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AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

Publié le jeudi 29 octobre 2015 à 23h02min

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AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

Il était au premier plan lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Couvert du drapeau burkinabè, on le voyait jubiler au milieu des manifestants après la prise de l’Assemblée nationale. Il fêtait la nouvelle page de l’histoire politique du Burkina qui s’ouvrait avec la fin du règne de Blaise Compaoré. Lui c’est Me Bénéwendé Stanislas Sakara, président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS). Un an après ce soulèvement populaire contre le pouvoir de Blaise Compaoré, il fait le bilan de la transition conduite par Michel Kafando. Il dit sa satisfaction mais aussi ses attentes. Sans langue de bois. Lisez !

Lefaso.net : Les populations vont commémorer le 31 octobre prochain, le premier anniversaire de l’insurrection populaire. Comment avez-vous vécu cette année sans Blaise Compaoré au pouvoir ?

Me Bénéwendé Sankara : Les douze mois se sont écoulés de façon fulgurante. Car il y avait beaucoup à faire. Depuis l’insurrection populaire, les 30 et 31 octobre 2014 au 30 octobre 2015, le peuple burkinabè dans son ensemble n’a pas du tout chômé. Quand on regarde la richesse de l’actualité politique, on se convainc que tous les acteurs étaient au charbon. Cela s’est terminé par la résistance active contre le coup de force du 16 septembre 2015. Soit environ un mois de la commémoration de cet anniversaire. Le succès de cette résistance populaire est bien la preuve que depuis l’insurrection du 30 octobre 2014, tous les Burkinabè, dans une cohésion sociale, dans une unité nationale, puisque beaucoup d’observateurs s’accordent à dire que pour une première fois on a ce sentiment d’appartenir à une même nation qui s’est développée et qui est en train de se renforcer depuis l’insurrection.

Souvenirs. Qu’avez-vous pendant l’insurrection populaire ?

J’étais député à l’Assemblée nationale et membre du groupe parlementaire Alternance-Démocratie-Justice. Tous ceux qui ont suivi la préparation, la maturation et enfin comment les choses se sont passées le 30 octobre, devraient se rendre à l’évidence que nous étions au premier plan. Puisque l’UNIR/PS dès 2013 avait déjà lancé le mot d’ordre de désobéissance civile. Et le 27 octobre, nous avons appelé dans une déclaration tout le peuple du Burkina à descendre si possible à l’Hémicycle parce que les débats sont publics.
Avant d’aller à l’Hémicycle, dans le cadre du CFOP, nous travaillions en synergie avec les autres groupes parlementaires de l’opposition, on s’est donc retrouvé pour aller ensembles. J’avais pour mission, le cas échéant, de faire la déclaration du groupe parlementaire puisqu’on s’apprêtait vraiment à l’affrontement. On était psychologiquement préparé à cela et on savait que ce jour allait être extraordinaire. Nous avons même évité d’aller à l’Assemblée nationale avec nos propres véhicules. On a affrété un minibus.

Parce que vous pressentiez des incendies ou des casses ?

On pressentait que ç’allait être extraordinaire. Parce qu’il y avait déjà des courses-poursuites la veille les forces de l’ordre et les manifestants. Toute la ville de Ouagadougou était en ébullition. Donc ce n’était pas moi seul qui le pressentais mais tout le peuple burkinabè savait que le 30 octobre 2014 allait être un jour pas comme les autres. Maintenant qu’est-ce qui allait se passer exactement le 30 octobre 2014, personne ne pouvait le savoir. Les incendies, les casses, personne ne pouvait s’imaginer d’emblée que le peuple réagirait ainsi.

Vous êtes arrivés à l’Assemblée…

Oui. Nous sommes arrivés assez tôt à l’Assemblée qui était d’ailleurs vide. Il n’y avait que quelques techniciens. Nous nous sommes retirés dans notre bureau qui se trouvait à l’arrière de l’Hémicycle. On était donc en train de s’apprêter tout en suivant le mouvement de foule. Puisque nous avons des militants qui étaient aussi parmi les manifestants et qui nous envoyaient les informations par appels ou par messages. A un moment donné, nous avons su que la foule était en train de lever les barrières pour pouvoir rentrer à l’Assemblée nationale. Personnellement je l’ai su parce que je suis resté accroché au téléphone avec les camarades.
Nous avons aussi assisté à la débandade de nos ex collègues de la majorité présidentielle qui ont pris peur. Certains ont même commencé à courir avant que la foule ne soulève la dernière barrière. J’avoue que ce n’était pas beau de voir les gens escalader les murs.

N’avez-vous pas à un moment eu peur pour votre sécurité ?

Pas du tout. Un des militants m’a informé qu’ils avaient franchi la dernière barrière. J’ai accouru, puisque j’étais dehors en train de suivre les mouvements des uns et des autres, dans le bureau pour informer les autres députés et leur demander de sortir acclamer la foule qui était maintenant à l’Hémicycle. Certains ne comprenaient rien en ce qui se passait. Mais très rapidement avec les bruits et les véhicules qui cramaient, ils ont su que les manifestants étaient à l’intérieur de l’Assemblée nationale. Je suis sorti, avec certains députés, rencontrer les manifestants sur le perron et ensembles nous avons crié « victoire » et « liberté ».

On vous a aussi vu recouvert du drapeau…

Oui. Je suis sorti tôt le matin avec le drapeau. Je l’ai d’ailleurs soigneusement rangé ici dans mon placard. Ma secrétaire était témoin. On n’a pas dormi de la nuit et elle se demandait tôt le matin pourquoi j’étais si motivé. Je me suis donc apprêté et j’ai pris le drapeau et un sifflet. Pour un député, ce n’était pas simple. Un de vos confrères a demandé la veille à me suivre pour aller à l’Assemblée nationale. En lui donnant mon accord, je lui ai conseillé de porter des chaussures fermées. Il ne comprenait pas mais je lui ai dit que ce ne sera pas un jour comme les autres. Il est effectivement venu le jour du 30 octobre et on est allé ensembles. Il a été témoin des tracasseries qu’on a vécues ce jour-là.

