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Diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana : Un plaidoyer pour leur droit de vote

Publié le mardi 10 novembre 2015 à 00h44min

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Diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana : Un plaidoyer pour leur droit de vote

« Informer l’opinion nationale et internationale et en particulier les burkinabè résidant à l’étranger, sur le motif de la rencontre avec les différents candidats déclarés en lice pour l’élection présidentielle 2015 » tel a été l’objectif de la conférence de presse animée par le président du N23, Moumouni Pograwa, assisté du président du Cercle pour la promotion de la démocratie au Burkina Faso, Kyelem Lamoussa Constant. C’était ce lundi 9 novembre 2015, au Centre national de presse Norbert Zongo.

Une délégation de la diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana a rencontré 12 candidats (excepté deux candidats indépendants Boukary Ouédraogo et Issaka Zampaligré ), déclarés en lice pour l’élection présidentielle du 29 novembre. L’objectif, a en croire le président du N23, Moumouni Pograwa, était de leur remettre un plaidoyer qui transcrit les attentes de la diaspora.
Selon les statistiques datant d’au moins 20 ans, au moins 3 millions de Burkinabè en république de Côte d’Ivoire et plus de 6 millions officieusement au Ghana n’ont pas été recensés. Et si on se réfère à l’indice de progression et d’évolution des populations du PNUD, ce chiffre aurait triplé à ce jour.

C’est pourquoi, ils ont jugé opportun de prendre le problème à bras le corps pendant cette période propice de l’élection présidentielle pour insister sur l’établissement des pièces administratives et de recensement de tous les Burkinabè de la diaspora auprès du président élu au soir du 29 novembre. C’est à ce prix, a dit M. Pograwa que le droit de vote de la diaspora en 2020 sera une réalité et partant de là, la fin du sentiment d’exclusion et de frustration ressenti par cette dernière.

En outre, a-t-il dit, la création d’un ministère des Burkinabè de la diaspora s’imposera car aucun ministère des Affaires étrangères ne réussira à gérer en même temps les questions de politiques étrangères avec toutes ses contraintes. « Aucune structure, soit-elle rattachée à la présidence ne peut être efficace car toutes ces deux méthodes ont été utilisées par le pouvoir déchu durant des décennies mais ont toutes démontré leur échec » a indiqué le délégué de la diaspora burkinabè.
Par conséquent, la diaspora burkinabè a recommandé aux 14 candidats à l’élection de la présidence de la république, la création d’un ministère à part entière des Burkinabè de la diaspora. « La diaspora burkinabè du monde par notre action, plaide pour la création de ce ministère qui sera le leur et auquel elle pourra s’identifier. C’est également à travers ce ministère, qui sera une première dans l’histoire de notre pays, que la diaspora pourra accompagner le futur gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique de développement sociopolitique, économique et culturelle » a déclaré le président de N23.
En sus, il a prévenu, « aucune raison avancée dans le but de remettre en cause ce droit à nouveau ne sera acceptée ».

L’élection présidentielle aux yeux de la diaspora burkinabè n’est pas la guerre mais tout simplement une compétition où doit régner le fair play. Ce concept a été épousé par tous les candidats qui l’ont matérialisé en signant leur ballon. Par ailleurs, apprend t-on du président du N23, « nous avons demandé aux candidats de mener une campagne saine, digne et respectueuse des autres adversaires et avons souhaité que la paix soit préservée pour un Burkina Faso nouveau ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 10 novembre 2015 à 05:42, par le sage En réponse à : Diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana : Un plaidoyer pour leur droit de vote

    Avant de donner le droit de vote aux burkinabes de l’etranger il faut instituer un impot pour eux. Seuls ceux qui sont à jour de ce impot pourront voter. C’est trop facile de rester dehors et de vouloir teleguider ou reglementer la vie des gens rester sur place

  • Le 10 novembre 2015 à 06:00 En réponse à : Diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana : Un plaidoyer pour leur droit de vote

    Ce monsieur est un imposteur il ne saurait représenter la diaspora c’est un drogués il a incendié l’assemblée nationale nous avons des preuves. Pauvre Burkina.

  • Le 10 novembre 2015 à 07:25, par BONJOUR MARDI En réponse à : Diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana : Un plaidoyer pour leur droit de vote

    Très bien dit Le sage. je valide.

