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Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

Publié le vendredi 25 septembre 2015 à 23h12min

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Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

Dans la crise politique que vient de vivre notre pays, Mgr Paul OUEDRAOGO Archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso et Président de la Conférence épiscopale Burkina/Niger, a pris part active aux multiples concertations entreprises en vue du retour à la paix. Celui qui par ailleurs est le Président de la commission nationale de la réconciliation répond sans détours, traçant comme un bilan le déroulement d’une crise qui aura emballé tout un continent.

Excellence, certaines gens pensent que le coup d’Etat a été déclenché à cause du contenu du rapport que la commission nationale de réconciliation a déposé, qu’en dites-vous, en tant que Président de cette commission ?

Mgr Paul OUEDRAOGO : Merci de me donner l’occasion de m’exprimer sur ce que nous vivons actuellement au Burkina Faso. Le 14 septembre dernier, la commission de la réconciliation nationale a en effet déposé son rapport général auprès du premier ministre, comme c’était stipulé dans la loi. Mais pour cela, nous avions eu besoin d’un mois de prolongation, parce que la mise en place du travail a été difficile et que l’organisation a mis du temps. Ainsi, au lieu de rendre le rapport le 13 août, nous devions le rendre le 13 septembre. Vu que ce jour était un dimanche, c’est finalement le lundi 14 septembre que avons rendu le travail.

Le 16 septembre au conseil des ministres, le régiment de sécurité présidentiel (RSP), a fait irruption, et a pris presqu’en otage les membres du gouvernement, le Président et son premier ministre. Puis la situation a évolué jusqu’à ce qu’à travers une déclaration, un organe dénommé le conseil national pour la démocratie, dise assumer désormais l’autorité de l’Etat. Bien sûr, beaucoup se sont empressés de dire que c’est le dépôt du rapport des travaux de la commission nationale de la réconciliation qui a déclenché cette réaction du RSP. Une telle allégation est-elle fondée ou pas ? Pour sûr, parmi les réformes préconisées au niveau institutionnel, le rapport proposait qu’il y ait une refondation de l’armée et de son commandement. Ceci, parce qu’il y a des disfonctionnements graves, et pour le bien de la population et de celui de l’armée même, ces disfonctionnements demandent à être corrigés.

Le rapport des travaux proposait donc que dans le cadre de cette refondation, il faudrait probablement dissoudre le camp du Régiment de Sécurité Présidentiel (RSP). Et cette proposition demandait que le RSP soit redéployé à des missions autres que celle d’assurer la sécurité du président du Faso. C’est ce que dit le texte de la commission de la réconciliation nationale. En cela, le rapport reprend d’ailleurs une recommandation qui avait été faite en 1999 par le collège des sages, qui demandait déjà que la sécurité du Président du Faso soit assurée par une élite de la gendarmerie et de la police comme cela se fait partout, parce que l’on n’a pas besoin de militaires à cette mission. D’aucuns donc ont pensé que le rapport était l’élément déclencheur du putsch.

Mais cette thèse parait difficile à croire. Quand on pense à la date du dépôt du rapport, et l’organisation rapide du RSP pour mener cette action, on est plus enclin à croire que c’était plutôt une action préparée, réfléchie et que les dispositifs étaient en place.

Qu’est-ce qui vous le fait dire ?

Mgr Paul OUEDRAOGO : Invités avec d’autres personnes à participer à des rencontres de médiation en cette journée du mardi 16 septembre, nous avons essayé de comprendre en fait qu’est-ce qu’il y avait sur la table comme revendication de la part du RSP. Nous voulions savoir s’il s’agissait de revendications corporatistes qui demandaient qu’on réfléchisse pour trouver des solutions. Mais sur la table, à l’étonnement de la plupart, il y avait le problème de l’exclusion. Les putschistes disaient donc que le processus qui est enclenché va donner force à une fracture sociale importante et grave au niveau du Burkina, et c’est pour juguler cette fracture que le RSP entendait réagir, en empêchant la transition de continuer dans le sens où elle était engagée, puisque le corps électoral avait déjà été convoqué et que la campagne électorale devait commencer le dimanche 20 septembre. De négociations en négociations, nous n’avons pas réussi, à dissuader le Conseil National pour la Démocratie (CND), de se mettre en route et de s’organiser. La réaction de la population a été spontanée. C’est-à-dire que personne au Burkina n’a accepté de marcher dans ce coup de force, pas même l’armée.

En réalité le RSP s’est isolé. A ce niveau, il n’est pas superflu de mentionner que le chef d’état-major à chaque fois qu’il a l’occasion, rappelle que depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, l’armée burkinabè a compris que réellement, elle devait se transformer pour revenir à ses prérogatives régaliennes, celles d’assurer la sécurité des populations et l’intégrité du territoire national. Il y a donc tout un mouvement et un consensus au niveau de la haute hiérarchie militaire, pour que les militaires de plus en plus au Burkina, se retirent du politique pour ne laisser cette activité qu’aux civiles. Il était donc difficile dans ces conditions, -le chef d’état-major l’a dit lors des négociations-, que l’armée, en même temps qu’elle entreprend de se retirer de la sphère politique, prétende décider d’imposer un régime militaire au peuple.

Comment avez-vous donc procédé pour faire comprendre au Général Diendéré, l’incohérence des mobiles du putsch avec les objectifs d’une armée qui ne veut plus se mêler de la politique ?

Mgr Paul OUEDRAOGO : A ce niveau, il est clair que le RSP savait qu’il s’engageait dans une opération difficile parce qu’il ne pouvait pas avoir l’aval de l’armée nationale pour ce coup de force. Je pense que c’est cela qui a compliqué les choses. Ainsi la Communauté internationale, et surtout la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ont volé rapidement à notre secours pour essayer de voir comment on pouvait gérer au mieux la question. Les projets d’accord ont été donnés.

Dans ces négociations, je dirai que parce que le RSP était en position de force au point de départ, les négociations ont pris beaucoup de temps. Le Président Yayi Boni du Bénin au bout de 48 heures a dû rentrer chez lui parce qu’il avait des urgences. Le Président Macky Sall a dû prolonger son séjour au Burkina pour que nous puissions sortir de cette crise. Et pendant ces 72h, les séances de travail ont été difficiles entre l’écoute des différentes factions de la population, les partis politiques, la société civile, les syndicats.

Les rencontres du Général Diendiéré avec le RPS ont pris beaucoup de temps. Nous avons mis également du temps pour nous entendre avec le Général Diendéré sur un certain nombre de choses. La conséquence est que lorsque les médiateurs ont rencontré le président KAFANDO, il n’a eu droit qu’à recevoir d’eux la copie rédigée et corrigée avec les suggestions des uns et des autres, juste avant de le lire à l’ensemble de la population. Et c’est le lendemain lundi 21, que le texte était disponible, puisqu’il a été imprimé tard le soir, juste avant la cérémonie de clôture à la fin de laquelle le Président Macky SALL a repris son avion pour regagner son pays.

Un des points d’achoppement dans les concertations était la question de l’exclusion que défendait farouchement le CND. L’argument tenait-il vraiment ?