Après l’insurrection, une transition a été mise en place, quel bilan faites de la transition ?

Le bilan est quand même acceptable. Personnellement, j’attendais beaucoup plus de la transition. Ce qui m’amène souvent à dire qu’on a mis la charrue avant les bœufs. Parce qu’après l’insurrection populaire, il fallait poser les fondements de l’Etat démocratique que les Burkinabè voulaient construire. Ces aspirations ont été, à un moment donné, déçues parce que les Burkinabè ne comprenaient pas pourquoi la transition trainait les pieds. On était agacé. Même pour certaines nominations, il y a eu des mouvements de foule pour contester. On redoutait le Régiment de sécurité présidentielle qui était encore en place avec des hommes du régime. On a dénoncé sa présence qui était un boulet aux pieds de la transition.

Mais au fur et à mesure que les autorités ont pu s’installer, elles prenaient certaines décisions et nous avons pu voir que les contradictions s’effritaient. Cela a permis une certaine clarification. C’est à mettre à l’actif des autorités de la transition qui ont su résister contre certaines velléités. Et je crois que c’est cela qui a débouché finalement sur le démantèlement du RSP. A quelque chose, malheur est bon. On peut s’en contenter. Autrement dit s’il n’y avait pas eu cette tentative de coup d’Etat et que le peuple ait réagi de cette façon-là, on aurait eu une transition ratée. Pour la simple raison que même si on arrivait à faire les élections le 29 novembre comme cela est prévu, ce n’est pas sûr que le pouvoir civile qui va s’installer puisse avoir les mains libres pour dérouler son projet de société.

Est-ce à dire que la transition a été un gâchis ?

Non. Ce n’est pas un gâchis. La transition a un bilan acceptable. Au début, on a eu des appréhensions au regard de la grande charge et des attentes du peuple burkinabè mais au finish avec cette résistance active contre le putsch là, la transition a rattrapé son retard. Chapeau bas à la transition.
Le gros boulot demeure toujours : réussir l’organisation des élections. A un moment on a cru que sa mission essentielle était de faire des élections et rien que ça. Il reste bien sûr ce travail où on attend le gouvernement. La CENI étant prête et le processus étant arrivé à son terme, nous pensons que les Burkinabè choisiront librement les dirigeants qu’ils veulent. Et que ces élections seront justes, acceptables, propres et donneront la légitimité à ceux qui seront appelés à nous gouverner. Je le dis à chaque fois que j’ai l’occasion qu’il n’y aura pas d’état de grâce pour le gouvernement à venir. Et celui qui n’aura pas compris cela, ce n’est pas la peine qu’il aille aux élections.

Sur le plan juridique, les autorités étaient attendues sur certains dossiers : Norbert Zongo, Salifou Nébié, etc. Mais c’est encore pratiquement le statu quo…

Tout à fait. Mais en tant qu’auxiliaire de justice, je prône la séparation des pouvoirs. Le judiciaire doit être indépendant, libre. Ce sont des garanties constitutionnelles. Pour cela, je pense qu’il ne faut pas lier l’activité judiciaire à la vie de la transition qui est limitée et qui n’est d’ailleurs que transitoire. Pour preuve, le dossier Thomas Sankara a mis 18 ans pour qu’on arrive aujourd’hui à un début de procédure. C’est vraiment le début de l’instruction. Pendant 18 ans, il n’y avait que des blocages artificiels. Mais en définitive, on est arrivé des résultats. Je ne dis pas de mettre le même temps dans les autres dossiers. Puisque notre quête de vérité et de justice, c’est que quand des actes sont commis, il faut tout de suite poursuivre les auteurs de façon sereine avec une instruction sérieuse.
Les attentes sont plus nombreuses que les dossiers que vous avez cités. Le Burkina Faso a un passif d’impunités où on peut recenser plus d’une centaine de crimes de ce type-là. La Commission de réconciliation nationale et des réformes a recensé plus de 5000 cas. Elle a même proposé la création d’un Haut conseil pour voir comment régler ce gros contentieux dans lequel on a des crimes d’Etat. C’est le cas du dossier Oumarou Clément Ouédraogo. Quand vous analysez la décision qui a été rendue, c’est abominable. On a classé ce dossier non-lieu parce qu’on a mis les charges sur quelqu’un qu’on juge de dément, de fou. Il va falloir reprendre ce dossier. La manière dont Henri Zongo, Boukari Linagni ont été tués à la sauvette. Qu’est-ce qu’on en fait ? Je ne parle pas du cas du président Thomas Sankara dont le dossier a connu des péripéties. C’est aussi le cas de Norbert Zongo. La Cour africaine de justice a même ordonné de reprendre l’instruction. Depuis le mois d’avril, ce dossier est ouvert. Le juge est en train d’auditionner. Le dossier Salifou Nébié, je ne sais pas quel niveau c’est. Parce que je ne suis pas conseiller dans ce dossier. Mais il y a le dossier Flavien Nébié, cet élève qui a été abattu lors de manifestations à Boussé, les commerçants qui avaient été assassinés dans les locaux de la police. Il y a des cas comme cela qui ont été recensés et dans lesquels il faut rendre justice. Il ne s’agit pas d’indemniser seulement les familles et se taire. Car si on veut se réconcilier, si on veut que le Burkina soit un Etat de droit où on ne tue pas impunément, il faut non seulement faire la catharsis mais sanctionner les auteurs des actes pareils, quel que leur statut. Parce que si un chef d’Etat sait qu’on peut le menotter, ce ne sont pas les sous-fifres qui sont au tour de lui comme garde-corps qui vont se permettre de tuer.

Le dossier Thomas Sankara a commencé à livrer ses secrets. Etes-vous confiant que la vérité va se manifester même après la transition ?

