LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

Publié le mercredi 21 octobre 2015 à 16h58min

PARTAGER :                          
Referendum  constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

Quatre morts et une cinquantaine de blessés, c’est le bilan provisoire officiel donné à la presse ce 21 octobre au lendemain de la journée de manifestation de l’opposition congolaise contre le projet de referendum constitutionnel. L’insurrection populaire à la burkinabè n’a pas encore eu lieu, le mot d’ordre de pays mort voulu par l’opposition ce 20 octobre n’ayant été que partiellement respecté dans les deux principales villes du pays : Brazzaville et Pointe Noire. L’opposition ne désarme pas pour autant et les prochaines journées, notamment le 25 octobre jour du referendum, risquent fort d’être très chaudes. A défaut du scénario à la burkinabè, on évolue vers celui du Burundi. Encore que…

Où va le Congo Brazzaville ? C’est la question que se posent bien d’observateurs avec la surchauffe de l’atmosphère sociopolitique actuelle que connait le pays. La pilule, amère pour l’opposition, d’un referendum constitutionnel pour permettre au président Denis Sassou Nguesso de briguer un troisième mandat après plus de 31 ans au pouvoir, va-t-elle donner à nouveau une indigestion fratricide aux compatriotes de Marien Ngouabi ? Ce retour du vieux démon de la guerre civile, est en effet l’un des avatars possibles de l’entêtement du parti présidentiel, le parti congolais du travail (PCT), à tripatouiller la constitution au prétexte de « permettre au peuple congolais de s’exprimer librement et démocratiquement sur le contenu du document qui synthétise ses préoccupations actuelles, et ouvre la voie à une alternance apaisée »

« Alternance apaisée » ! On veut bien y croire mais le fait est là que six manifestants ont déjà perdu la vie et plus de 60 autres blessés depuis que les manifestations de l’opposition se succèdent dans les principales villes du pays. On s’attend à d’autres troubles plus graves notamment au cours des prochaines manifestations de l’opposition qui compte empêcher la tenue ce 25 octobre du referendum contesté. L’issue de cette contestation nous donnera-t-elle une solution à la burkinabè, à la burundaise ou bien les Congolais administreront leur propre leçon d’histoire politique aux jeunes démocraties africaines en quête de repères d’implémentation. On attend de voir non sans une certaine indignation face au dilettantisme de la communauté internationale à appuyer ouvertement et fermement les leaders du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique(FROCAD) et ceux de l’Initiative pour la démocratie au Congo(IDC). Ils sont les têtes de proue du combat pour que Denis Sassou Nguesso ne s’ouvre pas d’autres baux présidentiels de cinq ans renouvelables deux fois, selon les dispositions prévues par la nouvelle constitution, objet du referendum querellé.

De fait, la réaction de la Communauté internationale est des plus timorées dans la condamnation des velléités de putsch constitutionnel dont fait montre le paon de Brazzaville. En effet, l’Union africaine reste muette comme une carpe, idem pour l’oncle Sam, tandis que l’ancêtre gaulois, par la voix de son Primus inter pares a fait savoir, il y a de cela deux mois, après une audience avec le tripatouilleur en chef, que la reforme pouvait passer à condition d’être consensuelle. Blaise Compaoré n’avait pas eu droit à ce privilège d’une audience aux allures d’un gentleman’s agreement à l’Elysée. Au contraire, il avait eu droit à une lettre de congédiement, certes polie mais ferme, l’invitant à aller voir ailleurs où il pouvait faire valoir ses compétences de médiateur.
Aujourd’hui, il est clair que le consensus pour un referendum constitutionnel au Congo Brazzaville est absent. Pourtant, si l’Hexagone n’accompagne pas l’un des Koweït d’Afrique à maintenir son régime politique sous la férule d’un ploutocrate mythomane, elle est complaisante dans un laisser faire de complicité. Pourquoi ?

A ce qu’on dit, le clan Sassou Nguesso y a mis le prix aussi bien dans l’officiel que les officieux réseaux de lobbying qui existent entre Brazzaville et Paris. Combien va couter l’activation de ces réseaux de plaidoyer en faveur d’ « une alternance apaisée » à la Nguesso ? On ne le saura jamais. Pour l’officiel, on ne le dit pas mais c’est connu, des royalties en crédits d’impôts ont été octroyées à plusieurs entreprises françaises dont l’incontournable Total. Les intérêts de la Métropole sont donc saufs et la bonne amitié France- Afrique, que dis-je, Total – Congo, vaut bien un requiem sur une constitution qui limite les mandats présidentiels à deux et l’âge des candidats à 70 ans.