Mgr Paul OUEDRAOGO : A propos de la question de l’exclusion, je n’aime pas personnellement beaucoup ce mot. C’est un des mots pièges à travers lesquels souvent, une minorité peut jouer à la victimisation et soulever des problèmes qui n’en sont pas. Tous les codes électoraux se prononcent sur des éligibilités et des inéligibilités. Il n’y a aucun code électoral qui n’ait pas de disposition d’inéligibilité. Le Burkina a eu son code d’inéligibilité, où il a défini comme étant inéligibles les personnes qui ont soutenu de façon manifeste la modification de l’article 37 lors du régime du Président COMPAORE. Il est vrai que juridiquement, on ne voit pas très bien ce que c’est que « soutenir ouvertement ».

Je comprends très bien que la cours de la CEDEAO ait levé les bras au ciel, en demandant au conseil constitutionnel comment il allait pouvoir mettre en application ces expressions qui ne sont pas d’ordre juridique. La CEDEAO craignait le risque d’une application massive d’un tel code, qui peut mettre le pays plus en difficulté qu’il n’apportait des solutions. Mais en face, le conseil constitutionnel savait de quoi il relevait. Ainsi a-t-il défini comme étant des attitudes ou comportements de soutien, -refusés par la réaction populaire des 30/31 octobre-, ceux qui de par leur position ou de par leur responsabilité ont posé des actes dans ce cadre. Il ne s’agissait pas d’essayer de cibler tous ceux qui ont participé à des meetings, à des marches ou à des contremarches. Le code a décidé que les membres du dernier gouvernement du Président Blaise COMPAORE qui ont adopté le projet de loi de la modification de l’article 37 pour le transmettre à l’assemblée nationale, ne sont pas éligibles. Ensuite ceux qui à l’époque étaient dans le parlement et se trouvaient dans le camp de ceux qui coûte que coûte voulaient la modification de l’article 37, qui ont même été hébergés à l’hôtel près de l’assemblée nationale pour procéder à ce vote, ceux-là également ont été déclarés inéligibles à cause de ces actes posés. Il faut s’en tenir à ce que le conseil constitutionnel a disposé.

C’est vrai que l’on peut en discuter, mais quelquefois, il y a des solidarités qui se cachent derrière le mot exclusion et dont je ne voudrais pas parler. La preuve est que les candidats de l’ancienne majorité qui ont été déclarés inéligibles, ont refusé la décision du constitutionnel, dans leur première réaction, menaçant pour certains qu’il n’y aurait pas d’élection au Burkina. Mais ils ont été interpelés d’abord par leurs propres militants qui leur ont fait comprendre la maladresse de leurs propos. En effet dans les déclarations qui ont suivi la décision d’inéligibilité émise par le conseil constitutionnel, ces candidats voulaient-ils signifier qu’en dehors d’eux il n’y a pas d’autres qui soient capables d’assumer ces responsabilités dans leur parti ? Voulaient-ils dire qu’en dehors d’eux les autres membres du parti restent incapables de porter les aspirations du parti dans une compétition électorale ?

Je comprends que la sagesse ait prévalu. Les partis dont les candidats ont été déclarés inéligibles ont entendu raison et donc ont procédé à leur remplacement par d’autres candidats et sont partants pour les élections. Il n’y a donc pas d’exclusion, puisqu’ils sont partants pour les législatives. Mais au niveau des présidentiels, la candidature est personnelle même si l’on est porté par un parti. Là encore des inéligibilités ont été prononcées. La sagesse aidant, les concernés ont fini par accepter la décision du conseil constitutionnel et comme ils l’ont dit eux-mêmes, « pour le bien du peuple ». Tout semblait être bien parti.

Ce qui est surprenant donc, est que le RSP, vienne par la force et de très mauvaise manière, prendre en otage un conseil des ministres, une première au Burkina malgré ce que nous avons connu comme coups d’Etat. C’est la première fois qu’un coup d’Etat prend des allures de terrorisme et c’est très dommage. En plus, ce coup arrive à un moment où il n’y a pas de problème. En invoquant le problème de l’exclusion, les putschistes viennent pour défendre des personnes qui ont fini par se ranger derrière le conseil constitutionnel. Les putschistes ne forment pas un parti politique, et ils n’ont pas de candidats. Ils ne sont donc pas concernés par le coup de force qu’ils ont opéré. J’ose espérer encore que ce n’est pas un coup de force commandité ! Ce qui est sûr il est arrivé à un très mauvais moment et dans des circonstances pas heureuses.

Pourquoi insinuiez-vous l’hypothèse d’un coup de force commandité ?

Mgr Paul OUEDRAOGO  : On est tenté d’y croire, pour la simple raison que si les putschistes réclamaient des revendications corporatistes, parce qu’ils se sentaient brimés pour ceci ou pour cela, l’opinion aurait pu essayer de comprendre. Mais les putschistes parlent de l’exclusion et ce n’est pas leur corps qui est concerné. Pendant ce temps, la réaction de certains de l’ex majorité a consisté à saluer ce coup de force comme pouvant donner une chance pour la démocratie, alors que la société civile burkinabè dans son ensemble, a récusé cette manière de procéder. Même pour défendre l’exclusion, on n’avait pas besoin de l’arme de la violence. D’aucuns arguent donc qu’on est en droit de penser que le coup a été commandité. Mais s’il s’avérait qu’effectivement l’ancienne majorité détient les manettes de ce coup, elle sera emmenée à assumer. Si c’est le RSP qui a pris sur lui de rendre ce service à l’ex majorité, il lui aura rendu un très mauvais service.

Beaucoup disent que la révolte du peuple s’est faite plus vive après la publication des conclusions de la médiation de la CEDEAO, et que la médiation à l’interne semble avoir fait plus d’effet, êtes-vous de cet avis ?

Mgr Paul OUEDRAOGO : Disons que les deux démarches ont tous porté le fruit escompté de la réconciliation. C’est vrai qu’après les premières conclusions tirées de la médiation des Chefs d’Etat, la résistance populaire s’est vite organisée, parce que ces conclusions n’allaient pas dans le sens des attentes du peuple. C’est ainsi que l’armée à un moment donné, a compris qu’elle devait prendre ses responsabilités vu qu’elle n’était pas partante pour ce coup de force. Il était manifeste que les autres unités à travers le pays n’ont pas été consultées. Il y a eu donc cette réaction à la fois militaire et civile. La tension est montée et a conduit le pays à deux doigt de l’affrontement entre les forces putschistes et le reste de l’armée nationale. Dieu merci, la sagesse a prévalu et grâce aux médiations des uns et des autres, le mercure est redescendu. Le RSP et l’armée régulière se sont retrouvés chez le Mogho Naba et se sont entendus. Un pacte de non-agression s’est conclu entre eux. Actuellement, ils doivent être en train de faire l’inventaire de l’armement qui est dans le camp du RSP. Après cela, il appartient aux autorités de la transition de voir ce qui va être trouvé comme solution consensuelle.

Depuis les évènements de février 2011 et même avant, le peuple burkinabè entretenait comme un désamour envers son armée. Peut-on dire qu’avec ce putsch, l’armée et le peuple se sont réconciliés ?