Je suis très confiant. Il y a 18 ans de cela, quand nous déposions la plainte, on était déjà confiant.

Sur quoi fondez-vous votre confiance ?

Notre détermination. Elle est inébranlable car nous menons un combat pour la postérité. Qui aurait cru qu’on allait exhumer les restes du président Sankara ? Mais aujourd’hui c’est chose faite. Ce qui a permis de faire une expertise balistique et l’autopsie en attendant bien sûr les résultats des test ADN pour certifier et permettre au juge d’avoir des éléments probants pour continuer son travail.
Mon optimisme est débordant surtout que maintenant ceux qui à profitait le crime sont en débandade et d’autres aux arrêts, les témoins acceptent de parler. Des gens spontanément qui vont se confier au juge. Il y a beaucoup d’éléments très importants dans le dossier.

Les partis politiques ont récemment rejeté le projet de modifications fait par le Conseil national de la transition (CNT). Est-ce parce que les modifications ne sont pas indiquées maintenant ?

Je dois nuancer. Parce que quand on dit que les partis de l’ex-CFOP ont rejeté les modifications constitutionnelles, je m’inscris en faux. J’ai suivi la conférence de presse à la télévision puisque je n’y étais pas même si l’UNIR a été représentée. L’Ex-CFOP a dit qu’il faut simplement relativiser. On peut verrouiller l’article 37 et supprimer le sénat.
Là où on est tous d’accord, c’est que ce projet doit être consensuel. C’est peut-être à ce niveau qu’on ne se comprend pas. Tout le monde pense qu’il faut aller à une 5e république mais il faut un projet consensuel et inclusif.

Par inclusion, vous faites allusion à la prise en compte de l’ex-majorité ?

Elle est déjà prise en compte puisqu’elle est représentée au CNT et est signataire de la Charte de la transition. Mais il y a des partis, du fait de leurs propres turpitudes, sont appelés à disparaitre. Ce n’est pas pour autant que les militants vont disparaitre.

Le CNT a également proposé la constitutionnalisation de la CENI, de l’ASCE, de l’ANAIP et de l’abrogation de la loi d’amnistie accordée aux anciens chefs d’Etat…

Personnellement je n’ai rien contre.

L’UNIR/PS est membre du Cadre de concertation des partis politiques…

C’est pourquoi je vous dis de nuancer et relativiser les propos du CCPP. Parce que moi ma position personnelle n’est pas forcément une décision majoritaire. Je peux être mis en minorité. Sinon je suis de ceux qui pensent qu’on aurait dû faire beaucoup de modifications pendant la transition. Voilà pourquoi je vous disais au début qu’on a mis la charrue avant les bœufs. De mon point de vue, après l’insurrection, on aurait même dû prendre toutes les réformes nécessaires avant d’aller aux élections. Et dès le 6 janvier 2015, je me suis exprimé sur la question en disant que nous avons inversé les choses. Je ne suis pas contre mais il faut mener les débats pour arriver à un consensus.

Devant le CNT, le président Michel Kafando a dit qu’il était souhaitable d’aller à une 5e République avant d’aller aux élections. N’a-t-il raison de penser ainsi ?

Je suis de ceux qui pensent qu’il fallait corriger toutes les incohérences de l’ancien régime sous la transition. Mais l’erreur est venue du fait qu’on est allé vers les populations pour expliquer un projet que les acteurs principaux n’ont même pas vu. C’est une critique que je fais à l’endroit du CNT. Le document a été élaboré et c’est à la télé qu’on apprend qu’une mission des députés du CNT est dans des localités pour expliquer le projet. Quel est le public cible ? Qui a-t-on associé ? Figurez-vous qu’on nous a remis le document le lundi et on nous demandait les amendements le mardi. Après coup ! Un document volumineux à amender dans un bref délai. Un parti ne fonctionne pas ainsi. C’est un ensemble de structures.
Si on nous avait remis ce document bien avant, on allait le dispatcher dans l’ensemble de nos structures, faire même peut-être des séminaires pour l’améliorer. Je ne veux pas dire que c’était du mépris vis-à-vis des partis politiques. Mais ça en a l’air. Alors que ce sont les partis politiques qui visent la conquête du pouvoir d’Etat.

Est-ce que pour l’UNIR/PS une 5e République est vraiment une nécessité ?

C’est un impératif. On n’a même pas le choix que d’aller à une 5e République. Il faut y aller mais avec une loi fondamentale aux ambitions des Burkinabè. C’est que l’UNIR/PS a toujours voulu.

Les partis politiques ont aussi rejeté la proposition de la Commission de réconciliation nationale de coupler les Municipales et le référendum sur la 5e République…

En ce qui me concerne, si on peut coupler les législatives avec la présidentielle, c’est qu’on peut bien sûr coupler un référendum avec les Municipales.

Les autorités de la transition avaient évoqué des problèmes sécuritaires pour demander un report des élections. Mais il y a eu le tollé des partis politiques pour exiger la tenue des élections au plus tôt. Est-ce à dire que selon vous ce n’était pas fondé ?

Les questions sécuritaires sont comme les questions alimentaires. Elles se posent tous les jours. Le problème s’est peut-être posé avec acuité pendant le coup d’Etat. On a entendu beaucoup de choses et on a vu ce qui s’est passé à Oursi et à Samorogouan. Mais ce problème existait depuis. C’est une situation qu’il faut simplement intégrer dans la vie de tous les jours et demander au gouvernement de prendre les mesures suffisantes pour assurer la sécurité des Burkinabè. Le gouvernement s’est prononcé là-dessus. J’ai simplement retenu que les questions sécuritaires sont réglées à 90%. Il y a une prise de conscience de renforcer les mesures sécuritaires pour tout le monde. Pour cela nous disons que les forces de sécurité doivent avoir les moyens pour faire leur travail.

Comment voyez-vous l’avenir du Burkina après toutes les péripéties de ces douze derniers mois ?

