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Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

Publié le vendredi 28 août 2015 à 02h31min

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Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

En décidant d’invalider plus d’une quarantaine de candidatures aux prochaines législatives sur la base de l’article 166 du nouveau code électoral, le Conseil constitutionnel a rendu légale la volonté d’exclure les ténors de l’ancienne majorité des compétitions électorales à venir. Le « peuple des insurgés » applaudit à tout rompre tandis que leurs victimes montrent des mines déconfites. Images contrastées d’un Burkina à la croisée des chemins qui suscite des questions sur l’avenir du processus électoral, de la cohésion sociale, voire de l’unité nationale.

Deux perspectives s’offrent à l’avenir du processus électoral. Il y a, primo, celle d’une poursuite normale des échéances. Les invalidations décidées par le Conseil constitutionnel passeraient alors pour un épiphénomène ou tout au plus une secousse mineure pour les partis de l’ancienne majorité. Ces derniers prenant acte de la chose jugée, resteraient dans une position de légaliste comme l’a affirmé, Gilbert Noel Ouedraogo, le président de l’ADF/RDA. Il leur suffirait alors, a ces partis de l’ancienne majorité, de remplacer les candidats déclarés non partants et d’espérer, même handicapés de leur ténors, faire score honorable aux scrutins annoncés et prendre date pour l’avenir. Ce scénario est assurément celui qui donnerait bonne figure à l’intermède de la transition pour avoir tenu le pari d’organiser des élections consensuelles, ouvertes et inclusives dans le délai record d’un an.

Secundo, il y a le scénario du refus d’avaliser la décision du conseil constitutionnel comme étant juridiquement mal fondée. C’est la position adoptée par le CDP qui appelle à la désobéissance civile et annonce qu’il se retire des prochaines compétitions électorales. Sans donner raison à l’ex parti majoritaire, on peut s’interroger pourquoi les sages de la République, alors que c’est leur rôle et que ces recours en invalidation de candidatures leur donnaient l’opportunité de se prononcer sur la constitutionnalité de la loi dite Cherif, se sont défaussés sur le gouvernement ? Ils ont pris prétexte que le gouvernement n’a pas mis en œuvre l’arrêt du 13 juillet 2015 de la cour de justice de la CEDEAO pour appliquer les dispositions exclusivistes du nouveau code électoral dont l’ex majorité doute qu’elles soient en conformité avec la loi fondamentale en ses articles 1 , 12 et 96. Pourquoi les juges du conseil constitutionnel n’ont-ils pas mis en avant un principe du droit, la non rétroactivité de la loi, pour appliquer les dispositions du nouveau code électoral voté le 7 avril à des faits qui ont été commis avant son adoption (entre juin et octobre 2014) ?

On attend de voir comment le CDP va mettre en œuvre la désobéissance civile qu’il prône. Aura-t-il les moyens de sa politique ? Faut-il craindre une guerre civile comme l’affirme un tract portant l’emblème du PCRV et qui se distribue sous les manteaux à Ouagadougou ? En tout cas, quelle que soit l’envergure de la protestation qu’induira cet appel à la désobéissance civile lancé par le CDP, il est évident que nous nous dirigeons vers des élections non consensuelles qui pourraient être grandement perturbées. Leur crédibilité pourrait être mise en doute si d’autres partis issus de l’ancienne majorité comme la NAFA et l’UBN se joignaient à la décision de boycott actif prise par le CDP. Quelle sera alors la légitimité du pouvoir qui sortirait de tels scrutins aux yeux de la communauté nationale et internationale notamment au niveau de la CEDEAO dont l’arrêt de la cour de justice a été royalement ignoré ?

Elections non consensuelles, voir perturbées avec pour conséquence, un pouvoir sans crédibilité aux yeux de la communauté internationale, c’est le scénario catastrophe, le piège des transitions mal menées dont on aurait souhaité voir le Burkina faire l’économie. On en vient alors à se demander si ces exclusions sont opportunes même si elles sont légales ? N’ont-elles pas, ces exclusions, été pensées et mûries comme le soutiennent certains analystes pour éviter une victoire des partis de l’ex majorité aux élections à venir. La question se pose quand on sait que le gouvernement de la transition n’a pas pris d’initiatives pour donner suite à l’arrêt de la cour de la CEDEAO ? A ce propos, le président Michel Kafando doit être dans ses petits souliers lui qui avait publiquement annoncé que le Burkina en tant que pays civilisé, respectueux de ses engagements nationaux, appliquerait l’arrêt de la cour de la CEDEAO. Sa parole ne vaut que dal.

Une autre évidence s’impose avec cette décision d’exclusion prise par le Conseil constitutionnel. C’est celui du rendez-vous manqué pour la réconciliation nationale. Les perdants de l’insurrection populaire boivent jusqu’à la lie, le calice de la justice des vainqueurs. Dans cette logique, quelles que soient les recommandations que viendraient à faire le comité de réconciliation nationale et des reformes (CRNR), pour l’ex majorité, elles viendraient comme un médecin après la mort.
De fait, il va être difficile pour l’ex majorité notamment le CDP de rebondir après ces invalidations assassines de candidatures. Le parti de Blaise Compaoré est comme décapité, un train sans locomotive avec des wagons contraints à l’arrêt et à la rouille si cela se prolonge. Et si en définitive, éliminer ce parti du jeu politique était l’objectif recherché par les éminences grises de la transition ?

Derbié Terence Somé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 28 août 2015 à 03:44 En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Un parti qui a cultivé pendant plus d’un quart de siècle l’incivisme sur tout les plans, les détournements, les assassinats à la pelle, l’impunité, doit être sanctionné à la hauteur de son forfait.La disparition du cdp n’apportera aucun préjudice au Peuple Burkinabé, au. Contraire, notre Pays en tirera un énorme bénéfice qui lui permettra de prétendre enfin à la vraie émergence

  • Le 28 août 2015 à 04:23, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Quelqu’un peut-il dire à M. Somé que quand on écrit un article, surtout en période pré-électorale, on est comme un juge d’instruction qui doit instruire à charge et à décharge ? Or, son article a toute l’apparence d’un pamphlet, tant il reprend mot à mot tous les arguments du CDP, même les plus douteux, battus en brèche et clairement déclarés non fondés par la plus haute juridiction, le conseil constitutionnel(CC). M. Somé semble s’y connaitre en droit mieux que le CC pour affirmer à la suite du CDP que :

    1°) Le code électoral a été appliqué de façon rétro-active, FAUX ; Revoyez votre cours de droit sur la notion de rétro-activité.

    2°) La décision de la cour de justice de la CEDEAO entraine que personne ne doit être déclaré inéligible : FAUX ; il est juste dit que seuls les dirigeant peuvent être sanctionnés.

    3°) Le président devait faire relire la loi électorale alors qu’on était dans les six derniers mois avant les élections pour contenter le CDP et alliés, en violation des lois supra-nationales : FAUX ;

    4°) Il n’a pas été tenu compte de la décision de la cour de justice de la CEDEAO ; FAUX ; c’est justement pour cela que des gens ont échappé à l’inéligibilité qui était demandée contre eux, parce qu’ils n’étaient pas des dirigeants.

    5°) La décision de la cour de justice de la CEDEAO s’impose au Burkina : FAUX. Non seulement les pays ne sont pas obligés d’appliquer ses décisions, mais si elle est supra-nationale, la Charte Africaine de la démocratie et de la bonne gouvernance de l’Union Africaine, dont est tiré notre article 135, est aussi supra nationale et d’ordre supérieur !