En un mot comme en mille, Denis Sassou Nguesso est sur le point de réussir là où Blaise Compaoré a échoué. La faute à une Communauté internationale louvoyant au gré de ses intérêts géostratégiques et économico- financiers.

De fait, si Blaise Compaoré avait réussi à modifier l’article 37 de la constitution, le Burkina aurait fait exception à la règle de limitation des mandats présidentiels en vigueur dans tous les pays d’Afrique de l’Ouest, à l’exception de l’insignifiante Gambie. C’eût été une exception bien embarrassante pour les tenants de la thèse « institutions fortes et non pas hommes forts » que Blaise Compaoré, encore moins Gilbert Diendéré, réussissent leur coup. On comprend mieux la levée de boucliers immédiate et forte pour étouffer leur projet de maintient ou de retour au pouvoir dans l’œuf. A contrario en Afrique centrale, du Tchad à la Guinée Equatoriale, en passant par le Cameroun et le Gabon, la limitation des mandats présidentiels a été extirpée des constitutions et les thuriféraires de la thèse « stabilité contre pétrole » ont de puissants réseaux qui veillent sur le sommeil des présidents à vie.

Sassou Nguesso peut donc tripatouiller tranquillement la constitution de son pays. Idriss Deby, Paul Biya, Omar Bongo, l’ont fait avant lui. Pierre Nkurunziza suit leur exemple tandis que Paul Kagamé et Joseph Kabila piaffent d’impatience de leur emboiter le pas. C’est dire combien la révolution burkinabè est orpheline en Afrique centrale. La faute au pétro- CFA et à une Communauté internationale caméléonne suivant ces intérêts.

Qu’il avait raison La Fontaine de dire : « que vous soyez fort ou faible, le jugement de la cour vous rendra blanc ou noir ! » Dans le cas d’espèce on dira, que vous soyez à la tête d’un pays sahélien ou d’un Etat gorgé de pétrole, la communauté internationale sera plus ou moins circonspecte dans la condamnation de vos errements politiques.

Derbié Terence Somé
Pour Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 21 octobre 2015 à 16:44, par boka En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Mais non mr some !!un scenario a la burkinabe bien sur !!!!dimanche n’est pas loin vous verrez !!!

  • Le 21 octobre 2015 à 17:33, par ka En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Pour réussir un vrais printemps Africain de l’Ouest, ne copiez pas au hasard celui du Burkina qui était un soulèvement populaire soutenu a 100% par la société civile, et une partie de l’armée, sans oublié la vraie référence de démocraties ancestrale qui sont celles des continuités des coutume de la sagesse Africaine, conservée par le MOOGHO NAABA et tous les autres chefs coutumier de tous les ethnies du pays des hommes intègres : Blaise Compaoré et son RSP de criminel qui est de l’eau, ne pouvait rien contre cette montagne devant eux, que changer de chemin. Mais se lever un beau matin, bruler les pneus au milieu des rues pour une revendication sans un soutien total de la société civile et de l’armée, ne fera jamais reculer d’un dictateur né comme Denis Sassou Nguesso. Nous avons vu l’entêtement et le défi du président burundais a la communauté internationale et de l’UA, c’est la même chose que le dictateur Congolais veut appliquer : Les résultats du referendum bidon sont déjà sur son bureau, et aucune personne ne peut l’empêcher de proclamer ces résultats qui sont de 99% à sa faveur, comme a voulu faire Blaise Compaoré et sa clique : Un referendum bidon pour berner le monde. Qu’il pleuve ou qu’il neige, Denis Sassou Nguesso sera candidat en 2016 au Congo.