Un avenir merveilleux et radieux. Je fonde mon espoir sur cette conviction qui est que les Burkinabè ont maintenant pris conscience de leur devenir commun. Au-delà de toutes les querelles de chapelle et partisanes, les Burkinabè, dans leur grande majorité, ont maintenant compris qu’il faut s’assumer et prendre en main leur destin. Le peuple ne va compter désormais que sur les forces de proposition d’une société de cohésion, de tolérance, d’intégrité pour que dans la paix nous puissions faire le développement, le bonheur et le progrès de tous les Burkinabè. Ce sont les valeurs qui fédèrent désormais tous les Burkinabè.

Vous êtes candidat à la présidentielle. Quelles sont vos chances ?

Un projet me tient à cœur : mériter la confiance du peuple burkinabè. Parce que nous disons « Pas un pas sans le peuple ». Et notre engagement en politique depuis 15 ans est de faire chaque pas avec le peuple. Si nous avons cette confiance, ça nous suffit pour soulever des montagnes et faire du Burkina un pays mystérieux. J’ai chaque fois dit que le Burkina Faso n’est pas un pays pauvre. C’est ma conviction. Parce que les valeurs que portent les Burkinabè sont suffisantes pour faire de ce pays un endroit où il fait bon vivre pour tout le monde. Celui qui n’a pas compris cela doit retourner à l’école.

Propos recueillis par Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 octobre 2015 à 23:10, par Arouna En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Vos propos sont claires et nous rassurent,pas besoin de tergiverser.Et si tous les politiciens etaient limpides comme vous dans leurs propos,on allait changer consensuellement de système,de regime polique pour passer à la 5eme republique...Mais on garde toujours espoir car le peuple n’est dupe.
    SI ON N’OSE RIEN ON AURA RIEN !!!

  • Le 29 octobre 2015 à 23:24, par Arouna En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    vos propos sont claires et nous rassurent,pas besoin de tergiverser.Et si tous les politiciens etaient limpides comme vous dans leurs propos,on allait changer consensuellement système de regime polique pour passer à la 5eme republique...Mais garde toujours espoir car le peuple n’est dupe.
    SI ON N’OSE RIEN ON AURA RIEN !!!

  • Le 30 octobre 2015 à 00:00, par KASSOUM COMPAORE En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    C’est un des rares politiciens burkinabé a qui je fais confiance !!!!
    C’est une valeur sur pour le
    bien naître du Burkina ! BENEWINDE SANKARA FOR PRESIDENT !!

  • Le 30 octobre 2015 à 02:51, par Patriote En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Sacre president ! toute subjectivite mise a part, c’est l’homme politique qu’il me faut pour mon Burkina d’aujourd’hui. malgre les mensonges, la delation et des accusations du genre, " Me SANKARA bouffe avec Blaise, car on l’a vu plusieurs fois sur la route de Ziniare", Vraiment, comme s’il etait interdit d’emprunter cette axe routier.
    Les attentes sont multiples, et seul un gouvernement volontariste et responsable pourra nous assurer des lendemains meilleurs.
    Corruption, justice, transparence dans tous les actes de l’etat, emplois des jeunes, surtout dans le domaine agricole, et une politique etrangere qui nous mettra d’egal a egal avec les autres nations dans le respect mutuel. Ce Mr la est l’homme qu’il faut a mon Burkina de l’apres Blaise. Le seul a ne s’etre jamais compromis avec le regime COMPAORE.

  • Le 30 octobre 2015 à 05:14, par Maam La Wooto En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Maitre,et les dossiers:Nezien Badinbie,Guebre Fidel,Some Yorian (le Frere de l’autre)....

  • Le 30 octobre 2015 à 05:32, par africain En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Merci Maître Sankara pour le combat salutaire que tu as méne. Si Cest pas parce que la vie est injuste , comment un parti comme le MPP mérite plus que Unirps car Maître Sankara a Toujours étè du coté du peuple quand Rock detournait une partie du budget de l’Assemblee nationale . N’oublions pas Aussi Dabo Boukari

  • Le 30 octobre 2015 à 05:54, par Elève de maternelle En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Les victoires ont toujours eu plusieurs papas chacun bombant la poitrine et se considérant comme le héros de l’aventure. Le seul héros incontestable est le peuple Burkinabe qui pris son destin en main pour écrire de son sang son histoire. Le coup d’état n’a fait que anticiper le démantèlement du RSP qui devrait être opérer par le pouvoir issu des élections. Je respecte votre point de vue Monsieur Sankara mais dire que la transition aurait échoué si le RSP n’avait pas été dissout me semble une grande erreur de jugement. A mon humble avis il y’a deux évènements qui ont servit de catalyseur et déclencheur dans l’épopée de destruction du système Compaoré par notre vaillant peuple : la tentative de coup d’état parlementaire que Gilbert Noel OUEDRAOGO a permis par le biais de son parti et le coup d’état militaire de Gilbert Dienderé. L’Adf/rda a incité Blaise à tenter de franchir la ligne rouge qui lui a valu son renversement. Et Gilbert Dienderé et son RSP avec son coup d’état à la Sanogo a franchi la ligne rouge que le RSP ne devrait pas et qui lui a valu son démantèlement anticipé. Quelque part les 2 Gilbert devraient être remercié pour leur contribution involontaire à l’accélération de la libération du Burkina des griffes du système Compaoré.

  • Le 30 octobre 2015 à 06:34, par kiswensida En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Quand je vois les leaders des partis politiques se glorifier pour la victoire acquise par le peuple, cela me ronge le cœur ! Ce qui est arrivé en octobre 2014 et en septembre 2015 n’est que le fruit d’un peuple révolte, courageux et prêt a assumer son histoire. La gloire revient donc au peuple et a Dieu et non a un parti politique quelconque. Ne volez donc pas la victoire au peuple. Ne vous vantez de rien. Pendant des années sous le règne de Blaise, on vous a vus ! Vous n’avez été capables de rien, sinon que de vous déchirer pour des imterets égoïstes. Plus rien ne sera comme avant. Si vous, chefs de partis, vous ne faites pas,attention on vous mettra comme Blaise hors jeu et nous prendrons notre destin en main avec de nouveaux leaders qui ne se sont jamais salis dans les banquets royaux de Blaise.

