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Elections d’octobre 2015 : Le CISAG appelle à la préservation de nos acquis démocratiques

Publié le mercredi 12 août 2015 à 21h31min

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Elections d’octobre 2015 : Le CISAG appelle à la préservation de nos acquis démocratiques

Le Conseil d’information et de suivi des actions du Gouvernement (CISAG) est une organisation de la société civile qui a pour objectif de porter à la connaissance des populations la saine information sur les actions du gouvernement tout en servant d’interface entre celui-ci et les populations en veillant à ce que le gouvernement respecte ses engagements.

A la faveur des dépôts des listes de candidatures pour les élections législatives, la question de l’exclusion des partisans de l’ex président Blaise Compaoré refait surface dans la mesure où certaines personnes ont entrepris de contester la candidature de ces derniers aux élections à venir. Le CISAG fort de son expérience et de son attachement à la paix sociale et à l’union de tous les Burkinabè voudrait à travers les lignes qui suivent rappeler à tout un chacun la nécessité de la préservation de nos acquis démocratiques à travers des élections apaisées en affirmant son désaccord vis-à-vis de toute velléité d’exclusion des candidatures d’où qu’elles viennent.

L’adoption de la nouvelle loi sur le Code Electoral le 07 avril 2015, avait suscité des désapprobations de la part d’une frange importante des OSC libres et attachées à l’approfondissement de notre jeune démocratie.
Ces OSC avaient relevé le caractère inique de cette loi baptisée la « loi Shériff » par les journalistes en faisant allusion au Président de la CNT ayant présidé l’assemblée qui a adopté cette loi.

Des Partenaires Techniques et Financiers de notre pays avaient également dénoncé cette loi taxée d’exclusive par rapport aux dispositions relatives à l’inéligibilité des personnes ayant soutenu la tentative de modification de l’article 37 de la Constitution du Burkina Faso.

Les Ténors du CDP et leurs alliés ont vite dénoncé ce qu’ils estiment être une cabale dirigée contre eux et ont saisi les Tribunaux compétents du pays afin de voir la révision de cette disposition leur faisant grief.

La Cour Constitutionnelle s’était abstenu de trancher au fond et avait rejeté cette requête en se fondant uniquement sur la forme. Armé de courage et de détermination, ils ont porté l’affaire devant la Cour de Justice de la CEDEAO. Le verdict qui a été rendue par cette juridiction sous régionale a donné tort aux défenseurs de cette loi de l’exclusion. En effet, la Cour de Justice de la CEDEAO concluant au Fond « dit que le Code électoral du Burkina Faso, tel que modifié par la loi n°005-2015/CNT du 07 avril 2015, est une violation du droit de libre participation aux élections consécutifs à cette modification ».

Le CISAG a toujours contribué sainement à la promotion de notre jeune démocratie en donnant la juste information aux populations sur toutes les décisions prises par nos dirigeants. C’est fort de cet engagement, que le CISAG soutient la conclusion à laquelle a abouti la Cour de Justice de la CEDEAO. Fini les commentaires et les fausses interprétations sur cette loi qui nous mènera à la division des fils et filles d’un même pays. Le Gouvernement de notre pays a pris acte de cette conclusion.

Le CISAG invite les OSC libres et épris de la promotion de notre démocratie à se départir des attitudes aliénantes au service de certaines personnes tapis dans l’ombre qui se livrent à des calculs pour dérouter les populations et faire basculer notre pays dans le chaos.

Le CISAG Lance un appel pressant aux OSC pour constituer un front afin d’assainir le milieu des OSC du Burkina Faso pour éviter ce que nous avons reproché à d’autres à travers la suppression pure et simple de certaines structures.

Invite les populations à se mobiliser pour défendre leurs intérêts et non l’intérêt partisan de quelques individus dont les desseins sont inavoués.

