Mobilisation contre le putsch : Ouahigouya plus que jamais déterminée
La population de la ville de Ouahigouya est encore sortie ce mardi 22 septembre 2015 pour exiger le départ de Gilbert Diendéré et ses éléments du pouvoir.
Depuis l’annonce du coup d’Etat perpétré par le général Gilbert Diendéré dans la soirée du mercredi 16 septembre 2015, les jours se suivent et se rassemblent à Ouahigouya. Rassemblement à la place de la nation le matin, marches à l’intérieur de la ville, retrouvailles à 16 heures au point de ralliement pour des projections cinématographiques suivies de débats.
Le nombre de manifestants grossit chaque jour. Tous n’ont qu’un seul slogan « le départ de Gilbert Diendéré et ses ouilles du palais présidentiel ». Les manifestants ont passé la nuit du lundi 21 au 22 juillet 2015 attendant les conclusions des négociations entre les militaires loyalistes des garnisons de certaines régions militaires ayant regagnés Ouagadougou pour désarmer leurs frères d’armes du RSP.
Ne voyant pas une issue heureuse à ce bras de fer entre loyalistes et putschistes, les manifestants n’entendent pas faiblir. Ils ont encore réaffirmé leur détermination à rester débout jusqu’au départ des auteurs du coup d’état.
Comme depuis le jeudi 17 septembre 2015, les lieux de commerces restent fermés aux heures de la marche. Face aux difficultés manifestées par les agents de la maternité du Centre hospitalier régional à prendre en charge les patients, les organisateurs ont négocié avec leurs camarades du syndicat de la santé humaine et des ressources animales pour permettre l’ouverture des maternités Naba-Tigré et Zoodo .
Repartis après la marche pour se donner des forces, les frondeurs se retrouveront encore ce soir pour des échanges après des projections de films.
Albert Ouédraogo à Ouahigouya
Vos commentaires
1. Le 22 septembre 2015 à 17:53, par wedaga En réponse à : Mobilisation contre le putsch : Ouahigouya plus que jamais déterminée
Nous sommes rassurés qu’il n y a pas de souffrance sans fin comme le disait le Capitaine Thomas Sankara : "Pour l’heur, nous tenons a affirmer à affirmer.... notre solidarité militante et agissante à l’endroit des combattants, hommes et femmes.... qu’il n y a pas de souffrance sans fin"
2. Le 22 septembre 2015 à 19:26, par abu imrane En réponse à : Mobilisation contre le putsch : Ouahigouya plus que jamais déterminée
la population de Ouahigouya à l‘instar de l‘ensemble de la population burkinabé soutient l‘armée burkinabé. Vive l‘armée loyaliste,vive l‘armée républicaine, vive l‘armée du peuple ! La patrie ou la mort nous vaincrons le RSP.
3. Le 22 septembre 2015 à 20:19, par Cabral En réponse à : Mobilisation contre le putsch : Ouahigouya plus que jamais déterminée
Burkina Faso : "Les élections qui avaient été prévues le 11 octobre prochain sont hypothéquées", selon Babacar Justin Ndiaye
Interrogé par Alassane Samba Diop sur la tenue des élections qui avaient été prévues le 11 octobre prochain, le politologue Babacar Justin Ndiaye explique que : "les élections sont hypothéquées. Ça c’est le moins qu’on puisse dire. Maintenant et naturellement, la suite est tributaire du succès et de l’insuccès de la médiation. C’est la raison pour laquelle je voudrais m’appesantir sur la médiation. Vous savez, le protocole n’est pas négligeable. C’est un détail, mais c’est dans le détail que le diable aime se cacher ; Et Diendéré est le diable en uniforme. Il a gagné la première manche comme je vous l’ai dit avec l’accueil, les accolades, la revue des troupes et tout ce qui s’en suit. Parce que de facto il a été reconnu par tous les chefs d’Etats de la CEDEAO à travers la personne de Macky Sall qui est le président en exercice et de Boni Yayi".
