Et le jury, présidé par notre confrère Dieudonné Zoungrana, a porté son choix sur Diane Sandrine Ilboudo, étudiante en 2e année à l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR-SEG) à l’université de Ouagadougou.

De 2001 à 2005, cela fait 4 éditions que Hono management s’efforce de son mieux de faire vivre la culture au niveau national et principalement universitaire.

A travers miss universités, il impulse un certain dynamisme au paysage récréatif estudiantin. Pour l’élection de l’étudiante qui conjugue harmonieusement beauté et intelligence, le promoteur de l’évènement, Honoré Bambara, sur conseil de son partenaire officiel, Celtel Burkina, a décidé d’organiser la manifestation dans la ville de Sya.

Pour cette édition, le comité d’organisation a enregistré une participation record : 22 candidates. Parmi elles, seules 2 provenaient de l’universités de Bobo, 4 étaient d’autres nationalités (congolaise, camerounaise et tchadienne).

Vu ce nombre, on a opté pour une élection en 2 phases : une première lors de laquelle défileraient les 22 prétendantes en tenue traditionnelle, tenue de ville et tenue olympique ; puis un second tour, où, sur la vingtaine de filles, 12 seraient éliminées. Les 10 retenues devaient montrer ce qu’elles ont dans la tête à travers les réponses aux questions à elles posées.

Miss Celtel et miss JUNA à une Bobolaise

Notons que la cérémonie était présidée par le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Mariam Lamizana. La soirée a été agrémentée des prestations artistiques des AS DJ, du groupe K-ravane, et d’un défilé de mode qui a donné à voir la collection intégration africaine du couturier OB style et mode.

Après le premier round, on a retenu les numéros 1, 4, 5, 6, 7, 8, 15, 18, 20 et 22. Les questions ont tourné autour des relations interpersonnelles, de la culture générale notamment l’avis des prétendantes sur l’avortement, le divorce, la dépigmentation.

Pendant que les miss y répondaient, le public a été invité à élire miss Celtel par sms en composant le 76 68 54 54, et miss JUNA (Jeunesse unie pour une Afrique nouvelle). Tous ces deux titres ont été remportés par l’une des candidates de Bobo, Nadine Maman Kara. Elle a obtenu, en tant que miss Celtel, un portable de 250 000 F ainsi que 10 000 F d’unités, et en tant que miss JUNA, elle a empoché 100 000 F.

La palme de la plus belle et de la plus intelligente est revenue à Diane Sandrine Ilboudo, en 2e année à l’UFR-SEG. Agée de 23 ans, elle a coiffé ses concurrentes sur le fil. En plus de la couronne, elle bénéficie d’un compte BOA alimenté de 50 000 F, d’une Moto Jialing et d’une bourse de 500 000 F.

La 1re et la 2e dauphine, respectivement Abibatou Traoré et Aminata Kanté, gagnent chacune une bourse de 250 000 F, un compte BOA provisionné de 50 000 F, et d’autres lots. Miss universités, très émue, ne savait que dire. Elle succède à Sonia Ouédraogo et aura la lourde tâche de représenter notre pays à miss campus UEMOA en juillet prochain.

Le seul couac a été le maigre public qui a suivi le spectacle. Bien que les médias se fussent faits l’écho de la manif, les Bobovillois ont préféré rester à la maison. Une attitude sans doute due à la situation économique morose de la ville. Là-dessus, le promoteur, Honoré Bambara, a dit sa déception, mais n’a pas écarté l’idée de revenir dans la ville de Sya, pour peu que les autorités locales le soutiennent.

Kader Traoré
L’Observateur