Mgr Paul OUEDRAOGO : La « bagarre » comme expliquent les putschistes, est partie pour éviter l’exclusion et donc la fracture sociale qui était en train de se dessiner. A cause de la réaction nationale et internationale, on a le sentiment que la situation a plus rendu service à l’unité nationale parce qu’en définitive on constate que tout le monde s’est soudé et l’armée régulière est restée derrière son peuple. Puis le RSP a fini par regretter ce qu’il a posé comme acte. C’est du gagné. Nous sommes maintenant tous d’accord que ce n’était pas à faire, et le Général DIENDIERE lui-même a confessé ne plus vouloir en parler et qu’il regrette, vu tous les dégâts en termes de blessés, et de vies humaines perdues. C’est le même sentiment qui anime aujourd’hui le RSP qui dans son ensemble reconnait que c’est quelque chose à ne pas faire. Dans l’unité retrouvée, il reste à négocier des accords avec à la fois la dimension de justice et de pardon, et je pense que le Burkina peut repartir en regardant l’avenir avec un peu plus de sérénité.

Quel rôle peut ou doit jouer l’Eglise dans de pareilles crises ?

Mgr Paul OUEDRAOGO : Nous concernant, nous entendons résonner Africae Munus, l’exhortation post synodale du Pape Benoit XVI, donnée à Cotonou lors de sa visite pastorale en Afrique, au sujet de l’engagement des chrétiens à la suite du Christ aujourd’hui. Elle interpelle sûrement l’Eglise dans le service qu’elle doit rendre à la nation, en matière de réconciliation, de justice de paix et de pardon. Les pasteurs doivent donc comprendre que leur rôle est d’aider les populations, aussi bien les gouvernés que les gouvernants, à gérer réellement la vie des peuples et des nations selon les voies de vérité, de justice et de réconciliation.

La gouvernance en Afrique a beaucoup de blessures. Que ce soit la gouvernance politique, la gouvernance sociale, la gouvernance économique, institutionnelle et même environnementale, il y a beaucoup de problèmes et l’Afrique, a des progrès à faire. C’est donc le devoir de l’Eglise, de ses pasteurs unis à leurs peuples, de participer à la construction de ce continent, ainsi qu’à l’assainissement de cette gouvernance.

Prêter le concours partout où le dialogue est possible est le rôle de l’Eglise et de ses pasteurs en particulier. Ceci dit, notre avantage au Burkina est d’avoir cette unité d’action entre confessions religieuses et communautés coutumières. Elle est quelque chose à la fois informel et formel, mais qui ne rentre pas dans les institutions étatiques. Nous agissons comme force morale, avec la chefferie traditionnelle organisée autour du Mogho Naba, la communauté musulmane, protestante et catholique qui ont pris l’habitude de se concerter autant que possible pour avoir des actions communes et participer de façon commune à des concertations ou à des lieux de dialogue.

Dans les événements qui viennent de se produire, nous avons pu intervenir à divers nouveaux pour essayer d’apaiser la situation et aider les voies de la sagesse et de la retenue à prendre le dessus. Toutes les communautés ont appelé à la prière, parce que comme croyants, nous savons que la paix nous vient de Dieu qui agit dans les cœurs. C’est en définitive Lui qui sait ramollir les cœurs pour que le dialogue l’emporte sur la violence dans la recherche des solutions des problèmes.

Dans cette crise, on constate malheureusement que des chrétiens se sont négativement illustrés. Ce fait n’interpelle-t-il pas sur le comportement des chrétiens laïcs en politique ?

Mgr Paul OUEDRAOGO : A l’ occasion des campagnes qui allaient s’ouvrir, nous avons livré un message à l’endroit du peuple chrétien et des hommes de bonne volonté. Nous avons rappelé que l’engagement du chrétien laïc en politique est une forme suprême de charité. Nous invitions spécialement les chrétiens à prendre leur responsabilité comme chrétiens, en leur donnant également des repères. En politique il faut avoir le courage de la vérité, le courage de la justice, le courage de la paix. Si on veut s’engager en politique ce devra être pour ces causes-là.

Ce à quoi nous pasteurs invitons les chrétiens, c’est qu’ils acceptent de se convertir et qu’ils reconnaissent que la politique ne leur demande pas de renier leur foi chrétienne. Au contraire, leur foi chrétienne les oblige à mettre le meilleur d’eux-mêmes au service de leurs peuples et au service de leurs frères et sœurs. Mais puisque « le cœur humain est compliqué et malade » le cœur aura toujours besoin de conversion, ce que le chrétien en politique doit comprendre et rechercher au quotidien.

L’autorité est d’abord service, elle n’est pas une question de puissance économique ou de richesse, et Jésus-Christ compte sur tous ses disciples pour qu’ils conçoivent leur autorité comme étant un service au bénéfice de leurs frères et sœurs. C’est ce qui doit être mis en pratique en politique. En définitive on demande aux chrétiens de ne jamais oublier que Jésus Christ leur demande de se mettre au service de leur peuple, en donnant le meilleur d’eux-mêmes en matière d’honnêteté, de vérité, de compétence. Mais parce que quelquefois les intérêts individuels ou de groupe viennent s’interposer, les chrétiens ont tendance à étouffer la parole de Dieu qui leur demande d’aller sur les chemins de l’amour fraternel.

Saint Jean-Paul II disait que, le fait que le mensonge compagnonne avec la politique, n’est pas une raison suffisante pour que le chrétien s’abstienne de s’y engager. Si le chrétien attend que le domaine politique soit assaini avant de s’y engager, sur qui compte-t-il pour cet assainissement ? Les chrétiens doivent s’engager en politique pour rendre service surtout aux plus démunis, aux plus vulnérables. Ceux qui en ont le charisme doivent donc descendre dans l’arène politique, mais toujours pour respecter ce qui est fondamental, la vérité, la justice, le pardon et surtout une gouvernance économique, sociale, politique, environnementale qui fait le développement intégral de nos peuples.

Itw. Réalisée par abbé Joseph KINDA
Com. Conférence Episcopale.

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Vos commentaires

  • Le 25 septembre 2015 à 13:08, par Nabiiga En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Excellente interview monsieur l’Abbé,. Les éclaircissements nous rassurent d’avantage de la cohésion tant attendu par les populations. Gilbert a eu ce qu’il voulait : la honte enfin.

  • Le 25 septembre 2015 à 13:24, par RAWA En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Dans un de mes commentaires passé j’avais faite la remarque et attirer l’attention sur le rôle des hommes d’église dans la politique au Faso malheuresement les gens mon beaucoup insulté comme quoi j’étais animé par le diable etc...
    J’ai toujours dit que la politique est sale et que sur quelque chose de sale ont ne peut rien construire de propre et durable.
    J’espère que Msg Paul OUEDRAOGO tirera des leçons de se qui est arrivé au Faso. Par rapport au RSP des pour parler avais été tablé et une solution trouvé. Pourquoi revenir la dessus avec cette histoire vérité réconciliation et justice ? Pour moi c’est clair, vous avez allumé le feux dans le Faso.