  • Le 21 octobre 2015 à 17:34, par le GNARCEUR En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    C’est vrai que les contextes ne sont les mêmes mais il faut que les chefs d’Etat Africains acceptent et comprennent que les africains des années 50,60,70, 80 et 90 ne sont les mêmes . Le chef d’Etat qui va jouer à la myopie politique va le payer cash. Que Dieu rende justice au peuple Africain. Amen

  • Le 21 octobre 2015 à 17:45, par derme En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Pourquoi les africains sinon les chefs d’État sont si ridicules ? C’est pourquoi les blancs nous prennent toujours comme des enfants et se croient toujours en territoires conquis. Je demande humblement à Sassou d’être sage. Il doit passer la main. Si l’air qu’il respire est bon c’est bon pour l’autre. Ce qu’il a comme biens ses arrières arrières petits fils ne peuvent pas finir ça. Qui se dit démocrate doit forcément accepter l’alternance.Mr Nguesso il y’a suffisamment de morts. Il faut plus gouverner avec les mains ensanglantées. Crois en DIEU mais pas à la mort. Arrête ton référendum parce que nous savons tous que un président en exercice ne peut pas organiser des votes et les perdre en Afrique. Laisse les autres proposer des projets de société et tu verras. Si ça ne va pas le peuple te réclamera. Sagesse sagesse et sagesse.

  • Le 21 octobre 2015 à 17:48, par MOCTAR depuis koudougou En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    pourquoi éternisez au pouvoir du moment que vous au tant d’argent le blaiso du faso a recolter la peau cassé,le peuple africain a en marre et il reste tres eveille et responsable a travers sa brave jeunesse,les dynosores lierer le paws et reposer vous par souci de sortir par la grande porte

  • Le 21 octobre 2015 à 17:49, par vino En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Très bel article. le peuple congolais doit comprendre que son destin n’appartient qu’à lui seul et non à la France ou Denis Sassou N’Guesso. Toutes ces organisations internationales ou ces puissances, à l’exception des USA dont le président a promis de finir avec tous les dictateurs africains durant son mandat, manquent de courage et de fermeté. Elles préfèrent louvoyer en attendant que le peuple les mettent devant les faits accomplis au prix de nombreux morts et blessés. Courage au peuple congolais surtout à sa jeunesse car tous ceux qui ont moins de 32 ans n’ont connu qu’un seul président.

  • Le 21 octobre 2015 à 18:04, par Alexio En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    L afrique des Franc-macons Presidents.Ils quitterons jamais le pouvoir de bon gre. Parceque leurs cffres sont remplis d esquelettes humains. Les malverastions economiques, l usurpation du pouvoir par les methodes fortes qui sont perimees dans notre ere numerique. Si en trente ans de pouvoir,on a pas eu le temps de se preparer un dauphin pour se couvrir. ce ne serait pas en charcutant la constitution et puis la coudre a sa taille pour mourrir au pouvoir, donc echapper de rendre compte a son peuple son bilan derisoire et anti-democratique.

  • Le 21 octobre 2015 à 18:12, par Anta En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Honneur aux martyrs congolais ! Jeunesse congolaise ; oyé ! Oyééé ! Le sang des martyrs est une semence de démocratie et de liberté. Voilà comment vous allez faire pour fatiguer les tueurs de Sassou, : vous érigez des barricades avec des pneus enflammés, des gros cailloux, des troncs d’arbres(c’est pas ce qui manque chez vous) sur les principales routes de la capitale.Il faut cibler les routes qui mènent au centre ville pour empêcher les fonctionnaires et commerçants larbins d’aller au travail. Chacun des "bramogo"(c’est le terme que nous utilisons pour désigner les insurgés) doit avoir un sifflet ou un vouvouzela. Si les tueurs de Sassou arrivent, vous vous dispersez comme des moineaux. Comme vous serez sur différents axes de la ville, les tueurs de Sassou seront obligés de se disperser dans la ville par petits groupes parce que vous êtes plus nombreux qu’eux. La bataille doit se faire nuit et jour pour les fatiguer. Ainsi vous pourrez vous relayer sur les barricades et eux par finir ils devront faire appel même aux sapeurs pompiers et aux eaux et forêt pour venir les aider. La bataille doit se faire sur plusieurs jours. Dans les quartiers populaires ; il faut détecter les suppôts de Sassou et les empêcher de dormir. Mais je vous avertis, il y aura des morts et des blessés ; mais comme vous avez fait la guerre civile, vous y êtes habitués. Pour finir, je vous dis :" SASSOUFIT" On est de coeur avec vous ; brave peuple congolais !

  • Le 21 octobre 2015 à 18:19, par Jeunedame seret En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Les Congolais ; seulement des hommes toujours distraits ; des grands rêveurs de Jésus dans leurs nuits de péchés et ce,sans aucune estime pour soi. Ce ne sont pas des hommes d’action. Dites leur de venir apprendre à se laver au Burkina.