  • Le 30 octobre 2015 à 06:41, par ZIDA En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    MAÎTRE POUR UNE PREMIÈRE FOIS JE SUIS D’ACCORD AVEC TOI. ALORS CHAPEAU BAS POUR BENEWENDE ET DU COURAGE AVEC CES ÉLECTIONS NOUS ALLONS RELANCER NOTRE MACHINE DE LA DÉMOCRATIE EN MARCHE.

  • Le 30 octobre 2015 à 08:35, par Oeil de lynx En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Vous êtes un exemple de courage et de tenacité dans la lutte quotidienne pour plus de justice, de paix et de développement au Burkina Faso. Vous avez toute ma sympathie. Vous êtes un vrai et bon burkinabè, un homme qui a su faire face avec dignité à l’adversité du pouvoir de Blaise COMPAORE. Bonne chance, en sachant que la plupartt du tant chez nous, le peuple préfère les hommes forts qui vont le dominer et le travestir.

  • Le 30 octobre 2015 à 09:04, par Sidnoma Samé En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Maître, je suis d’accord avec vous. Vous avez un discours unique. et vos actions confirment votre discours.
    Par contre il ya des leaders de parti politique que je ne citerai pas ici dont le discours varie salon les circonstances.

  • Le 30 octobre 2015 à 09:11, par patindé En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    en ce jour de souvenir, nous voulons vous témoigner, Maitre et tous ceux qui, comme vous sont resté au coté du peuple pour sa libération et pour plus de démocratie toute notre gratitude.
    .nous vous souhaitons une bonne campagne.
    Paix a l’Ame de nos martyrs.
    Gloire au peuple Burkinabè.

  • Le 30 octobre 2015 à 09:17 En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    je peux dormir tranquille quand je lis cet homme car même s’il de devient pas président du FASO il va toujours être là pour apporter la lumière au peuple qui a en a toujours besoin. Maitre que dieu te bénisse et te donne la force de continuer à assister ton peuple comme la fait tes devanciers tels ARBA DIALLO, Norbert Tiendrebéogo, le Pr Ky Zerbo et j’en passe.

  • Le 30 octobre 2015 à 09:33, par philo En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Sincèrement, cet homme m’inspire confiance mais malheureusement les gens préfèrent les voleurs, les gens qui ont pillé ce pays pour s’enrichir et se sont retournés leurs vestes lorsqu’ils ont senti qu’on veut les mettre à l’écart comme s’ils étaient forcement indispensables. Les gens ont toujours critiqué Me sankara sans pour autant apporter la preuve de ce qu’il a fait. Et je comprend pourquoi Newton Barry a dit que ça été fait à dessein pour le rendre impopulaire mais les burkinabè intègres savent là où se trouve la vérité

  • Le 30 octobre 2015 à 09:35, par laafi naaba En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Formidable. Je pensais voter bulletin nul, je trouve que personne ne peut faire la joie du peuple, mais avec l’UNIR/PS je pressens le serieux ,la recherche de l’intérêt superieur de la nation.

  • Le 30 octobre 2015 à 09:35, par guskafans En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Bien dit ! Toujours logique et cohérent dans ses prises de position ! soutient total !

  • Le 30 octobre 2015 à 09:44, par Le General En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Merci Maître pour tout ! Vraiment,vous éclairez les Burkinabés,c’est ça aussi le rôle d’un dirigent politique !

  • Le 30 octobre 2015 à 10:00, par L’Afro-optimiste En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Félicitation Maitre Bénéwendé.vous êtes resté égal à vous même depuis votre début jusqu’à présent.Cela montre votre maturité en politique et surtout votre maturité dans le BURKINDLIIM.Malgré les péripéties qui se trouvaient sur votre chemin depuis belle lurette de gauche à droite,vous êtes resté droit et vous avez fendu certains obstacles.
    Mais le meilleur reste à venir.vous méritez de briguer la magistrature suprême pour un changement VRAI.

    POUR LE COMBAT PATRIOTIQUE ;POUR L’AVENIR RADIEUX DU PAYS
    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS

  • Le 30 octobre 2015 à 10:02 En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Maitre SANKARA , nous vous respectons, non pas parce que vous etes le plus intelligent, mais s’il y a quelque’un qui est resté intègre égal à lui-meme, c’est vous. Sans demagogie et sans pensée politicienne s’il y a un candidat au BURKINA FASO, qui n’a pas bu le CHAMPAGNE, qui n’a pas bu le vin, qui n’a pas mangé avec le Blaso, c’est belle et bien vous. Vous êtes un exemple, de courage et d’intégrité pour notre jeunesse. Si ’est le vrai changement que les gens veulent, si réellement les gens veulent une personne intègre qui n’a pas composé avec le régime déchu c’est bel et bien vous. Nous vous souhaitons beaucoup du courage, maître, et on vous demande de ne pas jeter l’éponge quelque soit les résultats de l’élection du 29 novembre ; soyez en sur qu’il y a beaucoup de burkinabé qui reconnaissent aujourd’hui votre intégrité, vous êtes le plus intègre parmi tous ces candidats, courage à vous,

  • Le 30 octobre 2015 à 10:07, par Dany En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Félicitation pour cet éclairage, toujours constant dans l’intérêt du peuple !

  • Le 30 octobre 2015 à 10:09, par Tapsoba R(de H) En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Si les choses se sont passées comme vous le dites,relativement à la modification de la constitution,il y a certainement une raison de vous en offusquer car c est du mépris de la part du CNT à l égard des partis politiques ou manque de confiance. Rien ne sert de courir ,il faut partir à point,nous dit un adage.

