C’est le message fort qu’a délivré Moumouni Pograwa, leader du Mouvement N23, qui a battu le samedi 26 septembre 2015 le rappel des structures de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire foncièrement ulcérées par le Coup d’Etat perpétré par Gilbert Diendéré mais énergiquement stoppé par la mobilisation exceptionnelle des Organisations de la société civile et par les masses laborieuses. Ce rassemblement qui vient en écho de toutes les mobilisations faites de par le monde par des Burkinabè de la diaspora visent à affirmer haut et fort : ‘’A bas les Coups d’Etat au Faso et en Afrique, car plus rien ne sera comme avant’’, a vivement soutenu le jeune leader au pupitre, après avoir salué la mémoire des filles et fils du Faso qui sont tombés sous les balles assassines d’une faction qui agit en tout avec des méthodes propres à Aqmi et Boko haram.

A sa suite, les représentants des mouvements frères présents au meeting à savoir les regroupements de femmes, de jeunesse, la Coordination des Associations Burkinabè en Côte d’Ivoire (CAB-CI), la représentation de Côte d’Ivoire du Collectif anti référendum (CAR) et des partis tels que l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (Ajir), l’Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (Unir/ PS). Tour à tour, chaque acteur a crié son indignation face à la semaine noire qui a failli remettre en cause toute la chevauchée du Burkina Faso sur la voie de la démocratie. Ils se sont tous dit déterminés à être les ‘’gendarmes’’ des libertés démocratiques au Burkina Faso. Il faut noter que ce meeting initialement prévu pour se tenir dans l’enceinte du Consulat du Burkina à Abidjan a été délocalisé au siège du N23 au Dokui.

Emile Scipion Ilboudo, Correspondance particulière