    6°) C’est à cause de la "loi Chérif" que des gens sont inéligibles : FAUX ; les requérants auraient tout aussi bien pu invoquer seulement la charte Africaine de la démocratie.

    7°) Le CDP ne peut pas aller aux élections parce qu’on a invalidé entre 25 et 30 candidatures sur un total de 254 : FAUX, et même absurde, surtout qu’on peut remplacer ces candidatures.

    8°) Ces invalidations vont tuer le CDP ; FAUX et archi-faux. Ce qui va tuer le CDP, c’est l’entêtement à modifier l’article 37, le refus de reconnaitre ses erreurs (Achille Tapsoba a encore répété hier que la modification était un "approfondissement de la démocratie" !), l’entêtement à présenter les mêmes vétérans de l’assemblée qui veulent être députés à vie et enfin l’aveuglement à vouloir brûler le pays parce qu’on a écarté quelques uns.

    9°) Ces invalidations vont empêcher la réconciliation nationale : FAUX ; les Burkinabè, après avoir su la vérité, vont demander justice et se pardonner, même sans cette centaine de dictateurs et sous-dictateurs qui veulent ramener tout le Burkina à leur petite personnes. et comme certains d’entre eux devront rendre compte de crimes, cela explique en partie qu’ils s’accrochent au pouvoir et à l’immunité afférente. Hors de l’assemblée et de Kossyam, ils pourront mieux répondre aux juges.

    10°) On aurait du laisser tout le monde participer aux élections : FAUX ; L’impunité est la plus mauvaise des gouvernances, elle incite à la répétition des fautes et décourage l’intégrité. Sachant que les fautes en question ont causé mort d’hommes, ce serait encore pire que les co-auteurs soient récompensés par le retour rapide et aisé au pouvoir.

    11°) Il y a des "éminences grises" de la transition : FAUX ; les "éminences grises" de la transition", c’est nous tous ! C’est notre souhait que le CNT a traduit en loi, et nous supportons donc son application. Si au lieu des individus, on voulait éliminer le CDP, le CNT ou le MATDS l’aurait fait, et personne n’aurait trouvé à redire car cela s’est déjà vu ailleurs comme au Mali ou au Niger.

    En définitive, quand on écrit un article qui n’est pas sensé être d’opinion mais d’analyse, il faut rester plus équilibré et éviter de verser dans la désinformation. Cordialement.

  • Le 28 août 2015 à 04:47, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Un rappel à M. Somé, qui gagnerait à lire plus souvent la constitution que la littérature du CDP. Extraits de la constitution ;

    Article 152 : « Le conseil constitutionnel est l’institution compétente en matière constitutionnelle et électorale. Il est chargé de statuer sur la constitutionnalité des lois, des ordonnances ainsi que la conformité des traités et accords internationaux avec la constitution »....

    Article 155 : « Les lois organiques et les règlements de l’assemblée nationale, avant leur promulgation ou leur mise en application, doivent être soumis au conseil constitutionnel. Aux mêmes fins, les lois ordinaires et les traités soumis à la procédure de ratification, peuvent être déférés au conseil constitutionnel avant leur promulgation ».

    En bon français, cela veut dire que si M’ba Michel a pu promulguer le nouveau code électoral, c’est parce que le conseil constitutionnel (CC) avait déjà donné son OK. Revenir devant ce même conseil, comme le CDP pour lui demander de déclarer cette loi électorale anticonstitutionnelle, ce n’est pas très malin ?! Et continuer à la dire anticonstitutionnelle après les décisions du CC, comme le CDP et M. Somé, c’est être un juriste prétentieux et se mettre hors de la république.

  • Le 28 août 2015 à 05:23, par nato En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    M. Somé votre signature de cet article interpelle parce que vous revelez le vrai visage de LeFaso.net oeuvre à contre courant de la bonne marche de la transition au Burkina. Votre directeur devra mieux vous former pour éviter de telle dérive. Vous faites preuve de parti pris et ceci est déplorable. Travaillez à mieux rendre l information plus équilibrée. Dans toutes les démocraties modernes il y a des critères d’exclusion. Apprenez à mieux rendre et vous grandira. Publiez si vous le voulez sinon la vie continue.

  • Le 28 août 2015 à 06:50, par bpm En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Si vous êtes journaliste, cet article est tout sauf équilibré, au lieu de décrire ou analyser sans émotion, ce sont vos états d’âme d’un nostalgique du système compaoré qui transparaissent, vous semblez paniqué de les voir perdre le pouvoir. Illustration : "le piège des transitions mal menées dont on aurait souhaité voir le Burkina faire l’économie", pour vous la transition est pire que la politique sous Blaise, "cette décision d’exclusion prise par le Conseil constitutionnel " et "ces invalidations assassines (qui a été tué) de candidatures", vous pouvez être poursuivi pour outrage au CC. Un peu plus de hauteur d’esprit mon frère même si vous avez grandi avec un bibéron ABC dans la bouche. N’ayez crainte, voyez tout ce qui passer depuis octobre 2014. Le pire est derrière, c’est le meilleur qui est à venir.

  • Le 28 août 2015 à 07:05, par Diane En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Après le CNR et le FRONT POPULAIRE Blaise est parti en candidat SOLITAIRE pour son premier SEPTENNAT, et a été élu avec si je ne m"abuse 80% de 23,...% des inscrits. La suite on la connait.

  • Le 28 août 2015 à 07:25 En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    La démocratie suppose maturité, respect mutuel et justice impartiale.
    1-Si la loi a été votée par le CNT, cela fait il réellement du CNT une instance démocratique ?
    Souvenons-nous qu’il n’a pas été élu lui-même (CNT).
    2-L’armee qui protégeait blaise jusqu’à son départ, elle n’a pas de candidat certes, mais est-elle encore légitime alors, pour assurer la protection d’un peuple sur lequel elle a tiré pour protéger ce même blaise ?
    3-Que font les militaires au CNT si ce n’est pour prétendre y défendre ce même peuple sur lequel on a tiré ?
    4-D’aucun cite a l’exemple de la Tunisie des cas de transition sans l’ex parti au pouvoir.....est ce cela que nous souhaitons au Faso, ce qui se passe en Tunisie ?
    Il y a de la manipulation tout Azimut et moi je conjecture que le vrais pouvoir de Blaise se perpétue à travers le leurre de certain pseudo opposes a lui (en réalité ses vrais amis de toujours), l’histoire nous dira.........
    Burkinabè, vous vous faites avoir, ce sera une mutation, mais pas un changement.
    tant pis pour ceux qui ne font partie d’aucune Chapelle, mais ça aussi c’est la rançon de notre ignorance , de notre passion collective, du refus du compromis intelligent, et de la diversité d’opinion au nom d’une morale mal inspirée.
    Moi je suis un citoyen lambda et j’aurais souhaité exclure par mon bulletin, choisir en âme et conscience, choisir en tant que burkinabè, libre, conscient et responsable.
    D’aucun rétorquent, le peuple n’est pas allé a l’école, beaucoup vont se laisser encore corrompre.
    C’est un mauvais argument car :
    -  Si on exclut le peuple sera-t-il de ce fait plus instruit pour autant ?
    -  Si on exclut d’autres corrupteurs prendront place car certains sont plus riches que L’Etat après 26 ans de fraudes (avec ce même blaise)
    -  Qu’a-t-on fait pour situer toutes les responsabilités de la mauvaise gestion, depuis le Front populaires ?
    OUI EXCLUONS…..MAIS EXCLUONS SANS DISCERNEMENT……….
    Sinon nous préparons le terrain pour une autre forfaiture.
    Burkinabè YAKO

  • Le 28 août 2015 à 07:55, par TIENFO En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Désolé Mr Somé que vous ne percevez pas les choses de la même manière que votre frère Dabiré notre héros. Ce qui est d’ailleurs normal. Le développement dans la diversité. Leur parti le CDP n’est pas exclu mais des individus. Nul n’est indispensable le dit-on souvent. Que ce "mega parti" se trouve d’autres candidats. 42 personnes pour un parti comme le CDP et ses alliés, c’est comme un grain de sable dans le désert. Il suffit de cesser d’être orgueilleux et de mettre les colossaux moyens dont disposent les "gourous" du parti à la dispositions des nouveaux candidats. Mr Derbié Terence Somé, ainsi va la vie. Ils ont voulu jouer avec le peuple et ils ont perdu ; qu’ils assument les conséquences de leur forfaiture.

