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BagréPôle : Les travaux de mise en œuvre avancent mais avec des difficultés

Publié le mardi 10 novembre 2015 à 00h43min

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BagréPôle : Les travaux de mise en œuvre avancent mais avec des difficultés

Le Projet BagréPôle fait l’objet depuis ce lundi 9 novembre 2015, d’une revue à mi-parcours. Les différents acteurs de la mise en œuvre de ce projet vont recenser les acquis et définir les voies et moyens pour faciliter son exécution. La rencontre se tient à la Maison de l’entreprise à Ouagadougou.

Faire le bilan à mi-parcours de l’exécution du Projet BagréPôle. C’est à cet exercice que se sont donné les différents acteurs de la mise en œuvre dudit projet. Réunis à Ouagadougou, ils vont pendant deux semaines procéder à un bilan exhaustif de ce qui est déjà fait, recenser les difficultés et proposer des solutions.

Un bilan satisfaisant
Le Projet Pôle de croissance de Bagré a été lancé le 5 avril 2012. Depuis lors, d’énormes réalisations ont été faites. La transformation de la Maîtrise d’ouvrage de Bagré en une société d’économie mixte Bagrépôle, ouverte à l’Etat et à ses démembrements, aux collectivités territoriales et au secteur privé ; la construction d’un mini-marché, d’un marché à bétail, d’un marché de poisson et d’un centre d’activités diverses, la construction et la mise en exploitation d’une pépinière avicole de 5000 pondeuses destinées à de jeunes aviculteurs, la réalisation d’une pépinière piscicole de douze bassins sont entre autres des réalisations faites sur le terrain. A ces dernières, s’ajoutent également la réhabilitation du centre Eco-touristique et du Centre d’élevage piscicole en cours de concession à des opérateurs privés, l’aménagement des voies, la réhabilitation du pont Bèga et du radier en rive droite.
Le domaine social et sécuritaire n’est pas resté en marge des réalisations. En effet, un institut de formation en développement rural a été créé et les premiers diplômés bénéficient de financements dans le cadre du Programme social d’urgence de la transition (PSUT). Plus de 1700 personnes affectées par les aménagements ont été indemnisées pour plus d’un milliard de francs CFA et sept communes couvertes par le projet ont reçu chacune une ambulance.
Côté sécuritaire, un Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie est stationnée à Bagré pour sécuriser la zone. L’équipe de la gendarmerie est appuyée en cas de besoin par des unités de l’armée et de la police.

Des difficultés subsistent

Cependant tout n’est pas rose dans la mise en œuvre du projet. Car selon le Secrétaire général du Premier ministère, les responsables rencontrent des difficultés dans leur travail. Il s’agit notamment de la commercialisation des produits comme le riz, la mobilisation des ressources financières pour boucler le gap de financement, etc.
Pendant les deux semaines, les participants à l’atelier vont rechercher des solutions à ces problèmes afin de permettre au projet d’avancer comme il se doit au grand bonheur des populations de la région.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 10 novembre 2015 à 05:53, par Yiriba En réponse à : BagréPôle : Les travaux de mise en œuvre avancent mais avec des difficultés

    Un éléphant blanc. Quand les fonds internationaux finiront, les dinosaures disparaitront aussi, suivis des infrastructures.

  • Le 10 novembre 2015 à 10:21, par Espoir En réponse à : BagréPôle : Les travaux de mise en œuvre avancent mais avec des difficultés

    Voilà les oiseaux de mauvaise augure. Pendant que les pays riverains cherchent, pour une fois, à copier notre exemple ; pendant que le bailleur principal nous félicite pour la bonne gestion, pendant que d’autres bailleurs sont intéressés et décident d’accompagner une initiative, Yiriba comme ceux qui aiment la facilité prédise la chute. D’ailleurs, l’adage ne dit-il pas que :"Pour ne pas échouer, il suffit de ne pas essayer ?". Moi j’y crois et j’ai eu 20 ha pour mon projet de pomme de terre. Rendez-vous au soir des bilans, certains se mordront les doigts à force de doutes, suivez mon regard.