  • Le 30 octobre 2015 à 10:10 En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Maitre vos paroles sont pleines de sens : je m’incline d’abord en memoire de nos frères et soeurs qui sont tombés sur le champs de la bataille, je ne dirai pas la guerre, puisque la guerre était menée depuis 1987, et les 30 et 31 octobre c’était l’assaut final, donc la grande bataille. Que les âmes reposent en paix, et que dieu les accueille dans son royaume.
    Je vous ai suivi sur RFI lors de l’interview que RFI a accordé aux différents candidats avant le coup d’état, mais j’étais surpris quand on a demandé à tous ses candidats sur l’avanir du RSP, et tous sauf vous ont répondu qu’ils verront après leur élection. Mais vous avez dit que le RSP serait dissout, vous avez été le seul à le dire et je vous tire le chapeau, maitre, vous êtes intègre, continuez ainsi. Tous ces candidats, ont bablassé et ont raconté des bablasseries et des nestorinades.Courages

  • Le 30 octobre 2015 à 10:14, par SomSom En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Ce qui va faire gagner Maître Sankara aux élections, c’est la Confiance qu’il a pour le Peuple burkinabé. Il a besoin aussi de la confiance du même Peuple pour réussir, et il aura cette confiance. Aucun projet de société concocté POUR le Peuple mais SANS le Peuple ne sera validé. Alors, "PAS UN PAS SANS LE PEUPLE" ; "AVEC LE PEUPLE, VICTOIRE !" . Courage Maître BSS. Le Peuple te fait confiance.

  • Le 30 octobre 2015 à 10:47, par Rodrigue En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Les travailleurs de X9 attendent toujours leur argent.

  • Le 30 octobre 2015 à 10:51 En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    A l’internaute 8, pas de polémiques, je pense que chacun de nous à apporter sa contribution pour remporter ces deux victoires. Les partis politiques, la société civile, les partis politiques, je pense que chacun de nous à apporter sa petite contribution utile et indispensable qu’elle soit pour atteindre notre objectif. Laisse les partis politiques en paix. on se complète

  • Le 30 octobre 2015 à 11:35, par Nuko ( Houndé) En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    A mon avis Maitre est le seul hommes politique au FASO qui donne toujours aux moments chauds sa position sans langue de bois et quelque soit les circonstances. Si les gens mettaient de coté leurs intérêts égoïstes et privilégiés l’intérêt général de la nation, Maitre succéderait à Mba Michel sans discutions. Maitre, même si vous ne succédez pas, à Mba Michel soyez sur que vous deviendrez le président du FASO dans le futur si vous restez toujours du coté du peuple.
    Que DIEU vous bénisse

  • Le 30 octobre 2015 à 11:41 En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    A vous lire on se pose une question : le burkina peut-il se payer le luxe d’un avenir avec le communisme frelaté qui vous inspire ? oui au changement, mais si c’est pour tomber dans le communisme qui est abandonné partout sauf en Corée du Nord (sinistre exemple), il faut réfléchir à plusieurs fois ... Je crois que les burkinabé ne sont pas bêtes pour rêver d’une société communiste au 21° siècle ... non au partage de la misère ... oui au développement social et économique pour que chacun retrouve de meilleures conditions de vie dans la solidarité ...
    Bon vent au burkina, loin du communisme ...

  • Le 30 octobre 2015 à 12:39, par Esprit Sank En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Big up Me pour cet entretien propre et limpide mais il faut éviter tout atome crochu ou alliance bâtarde avec les môgô du MPP car ce sont des fossoyeurs de la démocratie. Tu te souviens de ce qu’on a subit suite aux manif en 98 de l’assassinat de HS. Ils n’ont pas intérêt à ce qu’il y ait justice pour HS encore moins Tom Sank. Alors vigilance et la jeunesse à l’esprit Sankara vaincra !!!! Juste un conseil, merci

  • Le 30 octobre 2015 à 12:42, par Jonassan En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    LUI, NE PEUT PAS DIRE CA ! J’admire ce monsieur qui est il faut le reconnaitre l’un des rares politiciens à avoir gardé ses distances avec le régime de Blaise Compaoré. Maintenant ce qu’il avance-là, je ne suis pas d’accord avec lui et pour la première fois. Pourquoi ? Parce qu’ayant été le porte-parole des politiciens du CFOPB : ce jour-là il a répondu à JB Placard de RFI qui lui demandait comment après être arrivés là ils en appellent à l’armée pour prendre le pouvoir. Il a répondu que dans de pareils circonstances, seule une force organisée comme l’armée peut gérer la situation et c’est pourquoi les militaires n’ont qu’à se voir pour donner celui qui va prendre la présidence, qu’il soit caporal ou général, pourvu que ce soit un militaire. Alors, il doit être satisfait de cette transition du moment qu’il en n’attendait pas tant avec les militaires au pouvoir. En dehors de celà je lui tire mon chapeau et l’encourage.

  • Le 30 octobre 2015 à 12:58, par ya ana En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Internaute 28 : qui vous a parlé de communisme ? des préjugés hatifs sans même prendre le temps de vous imprégner du programme de gouvernement de ce parti ? comparaison pour comparaison : revoyez le classement du Burkina à l’IDH du pnud sur les 4 années de "communisme" (comme vous le dites) et celui des 27 ans de votre "compaorose libérale" !
    Merci Maître pour votre constance et cohérence notamment sur la question RSP sur laquelle tous les autres candidats avaient toujours maintenu un flou sur leur position, trouille obligeait. Le peuple saura reconnaître les siens. Pendant que depuis 1987 vous luttiez au côté de ce peuple, nos politiciens sangsus fêtaient leurs milliards volés à coup de champagne ; et souhaitent aujourd’hui nous faire valider ce système de vampire !