  • Le 25 septembre 2015 à 13:45, par jo En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Je suis v raiment decu par vous mgr.je pensais que vote message devrailt etre un messages de paix. Mais cest tout le contraire. »

  • Le 25 septembre 2015 à 13:47, par salvador En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Merci Monseigneur pour cette clarté et les conseils prodigués. Franchement, ce que nous vivons au Burkina m’avait amené à croire que la politique est une pourriture et pour pouvoir la pratiquer il faut savoir mentir et sans le regretter intérieurement.
    Puisse Dieu nous aider à avoir des hommes politiques soucieux du bien-être de leur population

  • Le 25 septembre 2015 à 14:13, par NANKOLENDUSE Pierre Claver à Ziniaré En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Comme le dit Monseigneur OUEDRAOGO,l’engagement politique du chrétien le permet d’etre un témoin gênant pour certains actes.Nos pasteurs qui ont la chance de s’y engager,ont le rôle de dire la vérité aux grands dirigeants sans parti pris,en se référents aux aspirations des plus pauvres et dans notre cas des paysans en communauté dans les paroisses.
    Prendre en compte l’avis de ceux qui n’aspirent pas au pouvoir politique.Je suis un peu gène d’entendre dire par un Pasteur que qui ne dit rien consent,en sachant qu’il subit à défaut de force.Nous attendions dire sur les ondes par les partisans de la manière que la transition se conduisait,que la moindre réaction sera réprimé,c’est à dire voir a cour brulées.Qui peut prendre ce risque si ce n’est un militaire.Alors que c’est ceux qui ont soutenu l’idée qu’ils condamnent qui ont simplement changé d’avis,contre ceux qui l’ont compris en retard.Pour une vrai sotie de crise,disons nous la vérité.Il y a bien des gens écartés qui n’appartiennent pas aux catégories de personnes avancées par Monseigneur.
    La pérennité de Mr Blaise COMPAORE au pouvoir n’était admise par personne.C’est la manière de gouverner de ses adversaires que les uns et les autres craignaient,surtout les paysans.
    Vivement que ça se passe bien

  • Le 25 septembre 2015 à 14:34, par Christine En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Mgr Paul OUEDRAOGO cite les deux précédents papes, mais ne cite pas l’actuel. Cela a-t-il une signification ?

  • Le 25 septembre 2015 à 14:48 En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Merci Msg Ouedraogo. Que Dieu continue à vous donner toujours le courage de dire la vérité, de poursuivre la justice et de militer pour la paix et la reconciliation au BF. Votre analyse est clair et limpide.

  • Le 25 septembre 2015 à 14:49, par GOOASSOU En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Internaute 2, vous faites partie des forces du mal dont on a parlé notre président. Ressaisissez-vous et revenez à la raison. Quand on n’est pas intelligent, on la boucle purement et simplement. La vraie Paix passera par la trilogie préconisée par les sages.

  • Le 25 septembre 2015 à 15:07, par le saint En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Ce Monsieur à un parti pris et il ne dit pas la vérité. Ce n’est pas l’homme qui peut diriger la réconciliation des burkinabè.

  • Le 25 septembre 2015 à 15:15, par Le croyant En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Excellente interview qui eclaire sur beaucoup de domaines. Parfaitement d’accord avec vous. Que Dieu vous donne longue vie, vous avez toujours fait preuve de courage dans vos positions. La vérité, la justice et le pardon sont essentiels si on veut construire une société durable.

  • Le 25 septembre 2015 à 15:56, par Beneba En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Bonjour
    A l’intervenant N°2, je crois que vous n’avez pas compris le sens de la démarche de l’Évêque. Relisez bien le dernier paragraphe et vous comprendrez. " (...) le fait que le mensonge compagnonne avec la politique, n’est pas une raison suffisante pour que le chrétien s’abstienne de s’y engager. Si le chrétien attend que le domaine politique soit assaini avant de s’y engager, sur qui compte-t-il pour cet assainissement ?"

  • Le 25 septembre 2015 à 16:11, par ouedraogo En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Mgr Paul, comme à son habitude, ne répond pas aux questions. On a plutôt l’impression d’un homme du "m’as-tu vu". Regardez bien la photo. De plus comment peut-on dire que c’est le rapport déposé qui a engendré un coup d’état, qui je présume NE SE PRÉPARE PAS EN 2 JOURS.
    Enfin que MGR Paul ait joué un rôle, cela est peut-être possible mais ... est-ce cela son rôle de MGR ? Qu’il s’occupe de son diocèse à BOBO où ça ne VA PAS DU TOUT selon beaucoup de commentaires dès qu’il intervient

  • Le 25 septembre 2015 à 16:17, par Princo En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    bien dit !!!

  • Le 25 septembre 2015 à 16:56, par Beneba En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Bonjour
    A l’intervenant N°2, je crois que vous n’avez pas compris le sens de la démarche de l’Évêque. Relisez bien le dernier paragraphe et vous comprendrez. " (...) le fait que le mensonge compagnonne avec la politique, n’est pas une raison suffisante pour que le chrétien s’abstienne de s’y engager. Si le chrétien attend que le domaine politique soit assaini avant de s’y engager, sur qui compte-t-il pour cet assainissement ?"

  • Le 25 septembre 2015 à 17:23 En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Rawa, tu es d’une malhonnêteté intellectuelle sans pareille. Pourquoi alors t’étonnes tu de la réaction des gens à ton égard ?

  • Le 25 septembre 2015 à 17:37, par Sidzabda En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Quand on est un homme de tous ont doit savoir mesurer ses propos ou du moins avoir des propos qui apaisent. On est disqualifié quand on a un parti pris...pour la justice des vainqueurs. Pour cela le Moro Naba a été très exemplaire. Il a su être ferme mais magnanime. Il faut prier Dieu pour la paix mais surtout poser soi même des actes allant dans le sens de l’apaisement. C’est pure hypocrisie que d’allumer le feu pour s’ériger ensuite en grand sapeur pompier. Chacun est aujourd’hui responsable des morts tombés, des blessés couchés à l’hôpital. Chacun est aujourd’hui responsable des dégâts causés par ce coup d’Etat. En les acculant jusqu’au bout vous les avez poussés à agir. Pourtant vous savez bien qu’il y a mille manières de procéder pour arriver au bout de ce corps. Comment pensez vous réconcilier les burkinabè en frustrant quelques uns ? Au nom de quelle vérité et de quelle justice le pire des burkinabè doit il être traité de paria surtout quand on travaille pour la réconciliation des cœurs ?

  • Le 25 septembre 2015 à 17:49, par yobson En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Internaute2 je suis decu de vous , abandonnez votre monstrieux chemin car c est fini pour vous. Y a plus rien a esperer.

  • Le 25 septembre 2015 à 18:31, par jonas TRAORE En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Je suis chrétien catholique , mais je suis reçu par Mgr. Comment peut il se permettre de continuer à mettre le feu. Le rôle d’un homme d’église est de prôner la paix, la tolérance et l’amour de son prochain. Mais je constate que Mgr continue à attiser la haine entre les Burkinabés, au lieu de les sensibiliser au respect de la vie humaine, quel que soit le bord politique.