  • Le 10 novembre 2015 à 11:08, par C’est Bon En réponse à : BagréPôle : Les travaux de mise en œuvre avancent mais avec des difficultés

    Bon courage. Bagrépôle est entrain de réaliser nos rêves de développement local. Bagrépôle servira d’exemples aux autres pôles de développent du Burkina. L’engouement des jeunes entrepreneurs et des investisseurs locaux constitue une réalité.

  • Le 13 novembre 2015 à 15:11, par PALM En réponse à : BagréPôle : Les travaux de mise en œuvre avancent mais avec des difficultés

    Le marché de poisson construit mais non utilisé par la population. Le centre eco-touristique est désert (sa piscine sèche). J’y étais le 12/11/2015.

  • Le 25 novembre 2015 à 15:57, par Angeo En réponse à : BagréPôle : Les travaux de mise en œuvre avancent mais avec des difficultés

    Moi je suis vraiment déçu de ceux qui ont la charge la gestion de ce projet combien mal pensé et inutile pour le developpement de notre économie. Dire que ces gens sont pour la plupart des économistes et pas des moindres. D’abord on nous parle d’un projet qui developpera le Burkina a travers la réalisation d’un certains nombre d’activités a Bagré. Pour y arriver on est reparti deloger des villages, réaménager a nouveau a coût de milliards pendant que Sourou qui dispose déjà de zone aménagé et plus adapté est oublier. Ensuite, il y’a la notion de pöle de croissance sous sa forme actuelle qui pose problème. Nous savons tous que bon nombre de pays qui étaient sous developpés il y’a de cela une dizaine d’années sont aujourd’hui developpés sans pôle de croissance. Alors quelle est la vraie raison d’un tel projet ? Enfin il y’a tout cet argent que la Maison de l’Entreprise depense dans l’acquisition de véhicules de luxe et dans des séminaires et rencontre inutile au nom de cet projet.On nous parle d’expert en telle ou telle autre chose pourtant aucun de tous ces gens n’a déjà permis de resoudre un problème important pour ce pays. Ce qu’il faut retenir c’est que c’est encore une politique creuse qui n’apportera rien de bon par rapport a tout ce qu’on est entrain d’éjecter comme fond dedans. C’est la raison pour laquelle les soit disant bailleurs de fond apprecient..! parce qu’ils savent que ça ne permettra guère a notre pays de se soustraire a leur dicta..! donc ne resolvera pas la question de sous developpement..! Demandons aux Chinois si se sont les financements exterieurs qui leurs ont permis de se développer ou si c’est en criant sur les toits sur la nécessité des projets qui n’ont rien apportés qu’ils sont arrivés a ce rang dans l’économie mondiale actuelle. Soyons réalistes et honnête dans notre approche et on resolvera les problèmes réels des burkinabès. Les agriculteurs ont juste besoin des tracteurs et des semences améliorés pour produire partout ou ils sont. Ils n’ont pas besoin d’être a Bagré forcement. Il suffit de mettre cet argent dans des tracteurs, la formation et l’accompagnement pour que les autres secteurs se developpent aussi a coté..!donc arreter le verbiage inutile chères amis..Combien de tout cet argent entre dans leur propre poche ? vraiment a quand l’Afrique..!!!