  • Le 10 novembre 2015 à 07:46, par RAYIM En réponse à : Diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana : Un plaidoyer pour leur droit de vote

    le SAGE , mais tu n’a rien comprit , cette diaspora participe nettement mieux a la vie quotidienne du pays plus que toi.
    Saché que meme le pousseur de brouette de la diaspora ne pas faire 3 mois sans envoyer de l’argent au pays , aucun de la diaspora ne peut faire une semaine sans avoir les nouvelles du pays , et nous de la diaspora , nous sommes plus informé que mr le SAGE .
    Nous de la diaspora nous avons encore un grin d’amour pour autuit , au pays labas plus part ne vit qu’autour d’une biere.

  • Le 10 novembre 2015 à 09:21 En réponse à : Diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana : Un plaidoyer pour leur droit de vote

    La diaspora doit rentrer voter au pays et profiter s’imprégner des réalités de leurs familles et du pays...il est inconcevable que la proportion des votants à l’extérieur dépasse même le tiers des votants de l’intérieur. Il ne faut pas se voler la face car les enfants des Burkinabé d’origine ne sont plus forcément Burkinabé de "culture" et de nationalité... Au ghana ils sont tellement bien assimiles qu’on ne peut plus faire la différence avec les ghanéens d’origine alors qu’ils sont 6 millions au bas mot..on fait comment ; à eux seuls ils dépassent le nombre de votants de l’intérieur ...
    oui pour le droit de vote de la diaspora mais AU PAYS PAS A L’EXTÉRIEUR .

  • Le 10 novembre 2015 à 13:05, par Medio En réponse à : Diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana : Un plaidoyer pour leur droit de vote

    @Internaute 1
    Très bonne idée !!!

  • Le 10 novembre 2015 à 15:17, par RAStA En réponse à : Diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana : Un plaidoyer pour leur droit de vote

    Comme l’a dit l’internaute 1, il faudrait que la diaspora paye leurs impôts avant de prétendre décider de quoi ce soit. c’est trop facile de rester assis là-bas en Côte d’ivoire ou au Ghana et vouloir décider de ce qui se passe ici au Burkina. Et quoi qu’on dise, certains Burkinabè sont à l’extérieur depuis des années. Certains même sont nés là-bas et ne sont jamais venus au Burkina . Ce qui fait qu’ils ne connaissent plus forcement les vraies réalités de leur pays, sans oublier le fait que culturellement ils ne partagent plus forcement les mêmes valeurs que leur pays et ne sont pas non plus imprégnés des changements qualitatifs qui y sont opérés en matière de démocratie et de justice . La diaspora burkinabè en Cote d’ivoire nous a montré qu’elle n’est pas prête pour la démocratie et la justice dans notre pays et n’a pas soutenu l’insurrection. La diaspora ivoirienne marche pour Blaise et son système et par leur nombre veut ramener le CDP et le système compaoré au Burkina. Aussi, est-elle manipulée par le Président Ouattara qui n’accepte plus que le Burkina soit hors de son contrôle, ou ne soit plus son partenaire complice de la france afrique Il y a un mouvement d’ensemble de notre pays vers de vrais changements et je ne suis pas du tout prêt pour que de l’extérieur on décide pour notre pays. si vous voulez voter, rentrer au pays, battez vous aux côtés de vos frères et soeurs, souffrons ensemble, apprenons ensemble et évoluons ensemble pour que chacun soit au même niveau de connaissance et de changement en ce qui concerne la marche de notre société vers l’idéal Thomas sankara !

  • Le 10 novembre 2015 à 16:48, par Fils du Faso En réponse à : Diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana : Un plaidoyer pour leur droit de vote

    Ce plaidoyer est le bienvenue, car il permettra de prendre toute la mesure du poids de nos compatriotes vivant hors de nos frontières. Chapeau bas a Moumouni Pograwa qui subit les attaques incessantes d’imposteur qui vivant en Cote d’Ivoire. Le reve de ses gens la est dépouiller nos parents. Je pense en outre à une pseudo association dénommé camjbci qui passe son temps à faire l’apologie de la violence.

  • Le 10 novembre 2015 à 17:29, par Tiaho Thierry En réponse à : Diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana : Un plaidoyer pour leur droit de vote

    La communauté burkinabè vivant au Tchad soutien votre action. Bien que nous ne sommes pas au Pays nos coeurs battent trés fort pour cette chère patrie. Ensemble nous nous ne pouvons que réussir. Nous ne payons pas d impôts mais chaque jour nous sommes solliciter pour soutenir le pays à travers nos actes envers nos familles et nos regions. Nous faisons ce que l impot ne peut pas faire , alors considérations et respects. Le Président de la communauté Burkinabé au Tchad.