  • Le 28 août 2015 à 07:57, par Baso En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    c’est ton point de vue donc on s’en moque !!!!

  • Le 28 août 2015 à 07:59, par TIENFO En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Réponse à votre question : aucune ou zéro conséquence sur le processus électoral

  • Le 28 août 2015 à 08:03, par yiriba soumaba En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Le chien aboie, la caravane passe !!! Que dire quand c’est l’autre camp qui se comportait à pousser l’opposition de l’époque à ne pas prendre part aux élections ? J’ai la simple impression que chacun à son tour chez le CC pardon chez le coiffeur.
    que le CDP n’ aille pas aux élections, ça ne va pas empêcher la terre de tourner encore moins aux élections de se tenir au BF. Soyons sérieux et restons sereins
    VIVE LE BF

  • Le 28 août 2015 à 08:19, par beonere En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Tu peux raconter ta vie. Les ténors du CDP méritent ce qui leur arrive. Le Burkina sans le CDP seRa meilleur. Ces gens ne sont pas nés pour nous gouverner et la politique n’est pas un métier. Que ceux qui avaient du boulot reprennent leur activités. Quand aux chômeurs devenus subitement riches par la politique, qu’ils investissent utilement l’argent volée au peuple et réduisent leur train de vie. Sinon l’avenir sera sombre, on ne peut pas vivre comme un parasite éternellement....

  • Le 28 août 2015 à 08:24, par nabiga En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Monsieur Somé, votre analyse est très partisane. Comment expliquez-vous que les voleurs et autres fauteurs soient mis en correction à la MACO ? C’est en vue de les corriger et envisager leur réinsertion sociale. Cette règle s’applique à tous les Burkinabé sans exception.
    Alors, ceux qui ont causé l’insurrection populaire et ses conséquences doivent être corrigé de la même manière que les différents fautifs de notre société. la sanction pour les fautifs dans notre cas précis est minimale par rapport aux actes posés.
    S’il vous plaît, arrêtons ce verbiage et voyons la réalité en face sinon nous replongerons dans la pire des impunités (ce qui a en partie provoqué l’insurrection populaire).

  • Le 28 août 2015 à 08:29, par tuenmavé En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Mr SOME,
    Quand on fait des analyses il faut savoir s’entourer des précautions qui sied.
    Voyez-vous, les sages ont été très sages dans cette affaire. Quelle aurait été la réaction du peuple insurgé si les sages n’avaient pas invalidé ces candidatures ? Est-ce que vous vous êtes posé cette question ? Votre argument de la non rétroactivité de la loi est infondé. Si on invalidait la candidature de quelqu’un qui a été condamné disons pour vol par exemple, avant l’adoption de la loi, cette invalidation serait-elle contraire à la loi ? Assurément non. La loi dispose pour l’avenir et tout ce qui intervient après son adoption doit être soumis à la loi. C’est d’ailleurs n’est-ce pas cet argument qui avait permis à Blaise d’être candidat en 2005, puis en 2010 ?

    Quand à votre digression sur le Président de la transition, il est loisible de vous rappeler la séparation des pouvoirs. Le Président ne peut ordonner à la justice une décision à prendre. Si le Président avait dit que le Burkina n’appliquerait pas la décision (ce qui était fort possible), quels commentaires n’aurait-on pas fait de la décision actuelle du Conseil constitutionnel, fustigeant la collusion des pouvoirs.

    Notre justice tant malmenée doit rester indépendante et respectée par tous, comme elle l’a toujours été jusque là, même quand elle était manifestement assujettie au clan Compaoré.

  • Le 28 août 2015 à 09:01, par Voix des sans Voix En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Monsieur SOME, pour avoir beaucoup écrit, vous avez très peu dit quelque chose de juste. Seule la volonté du peuple burkinabé est réquise pour son meilleur avenir." Ils sont exclus, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-même : seuls responsables des actes posés"

    Permettez moi de vous retourner votre question sur l’éventuel retrait des partis des inéligibles du jeu électoral ! Alors et si tout ça n’avait eu lieu et Blaise et sa suite parvenaient à modifier la constittution et que les partis de l’opposition se retiraient aussi du jeu électoral ? Pour moi la reponse des deux cas contraires est une : la vie continue "qu’ils aillent se proméner en enfer"

    "Vive la volonté du peuple ; vive la constitution que Dieu bénisse le Burkina Faso"

  • Le 28 août 2015 à 09:04, par Marwel En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Monsieur Derbié, vous prenez trop de position en faveur de l’ex majorité. L’ONU qui représente la Communauté Internationale vient de valider la décision du Conseil Constitutionnel. Du coup, l’ONU a coupé court à la CEDEAO qui n’est qu’un syndicat de vieux présidents défendant leurs intérêts égoïstes et leurs volonté de mourir au pouvoir. Par ailleurs, on sait bien que le PCRV a toujours été contre le pouvoir de Blaise Compaoré et contre le CDP. par conséquent, c’est étonnant de voir que c’est cette société sécrète qui aujourd’hui distribue des tracts favorables à une guerre civile. Je pense plutôt que ce sont les gens du CDP qui distribuent ces tracts en utilisant l’emblème du PCRV. il faut bien creuser et nous ramener la bonne information sur ces gens qui distribuent des tracts.

  • Le 28 août 2015 à 09:24, par Dieudonné En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Monsieur le journaliste, la desicion du conseil n’invalide pas la liste de ces partis comme vous le savez et fais donc appel aux dirigeants de faire appel à d’autres militants (signe de l’alternance et du respect de l’egale chance de chaque militant d’être aussi candidat) pour remplacer ceux frappés d’inéligibilités. les dirigeants du CDP est visiblement le seul qui affiche l’incivisme en ne voulant pas respecter cette decision signe qu’elle n’est meme pas prete et ne veut meme pas aller à l’alternance interne, ce n’est pas celui democratique qu’elle va proner. Dame Fatou, député de carrière !!! Sieur Achille, toujours dans les rangs... regarder votre liste que de vieux et de vieux routiers. croyez vous incontournable ! le malheur dans tout cela c’est parce que vous salissez le nom du CDP qui peut pourtant etre repris par des jeunes ne vous connaissans et faire miracle. comment l’exclusion de 40/16000000 personnes va creer un trouble ? De grace monsieurs les journalistes il faut savoir conclure, elle sent une couleur partisane

  • Le 28 août 2015 à 09:50, par sarfalao city boy En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    AUCUNE VISION POLITIQUE TOI.
    dommage que tu observe la vie politique du Burkina comme une bande dessiné....
    ta reçu ta part d’argent pour rédiger ça ?
    c’est minable......