Sur la question de savoir si Diendéré aujourd’hui au pouvoir ne signifie pas la victoire de Compaoré, Babacar Justin Ndiaye revisite l’histoire du Burkina Faso en ces termes : "oui, mais ce qu’il faut souligner de plus important c’est le traitement que la communauté internationale et l’Afrique appliquent conjointement à ce dossier du Burkina Faso. Si vous faites le parallèle entre le syndrome Diendéré que nous vivons actuellement et le syndrome Sanogo, vous verrez qu’il y a deux poids deux mesures. Lorsque Sanogo a pris le pouvoir en avril 2012, il y a eu une levée de boucliers, une fermeté communautaire de la CEDEAO. Alassane Ouattara est monté sur ses grands chevaux et on a même opéré un blocus pour le Mali qui a pourtant besoins d’armes. Il y avait une fermeté totale et effectivement ça a été payant. Sanogo a été balayé et aujourd’hui il est en train de languir dans une prison à Manatani du côté du cercle de Mayina. Mais s’agissant de Diendéré, quelle mollesse ! La médiation qui a été ferme contre Sanogo est devenue molle contre Diendéré. Aucun chef d’Etat n’a voulu poser pied à Bamako, personne n’a donné la possibilité d’accord à Sanogo, alors pourquoi aujourd’hui celui-la on le cajole et le caresse dans le sens du poils ?"
Pourquoi lui lance Alassane et Boubacar Justin d’enchaîner : "parce que duplicité et diplomatie sont deux vases communicants. Moi j’ai le sentiment que la communauté internationale fait montre de duplicité. Côté cour on condamne Diendéré, mais côté jardin on le pousse dans le dos quelque part. C’est mon intime conviction parce que le RSP est une unité maudite, mais c’est la meilleure unité. C’est ici qu’interviennent les servitudes géopolitiques. La communauté internationale ne veut pas d’un deuxième Mali sur les bras. S’il n’ y avait pas le RSP, si l’Etat Burkinabé s’était évaporé, les jihadistes qui rôdent au Sahel auraient pris le contrôle du Burkina. C’est en cela que le RSP est un bon rempart !"
Par Dakaractu
AMILCAR CABRAL : Je constate que la C.E.D.E.A.O. est un cercle de FM mafieux vicieux et hypocrites au service de la France louve déguisée en brebis. La C.E.D.E.A.O. une organisation d’états économiques sans monnaies unique qui pratique une justice avec deux poids deux mesures. La pire des pressions de la C.E.D.E.A.O. fut contre la Guinée-Bissau seul pays de l’Afrique de l’ouest indépendant par une longue guerre de libération où la seule victime du dernier coup d’état est le chien du président de transition. La C.E.D.E.A.O. sous l’ivoirien Ouattara avait envoyé toute une armada de soldats en Guinée-Bissau et non au Mali pays en plein feu de brousse, là où s’était plus urgent. La seule peur sous couvert de jalousie de la mafia C.E.D.E.A.O. était la présence des forces anglaises en Guinée-Bissau qui auraient pu servir au Mali.
AFRIQUE DEBOUT AUX NOMS DES ANCÊTRES, AUX NOMS DES MARTYRES.
Longue longue vie à BOUKARY LE LION.
AMILCAR CABRAL : A LUTA CONTINUA
4. Le 22 septembre 2015 à 20:23, par Pagomziri En réponse à : Mobilisation contre le putsch : Ouahigouya plus que jamais déterminée
Courage camarades, la lutte continue.
5. Le 23 septembre 2015 à 00:08, par BAYOUL En réponse à : Mobilisation contre le putsch : Ouahigouya plus que jamais déterminée
tres bonne organisation camarades de lutte. Courage a nous. La victoire n’est pas loin.
6. Le 23 septembre 2015 à 16:13, par Ousseni En réponse à : Mobilisation contre le putsch : Ouahigouya plus que jamais déterminée
Plus jamais çà au Burkina !!! Gilbert Diendéré doit etre condanné a mort ici au Burkina !!!!
PLus jamais çà !!!