    Burkinabès , cultivons la paix, la réconciliation, ne brulons pas ce beau pays de travailleurs.
    Refusons les personnes qui préconisent le feu entre nous.
    Burkinabès, allons ensemble vers la construction de notre pays.
    Je reponds à Monseigneur , la phrase de jesus" que celui qui n’a pas péché, lance la première pierre". Jesus est venu sur terre pour nous sauver et nous apprendre à nous aimer.

    Si nous construisons la haine, nous allons engendrer la rancune, la revanche, et la destruction de ce pays. Ce pays , Dieu nous l’a légué pour que nous le transmettions à nos enfants. Evitons la Centrafrique, le Mali.
    Il est plus facile de haïr que de pardonner. Le pardon fait la grandeur de l’homme et la différence avec les animaux.
    Ce prélat est un danger pour la cohésion du peuple burkinabé qui ne veut plus de sang. Il ne mérite pas mieux que les vendeurs du temple que Jesus a chassé, et qui ont déshonorés la maison de son père : DIEU. Que ceux qui ont été dans les mauvais chemins, qui sont revenus, soient avec nous dans l’amour et le pardon du Christ.
    UN Catholique soucieux de son pays, recherchant la paix et le pardon entre les burkinabés.

    Que le sang de jésus christ protège le Burkina et des esprits destructeurs de mon pays_
    _

  • Le 25 septembre 2015 à 18:36, par jonas TRAORE En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Merci au Mogho Naba pour avoir évité le bain de sang. Si Mgr avait eu cette attitude depuis le début, la paix serait revenu, mais ce homme d’église a ses propres intérêts. Bien portant, joufflu, alors que la majeure partie de la population manque de nourriture. Toujours pareille ce clergé, heureusement nous avons actuellement un pape formidable, proche des pauvres et artisan de paix.

    Merci sa majesté pour avoir protégé le Burkina d’un bain de sang.
    Que Dieu vous accorde longue vie

  • Le 25 septembre 2015 à 18:51, par jonas TRAORE En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Je suis encore effaré . Comment un homme d’église peut se permettre après les évènements douloureux de faire l’apologie de la haine. La décence aurait été de laisser le peuple burkinabé panser ses plaies et tourner la page vers un futur meilleur avec tous les enfants du Burkina. J’ai toujours dit que lorsque l’église catholique s’immixe dans la vie d’une Nation, elle créée la gangrène. Laissons aux hommes politiques de tout bord de se réunir, d’avoir pitié du paysan burkinabé qui n’aspire qu’à la paix.
    Plus de morts, car les hommes politiques ont tous leurs enfants à l’étranger et ce sont les enfants des pauvres qui meurent. Cela Mgr ne l’a pas vu, lui qui a ses trois repas et du vin à table et qui n’a pas comme le paysan des lendemains difficiles.
    Je dis aux hommes politiques, ayez pitié du Burkina, ayez pitié des paysans, des pauvres, car vous avez de l’argent(n’importe quel bord), retrouvez vous sans haine et trouvez une solution dans l’intérêt du Burkina, pays béni de DIEU. Nous sommes de passage, Dieu nous a transmis ce pays pour que nous le faisions vivre dans l’amour et la justice, et non dans la haine comme judas.

    Hommes politiques, si vous avez encore de la dignité, ne faites plus couler du sang de notre jeunesse qui n’a pas d’emploi et qui se cherche.

    Batissons ensemble le Burkina, dans la justice, le pardon, et l’amour porté à chaque burkinabé, qui est mon frère ou ma soeur. ARRETONS LA HAINE CULTIVONS L AMOUR
    CAR LES HOMMES COMME MGR SONT DES GERMES DE DIVISION.
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  • Le 25 septembre 2015 à 18:55, par ProAnticratie En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Merci au Mogho Naba : homme de paix contrairement à d’autre qu’on attendait . Je pense que l’archeveque a fait son travail Mais la tristesse est qu’en tant que homme de dieu on aurait souhaité qu’il s’inspire de son homologue sud africain mais j’ai l’impression que c’est le contraire.

  • Le 25 septembre 2015 à 18:56, par Ablassé DICKO En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    les CDPistes n’aiment pas ceux qui leur disent la vérité c’est tout. Si Blaise avait écouté ces mêmes évêques en 2009 (il n’allait pas avoir la crise de 2011) et en 2013(l’insurrection n’allait pas avoir lieu) aujourd’hui il serait toujours à kossyam entrain de caresser ses canapés dorés. A chaque fois qu’ils tirent l’attention et qu’on les écoute pas il se produit toujours quelque chose dans le pays. Quand ils sont sortis il y a quelques jours juste avant le coup d’État appelant les gens à surmonter leur intérêts égoïstes pour que notre pays ne bascule pas dans une crise, si Eddie et Fatou avaient écouté et accepter leur message ils n’allaient pas induire diendéré dans cette erreur monumentale.

  • Le 25 septembre 2015 à 18:58, par MIDA En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    formidable comme interview à tout point de vue
    que Dieu bénisse le Burkina Faso

  • Le 25 septembre 2015 à 19:00, par Achille OUEDRAOGO En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Message très claire.
    Merci Mgr.
    Alors chrétien et tout croyant, engage toi en politique pour assainir la politique.

  • Le 25 septembre 2015 à 19:06, par SOME En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    RAWA, vu des commentaires débiles, il faut pas t’étonner que les gens t’insultes.
    Vu ce qui a été dit par Mgr, il n’ y a aucune ambiguïté à comprendre que le coup d’état était un acte prémédité.

  • Le 25 septembre 2015 à 20:32, par Damis En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    A ceux qui s’acharnent sur le Mgr, qu’est-ce qu’il dit a dit de mauvais. C’est quel feux il attise ? Il n’a fait que dire ce qu’un être humain normal devrait reconnaître. On dit souvent que la vérité rougit les yeux mais ne les crève pas. Vivement que ceux qui ont encore cette haine dans leurs cœurs comme c’est le cas l’internaute N 2 se ressaisissent rapidement et qu’ils se réconcilient avec eux-mêmes, car c’est le refus de regarder la réalité en face qui a conduit le camp COMPAORE et sa suite à la tentative du putsch et qui s’est soldée par votre nouvel échec.
    Revenez à la raison car c’est mieux pour vous.
    A bon entendeur !

  • Le 25 septembre 2015 à 22:24, par kouadio En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Le clerge est une classe sociale et un courant politique. Ce sont des reactionnaires ! Mgr comem beaucoup l’ont ecrit plus haut est a la source de la haine au Burkina. Il n ;a jamais condamne la violence quand celle la vient de son camp. Il est le principal allie de Kam Herve du balai citoyen. Relisez tous les propos de cet homme d’eglise. ca pue ;a haine, la revanche et surtout la mechancete. Webmaster pubiez cette note car ces gens ne sont pas toujours les hommes de Dieu ;

  • Le 25 septembre 2015 à 22:44 En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    . "En définitive on demande aux chrétiens de ne jamais oublier que Jésus Christ leur demande de se mettre au service de leur peuple, en donnant le meilleur d’eux-mêmes en matière d’honnêteté, de vérité, de compétence. Mais parce que quelquefois les intérêts individuels ou de groupe viennent s’interposer, les chrétiens ont tendance à étouffer la parole de Dieu qui leur demande d’aller sur les chemins de l’amour fraternel".
    Ce sont les mêmes sollicitudes et constats qui sont faits à l’endroit des praticiens des autres religions, mieux ils sont invités à se concurrencer par les bienfaits comme l’atteste un résumé d’hadith du Prophète (paix sur lui) : " Dieu tout puissant et capable de tout aurait pu nous créer tous pareils, mais il a préféré nous créer différents et nous ordonner de nous concurrencer par les bienfaits". ainsi tout comme Jésus pour les chrétiens, le Prophète (paix sur lui) est l’excellence en tout domaine vers qui doit tendre tout musulman. ce ci est surtout recommandé dans une république laiique.