  • Le 28 août 2015 à 09:54, par AFGANO En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Donc à comprendre ce journaliste tout ce qui s’est passé doit être sacrifié ignoré pour faire plaisir à ceux la même qui ont entraîné le pays dans cette situation ? Comment un journaliste sérieux peut raisonner de cette façon .Finalement autant dire qu’un pays n’a plus besoin de lois pour fonctionner.Si le CDP ne veut se soumettre à la loi comment fera t’il alors même s’il revenait au pouvoir ? Va t’il régner alors par les armes,la force ,c’est à dire encore les tueries puis que les autres partis aussi pourront tirer jurisprudence de son refus de se soumettre à la loi pour adopter le même comportement à son endroit .Autant dire aussi qu’il n’y a pas de leçons à tirer des événements d’octobre 2014 ? C’est triste à dire mais comme dans nombre de pays ayant connu des crises ce sont malheureusement des journalistes comme ce monsieur SOME qui ont encouragé l’irresponsabilité ,la lâcheté et,l’opportunisme des hommes politiques africains .Non Mr ,je ne sais pas combien de francs tu as reçu pour écrire cet article mais cela ne t’honore pas du tout et il y a des choses à ne pas encourager par excès de sentimentalisme ou de la peur car on ne fait que reporter les problèmes pour le futur J’espère que mon post ne sera pas sanctionné .

  • Le 28 août 2015 à 09:58, par N’DRI En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Dans tous les cas nul n’est au dessus de la loi. Le verdict de la loi ne peut jamais satisfaire les deux parties, et c’est comme cela partout dans le monde. Le BURKINA FASO a ses textes qu’il applique en conformité avec les accords internationaux ratifiés. Tous ceux qui pensent à une explosion de guerre civile rêvent, il n’ y aura rien du tout. Les élections vont se passer comme prévu sans heurt, sans violence. Elles seront de vraies élections jamais vu nulle part ailleurs. Wait end see. Aucune conséquence n’est envisagée. Le BURKINA FASO sera le miroir de la démocratie en AFRIQUE. Et vous allez voir, tout le monde va se ruer vers le pays des Hommes Intègres pour y s’installer et y vivre car la justice et la démocratie seront le socle du développement émergent.

  • Le 28 août 2015 à 10:06, par philo En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    C’est ton problème si tu pense que y’ aura guerre civile au Burkina mais sache qu’il n y aura rien parce que Dieu est toujours avec nous. Le CDP doit se conformer au verdict du conseil constitutionnel sinon ils doivent savoir qu’ils n’ont pas le monopole de la violence.

  • Le 28 août 2015 à 10:14, par yacou En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    R.A.S.! Sauf quelques individus qui luttent plutôt pour leurs causes personnelles que pour le parti ;

  • Le 28 août 2015 à 10:16, par tengen-biga En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Une analyse tronquée. La question majeure c’est est -ce que le droit, au regard des dispositions actuelles, a été dite. Je vous renvoie aux propos de Me Gilbert Ouedraogo et lui-même rendu inégilible par le conseil constitutionnel. Gilbert a reconnu que le droit a été dit. Je ne vais pas plus loin.

  • Le 28 août 2015 à 10:16, par wwwwed En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    UNE SEULE VERITE SI ROCK OU QUI QUE CE SOIT ARRIVE AU POUVOIR DANS CES CONDITIONS IL VA PARTIR TOUT AUSSI RAPIDEMENT

  • Le 28 août 2015 à 10:33 En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Le bon sens a fui le Faso il y a bien longtemps. Il n’y a que les griots, les manipulateurs, les menteurs et les gros voleurs qui se font applaudir. Mensonges, manipulation et lâcheté. Le règne des médiocres. Les politiciens qui ont le vent en poupe (RSS) n’ont pas fait leurs preuves en aucun moment et jurent encore qu’ils sont les meilleurs pour conduire le pays. Le Burkina est malade de la cupidité, de la voracité et de la malhonnêteté de ces fils (vieux comme jeunes, femmes comme hommes). Le Burkina Faso est mis en marché par les plus gourmands de ses fils. Chacun veut sa part et se fout de la suite. Ils veulent juste le pouvoir et l’argent pour leur ambition et intérêts personnels, mais Dieu seul sait ce qu’ils feront de nous après. Qu’avons-nous fait pour mériter un tel sort ? L’avenir du pays est incertain et très sombre car les politiciens actuels n’inspirent pas confiance.

    Nous sommes complètement hypnotisés et conduits comme des moutons vers l’abattoir par ces politiciens. On dirait nous sommes tous hypnotisés pour courir vers la destruction du pays. Tout le monde sent qu’on va dans une mauvaise direction, mais ils disent "allons seulement". Le charlatan qui a wacké les leaders politiques du Burkina Faso et une bonne partie de sa jeunesse est très fort. Le pays des hommes intègres est devenu le règne du mensonge et des flatteries du style "blaguer tuer". Jusqu’où faut-il se laisser tirer dans la mauvaise direction avant de retrouver le bon sens et dire STOP ? . Moi, j’ai très peur et j’ai juste envie de pleurer. Je sens que les politiciens vont continuer de nous faire souffrir et nous pousser à nous entretuer. La transition est juste un lenga dans cette longue souffrance à venir. Je vais fuir au village de mes grands parents et attendre que les élections passent. Pourquoi ?

    La société va beaucoup régresser car la qualité du leadership politique qui sortira des élections ne sera pas meilleure par rapport à l’époque de Blaise COMPAORE. Le pays a plus de problèmes maintenant car personne ne surveille la mise en oeuvre des nombreux programmes prioritaires de développement sur le terrain. Les coordonnateurs et autres gestionnaires risquent de piller allègrement l’argent des projets pour financer la campagne électorale dans l’espoir de conserver leurs postes. A cette allure les bailleurs risquent de refuser de financer notre prochain SCADD. On ne sait pas où les nouveaux élus trouveront l’argent pour répondre au aspirations des enfants, des jeunes, des femmes, des personnes âgées, des paysans, des éleveurs, des commerçants, des fonctionnaires, des politiciens professionnels, des burkinabé de la diaspora. On va souffrir si on compte sur les politiciens qui veulent se faire élire, car ils ne feront que de fausses promesses.

    En terme de développement, je pense que nous sommes partis pour 5 à 10 ans d’errance comme en Cote-d’Ivoire après la crise de Guei et Bédié. Nous sommes devenus prisonniers et victimes de la politique politicienne. On ne parle plus que du passé et du présent. On ne parle pas d’avenir malgré les élections à venir. Or, c’est l’avenir que nous pouvons et devons changer. Le passé est révolu et nous devons bien utiliser le présent pour penser, préparer et construire le futur. Une simple question de morale sociale et de bon sens.

    Il faut que dès maintenant, les populations et les différentes composantes de la société se ressaisissent et prennent leurs sorts en main pour se battre et s’en sortir, comme elles l’ont toujours fait. On connait les problèmes de chaque composante de la société. On peut cependant en faire un inventaire plus exhaustif. Nous pouvons nous organiser pour les résoudre au niveau local tout avec les OSC de développement (et non les OSC politisées) en préservant l’environnement et les ressources naturelles pour les prochaines générations. Il faut que nous travaillions à réapprendre vite à nos enfants, nos familles, nos villages, nos communautés et nos collectivités de vivre de façon autonome sans rien attendre de l’Etat central. Les nouveaux gouvernants vont être tellement occupés à se partager les ressources publiques pour s’enrichir comme ceux de la transition et bien d’autres avant eux. Moi je n’attends rien d’eux.