  • Le 21 octobre 2015 à 18:22, par Yiriba En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Peuple du Congo, si vous reculez, ne vous plaignez plus de manque de liberté ou de mauvaise gouvernance dans votre pays. Il y a un prix à payer pour sa liberté et vous devrez résister. L’opinion internationale et africaine sera avec vous dans cette lutte. Ne pliez pas le dos, et finissez avec les médiocrités des gouvernants fatigués. C’est faisable car vous êtes du côté de la justice. Le président Obama a bien dit qu’il ne faut pas modifier les constitutions afin de se maintenir à vie au pouvoir. Mais, il ne peut pas lutter à la place des peuples qui pourraient penser le contraire. Faites votre choix maintenant pour vous et pour vos enfants.

  • Le 21 octobre 2015 à 18:55, par Bouba En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Qu’Est-ce qui prouve que Hollande n’a pas écrit. C’Est après la chute de blaise qu’on a su que Hollande lui avait écrit non ! Attendons de voir

  • Le 21 octobre 2015 à 18:58, par Lassane En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Non ce n’est pas croyable ce que François HOLLAANDE a dit ce soir sur RFI à propos de la situation au CONGO. C’est totalement scandaleux de surcroit de la part d’un homme de gauche .Je suis dégouté par ce que nous avons entendu sur RFI .Ah ces responsables politiques français ne finiront donc jamais de faire du mal à l’Afrique ? Ainsi donc Denis SASSOU a le droit d’organiser une consultation de son peuple sur un changement constitutionnel pour se maintenir au pouvoir tandis que Blaise COMPAORE lui ne peut jouir de ce droit .Donc Monsieur SASSOU peut continuer à massacrer les congolais vu qu’il a maintenant le blanc seing de PARIS .Vraiment les français ont raison de penser que François HOLLANDE n’est pas à la hauteur de la haute fonction présidentielle .Heureusement qu’il sera balayé en 2017.

  • Le 21 octobre 2015 à 19:07, par AFGANO En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Peuple congolais ,as-tu entendu le président Français sur RFI ? Si oui ,alors compte sur toi même pour te libérer ,car Hollande vient de donner l’autorisation à SASSOU de te tuer comme bon lui semble. Donc apprête toi à payer très cher et avec ton sang comme au BUR KINA FASO le prix de ta libération.

  • Le 21 octobre 2015 à 21:46, par un citoyen burkinabè. En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    L’insurrection burkinabé a fait un bébé au Congo Brazzaville. Les congolais de Brazzaville ressemblent sur bien des points aux Burkinabè. Tout près n’est pas loin....

  • Le 21 octobre 2015 à 21:47, par lui En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    En Afrique de l’Ouest, il n’y a pas limitation de nombre de mandats au Togo.

    Merci

  • Le 21 octobre 2015 à 21:58, par yougbare En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    En vous lisant on croirait que c’est la communauté internationale qui a fait partir Compaore. Elle attend toujours de voir où le vent va tourner. Au peuple de le faire tourner de son côté et le tour est jouer !

  • Le 21 octobre 2015 à 22:34, par sobriete En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Que Dieu sauve le Congo Brazzaville. A quand la liberté de l’Afrique.Bon courage au peuple congolais. Le camp présidentiel est vaincu si vous maintenez le cap.

  • Le 21 octobre 2015 à 23:16, par djifanbedo En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Voila une fois de plus l Afrique par ses dirigeants a montre qu elle est dans incapacite de montrer au reste du monde que le noir est capable une civilisation progressiste. Faissions très attention sur la politique politicienne : l occident tire tjrs les ficelles au grès de ses intérêts égoïste et très sournois. L occident cherche a déstabiliser les pays Africains afin que l Afrique n accède pas a la vraie indépendance

  • Le 22 octobre 2015 à 02:21, par AHMED En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    La marche d’un peuple est irreversible. Vous verrez dimanche. Comment les gens vont s’alligner pour voter.

  • Le 22 octobre 2015 à 03:08 En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Je souhaite vivement que la jeunesse congolaise, que le peuple congolais se targue d’amour propre, s’empreigne de l’exemple BURKINABE.
    nous serons là pour les supporter, pour changer ce continent vers nos aspirations profondes,
    A bas les dictateurs, a bas Sassou, A bas Blaise, A bas tous les présidents tripatouilleurs de constitution

  • Le 22 octobre 2015 à 03:21, par SAMBIGA En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    L’ONU doit voter des supra lois qui transcendent les droits de vélos des G8 afin de protéger les anciesnes colonies africains de leur anciens colonisateurs afin que celles-ci abordent une véritable démocratie gage d’un développement durable assuré.