  • Le 25 septembre 2015 à 23:06, par Spartacus du Burkina En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Il ya une autre question que les Burkinabé se doit d’aborder publiquement pour courronnement vraiment le soit disant unité national dont vous parlez.Il s’agit de la stigmatisation officieuse et souvent officielles de certains groupes ethniques par des préjugés qui ne s’expliquent pas .Dans les années 80 et au dela,l’ethnie etait mentionné sur les pièces d’identités,Sankara est venu les enlever,c’etait un geste fort pour l’unification du pays.
    Je sais que le sujet que j’aborde,d’aucun me traiterait de tout mais nous reconnaissons tous que c’est une realité.Sans etre un predicateur,le concepts de l’ethnicisme fait son chemin actuellement dans la politique et bientot dans la campagne sous forme officieuse.Je pense que les autorités et les sages de ce pays vont s’y pencher veritablement afin de mettre le sujet sur la table publiquement et qu’on en finisse.Le Burkina appartient à une soixantaine d’ethnie et non à un seul ,majoritaire soit-il.Webmaster,je penses que du fond de votre coeur vous comprener mes mots alors laisse les passer-Merci

  • Le 26 septembre 2015 à 00:16, par Diendéré Bob En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Internaute N°2, cela fait effectivement la 2ème fois dites cela.
    Et pourtant la commission de Mgr n’a fait que traduire une vérité qui rougit les yeux sans vouloir les crever. Elle n’a pas jouer à la politique de l’autruche, c’est-à-dire ramener au futur un problème exitentiel qui doit impérativement être resolu. Et plus tôt le problème est resolu, plus il y a de bénéfices.
    En tenant cette position, c’est comme si vous souhaitez qu’on masque la vérité. Or c’est bien une commission dite de Vérité, réconciliation.

  • Le 26 septembre 2015 à 00:19, par wait and see En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Les Cdpistes, arrêtez de vous acharner sur Mgr pcq il a dit toute la vérité. Tous vos plans sont foirés et votre idiot de général qui a réfléchi moins qu’un enfant de CE1 a tout échoué. Bientôt les complices vont se dénoncer et la MACO sera remplie de militaires et de cdpistes putschistes. Achille TAPSOABA qui voulaient s’enfuir à été capturé à sapuy. A qui le tour ?

  • Le 26 septembre 2015 à 00:21, par wait and see En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Les Cdpistes, arrêtez de vous acharner sur Mgr pcq il a dit toute la vérité. Tous vos plans sont foirés et votre idiot de général qui a réfléchi moins qu’un enfant de CE1 a tout échoué. Bientôt les complices vont se dénoncer et la MACO sera remplie de militaires et de cdpistes putschistes. Achille TAPSOABA qui voulaient s’enfuir à été capturé à sapuy. A qui le tour ?

  • Le 26 septembre 2015 à 00:21, par lok En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Cet homme est d’une grande volonté mais manque de sagesse et de madestie, marque des hommes de Dieu .

  • Le 26 septembre 2015 à 01:18, par battons nous pour la cité En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    yavvrema des gens ki non rien compri.ou es lapel a la haine ?kan on raconte ce ki s’est passé.kan on demande aux gen se disan bon dareté de dire la politik ce des pouri ki y sont mai de rentrer en polititik pour l’assainir.vrema keski es mal kan on parle de justice pardon reconciliation ?

  • Le 26 septembre 2015 à 01:26 En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Le language de la vérité dérange et les hommes de faibles esprits aiment toujours ceux qui les caressent dans le sens des poils. Mrg n’est pas de ces gens qui vous caresseront juste pour plaire ou paraitre. Il a dépassé ce stade ! Il est tenu par le langage de la vérité de par sa profession, de par son education. Ceux pour qui Mrg Paul Ouedraogo se bat ne sont pas forcement des gens qui ont accès à l’electricité, à l’eau courante, à un hopital quand ils sont malades encore moins à l’internet. Le message de Mrg est clair et peut se resumer en quelques lignes : tout pouvoir, toute autorité doit être au service, un service au bénéfice de leurs frères et sœurs, au bénéfice des laisser pour compte. Merci Mrg pour ces lecons de sagesse. Félicitation pour le travail abattu dans le cadre de la commission de reconciliation. Si les gens avaient eu au moins la sagesse de mettre en oeuvre les recommadations de collège des sages en son temps, on ne serait pas là aujourd’hui. Cette fois-ci encore vos récommadations sont pertinentes, empreintes de vérité et nous osons espérer qu’elles seront appliquées. Dieu vous bénisse et bénisse le Burkina Faso

  • Le 26 septembre 2015 à 02:00, par Zoodo En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Félicitation à l’internaut 22 de nous rappeler la chronologie des messages des évêques et les conséquences néfastes qui surgissent après la non réception de ces conseils de sages. en moore on dit que voir et se taire c’est la faute à l’ainé. mais réfuser d’écouter et d’accepter c’est la bêtise du cadet. Nos pères les évêques, continuez à être la sentinelle vigilante de notre chère patrie en vous rappelant que tout le monde n’aime pas la vérité. n’en déplaise à l’internaut 2.

  • Le 26 septembre 2015 à 06:03, par Ghost En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Et si ce coup d’état n’était rien d’autre qu’une conspiration à l’échelle internationale ? Et si les raisons avancées (inclusion)par les putschistes n’étaient en réalité qu’une farce pour que le peuple fasse ce qiil a fait ?On parles du général Diendere et sa troupe qui sont de loin des abrutis alors ces questions d’exclusion ne tiennent pas du tout selon mon humble avis. Nous sommes dans les secrets des Dieux. .........

  • Le 26 septembre 2015 à 06:37, par yé ! En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Y en a comme Rawa, Jonas TRAORE ou KOUADIO qui pensent qu’un homme d’église a pour mission de dire aux gens ce qu’ils veulent entendre pour juste satisfaire leurs ego. Or la vérité c’est que leur rôle c’est de dire aux hommes ce qu’ils doivent entendre, même si ce n’est pas plaisant à entendre.

    Ceux qui pensent que Mgr a un parti pris ont raison. Mais c’est un devoir chrétien que de ne pas être neutre. Le christianisme enseigne la Charité, le pardon, l’amour. Mais pas la neutralité, pas la tiédeur. Il est écrit dans la Bible : "Que ton oui soit OUI, que ton non soit NON, tout le reste vient du malin".

    Autrement dit, le chrétien ne doit pas tergiverser. Et c’est ce que Mgr a fait dans cet interview.