    Il faut que les populations se prennent en main dès maintenant et évite les vains espoirs qui créent les grandes frustrations et colères. Ky Zerbo appelait l’auto-développement ou développement endogène cette façon de vivre de manière autonome sans rien attendre de quelqu’un d’autre. Les paysans sont habitués à vivre ainsi à cause de l’agriculture de subsistance. Ce sont les citadins et les fonctionnaires qui sont totalement dépendants de l’Etat et contaminent les campagnes avec leurs frustrations et violences collectives. Si nous voulons survivre et échapper à la mainmise des politiciens véreux et apatrides sur l’avenir de ce pays, nous devons prendre en main notre destinée et les laisser s’entretuer entre eux si cela les amuse. Qu’ils aillent sur mars ou Jupiter au lieu de rendre le peuple prisonnier de leurs manigances. Le jeu politique et surtout la démocratie ne sont pas synonymes de guerre, de méchanceté, de haine et de divisions. Comme l’a dit le Moogho Naba, la politique est venue trouver notre société, il ne faut pas qu’elle nous détruise. Les politiciens doivent faire beaucoup attention même s’ils sont sans moralité et ont le pouvoir d’Etat. Tôt ou tard, ils seront rattrapés par leurs actes. Ils rendront compte pour leurs méfaits à l’endroit de la "majorité silencieuse" qui ne demande qu’à vivre sa misère dans la paix et la dignité.

  • Le 28 août 2015 à 10:39, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Merci au Conseil Constitutionnel. Merci au Grand Juge KAMBOU et son staff. Le droit a été correctement dit.
    Faute politique(Martyrs du 30 et 31 Octobre 2014) = sanction politique et sanction judiciaire.

    Le nouveau code électoral a été très bien appliqué sans complaisance contre ceux qui ont aveuglément soutenu les "indispensables" frères Compaoré.
    Que le cdp et ses satellites sachent que les élections du 11 Octobre 2015 se dérouleront dans la PAIX du SEIGNEUR et aucun trouble à l’ordre public ne sera toléré. Nous défendrons énergiquement la démocratie (élections du 11 Octobre 2015) avec la grande rigueur en MÉMOIRE DES MARTYRS du 30 et 31 Octobre 2014 tombés par la folie des frères Compaoré et de leurs partisans arrogants et zélés.

    DIEU AIME LE BURKINA, il n’ y aura pas de chaos pendant les élections du 11 Octobre 2015. NOUS ÉLIRONS NOTRE PRÉSIDENT DANS LA PAIX DU SEIGNEUR EN TOUTE TRANSPARENCE ET EN TOUTE QUIÉTUDE.

    BURKINA FASO , terre bénie TU SORTIRAS GRAND VAINQUEUR AU SOIR DU 11 OCTOBRE 2015.

    Merci SEIGNEUR pour tout (BURKINA)
    Merci SEIGNEUR pour tout (BURKINA)
    Merci SEIGNEUR pour tout (BURKINA)

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN

    ACHILLE TAPSOBA
    Partisan inconditionnel de l’Alternance

  • Le 28 août 2015 à 10:46 En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Merci pour l’analyse Mr SOME. Mais il faut un début à tout. En faite la décision du CC pour moi est didactique pour tous les acteurs politiques et même pour nos jeunes ambitieux en politique. Tout ce qui se passe, n’est la faute à personne sauf qu’à Blaise Compaoré et son entourage. Quand certaines personnes partent étudier elles pensent être meilleurs que les autres (le peuple) et c’est ce qu’elles disent qui sont vraies. Il y a d’autres textes aditifs qui doivent venir montrer la voie à suivre pour faire de la politique, sinon on va tout voir ici en Afrique.

  • Le 28 août 2015 à 10:51, par tinga En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    tu es nul mon gars !

  • Le 28 août 2015 à 10:59, par Tabita En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    le CDP n’a pas à se plaindre. et nos frères et soeurs tués sous le régime compaore ? eux au moins ils sont vivants (l’ex - majorité).

  • Le 28 août 2015 à 11:04, par KASA En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Ton analyse est nul !!!
    pourquoi tu penses que le verdict de la cedeao signifie qu’il faut laisser les tripatouilleurs se presenter et pas le contraire. tu analyse le verdict comme le cdp donc nous te classons de le sac qu’eux.

  • Le 28 août 2015 à 11:29, par aligator En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Aucune conséquence

  • Le 28 août 2015 à 11:30, par Boby En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    De grace il faut éviter d’envenimer la situation avec votre verbiage creux à la con. vla patrie ou la mort nous vaincrons !

  • Le 28 août 2015 à 11:34, par ci En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Je ne partage pas du tout votre analyse. Le conseil constitutionnel na fais que applique le drot. On peut ne pas etre dacord avec ce verdict mais sa saplique a tout le monde toute cette phrasologie na pas sa raison detre. Vive le BF ma belle patrie

  • Le 28 août 2015 à 11:35, par lewang En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Ce sont des analyses bidons mon gare. Quand Blaise avait manipule et avait tout le pouvoir face au peuple quelle communauté internationale a pipe mot pour dénoncer. et puis, NAFA, UBN...tout le monde sait que c’est CDP. Sans eux le BF ne sera pas raille de la carte du monde mon cher journaleux. Ce que vous ne savez pas c’est les germes de l’explosion du CDP sont la avec ses dirigeants égoïstes. Guerre civile ou pas le peuple saura se défendre/

  • Le 28 août 2015 à 11:52, par le maître En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Ce journaliste insulte la capacité du CDP à trouver de nouveaux cadres pour remplacer les inéligibles. Et c’est dommage comme analyse ; insultant et révoltant comme réflexion. Un parti qui a reigné sans partage plus de 27ans ne peut pas manquer de relève pour remplacer les vieux cadres. Tiens et si ces cadres étaient morts dans un crash ? ? Arretez vos foutaises !

  • Le 28 août 2015 à 12:22 En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Votre écrit est d’une telle pertinence que je m’en vaudrai de le commenter, en fait les juristes agités et excités qui pensent que le conseil constitutionnel a dit le droit ne sont en fait que des partisans du MPP, de l’UNIR/PS, et bien d’autres partis clandestins aux intérêts lugubres et nébuleux qui n’a rien à voir avec les aspirations de notre peuple qui est la paix. le Burkina ne se limite pas à Ouagadougou et Bobo Dioulasso, le Burkina c’est pas le MPP et son appendice de Dabilgou qui pour raison de morale ne devrait même plus faire de politique, le Burkina, c’est pas l’UNIR/PS.......
    La décision est mauvaise en ce sens que les lois ne sont pas rétroactive, et de ce fait le de électoral du 07 avril 2015 ne saurait s’appliquer à des faits de juin et octobre 2014.
    ce que le Conseil Constitutionnel a fait, ça un nom, le FORFAITURE, et ses membres paieront pour ce crime commis à la démocratie