  • Le 10 novembre 2015 à 17:38 En réponse à : Diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana : Un plaidoyer pour leur droit de vote

    internaute n°4, ce que vous dites est faux.

    Attendez dans 5 ans, pour le moment c’est tard. Tout ce que vous savez du pays, c’est ce que les gens racontent.
    Priez pour ceux qui vont voter, afin que tout se déroule dans la transparence et la paix.

    contenter vous de suivre les informations pour avoir les nouvelles et chercher les vraies pour ne pas parler de travers

  • Le 10 novembre 2015 à 23:50, par Bilimpoa En réponse à : Diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana : Un plaidoyer pour leur droit de vote

    Rayim, tu ments comme tu respire. Dis simplement que ton cousin Tanga est à l’origine de ton épanouissent et nous serons d’accord. Tu étais ou lors de l’opération bayiri pour ne pas remarquer que beaucoup n’ont même pas su indiquer de quel village ils étaient originaires.

  • Le 11 novembre 2015 à 16:07, par fils du faso En réponse à : Diaspora burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Ghana : Un plaidoyer pour leur droit de vote

    Internaute 1 & compagnie qui soutenez l’idée que la diaspora doit payer ses impôts ! Et moi j’ajouterais même quoi de plus normal ! Mais surtout évitons de faire certains Burkinabè des citoyens de seconde zone ! Avant de demander à nos frère qui vivent à l’étrange, qui profitent nullement des investissements sociaux rendus possibles par nos imp^ts demandons d’abord à tous nos concitoyens vivant sur le territoire national profitant eu-m^mes, infrastructures sanitaires, des écoles, universités, routes bitumées etc ; de payer eux- mêmes leurs impôts ! Je mettrai la main au feu si l’internaute 1 est à jour et en règle vis à vis de l’administration fiscale ! Je vous mets au défi, d’indiquer vs identités véritables respectives pour que le Trésor Public vous adresse des arriérés dus au titre de l’impôt sur le revenu, soit au titre de l’impôt foncier (propriétaire et /ou locataire )
    Vous avez pet-être une fille qui s’occupent de vos enfants, de votre ménage, cuisine , "bonne à tout faire" comme nous les appelons ici. Vous la(les) payez combien ? Sont(elle) déclaré(e(s) à la CNSS ? Et pour tous ces tontons qui abusent d’elle(s) combien ou que faites vous pour réparer toutes violences ? Combien d’entre nous passons pour par des échelles courtes(magouillent) pour ne pas payer les frais de douanes ? La TVA ?Combien de gens travaillent au BF sans être déclarés ? En quoi , dites moi en quoi est-ce que tous ces suceurs voleurs de Faso "intérieur" tels Guiro, Obouf etc ; sont plus bukinabè que nos frères vivant à l’étranger ? Combien sommes-nous à déclarer véritablement la totalité de nos revenus aux impôts ? Excepté les fonctionnaires et encore ! L"exemple Guiro est assez éloquent ! Et Quid de ces commerçants et autres hommes d’affaires du Sourou qui ont marché sur les douanes, le Contro^leur Financier pour demander la suppression d’arriérés de taxes municipales ?

    Des quelques exemples qui précèdent je puis affirmer, sans me tromper, que les Burkinabè de l’intérieur n’ont pas le monopole l’intégrité fiscale au contraire !
    Demandez à Western Union, Moneygram et autres combien cette diaspora injecte à l’économie burkinabé par an ! Des milliards en espèces sonnantes et trébuchantes sans compter les investissements dans l’immobiler, le BTP etc.!

    ARRËTONS DE STIGMATISER CES FRERES QUI NE REVENDIQUENT QU UN DROIT QUE LEUR RECONNAÏT LA CONSTITUTION !
    Les Maliens de la diaspora votent
    les Ivoiriens de la diaspora votent
    Les Guinéens de la diaspora votent !
    etc.
    Les frères de la diaspora ne sont pas des sous -hommes Le BF ne leur apartient autant qu’il nous appartient ! Ce ne sont pas nos ennemis, ne nous trompons pas de cible !

    ARRETONS DE DIVISER LES BURKINABE VIVANT HORS OU BURKINA INTRA MUROS
    Le BF est un est indivisible
    Les Burkinabè le sont aussi !

    Nous sommes tous BURKINABE
    La patrie ou la mort, nous (tous unis) vaincrons !

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