  • Le 26 septembre 2015 à 08:28 En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Guy Hervé Kam en soutane.... Bon courage et allons seulement.
    Je vous invite a faire tres attention car une majorité visible peut-être dans l erreur... Voir le cas de l allemangne avec Hitler.

  • Le 26 septembre 2015 à 08:46, par Socrate En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Internaute 20 , si l’ église Catholique doit rester en marge de la vie d’une nation,qu’elle serait son utilité,le sens de sa mission ? Je ne sais pas de qu’elle confession religieuse êtes vous mais si l’ église catholique est toujours et a même toujours été un repère,c’est à cause de son organisation et de la moralité de ses évêques. Que Dieu bénisse le Burkina Faso

  • Le 26 septembre 2015 à 10:46, par ouedraogo En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Moi je me pose une question depuis longtemps à partir des bruits qui courent à BOBO et des tracts qui ont circuler sur MGR PAUL : Mgr Paul n’a-t-il pas lui-même un dossier en justice ? Si "oui" je comprend qu’il se débatte comme un diable pour ne pas affronter son propre problème judiciaire

  • Le 26 septembre 2015 à 10:58, par Jean-Pierre En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Très bon interview.
    Je suis parfaitement d’accord avec l’archevêque pour les enseignements à tirer de cette crise et non sur les éléments de justificaction. C’est un éclaircissement digne de foi pour l’engagement du chrétien en politique. En fin de compte, voici une parole de vérité sans doutes en ces temps de grandes manipulations des politiques. On ne sait plus qui croire, croyez moi et c’est aussi ça, le véritable problème de notre arène politique. Tout le monde est faux, et la vérité est difficile à démêler avec les mêmes têtes qui nous mènent en bateau il y a fort longtemps ; suivez mon regard avec ces leaders politiques CDP, nouveau MPP, UPC, RSP, convertis du RSP, et tralala tralala !
    Ce message est non seulement digne de foi mais vient nous soulager sur la morale politique.
    Les amis, le message est claire et sans équivoque, le chrétien peut faire la politique, mais pour servir le peuple, faire rayonner la justice, la vérité, la solidarité , le pardon et l’intérêt du plus grand nombre. Actuellement, il faut surtout penser au ’’pardon’’ pour ne pas semer les graines de la haine.
    Merci bien archevêque, et que Dieu raffermisse votre sagesse.

  • Le 26 septembre 2015 à 11:12 En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Certains internautes doivent rehausser leur niveau intellectuel pour pouvoir faire des analyses pertinentes au lieu d’être toujours figés par leur sujectivisme qui les rend aveugles. Les tenèbres n’aiment pas la lumière.

  • Le 26 septembre 2015 à 11:48, par Jeunedame seret En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Internaute 6/Christine ; à ta question je réponds. Tu veux savoir s’il y a un sens de ne pas citer l’actuel pape. Oui. Monseigneur n’est pas sorti pour parler des papes. Il cite suivant les relations d’idées avec le thème de l’interview. Revois tes cours de dissertations. Ou pose-lui d’autres questions ; tu tomberas sur les noms de tous les papes.

  • Le 26 septembre 2015 à 11:51 En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Nous aurions été en parfaite harmonie avec nos convictions contre toutes les formes d’exclusion face au justificatif essentiel du coup d’état, si et seulement si il n’y avait pas eu une série de folie meurtrière et cruelle au regard des massacres qui s’en ont suivi. Comme le dit si bien l’intervenant 25, le problème reste entier quoique ce coup de force fut échoué ; et quoi qu’il en soit, un jour l’abcès sera curé et/ou gangrené. Nulle part de quel qu’en soit l’habillage et de toutes les formes d’exclusion, le simple fait d’y penser en est un échec sur tous les plans. N’est-il pas évident, que l’horreur du raciste découle par le simple fait de penser à la CLASSIFICATION sélective des races ? Filles et fils du ose solde toujours par l’échec. Que la majeure clameur s’identifie à l’autruche, un jour l’histoire Burkina battez-vous à la loyale ! Les actes produisent les mêmes résultats. Le système Compaoré s’est alimenté durant ses 27 ans par ces calculs de fourbes et ce sont les mêmes personnes qui continuent toujours d’alimenter cette médiocrité. La Côte d’Ivoire n’aurait pas connu les affres de la guerre, si toutes fois l’exclusion n’avait pas été la clé thématique d’approche politique. Le sentiment de vengeance et de haine sont si forts pour les insurgés, que la question d’exclusion relève le plein droit et la plénitude de la légitimité. Nous avons hâte de mesurer la popularité réelle des uns et des autres au sortir des élections à venir. Le peuple jusque-là amorphe et aphone pourra se réveillé au jour des élections et administrer une vraie déculotté aux grandes gueules de muezzin de la mort. Rien ne justifie ces scènes d’animalités, rien, ni la haine, ni la satisfaction de la vengeance, ni la conquête du pouvoir d’Etat, rien ne pourra justifier ces scènes de cruauté et d’appels à la chaire au canon des uns et des autres. Nous avons hontes des subites transformations des monstres vindicatifs de maîtres de cérémonie politique et de levée de foules que nous sommes devenus. La sournoiserie manifeste de l’homme politique Burkinabé est de mettre en danger l’enfant de l’autre pour atteindre des ambitions et du même développement tous les mécanismes pour sécuriser tous ceux qui lui sont chers. Nous avons toujours combattu l’injustice et tant que cela nous soit possible, nous le ferons chaque fois que l’injustice sera notre thématique de gouvernance.

  • Le 26 septembre 2015 à 12:42, par Damis En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Cher internaute N*29, on a du mal à suivre votre raisonnement. Quel problème ethnique y a t-il au Burkina ? Tu penses que s’il existait un problème ethnique au Burkina comme tu veux nous faire croire, on allait arriver à bouter Blaise et sa suite de Djendiéré (CDPistes, FR et autres alliés) et les mettre hors d’état de nuire ? Le nombre disproportionné d’ethnies au Burkina est une réalité qu’il faut reconnaître mais est-ce qu’il y a problème à cela ? Quelle ethnie s’est mise à opprimer une autre parce qu’elle est majoritaire ? Beaucoup ont voulu utiliser l’ethnie et la religion pour diviser les Burkinabé afin de mieux régner mais ils ont échoué. Alors arrêtes cela dès maintenant.
    Les forces du mal refusent de voir la vérité en face à un moment où c’est difficile de narguer les honnêtes citoyens !
    Le Mgr est un homme de vérité. C’est un devoir pour lui dire la vérité même si ça dérange et fait très mal, quitte à écoper des insultes des forces du mal. Et cette vérité fait très très mal aux forces du mal. Il n’a pas le droit de caresser les gens dans le sens des poils tout en sachant que tôt ou tard il sera obliger d’intervenir.
    Très sincèrement, si ce n’est quelqu’un qui est possédé par le diable, je ne vois pas comment on peut être hostile aux propos bien mesurés du Mgr. C’est le seul cas où on peut cautionner les raisonnements bidons ; Nous demandons à Dieu Tout Puissant de les soigner et les protéger afin que le Burkina puisse retrouver sa fierté des hommes intègres.