Issiaka OUEDRAOGO

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Vos commentaires

  • Le 12 août 2015 à 22:09, par kap En réponse à : Elections d’octobre 2015 : Le CISAG appelle à la préservation de nos acquis démocratiques

    pourtant il faut exclure sinon c’est de l’impunité. l’exclusion amènera les politiciens a être plus responsables dans le futur

  • Le 12 août 2015 à 22:44 En réponse à : Elections d’octobre 2015 : Le CISAG appelle à la préservation de nos acquis démocratiques

    Bonjour chers internautes,
    Je ne connais pas le CISAG, mais cette structure se fera bien connaître à travers les idéaux qu’elle défend surtout l’inclusion sociale et la participation citoyenne comme principes fondamentaux de la démocratie et du vivre ensemble dans une même nation. Le contexte actuel est connu de tous et une loi fut elle votée par des insurgés qui eux même doivent leur statut actuel au fondement de notre République qu’est la diversité dans la cohésion, l’acceptation d’autrui, l’inclusion sociale, ne doit viser expressément des personnes ciblees.
    Cette loi shetif (maigre,gringalet ) qui ressemble à son initiateur ne passe pas et ne passera pas mais trepassera d’elle même et emportera avec elle toutes les malédictions occasionnées par cette racaille de dépités ,de véritables sioux qui se sont emparés d’une institution qu’est notre assemblée nationale par la violence, les razzias,les pillages et la mise à feu de cette institution prestigieuse et fondamentale dans une république.
    Il va de soit, de conclure que des lois ne peuvent être votées par des personnes qui usurpent de cette manière le pouvoir législatif ne peuvent que produire des lois qui révèlent toujours leur caractère initial. Ils refusent l’inclusion puis qu’eux même s’étant exclu de fait par leur attitude anti démocratique et contraire aux lois universelles. Imaginez des citoyens américains prenant d’assaut le sénat ou la maison blanche. Quelles lois crédibles voteront ils après cet état de siège ?

    Pour preserver les acquis démocratiques tel que le recommande vivement le CISAG, je fais miens de ces appels aux OSC patriotes pour la lutte contre l’exclusion et contre ce TNT (bombe ) qui à troublé notre quiétude d’antan sous Blaise Compaoré.
    Au stade actuel où des partis refusent l’urne pour les gourdins et des munitions, où tout le monde a participé de près ou de loin au débat sur l’article 37, où le président du Faso promulgue des lois en cachete, où des grands bandits ont conduit des jeunes dopés à l’abatoir et au suicide collectif, où il y a plus d ’ agendas cachés, il est impératif d’accorder les mêmes chances à tous les citoyens Burkinabe pour représenter le peuple dans toutes les institutions de la république. Vouloir s’entêter à l’exclusion entraînera toujours l’exclusion de l’initiateur du concept. C’est le lieu pour moi d’attirer l’attention du collège des sages pour une prise de conscience sur ce problème d’exclusion qui risque de les emporter si et si. ....
    90 individus parvenus peuvent dicter leur loi à 16 millions de burkinabe . Certes l’assemblée précédente n’a pas pu voter, mais celle présente qui est une assemblée falsifiée, répondra de ses actes devant le peuple Républicain et s’il le faut par mea culpa officiel et non par le biais d’une radio locale. D’ailleurs, il nous reste exactement 60 jours pour éradiquer cette peste qui a persécuté nos valeurs républicaine.
    Non au nazisme au sionisme. Non à l’exclusion. .. Non aux lois scélérates liberticides Votées par des inconnus et des gaspilleurs de deniers publics. Non à shetif et sa bande. Halte aux anarchistes disciples de Bakounine et aux pyromanes. Oui à la démocratie participative

  • Le 13 août 2015 à 12:16, par sidpawalimdé En réponse à : Elections d’octobre 2015 : Le CISAG appelle à la préservation de nos acquis démocratiques

     » Au paragraphe 30 de son argumentaire la CEDEAO suggère également que l’article 135 de la nouvelle loi électorale, de se limiter à exclure de la participation aux élections des « régimes, des États, éventuellement leurs dirigeants », au lieu de « couvrir son emprise aux citoyens ordinaires ».
    Après la publication de la décision, plusieurs exégètes soutinrent qu’il fallait désormais interpréter le terme « leurs dirigeants [des États] », utilisé au paragraphe 30 de la décision de la Cour, pour identifier les personnes qui pouvaient être exclues de la présidentielle du 11 octobre sans engager la responsabilité internationale du Burkina Faso. Puisqu’il revient au conseil constitutionnel de faire usage de ce verdict pour l’appréciation des candidatures , il est de bonne citoyenneté de cultiver l’acceptation d’une décision de cette institution de dernier recours pour invalider ou non les candidatures de dirigeants notoirement reconnus d’actes transgressant l’esprit de la lutte contre les changements anticonstitutionnels de la charte africaine de la démocratie, des élection et de la gouvernance.
    il n’est pas inutile de rappeler que le Burkina Faso était perçu comme un pays pilote de la mise en œuvre des instruments pour la promotion de la démocratie des organisations sous régionales par la constitutionnalisation de l’alternance. Par ce fait le Président Blaise COMPAORE était médiateur /facilitateur des crises constitutionnelles en Afrique de l’Ouest. L’esprit de notre constitution a été exporté dans l’Accord Politique Globaldu TOGO en 2006.
    Mais par l’illusion être maitrisards des subtilités juridiques pour pérenniser Blaise COMPAORE au pouvoir, qu’il a été sur l’orbite du regret par l’insurrection. On est encore dans le scenario d’usage des subtilités juridiques tendant à soustraire les coupables de transgression de la lutte de l’Union africaine contre les changements anticonstitutionnels. Pourtant c’est manquer « une occasion pour le Burkina Faso Etats de renouveler son engagement en faveur de l’agenda de l’UA pour la démocratie et la gouvernance, d’insuffler une dynamique additionnelle aux efforts déployés à cet égard et de mettre en œuvre des réformes socio-économiques adaptées à chaque situation nationale… ».

  • Le 13 août 2015 à 12:25, par wendgou En réponse à : Elections d’octobre 2015 : Le CISAG appelle à la préservation de nos acquis démocratiques

    Mr du CISAG c est encore une des OSC creee pour divertir la population sachez que en aucun cas le CDP & CO ne reviendra diriger ce pays que des femmes et des hommes ont sacrifies leurs vies pour se debarasser d un regime criminel vieille de 27 ans merci

  • Le 13 août 2015 à 13:22 En réponse à : Elections d’octobre 2015 : Le CISAG appelle à la préservation de nos acquis démocratiques

    Oh arrêtez vos bêtises de complaisante, d’irresponsabilité et d’impunité qui ont brulé le pays et tué des personnes. Pourquoi ne pas reconnaitre ses fautes et accepter que on travaille bien on est récompensé et si on travail mal que l’on soit sanctionné. Cela est une faute très très lourde politiquement et il faut une sanction très très lourde politiquement. Mais on constate que la sanction est légère et il y en a qui trouve les moyens de se plaindre. Les partis fautifs sont pas sanctionnés ce n’est que quelques individus de ces partis qui sont mis à l’égard, quoi de plus normal. Il faut se départir de intérêts individuels et égoïste pour ces éternels politiciens concernés qui ne pensent qu’à leurs seuls ventres et bas ventre. Qu’ils laissent la place à la jeunesse de leur partis car c’est la jeunesse le moteur du développement. Merci

  • Le 13 août 2015 à 15:42, par Patriote En réponse à : Elections d’octobre 2015 : Le CISAG appelle à la préservation de nos acquis démocratiques

    Si j’ai bien compris, ce monsieur veut nous dire ou on accepte l’impunité ou c’est la guerre. Vous pensez que le peuple a encore peur de vos menaces ? il y a des gens qui ont vu leur horloge se bloquer depuis le 30 octobre 2014. Les Burkinabè sont pacifiques, tolérants et prêt à pardonner mais pour cela il faut bien que les fautifs reconnaissent leurs fautes et sollicitent ce pardon sinon c’est une double foutaise. Nous ne sommes pas amnésiques donc ne tentez pas de réécrire notre histoire autrement.

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