  • Le 28 août 2015 à 12:23 En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Votre écrit est d’une telle pertinence que je m’en vaudrai de le commenter, en fait les juristes agités et excités qui pensent que le conseil constitutionnel a dit le droit ne sont en fait que des partisans du MPP, de l’UNIR/PS, et bien d’autres partis clandestins aux intérêts lugubres et nébuleux qui n’a rien à voir avec les aspirations de notre peuple qui est la paix. le Burkina ne se limite pas à Ouagadougou et Bobo Dioulasso, le Burkina c’est pas le MPP et son appendice de Dabilgou qui pour raison de morale ne devrait même plus faire de politique, le Burkina, c’est pas l’UNIR/PS.......
    La décision est mauvaise en ce sens que les lois ne sont pas rétroactive, et de ce fait le de électoral du 07 avril 2015 ne saurait s’appliquer à des faits de juin et octobre 2014.
    ce que le Conseil Constitutionnel a fait, ça un nom, le FORFAITURE, et ses membres paieront pour ce crime commis à la démocratie

  • Le 28 août 2015 à 12:26, par Laka yi san En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Les ténors du parti de Blaise Compaoré sont en train de monrtrer jusqu’où peut aller leur égoïsme.Ils demeurent dans leur sombre logique pour dire qu’il n’y a qu’eux,’’ces anciens’’ à eux seul qui peuvent diriger, comme ils aimaient à le dire pour leur mentor ’’ l’enfant terrible de Ziniaré, qui, seul, peut conduire le destin de 17 millions de burkinabè.Au CDP, n’y a t-il pas de militantes et militants capables de diriger ce pays ?Où le CDP mettent-ils ces jeunes ?Le peuple doit rester vigilant face à ’’ces assoiffés" du pouvoir.Comment peut-on être égoiste jusqu’à ce point ?Le pays, nous appartient tous.A la limite si l’interdiction était faite aux partis pour leur participation aux élections cela pouvait se comprendre.On exclut quelques individus entêtés ayant conduit ce beau pays à une crise socio-politique et cela pose problème.Un peu de sagesse quand même !

  • Le 28 août 2015 à 12:30 En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Il y a beaucoup de mensonges de la part des hommes de droit, non rétroactivité de la loi : mon œil. Si une amnistie peut couvrir les années 60 jusqu’à la date de sa signature cette non rétroactivité signifierai quoi alors.

  • Le 28 août 2015 à 12:35, par l’éveillé En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Eux ils ont la chance n’avoir seulement été exclus d’une compétition électorale pour 5 ans,Thomas Sankara et ses 12 compagnons ;les militaires du BIA de koudougou,Clément oumarou Ouedraogo,Watamou Lamien,Henri Zongo,LINGANI Jean Baptiste,les 7 militaires de l’ex BIA,Norbert ZONGO,le juge Constitutionnel Salifou Nebié et j’en oublie,ils auraient été heureux d’être en vie,même si on les empêchait de faire acte de candidature !!je crois bien qu’en Tunisie le parti de l’ex président Ben Ali a été dissous,ainsi que celui de son homologue égyptien

  • Le 28 août 2015 à 12:38, par la force révolutionnaire En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    une analyse partisane infondée avec des affirmations gratuites.
    la cour de justice n’a jamais dit de ne pas appliquer le nouveau code électoral.elle a simplement circonscrit le champ d’application aux dirigeants ce que la cc a fait.
    en 1991 compaore blaise est allé seul aux élections présidentielles mais il a géré le pays 7 ans . en 1998 il a négocié RAM et GUIRMA pour l’accompagner . or cette année nous avons 22 candidats mois quatre ou cinq il nous reste 18 ou 17 candidats donc vous comprenez cela n’entache à rien à la crédibilité des elections .prenez les sondages et vous comprendrez la verité le poids de EDDIE de ZEPH ROCK SANKARA et autre dans ce cas on ne parle pas d’exclusivité et de crédibilité.
    un parti qui a géré le pouvoir pendant 27 ans ne doit pas avoir la peine à mobiliser les fonctionnaires et les citoyens pour la désobeissace civile ou paralyser l’administration mais je vous parie que c’est un coup d’épée dans l’eau.
    vous êtes de ceux qui ont contribué à la chute de compare blaise avec des points de vue tordus.
    comme conseil il faut dire au cdp d’aller aux éléctions en remplaçant les candidats inciminés. blaise le pétrole du burkina est parti mais le BURKINA fonctinne bien et même très bien.Seul Dieu est irremplaçable cessez votre égoisme et travaillez pour le peuple.
    sans cdp ou avec le cdp le BURKINA d’après le 30 rt 31 octobre ira aux élections.
    ensuite de la guerre civile dont vous parlez le PCRV est un part responsable sérieux pour diffuser de telle information. des idiots aujourd’hui reconnaissent la justesse et la pertinence de l’analyse de la situation nationale qu’ils veulent user de son nom pour faire peur au peuple.
    la chaise vide n’a jamais payé. et il impératif pour le cdp de remplacer les candidats pour ne pas tout perdre car personne ne va obéir à son mot d’ordre de boycott. et jamais les mots d’ordre ne sont pas suivis la communauté internationnale dont vous parlez connaitra la vraie face de cdp. réfléchissez et conseillez vous bien.
    dans tous les cas un ordre nouveau s’intallera le peuple agira.
    la patrie ou la mort nous vaincrons
    pour la patrie nous nous sacrifierons

  • Le 28 août 2015 à 13:11 En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Bonjour Mon Ami
    Je ne sais si vous êtes journaliste à Fasonet, mais votre développement est très partisan et sans hypothèses justes dans vos analyses. Vous accusez les autorités de la transition sans preuves. Même si c’était le cas ? qui a mis cette transition en place ? Justice des vainqueurs pour justice des faibles. Pensez vous ? qu’avec tous ces tords crées, ces morts, l’ex majorité a tenté de faire amende ? de négocier ? Non ! au contraire c’est de l’arrogance, de la puanteur, de l’entêtement ; il ne faut pas demander l’impossible aux Burkinabè. Je vous fait une prédiction, il n’y aura aucun mouvement de soutien à l’ex majorité. Vous savez pourquoi ? Ceux qui sont restés au CDP (les militants de base) ne croient en rien ou du moins seulement pour leur ventre et l’argent. On ne défend pas quelqu’un au risque de sa vie pour qui on suivait pour les miettes et flatter son égo. Malheureusement c’est ça la vérité.

  • Le 28 août 2015 à 13:36, par Sheiky En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Je ne suis pas d’accord avec cette analyse pessimiste. Le seul élément qui me convient est que la CC a manqué de diplomatie (sic...) en mettant à mal la parole de Mba Michel. En effet, il valait tout simplement invoquer le droit qui sur la base de la décision de CEDEAO permettait d’invalider les candidatures dossier par dossier. Mais le CC a seulement invoqué le manque de texte contraire au nouveau code électoral.
    Dans le fonds, justice des vainqueurs non, Justice du peuple oui. On pourra demander au CDP de payer des droits d’auteur à Zeph et Me SANKARA pour la reprise des diatrides au moment ou cette même majorité voulait forcer le changement constitutionnel.
    La réconciliation nationale passe aujourd’hui et nécessairement par la mise en retrait (pas forcément la disparition) de certaines personnes de la vie politique. Et je ne vois aucun péril en la demeure, à moins que volontairement, ils ne veuillent rentre le pays ingouvernable. J’attire tout simplement l’attention des personnes concernées. Avec un peu d’intelligence, ils doivent savoir qu’ils constituent une minorité et que même dans leur cas, il y a des personnes qui heureuses sur cette décision parce que cela leur permettrait d’être visibles. Donc, ils doivent limiter les actes et paroles. Le problème est que s’ils en avaient envie, toute perturbation qu’ils voudraient causée se retournera contre eux. Le peuple risque de franchir des limites qu’il n’a pas franchi au cours de l’insurrection.
    Nous savons tous que Eddie et cie compte sur Gilbert Diendéré et le RSP, d’ou leur volonté de ne soumettre ce corps à aucune autre autorité que celle invisible de ce Général. Mais nous savons compter sur le patriotisme de ces éléments qui sont d’abord et avant tout au service des burkinabè et non de Blaise et Diendéré pour qu’ils sachent prendrent les bonnes décisions. Dans leur intervention, ils ont voulu nous le faire croire, mais c’est au moment opportun que nous saurons s’ils étaient sincères.
    QUE DIEU BENISSE LE FASO

  • Le 28 août 2015 à 13:41, par Ismo En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Election sans l’UBN et sans le NAFA ne met nullement en doute la credibilité des elections. Pour le moment, ils ne representent rien. On ne peut les créditer d’aucun pourcentage des voix, ni de la population. C’est un oeuf fragile qui doit se cacher dans cette bataille des adultes qui se joue entre les vrais hommes qui ont chasses Blaise et les famellettes de Blaise qui se croient devenus subitement hommes après la fuite de Blaise.

    Ce qui peut se discuter, c’est le cas du CDP. Mais avec la menace brandit par Eddi, ca fait rigoler. La désobesissance civile, c’est pendant que Blaise voulait rester à vie qu’il devait la lancer au sein du CDP et dire aux militants qu’il peut aussi diriger le Faso lui Eddie.

    Subitement Blaise est parti et les tenors du CDP sont illumines et veulent etre president. Famellettes que vous êtes. Les vrais hommes sont allés aux front contre Blaise et ses alliers que vous étiez. Maintenant qu’ils ont chassés Blaise vous êtes devenus des hommes. La honte. Pourtant c’est ce qu’on avait demandé à Blaise. Se retirer et laisser le CDP presenter un autre candidat. Eddie, où étiez vous ? Et vous avez criés que seul Blaise peut diriger ce pays. Nous l’avons chassé et on va permettre à quelqu’un d’autre de vous prouver que qu’un autre peut dirriger ce pays : Mais ne rêvez pas. Ca ne sera surement pas l’un d’entre vous...

    Continuez seulement. Si on vous regarde faire, c’est parce qu’on se dit que c’est de la com. Pour le moment, vous n’¸etes pas une menace pour le people et pour la transition. SInon, on se croise encore dans la rue... Pour la Patrie !

  • Le 28 août 2015 à 14:04, par L’alternateur En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Bonjour chers internautes,
    Belle analyse. Cependant nous, républicains n’avons plus besoin de penser, nous allons agir et que l’armee prenne ses responsabilité car le vivre ensemble est désormais une chimère. Le pays est désormais ingouvernable. Exlure la diaspora, exclure des citoyens est INADMISSIBLE ET NOUS REMPORTERONS CETTE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS POUR RETABLIR L’ETAT DE DROIT. NOUS NE SOMMES PLUS CONCITOYENS. A L’ABORDAGE
    BLAISE COMPAORÉ REVIENDRA OU NOUS NOUS DIVISERONS A JAMAIS.

  • Le 28 août 2015 à 14:21, par Erodis En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    "Le parti de Blaise Compaoré est comme décapité, un train sans locomotive avec des wagons contraints à l’arrêt et à la rouille si cela se prolonge.""

    Quelle conclusion prémonitoire ! Le CDP n’a pas été conduit pour perdurer, mais pour sombrer après Blaise. Il sombrera en effet, par excès d’illusion, par excès d’Ego, par la boulimie de ses dirigeants et par autre chose : le dévoiement de la politique qui a ôté tout militantisme à ses membres, dont 90% iront voir ailleurs, après les élections. "Personne ne délaie sont Tô dans la rivière" : C’est la seule éducation que le CDP a donné à ses membres. Auparavant comme Maurice, ils sont aujourd’hui comme Gilbert, et finiront comme Herman : un errant ! Ainsi va la politique ! Ainsi soit-il !

  • Le 28 août 2015 à 14:31 En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Article tendancieux qui ne mérite aucune attention. Si le cdp est sincère et cohérent dans sa logique de faire émerger la jeunesse que ces invalides cedent alors la place a la frange jeûne qui attend depuis 27 ans. Nous vous avons suivis depuis pensant que les choses allaient changer mais hélas, ! La déception a été toujours au RDV. G

  • Le 28 août 2015 à 15:09, par Somlalo En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Maintenant que les candidats CDP aux législatives sont éliminés par le CC, on attend de voir comment ce C C va réagir s’il y a des recours contre la candidature du président du MPP à l’élection présidentiel.
    Il faut pour cela qu’un dossier de recours en bonne et due forme soit monter par l’ex majorité ou un citoyen pour recaler Rock qui est l’initiateur de l’intention de la modification de l’article 37.
    Si le CC invalide sa candidature on pourrait dire qu’elle est équitable et cela pourrait un temps soit peut baisser la température politique au pays des hommes intègres.
    Mais si le CC valide cette candidature de Rock c’est alors donner raison au CDP. Ce serait alors à l’ex majorité de s’unir et de mener un vrai combat contre cette forfaiture.
    En effet Rock Mark Kaboré est celui la même qui a soutenu publiquement ma modification de l’article 37 en déclarant qu’il était anti démocratique. Son méaculpa n’a aucune valeur car étant le premier responsable de l’époque il a induit en erreur en convaincant tous ces députes, ministre et autre militant du parti.
    Aussi le nouveau code électoral ne précise pas à quel moment prend effet le soutient à la modification de l’article 37.
    Et c’est le même soutien à la modification que rock à fait qui à conduit à l’insurrection populaire.
    C’est donc à l’ex majorité de jouer et de ne pas se laisser faire.

  • Le 28 août 2015 à 15:28 En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Arrêtez de parler d’exclusion car il s’agit d’éligibilité ou d’inégibilité vis à vis de la loi en vigueur. Le conseil a simplement constaté les lois en vigueur et cela n’a rien à voir avec ou non ce que le gouvernement a fait ou non. La réconciliation ne passe pas par le chemin de n’exclure personne (c’est un non sens car la loi touche des individus et non des partis qui peuvent présenter des candidats éligibles) mais, il faut reconnaitre que les plaies des victimes de fin octobre ne sont pas encore refermées. La vraie réconciliation passe nécessairement par le chemin suivant : vérité-justice-réconciliation. Or, on en est encore loin. On ne peut faire l’économie des anciens dignitaires de rendre compte de leurs mauvaises gouvernances (crimes économiques, crimes de sang...). Et, enfin, il faut reconnaitre que ces derniers n’ont toujours pas réellement avouer leurs erreurs dont la dernière fatale au régime Compaoré avant de demander sincèrement pardon.

  • Le 28 août 2015 à 15:37, par Dabiré En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Je ne partage pas le point de vue de l’auteur. La cour de justice de la CEDEAO reconnait au Burkina le droit de sanctionner les auteurs d’acte anticonstitutionnel. Il rétorquait à la loi son caractère d’application massif. Nous devons être réalistes. On n’aurait souhaité que personne ne soit exclue, mais acceptons aussi cette décision. Si pour un oui ou pour un non, les gens doivent se soulever, où iront nous ? Personne n’est contre le CDP. Il y a et j’en suis sûr au sein du CDP des cadres plus compétents que ce qui sont éliminés. Rien ne les empêche de remplacer ces gens et d’aller aux élections. Il faut que les gens comprennent que les choses ont changées et que les Burkinabè ont l’oeil ouvert.

  • Le 28 août 2015 à 15:37, par guy pen En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    BELLE ANALYSE.TOUTES MES FÉLICITATIONS.

  • Le 28 août 2015 à 15:44, par FG Hien En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Monsieur SOME
    Je ne sais pas quel âge vous avez mais je voudrais vous poser deux questions :
    1- Vous rappelez-vous qu’en 1991, Blaise Compaoré est allé seul à la première élection présidentielle de la IVe République parce que toute l’opposition (organisée dans la CFD) a boycotté ; et que, malgré un taux de participation national estimé à 16% il a considéré qu’il était démocratiquement élu, a prêté serment et a gouverné pendant... 27 ans ? Si vous n’étiez pas conscient à l’époque, sachez que les élections législatives de 2015 verront la participation de pas moins de 90 listes et que la Présidentielle, avec ou sans ceux dont vous pleurez le sort, connaitra la participation de pas moins de 15 à 18 candidats. C’est du jamais vu dans ce pays !!
    2- Vous rappelez-vous qu’après 1991, des partis d’opposition de ce pays ont boycotté à plusieurs reprises des élections organisées par le régime que vous pleurez, parce que les résultats étaient connus d’avance ; cependant, ces partis ne sont pas morts et, mieux, ils ont même tenu le coup, ont rebondi en 2002 et ont fini par chasser le dictateur en 2014. C’est ça l’engagement en politique !
    Alors si ceux que vous plaignez ne peuvent pas trouver des candidatures de remplacement des gourous recalés, alors qu’ils meurent politiquement, et leurs partis avec, parce que cela démontrera, comme nous autres le pensons depuis 1989 (date de création de l’ODP-MT) que ce "machin" (le CDP) n’est rien d’autre qu’un club de profiteurs (Koro Yamyélé parle de "mange-mils") dont "l’engagement politique" ne se résume qu’au "taux de remplissage" de leur ventre.
    Quant à l’avenir du Burkina, sachez que si ce peuple a pu réaliser l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, rien, je dis bien rien, ne l’empêchera de construire son avenir ; et ce, avec ou sans ceux pour qui après eux, il n’y a rien...
    Je prie le webmaster de lefaso.net de laisser passer ce commentaire, car il ne faut jamais croire qu’avant soi, rien n’a jamais été ou qu’après soi, rien ne sera...C’est une insulte à la jeunesse de ce pays.

  • Le 28 août 2015 à 16:14, par lorenzo En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Je pense que les caciques du CDP ont intérêt à jouer bal à terre sinon ils savent pour le pays ne les appartient pas à eux seul. Ils ont gouverné pendant plus de 27 ans. c’est parce qu’ils n’ont pas pu gérer que la situation s’est dégradé. Ils seraient mieux pour eux de ne pas attisé la colère des burkinabé. surtout que Dieu tout puissant les assiste et qu’il épargne le Burkina des jours sombres.

  • Le 28 août 2015 à 16:14, par COULIBALY Lohé Arouna En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Nous sommes dans un état régit par des lois avec une séparation des pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) et non un état gouverné par un conseil de sage soumis à un veto quelconque de sages. Cela aurait été une grosse erreur si des sages s’était prononcé sur la loi. Par ailleurs, les militants du CDP doivent simplement comprendre l’égoïsme de leur dirigeant.

  • Le 28 août 2015 à 17:45, par SAMSKI En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Bonjour cher journaliste,

    Je me permets de réagir suite à votre écris sur un point précis, et de manière générale, tous les écris de journalistes qui analysent la décision du CC comme étant une violation de la décision de la CJCEDEAO. Il me paraît essentiel que vous relisiez le verdict de la CJCEDEAO pour vos prochaines analyses. A moins que le CC ne se base sur autre texte que le droit pour prendre ses décisions, son verdict respecte non seulement la décision de la CJCEDEAO de même que celle de la charte africaine pour la démocratie.

    Alors, chers journalistes, soyez plus professionnels dans vos analyses car les citoyens qui ne prennent pas de recul croient que vos écris équivalent à parole de saint.

  • Le 28 août 2015 à 18:00, par Bakus En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Mon frère tu as tout dit . Qu’Allah sauve le Burkina Faso

  • Le 28 août 2015 à 18:08, par rawa En réponse à : Le CDP va-t-il mourir ?

    Monsieur Somé, si comme vous le dites, les éminences grises de la transition ont planifier la liquidation du CDP, alors les cadres du CDP devraient éviter la politique de la chaise vide et remplacer rapidement les candidatures invalidées, avec une confiance à la jeunesse de ce parti. Autrement, le parti disparaitra et on ne pourra pas les pleurer car nos élections auront lieu et les scénari catastrophes sont maintenant loin de nous. Notre peuple a déjà rejeter toute tentative de déstabilisation Dieu a déjà béni ce pays et tant pis pour ceux qui se mettent à l’écart !

  • Le 28 août 2015 à 21:11, par Shalompax En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Monsieur SOME, je ne vous connais pas. Mais à la lecture de votre article, je constate que vous êtes de mauvaise foi. La paix nationale peut pas passer par plusieurs options : rendre justice au peuple persécuté depuis 27 ans ou perpétrer l’injustice en autorisant ceux qui ont construit la dictature pendant ces 27 ans (puisque selon votre logique , l’exclusion conduit aux troubles). Le droit a été dit ; la justice a été rendue au peuple. Il reste maintenant à prendre les moyens en vue d’empêcher les hors la loi de compromettre la paix du Burkina Faso. Tous ces leaders exclus maquent de morale et de bon sens ; ils n’avaient pas besoin de quelqu’un pour leur rappeler qu’ils ont mal agi. Soyons conséquents ; ne construisons pas la paix sur des ménagements de susceptibilité. Si le CDP peut nuire à la paix, les autres également le peuvent. N’exagérons pas ! Le CDP a exclu des gens de la vie à laquelle ils avaient droit (un droit inaliénable) pour toujours. Qu’ils reposent en paix !!!

  • Le 28 août 2015 à 21:49, par Shalompax En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Le discours qui consiste à dire qu’il ne faut exclure personne, au nom de l’unité nationale, relève d’une hypocrisie qui pousse à tolérer toutes les compromissions sur ce continent. Le retard de l’Afrique est aussi dû à toutes ces lâchetés sans conséquence, à toutes ces couardises récompensées.
    (Jean-Baptiste PLACCA)

  • Le 29 août 2015 à 02:21, par KDOUL En réponse à : Invalidation de candidatures aux législatives : Quelles conséquences pour le processus électoral ?

    Parent Derbié,ce qu’on pourrait craindre c’est le contraire !(l’inclusion des gourou du CDP) !Je ne comprends meme pas les petites gens quoi,il n’a jamais été question d’exclusion d’un parti à ce que je sache !Que de mépris,comme pour dire qu’il n’existe pas d’hommes valables au sein de ce parti pouvant relever le défi !Pourquoi forcément les mêmes,comme quoi nés pour gouverner,jeunesse du CDP,reveillez-vous,c’est l’occasion ou jamais de vous faire valoir !!!

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