  • Le 26 septembre 2015 à 16:05, par MAXWELL En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    On parle de la dissolution du rsp depuis fort longtemps et surtout depuis le départ de Blaise. La commission nationale de réconciliation n’est qu’un cadre juridique qui a permis d’enquêter auprès des populations et de faire 1 rapport aux autorités de la transition. Si les populations enquêtées s’étaient prononcées en majorité CONTRE la dissolution du rsp, le rapport de la commission aurait reflété ce point de vue. Le compte rendu de la commission est le fruit d’un travail collégial. Malgré toutes les critiques sur la durée des travaux, Ils ont même pris tout le temps qu’il fallait, pour s’assurer qu’ils prenaient bien en compte les préoccupations de tous le monde.
    Si nous avons la possibilité de pratiquer en toute quiétude notre religion, c’est que tout va bien sur le plan politique, économique et sécuritaire. Je ne vois donc aucun mal à ce que les religieux toute tendance confondue tirent de temps à autre la sonnette d’alarme pour éviter que les choses ne dégénèrent. Merci Monseigneur pour le travail abattu à la tête de la commission et pour vos avis éclairés.

  • Le 26 septembre 2015 à 17:21, par MAXWELL En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    On parle de la dissolution du rsp depuis fort longtemps et surtout depuis le départ de Blaise. La commission nationale de réconciliation n’est qu’un cadre juridique qui a permis d’enquêter auprès des populations et de faire 1 rapport aux autorités de la transition. Si les populations enquêtées s’étaient prononcées en majorité CONTRE la dissolution du rsp, le rapport de la commission aurait reflété ce point de vue. Le compte rendu de la commission est le fruit d’un travail collégial. Malgré toutes les critiques sur la durée des travaux, Ils ont même pris tout le temps qu’il fallait, pour s’assurer qu’ils prenaient bien en compte les préoccupations de tous le monde.
    Si nous avons la possibilité de pratiquer en toute quiétude notre religion, c’est que tout va bien sur le plan politique, économique et sécuritaire. Je ne vois donc aucun mal à ce que les religieux toute tendance confondue tirent de temps à autre la sonnette d’alarme pour éviter que les choses ne dégénèrent. Merci Monseigneur pour le travail abattu à la tête de la commission et pour vos avis éclairés.

  • Le 26 septembre 2015 à 19:44 En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Bravo Mgr.Vous avez bien fait de décliner la présidence de la transition. Voilà que vous dites juste et on vous en veut. les lâches du cdp n’ont qu’à se taire maintenant

  • Le 26 septembre 2015 à 21:03, par Vrai En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Je vois bien qu’il y a tant d’internautes qui s’en prennent à Mgr Paul.
    Dites-moi pourquoi Saint Jean le baptiste a été décapité : parce qu’il a dit la vérité.
    Pourquoi Jésus lui-même a été crucifié ? : parce qu’il a dit la vérité.
    Tous les chrétiens, qu’ils soient Évêques ou prêtres ou laïcs sont appelés à dire la VÉRITÉ quel que soit le prix à payer.
    Sankara est mort mais il a plus de valeur que ceux qui l’ont tué et qui sont vivants !
    Le chrétien qui a peur de dire la VÉRITÉ n’est pas encore un chrétien.
    Prendre parti est une OBLIGATION quand cela devient indispensable mes amis !
    C’est pourquoi l’Eglise dérangera toujours le monde !
    Comprenne celui qui veut comprendre !!!!!!!!

  • Le 26 septembre 2015 à 22:22, par Burki31 En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    A ceux qui n’ont pas de respect pour MGR ;
    si vous n’avez pas assez de matière grise pour comprendre les propos de Mgr, si vous êtes dénués d’une capacité d’analyse vraie, mieux vaudrait que vous bouclez vos grandes gueules. Le BURKINA n’a pas besoin de petits esprits et des écervelés de votre trame...

  • Le 27 septembre 2015 à 11:31, par Dieudonné Kaboré En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Ceux qui réagissent contre ce message ont raison. Pourquoi je dis cela ? Vous remarquerez que, si on pouvait les identifier, ce sont des gens qui avaient une position de faveur et qui s’enrichissaient illicitement dans le dos du vaillant peuple du Faso et qui n’ont jamais voulu penser une seule seconde à ces laissés pour compte, à ces pauvres paysans et autres. Étendre le fruit des revenus à tout le monde reviendrait à réduire leur gain. Ils résument tout sur eux-même. Ils pensent que tout le monde peut et doit être malhonnêtes comme eux au péril de leurs prochains. Mais non, Mgr n’est pas de ceux-là et ne le sera point. Ils n’ont qu’à savoir que celui qui se tait devant un mal pactise avec le malfaiteur et participe à ce mal. C’est ce que vous voulez que Mgr fasse ? Qu’il n’ait pas le courage de dire à ceux qui se comportent mal ou agissent pour le mal que ce n’est pas bien, que ça conduit à la destruction ? Vous vous trompez. A l’internaute qui se réclame CHRÉTIEN CATHOLIQUE, je m’excuse mais je doit te dire que tu es un CRÉTIN CATHOLIQUE. Tu n’es pas digne de ton baptême car tu es pour le mal et tu ferais mieux d’aller calmement remettre ton CARNET de CHRÉTIEN parce que tu n’as pas ta place dans cette religion. Jésus lui-même a dit : "celui qui serait responsable de la perte d’une honnête personne, mieux vaut pour lui d’attacher à son cou une grosse pierre et d’aller se jeter dans la mer".

  • Le 27 septembre 2015 à 11:48, par Dieudonné Kaboré En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Webmaster, s’il te plait, permet qu’on dise la vérité à certaines personnes ! Votre site doit être un miroir pour les uns et les autres. Si ma réaction n’est pas bonne, je le saurai à travers celles des autres internautes. On doit être complémentaires. Mais si tu les bloque chaque fois, c’est ton point de vu et ton jugement qui l’emportent sur ceux de la majorité. J’espère que tu me comprendras. Merci !!!

  • Le 27 septembre 2015 à 14:01, par L observateur En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Tout ceux qui s activent contre Mgr vous croyez qu connais pas ?Bande d assassins Cdpistes et autres ramassis.Vous verrez desormais.Le pays vous a definitivement echappe.Bandes de maudits.

  • Le 28 septembre 2015 à 14:13, par Halgan En réponse à : Chronique d’un putsch qui a fait grandir l’unité nationale avec Mgr Paul Ouédraogo

    Encore félicitations Mgr pour votre disponibilité. Continuez sur cette voie, l’histoire vous le revaudra. Quand aux CDPistes enfoirés je leur demande tout simplement de se poser la question suivante : que gagnerait Mgr à mentir ? Honnêtement, vous connaissez très bien les qualités de ce monsieur. C’est vraiment dommage, rappelez vous que que c’est la contribution de l’église qui a permis de maintenir le pouvoir fachiste de Blaise Compaoré fortement ébranlé après les violentes manifestations consécutives à l’assassinat de Norbert Zongo en 1998. Là les CDPistes étaient content de l’église !
    Le comportement de ces gens rappelle fort bien un certain Laurent GBAGBO.
    Le peuple burkinabè doit resté toujours vigilants car on a peut être seulement coupé la queue du serpent ....

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