur notre souveraineté alimentaire.
    Pas un mot sur les OGM et notre dépendance aux multinationales privatisant le vivant.
    Pas un mot sur le développement des unités agro-industrielles ou petites unités de transformation artisanales ou semi-industrielles
    Pas un mot sur la promotion de l’agro-écologie à l’heure des changements climatiques.
    Pas un mot sur le développement de l’entrepreneuriat rural pour les jeunes
    Pas un mot pour des systèmes financiers adaptés pour cet entrepreneuriat.
    Pas un mot sur la qualité de l’éducation.
    Pas un mot sur la pollution de l’environnement avec l’utilisation anarchique de produits chimiques sur nos légumes
    Pas un mot sur les barrages existants non exploités/valorisés
    Pas un mot sur les pollutions liés aux sites aurifères et qui pillent le sous sol burkinabè
    "Réduction significative et contrôle des prix et de la qualité des produits de 1ère nécessité : riz, mil, maïs, haricot, huile, sel, sucre, lait, etc" Si on veut produire localement des produits de qualité et les consommer, il faudra accepter un juste prix équitable qui permet au producteur d’en vivre décemment. Sinon, ce type d’argutie est la porte ouverte à l’importation massive et frauduleuse de mauvais riz ou de l’assassinat de la filière sucrière pour des intérêts mercantiles de quelques uns qui importent massivement/frauduleusement du sucre à moindre coût avec licenciement de milliers de travailleurs comme à la SOSUCO.
    .... Bref, votre interpellation à l’endroit des candidats est de l’amateurisme digne des buveurs de dolo qui au moins consomment local et non de la bière des multinationales !

  • Le 15 novembre 2015 à 17:45 En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    avec le MPP ls revendications sociales et poliques peuvent avoir un aboutissent mais en ce qi concernent la justice ls tenors du MPP n’auseront pas s’aventurer ds ce jeu car ils ont “diner avec le diable“dapres le gorba

  • Le 15 novembre 2015 à 20:13, par Cequejenpense En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    CCVC aussi, meme les communistes au pouvoir ne pourront reduire ou supprimer tous les taxes que vous citez tout en satisfaisant DURABLEMENT vos revendications d’amelioration des conditions de chaque burkinabe : augmentation de salaire, education et formation professionnelle gratuite, sante gratuite, emploi, acces a l’eau et l’energie, etc.
    Il faut bien que quelqu’un paie la facture.
    Il fallait aussi (entre autres) :
    - exiger la declaration des biens de chaque membre du gouvernement, dirigeant d’institution et de societe d’Etat avec publication dans la presse.
    - exiger la publication des salaires de ces personnes.
    - exiger la reduction du salaire de ministre et de depute.
    - instaurer une prime de resultats pour les dirigeants et travailleurs des entreprises d’Etat.

  • Le 16 novembre 2015 à 07:56 En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    Très très intéressant. En effet, il faut qu’on arrête les bavardages inutiles et démagogiques des candidats à la présidentielle pour enfin leur donner des lettres de missions.

  • Le 16 novembre 2015 à 08:44, par suntex En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    hum le futur president du faso a chaud dè. le burkina d’aujourd’hui n’est plus celui d’hier.
    que DIEU donne la force et le courage a ce president de pouvoir mettre en application tout ces exigences. mais nous (les citoyens) aussi nous avons une grande responsabilité a jouer pour l’accompagner a realiser ce rève.
    le regime de blaise a enseigner aux gens la corruption, le gain facil, la fraude, etc.

  • Le 16 novembre 2015 à 15:07, par fanti En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    bonnes gens dites moi, il ya des gens qui révendiquent et qui pense que tout le mérite leur réviens. Entre celui qui revendique et celui qui satisfait aux révendication a qui révient la reconnaissance du peuple ? A mon humble avis la reconnaissance du peuple va à celui qui satisfait aux revendications.ILya des gens qui se croient malin tres malin ce eux qui sont de l’autre cote ils mettent la pression sur les autres non pas qu’il veulent vraiment des acquis , mais tout simplement dans le but de pourrir la situation sociale en vue d’ atteindre des objectifs inavoués

  • Le 16 novembre 2015 à 15:10, par kalifa En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    la ccvc expose ici les problèmes qui mine notre progrès économique et social et
    c’est regrettable que certains refusent d’accepter cette réalité.

  • Le 16 novembre 2015 à 15:54, par Ndali En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    Le sens de l’interpellation des partis politiques en lice pour les élections à venir est profond et il n’est pas donné à tout le monde de comprendre son contenu qui est en phase avec les préoccupations actuelles de notre peuple. Je félicite la CCVC pour cet acte hautement citoyen. Toute intelligence humaine de bonne moralement et de bonne foi ne peut qu’être fière de cela. Pour ceux qui pêchent dans les eaux troubles cela leur pose des difficultés de compréhension mais en fait, ils sont à ignorer.

  • Le 16 novembre 2015 à 16:07, par Abu Imrane En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    Il faut que les burkinabè prennent d‘avantage conscience et sachent qu‘on ne peut pas continuer à chanter qu‘on est un pays pauvre donc accepter notre pauvrété. Nous voulons un président qui luttera contre la pauvreté et non qui justifie notre pauvreté.

  • Le 16 novembre 2015 à 16:48, par georges En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    un bon plan pour le burkina quelle reflexion

  • Le 16 novembre 2015 à 17:07 En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    Voilà un canevas concret de programme : Justice, souverainnété, economie, liberté, Santé, Education, etc.
    Félicitation à la CCVC et beaucoup de courage à nous pour la lutte !

  • Le 16 novembre 2015 à 18:45 En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    Internaute n°1, qui a lutté pour obtenir la baisse des prix des hydrocarbure, pendant que tu te prélassais dans ton bureau climatisé ? Tchhrrrrrrr !!!! A présent que tu peux encore plus tranquillement faire le plein de ta V8, tu fais ton petit malin. Re-Tchrrrrrrrr !!!

  • Le 16 novembre 2015 à 18:51 En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    Internaute n°2, comme ça, il aura fallu que la CCVC titille ton candidat, pour que tu viennes gueuler sur la toile ! Tu étais où avec ces préoccupations bidons ("agro-écologie" et patati et patata de petit intellectuel) ? Le peuple attend du concret. On ne mange pas Gros français !

  • Le 17 novembre 2015 à 11:12, par Barké En réponse à : La CCVC aux candidats à la présidentielle 2015

    Internaute n°2, vous n’êtes pas de bonne foi. Sinon, vous auriez souhaité qu’en plus des revendications formulées, la CCVC prenne en compte vos points de revendications. Qu’à cela ne tienne, je dirai que la CCVC n’a pas la prétention d’avoir été exhaustive dans ces revendications. Tout est tellement à faire dans ce pays (et cela est le résultat de 27 ans de gabegie) qu’il faut procéder par étape.
    Quant à l’internaute n°1, il est malhonnête. Ce n’est pas parce que tes revendications ne sont pas contenues dans ce qui est listé que tu vas t’en prendre à la CCVC. C’est déjà un pas de fait que d’obtenir la réduction de 80f sur le prix du carburant. Le combat pour la réduction du transport peut être maintenant enclenché.
    Soyons honnêtes dans ce que nous écrivons.

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