  • Le 30 octobre 2015 à 13:26, par Elmagnifico En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Maitre Bénéwindé Stanislas Sankara, que Dieu vous donne longue vie ! Pour vous dire la vérité, je ne vous voies pas président au sortir des prochaines élections car les leaders du MPP ont frappé fort en démissionnant avec bruits et éclats ! Et l’explosion de Laarlé est venue ajouter du tonus au militantisme des sympathisants du Naaba Tigré et donc du MPP, mais nuance ! Je ne dis pas que le Naaba Tigré est MPP ! Je ne suis pas son porte-parole et il ne me l’a jamais soufflé. Il faut juste savoir que des têtes comme celles de Rock, Simon, Salif, du naaba Tigré, etc. étaient si importantes et imposantes au temps fort du CDP qu’elles continuent de drainer des foules.
    Il vous appartient Maitre Bénéwindé Stanislas Sankara de savoir patienter, de garder le cap, le moral et surtout de vous entourer d’hommes honnêtes, convaincus et convaincants ayant le même langage et la même vision que vous. Car ce langage que vous tenez est porteur de fruits et gage de lendemains meilleurs pour le Burkina Faso. Regardez comment le nom du défunt président Thomas Sankara fait fureur aujourd’hui, 28 ans après sa mort ! Imaginons qu’il ait été fait prisonnier et que l’insurrection l’ait libéré ! Wallahi, non seulement beaucoup auraient fui le Faso mais derechef le peuple l’aurait remis ipso facto au poste de Président du Faso cumulativement avec le portefeuille de premier ministre, ministre de la défense, des affaires étrangères et ministre de l’Economie, tant l’intéressé avait de l’énergie à revendre, avait réponse à tout et par-dessus tout il était franc, économe, convainquant, intègre et aimait intimement son peuple !
    Maitre, gardez ce cap et vous ferez un score honorable aux prochaines élections. Vous êtes encore jeune, l’avenir entre vos mains et vous avez encore la chance d’apprendre des erreurs des aînés car d’erreurs il y en aura ! La boulimie est une marque déposée qui rime avec la Compaorose ! Il serait vachement étonnant que les compagnons d’hier de Blaise Compaoré ne retombent dans ces travers tant la tentation est grande. Je voudrais bien me tromper à ce propos mais déjà les promesses démagogiques qui fusent me confortent dans mon jugement. Or la détermination actuelle du peuple montre que celui-ci n’hésitera pas une seconde à éjecter n’importe quel macaque qui viendrait à grimacer sur le fauteuil présidentiel et l’avenir de la jeunesse ! C’est pourquoi tout leader politique doit se départir de l’orgueil, de la fureur et excitation du pouvoir pour se lancer dans des promesses gargantuesques !

  • Le 30 octobre 2015 à 13:53, par GUENAKO En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Je pense qu’il faut nommer l Université de Ouagadougou Université Joseph Ky Zerbo
    Si la transition pouvait nous faire ce cadeau avant de partir ce serait parfait.Il faut aussi de baptiser l’hopital blaise compaore Il ne le merite pas pour sa forfaiture

  • Le 30 octobre 2015 à 14:23, par souleymane En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    très sincèrement maitre BeneWende est un modèle après Thomas sankara pour cette jeunesse, il a chaque su analyser avec justice ,dignité, honneur les choses.je lui souhaite bon vent et que tôt ou tard dieu t’accorde le poste de président du Faso.maitre vous meritez ce poste et ne vous en faites pas, vous allez présider ce Faso.vous êtes un homme patient et c’est cela un homme d’état

  • Le 30 octobre 2015 à 14:52, par Jeunedame seret En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Me Sankara intègre et bâtisseur. C’est un politicien parfait. Son seul défaut c’est sa pauvreté. Et ceux qui ne mangent pas assez chez lui, le fuient. Malheureusement je n’ai rien pour sponsoriser. Et dire que nos lettrés analphabètes vont voter de vieux coupeurs de routes. Hééé...seigneur !

  • Le 30 octobre 2015 à 15:15, par toto En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    « Pas un pas sans le peuple » je 100% convaincu qu’avec vous c’est possible.
    Restez vigilant surtout, ceux qui ont toujours voulu vous nuire ne sont pas parti.
    Courage !

  • Le 30 octobre 2015 à 15:18, par toto En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    « Pas un pas sans le peuple » je suis 100% convaincu qu’avec vous c’est possible.
    Restez vigilant surtout, ceux qui ont toujours voulu vous nuire ne sont pas parti.
    Courage !

  • Le 30 octobre 2015 à 16:00, par Neekré En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Maitre, je n’aime pas intervenir sur le Fasonet, mais chaque fois que je vous lis, je suis obligé de me mettre dans la danse. Vous êtes le seul dans la constance. On sent la sincérité dans vos propos. Vous ne faites pas de calculs politiciens. Quand le RSP mettait des bâtons dans les roues de la Transition, vous avez été le seul avec Etienne T. à dire haut et fort que l’objectif etait une réinstauration de l’ordre ancien et qu’il fallait le dissoudre quoi qu’il advienne. Pendant ce temps, des leaders sont resté muets comme une carpe attendant de voir les rapports de force : c’est malhonnête. Je sais que même si vous n’êtes pas Présidente, vous allez continuer a défendre le peuple. Mais faites attention quand vous allez commencer a avoir la confiance totale du peuple. Les profiteurs politiciens professionnels vont accourcir pour vous proposer leur service. Soyez vigilant et n’acceptez pas n’importe quelle pourriture. Pour répondre a quelques formistes : Maitre Sankara ne revendique pas la paternité de l’insurrection et de la résistance. Il a simplement restituer sa contribution comme tant d’autres ont aussi contribué. A celui qui parle de communisme frelaté, Thomas Sankara avait dit "je ne sais pas si je suis communiste ou pas. Je me bats pour que mon peuple ait 3 repas par jour, quelques litres d’eau et des moyens pour se soigner et se prémunir des maladies. Si pour vous c’est ça le communisme, alors, je suis communiste"

