A l’occasion, ils ont invité MM. Michel Ouédraogo et Bessia Baboué, respectivement Directeur général (DG) et Directeur technique (DT) des Editions Sidwaya. Avec ces deux (2) responsables, les étudiants ont pu cerner davantage les différents contours de la problématique soulevée par leur thème.

Les exposés constituent une partie importante de la formation des étudiants. Au département de communication et journalisme, on ne déroge pas à la règle. C’est justement dans la continuité du cours "Histoire, Médias et Sociétés", dispensé par le Dr. Taïrou Bangré, que le groupe constitué de Stéphanie Toé, Aïdas Sanogo et Emile Gandéma, a présenté un exposé sur la situation de la presse d’Etat dans le paysage médiatique burkinabé.

L’exposé avait pour objectif de répondre aux questions suivantes : comment se comporte la presse d’Etat face aux différents journaux privés qui existent au Burkina Faso ? Quels sont les liens qu’entretiennent la presse d’Etat et la presse privée ? (complémentarité ou concurrence ?).

Ainsi est-il ressorti que malgré la kyrielle de journaux privés (le Burkina Faso compte 24 journaux dont 21 privés), nés à la faveur du "printemps" de la démocratie. Sidwaya a su sauvegarder et même conforter sa place grâce à l’esprit d’initiative de son équipe. Parlant du rapport entre la presse d’Etat et presse privée, les exposants ont souligné que l’espace burkinabé n’est la chasse gardée d’aucun organe. Il faut aussi relever la part importante de la presse privée dans l’essor de la presse d’Etat. En effet, l’avènement de la presse privée et l’audience qu’elle a eue auprès du lectorat burkinabé a conduit la presse d’Etat à rectifier son tir avec dans le traitement et la diffusion de l’information plus d’objectivité et d’impartialité.

Ensuite, l’occasion a été donnée au Directeur général des Editions Sidwaya de rappeler que Sidwaya, malgré ce que l’on peut en penser, "n’est le griot de personne".

Après les réponses aux différentes questions, les deux responsables ont félicité et encouragé les étudiants pour la qualité de leur travail. Le professeur Bangré, pour sa part, n’a pas manqué de remercier les invités pour avoir sacrifié de leur temps afin d’être à l’écoute des jeunes étudiants. Ceux-ci disent avoir appris.

Emile Gandéma, Stéphanie Toé, Didas Sanogo
Etudiants en première année
en communication et journalisme.