  • Le 22 octobre 2015 à 05:05, par ka En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Pour réussir un vrais printemps Africain de l’Ouest, ne copiez pas au hasard celui du Burkina qui était un soulèvement populaire soutenu a 100% par la société civile, et une partie de l’armée, sans oublié la vraie référence de démocraties ancestrale qui sont celles des continuités des coutume de la sagesse Africaine, conservée par le MOOGHO NAABA et tous les autres chefs coutumier de toutes les ethnies du pays des hommes intègres : Blaise Compaoré et son RSP de criminel qui n’est qu’une simple eau, ne pouvait rien contre cette montagne, que de changer de chemin. Mais se lever un beau matin, bruler les pneus au milieu des rues pour une revendication sans un soutien total de la société civile et de l’armée, ne fera jamais reculer d’un dictateur né comme Denis Sassou Nguesso. Nous avons vu l’entêtement et le défi du président burundais a la communauté internationale et de l’UA, c’est la même chose que le dictateur Congolais veut appliquer : Les résultats du referendum bidon sont déjà sur son bureau, et aucune personne ne peut l’empêcher de proclamer ces résultats qui sont de 99% à sa faveur, comme a voulu faire Blaise Compaoré et sa clique : Un referendum bidon pour berner le monde. Qu’il pleuve ou qu’il neige, Denis Sassou Nguesso sera candidat en 2016 au Congo.

  • Le 22 octobre 2015 à 09:01, par HAMA En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    A BAS LES ENNEMIS DES PEUPLES AFRICAINS. PEUPLE CONGOLAIS, METTEZ-VOUS EN TÊTE QUE LA LIBERTÉ A UN PRIX A PAYER. NE COMPTEZ SUR PERSONNE, NI LA FRANCE NI LES USA POUR VOUS GARANTIR CETTE LIBERTÉ. CE SONT DES " MANGE-MILS". LA FRANCE EST UN PAYS DE TRAITRE ET D’HOMMES POLITIQUES DE MAUVAISE FOI QUI SUIT CELUI QUI LEUR DONNE DU "CARBURANT" POUR CIRCULER. LA PREUVE, NICOLAS SARKOZY A VU SA CAMPAGNE FINANCE PAR LE GUIDE LIBYEN MAIS MALGRÉ CELA IL LUI EST ASSASSINE PARCE QU’IL REFUSAIT D’ÊTRE SON ESCLAVE ÉCONOMIQUE ! LA COMMUNAUTÉ INTER. N’A PAS BRONCHE MOTS. DONC CONGOLAIS DE TOUT BORD, SEUL LA LUTTE LIBÈRE. SACHEZ AUSSI QUE VOTRE "EBOLA" EST NON SEULEMENT SASSOU MAIS AUSSI TOUS CEUX QUI LE DÉFENDENT CAR CE SONT EUX LES VOLEURS, LES ASSASSINS, LES DETOURNEURS, LES VAUTOURS, LES MARGOUILLATS ETC DE VOTRE BEAU PAYS.

  • Le 22 octobre 2015 à 16:46, par Patoin En réponse à : Referendum constitutionnel au Congo Brazzaville : Vers un scénario à la burundaise ?

    Peuple congolais compte sur toi même pour te libérer, donc apprête toi à payer très cher et avec ton sang comme au BUR KINA FASO le prix de ta libération. car l’heure de "l’Afrique débout jusqu’au bout a sonné’’. Cette Afrique de 2015 s’inspire de son passé glorieux mais surtout de l’espérance, du courage et de la perséverance de sa jeunesse qui refuse de se coucher.Comme le disant le Président Thomas Sankara " L’esclave qui ne lutte pas pour se libérer de ses chaînes, s’il se fait l’illusion suspecte d’un Maître condescendant qui prétent le libérer, seul il répondra de son malheur, seule la lutte libère’’.
    Personne ne fera ton avenir à ta place ; surtout pas ceux d’en face que tu connais bien. Car comme le disait Sankara, les masses populaires en Europe ne sont opposées à celles de l’Afrique. Ceux qui exploitent l’Europe, ce sont les memes qui exploitent l’Afrique. On a un ennemi commun’’. C’est pourquoi tu ne dois pas baisser les bras.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique