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Législatives du 11 octobre : Une formation pour augmenter la chance des femmes d’être élues

Publié le mercredi 9 septembre 2015 à 23h42min

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Législatives du 11 octobre : Une formation pour augmenter la chance des femmes d’être élues

Le conseiller technique du ministre de la Promotion de la femme et du genre, Martin Sanou a procédé, ce lundi 7 septembre 2015, au lancement de la deuxième série de formation des femmes candidates aux élections du 11 octobre 2015, dans la salle de conférence du PNUD. Durant cinq jours, 100 participants bénéficieront d’une formation de renforcement de capacités, initiée par le PNUD en partenariat avec le MPFG et la Commission nationale électorale.

Cette formation, qui s’inscrit dans le cadre du volet « genre et élection » du Projet d’appui aux élections au Burkina Faso 2015-2016 du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a pour but de renforcer les capacités et rendre compétitives les candidates féminines. Il s’agit en effet de leur donner les moyens de développer des savoirs, des savoirs faires et de savoir être susceptible de leur permettre de se présenter, de battre une campagne efficace et d’augmenter leur chance d’être élues.

Ces objectifs, en croire le conseiller technique du ministère de la Promotion de femme et du genre (MPFG), s’inscrivent en droite ligne de la Politique Nationale Genre dont la vision à terme est : « une société débarrassée de toutes les formes d’inégalités et d’iniquités de genre, et qui assure, à l’ensemble de ses citoyens et citoyennes, les sécurités essentielles pour leur épanouissement social, culturel, politique et économique ». Il va s’en dire que l’objectif général de cette Politique est de promouvoir un développement participatif et équitable des hommes et des femmes, en leur assurant un accès et un contrôle égal et équitable aux ressources et aux sphères de décisions. Tout en adressant ses sincères félicitations pour ces candidates, M. Sanou leur a invité à suivre assidûment et à participer activement aux différents travaux de la présente session. « Si vous avez été choisi comme candidates c’est parce que vous le méritez, c’est parce que vos partis respectifs vous connaissent des mérites (…) » a-t-il dit.

Des dires du représentant résident du PNUD, Pascal Karorero, durant ces 5 jours, des experts du Projet amèneront les participants à se questionner sur leurs choix, idéaux et projets dans le but de leur préparer à affronter la compétition. Compétition, au cours de laquelle il ne leur sera pas fait de cadeau à cause de leur statut de femme. C’est donc inéluctablement un espace d’apprentissage qui leur est ouvert et qu’elles doivent en tirer le maximum pour mieux se préparer aux compétitions. « Certains peuvent encore continuer à penser qu’ils sont supérieurs aux femmes, mais il est indéniable que le vote est le seul outil de démocratie qui établit l’égalité parfaite entre tous », et de renchérir « que vous soyez riche ou pauvre, éduqué ou analphabète, le principe de l’élection c’est une personne, une voix ». Enjoins à être des agents de changements positif, d’éducation civique et électorale, des mobilisatrices pour une participation massive des femmes, ces candidates sont invitées à une campagne civile, cordiale et respectueuse des valeurs culturelles et des lois du Burkina Faso. « Pour le PNUD, peu importe le vainqueur, ce qui nous importe c’est d’abord un scrutin organisé dans le respect des lois de ce pays ainsi que des normes internationales » a conclu M. Sanou.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

PJ : Clarification et corrections se rapportant aux activités du Projet d’appui aux élections au Burkina Faso 2015-2016.

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Vos commentaires

  • Le 10 septembre 2015 à 09:40, par DAO En réponse à : Législatives du 11 octobre : Une formation pour augmenter la chance des femmes d’être élues

    il m’arrive parfaois de me demander quelle est l’utilité réelle de telles formations : les candidates en question seront-elles elues sur la base du programme de leur parti ou sur la distinction entre sexes !
    il en va de même pour la question du quota genre dans les partis politiques, qu’un parti politique ait dans ses instances 50% de femmes qu’est ce que cela peut bien changer si le programme du parti ne passe pas bien aux yeux des populations ? j’avoue que parfois je ne comprends pas très bien certains combats que mènent nos braves soeurs ! la meilleure solution serait de creer un parti ou des partis de femmes ; cela ne passerait même pas puisque discriminatoire donc anti constitutionnelle ! et si les femmes se battaient pour qu’il y ait plus de filles à l’école ; plus d’étudiantes dans les seriesscientifiques au Lyce et à l’unversité ? au lieu de se battre pour les postes politiques !

  • Le 11 septembre 2015 à 08:23, par kudji En réponse à : Législatives du 11 octobre : Une formation pour augmenter la chance des femmes d’être élues

    belle réflexion !!!!

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