  • Le 30 novembre 2015 à 07:34, par kidivrai ? En réponse à : BagréPôle : Les travaux de mise en œuvre avancent mais avec des difficultés

    Bonjour à tous
    je suis d’avis avec Espoir à qui je propose de fournir du plant de pomme de terre certifié et de conforme calibre. Il faut savoir que 97% des semences de pomme de terre vendues ou exactement revendues au Faso sont des grenailles c’est à dire des hors calibre donc déclassées en tant que semences mais pourtant vendues comme la bien nommée. Cela veut dire que cette semence est vendu beaucoup beaucoup plus cher qu’il se devait. ensuite les variétés sont pratiquement imposées alors qu’il existe plus de 1000 autres variétés dont plus d’une centaine adaptées ou adaptables à notre climat.
    A partir de 12 ha nous pouvons travailler ensemble et de façon pérenne. Je ne suis pas revendeur, je traite directement avec les producteurs français qui assureront le transport dès que les modalités de paiement seront conclues. Je ne sais pas quels sont tes contraintes d’approvisionnement je propose que nous prenions contacte, peut-être le modérateur voudra bien nous remettre réciproquement nos adresses !
    Je prête une oreille attentive à Angeo et à son commentaire.
    Je suis intellectuel, j’ai obtenu tout ce que l’école française, dont nous avons hérité, a inventé comme diplôme. J’en suis peu fier mais cet ascenseur social nous mine et plombe notre évolution que nous voulons appeler développement, cette autre créature sans tête ni forme précise, ce mirage que nous voulons copier. Notre évolution ne pourra pas se théoriser comme du reste aucune évolution car c’est de l’interaction des intelligences formelles et informelles que nait le changement Que le monopole reviennent systématiquement à mes compères les "experts" me désespère beaucoup. Mes meilleurs alliés en affaires sont analphabètes en français mais savent compter en milliards, ils m’ont bcp enseigné l’abnégation pour réussir, ils détectent les secteurs porteurs et ceux en déclin...ils ont BAC-15 et pourtant mon master, ma thèse semblent bien frêles devant la pertinence de leurs arguments...Il ne liront jamais M Porter, ne prononceront jamais le nom de Scholes ni de Johnson ces grands théoriciens de la stratégie d’entreprise...et pourtant ils ont réussi a engranger des millions de dollars dans l’un des pays dits les plus pauvres (en argent) du monde !!!
    Je ne sais pas me venter de mes diplômes. Le jour où j’aurai créé des richesses à hauteur de 10 millions de dollars je ferrai en sorte d’être connu comme intellectuel pouvant donner des leçons sinon conseiller des créateurs de richesses. Le principe est simple le forgeron ne peut pas conseiller le menuisier qui n’a rien à montrer non plus au soudeur etc.
    Allons sur des bases simples et efficaces... écoutons le secteur dit informel et les gens qui ont réussi eux-mêmes dans les métiers qui nous intéressent partout dans le monde...notre évolution (et non développement) est une question de raccourci...il ne s’agit plus d’inventer la roue mais de l’adapter à notre climat, nos routes et de rouler de manière à résoudre nos problèmes du moment.
    Pour conclure oui à Bagrépôle quoiqu’on fasse c’est notre argent à tous même si c’est un projet astronomiquement couteux. Il eût été judicieux de borner toutes les terres cultivables pour que agriculteur devienne un métier et que la terre du paysan ait enfin une valeur marchande lui permettant de contracter des prêts pour mieux produire. Ça fait des milliers d’années que nous sommes ainsi nourris mais nos agronomes en herbe et nos éminents chercheurs les insultent à longueur de mémoires d’ingénieurs, de thèses et de conférences et autres articles..."méthodes archaïques" et autres injures...tout se passe comme comme si ces écrivains de circonstances variables étaient étrangers à eux-mêmes, comme s’ils découvraient avec ahurissement les conditions qui les ont permis d’aller un jour à l’école...oubliant de lire et de décoder les savoirs paysans qui ne sont que très identiques, le climat mis à part, aux savoirs du paysan français, russe...et donc améliorables avec des trouvailles scientifiques partageables car quand il est convaincu il s’implique...Ok donc pour Bagrépôle même si on devait faire autrement, le Sourou est encore là...gérons intelligemment ces investissements, faisons en des opportunités...
    on en reparlera, je suis joignable via imafr1@free.fr

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