  • Le 30 octobre 2015 à 16:50 En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    La mobilisation du peuple les 30 et 31 octobre 2014 ayant abouti au départ du dictateur Compaoré, le déchainement populaire du 16 au 25 septembre 2015 qui a confirmé sa volonté à construire et Etat de droit VRAI, le vote massif le 29 novembre 2015 de tous les burkinabé pour ce valeureux, digne et intègre homme du Faso qu’est Maître SANKARA, voilà qui parachevera la revolution burkinabé et l’amorce incontestable du developpement de notre cher pays le BURKINA FASO

  • Le 30 octobre 2015 à 17:07 En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Maître allez-y seulement, tout comme Dieu Allah nous a libéré du joug sanguinaire de Blaise et ses acolytes autrefois dans le noire, rivalisant de bravoure dans la tuerie et les chantages, il nous donnera la chance d’avoir celui là même qui pourrait nous recouvrer notre dignité perdue depuis la mort de Thomas Sankara. Mais, Maître, vous pouvez améliorer la statuette de Sankara visible derrière vous qui ne le ressemble pas du tout.

  • Le 30 octobre 2015 à 17:49, par TELISMANO En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Je votre pour vous Me SANAKARA

  • Le 30 octobre 2015 à 19:18, par Den En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    On dira tout de ce monsieur là mais il reste l’un des politiciens resté sur sa ligne (vérité). il sera compté parmi les grands hommes du Burkina même sans être président. Je dirai qu’il feras mieux que d’autres présidents car l’éveil du peuple est le plus important pour un Burkina nouveau et prospère.

  • Le 30 octobre 2015 à 21:29, par yaaba En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Je salue votre courage et votre constante détermination à lutter auprès du peuple burkinabè pour son bien ètre.Voyez vous,les gens courent derrière des politiciens parce qu’ils ont l’argent. Mais quel argent ! Parce qu’ils se disent qu’avec ceux-là,ils pourront s’enrichir impunément comme eux. Ils foulent l’intérèt du peuple au profit de leurs intérèts égoistes.Au FASO tout le monde est unanime que THOM SANK est arrivé aux affaires pauvre et il est parti pauvre tout en voulant améliorer les conditions de vie des burkinabè pendant son règne.Mais le Blaiso ? Et les autres qui veulent le pouvoir aujourd’hui comment sont-ils ? Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Pourront-ils diriger ce pays avec dignité,intégrité, honnèteté,sans gabegies ni affairismes ? Maitre,soyez confiant,restez confiant,tot ou tard le peuple vous donnera le pouvoir par la force des choses. L’histoire rattrapera les voleurs car ils savent d’où ils viennent.Ils ne pourront pas se laver de leur passé.Si l’on demandait aux candidats à la présidentielle de justifier leurs fortunes avant de prétendre à la magistrature suprème,je parie que la liste des candidats allaient se réduire considérablement.Je pense que vous serriez parmi les rescapés ( je peux me tromper), car je vous lis de loin.Maitre, courage, courage,et toujours courage car le peuple épris de justice et de démocratie vous votera tot ou tard.Bon vent pour la campagne électorale ! Et bonne chance au soir du 29 Novembre..........

  • Le 30 octobre 2015 à 21:37, par yaaba En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Bonjour les internautes.Je propose que l’on débaptise le stade du 04 Aoùt et qu’il porte le nom désormais de "STADE THOMAS SANKARA"

  • Le 30 octobre 2015 à 22:42, par biriki En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Si seulement ce monsieur, qui a pour marque constance et courage, pouvait se débarrasser des vauriens de son parti....on le rejoindrait en masse, mais pour le moment, dans votre parti, il y a des grandes gueules qui n’ont aucune bonne image dans leur quartier, c’est dommage. Maître, nettoyez votre parti et surtout revoyez vos alliances, le peuple vous rejoindra...

  • Le 31 octobre 2015 à 05:55, par ali sore En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Merci camarade. Cest sur que ceux qui ne voteront pas pour vous n’auriont pas encore compris que reellement avec la determination on peut faire du Faso un pays mysterieux. Sincerement le burkinabe doit savoir qui peut veritablement travailler en revolutionnaire au Faso, pas besoin de trop connaitre les occidentaux qui d’ailleurs ne cessreont jamais de signer des accords pour nous nous asphixier comme d’habitude. Peuple du Faso faisons le bon choix pour un Burkina radieux.

  • Le 31 octobre 2015 à 09:45, par Anka En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    J’ai toujours suivi Le maître depuis de nombreuses années dans ses différentes prises de position. Et à chaque fois il m’a bluffé. J’ai aussi cherché a lire ses détracteurs, pour me faire une idée plus exacte. mais hélas rien de consistant dans leurs accusations. Tantôt on parle de sa barbe , tantôt des accusations sans preuve, ou alors des gens affolés dès qu’on parle d’intégrité ou de justice. Au fait, à l’nternaut 28.qui a parlé de communisme ? Vous êtes de mauvaise foi.
    Maître, continuez à défendre le peuple, l’Afrique toute entière vous observe.
    La patrie ou la mort nous vaincrons.
    Anka

  • Le 2 novembre 2015 à 22:20, par Arouna En réponse à : AN I de l’insurrection populaire : « J’attendais beaucoup plus de la transition », Me Bénéwendé Stanislas Sankara

    Quand je lis l’ensemble des internautes,je me rejouis d’une chose que je remarque,c’est que les gens savent où se trouve la verité et l’intregrité et que y a vraiment eu une revolution de mentalité ;du même coup la génération mouton est passée....Nous allons juger les candidats à travers leurs visions du burkina futur et à travers leurs projets de société.je sens que les burkinabés sont en traine de retrouver leur intégrité,leur dignité aprés 27 ans d’observation d’un regime dont j’ai plus de mots pour qualifier.le peuple saura choisir sont president en toute conscience sinon on repondra encore devant l’histoire tôt ou tard et c’est ce qu’il faut eviter.

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