LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Littérature : Edouard Ouédraogo conte les « Heurs et malheurs de la politique et du journalisme au Burkina »

Publié le samedi 1er août 2015 à 01h09min

PARTAGER :                          
Littérature : Edouard Ouédraogo conte les « Heurs et malheurs de la politique et du journalisme au Burkina »

Edouard Ouédraogo, directeur de publication de L’Observateur Paalga, a dédicacé dans la soirée de ce vendredi 31 juillet 2015, son œuvre littéraire intitulée : « Heurs et malheurs de la politique et du journalisme au Burkina Faso : Quelles leçons ? ». La cérémonie a réuni des hommes politiques, des patrons de presse, des parents, amis et connaissances de l’auteur.

Le journaliste est un historien du présent. Mais par la force des choses, il peut aussi devenir historien. C’est ce que vient de faire le patron de L’Observateur Paalga, Edouard Ouédraogo, en publiant cet ouvrage.
« Heurs et malheurs de la politique et du journalisme au Burkina Faso : Quelles leçons ? », c’est sous ce titre que l’opus a été dédicacé. En présentant l’œuvre, Dr Dramane Konaté, président de la Société des auteurs, des gens de l’écrit et du savoir (SAGES) a relevé les caractères historique, mythique et éponyme de l’œuvre. A travers neuf clés que sont la biographie, la linguistique, la pédagogie, le journalisme, l’histoire, la philosophie, la mythologie et la sagesse, il a décortiqué l’ouvrage avant d’inviter les lecteurs à le parcourir.

Pour la postérité

Ecrit pendant six ans, ce nouvel opus littéraire se compose de 376 pages. Il est aussi constitué d’un prologue, de deux parties qui se déclinent en six chapitres. Plus qu’une simple œuvre littéraire, « Heurs et malheurs de la politique et du journalisme au Burkina Faso : Quelles leçons ? » retrace l’histoire sociopolitique du Pays des Hommes intègres. « J’ai écrit ce document pour deux raisons. D’abord pour les générations à venir et aussi pour que les hommes politiques de maintenant évitent de commettre les mêmes erreurs que leurs devanciers », a indiqué Edouard Ouédraogo. En effet, l’auteur fait le parallèle entre la chute de Maurice Yaméogo, le 3 janvier 1966 et celle de Blaise Compaoré les 30 et 31 octobre 2014. Tous ont été chassés du pouvoir pour n’avoir pas su poser le bon acte au bon moment. D’où cette question d’un des amis de l’auteur : « Pourquoi cette propension à vouloir aller à l’encontre de la volonté populaire ? ». La réponse de l’auteur est directe : « C’est la tragédie du pouvoir ». En parcourant ce document, le lecteur revisite un pan de l’histoire du Burkina. La vie des différentes républiques en passant par l’incendie du siège de l’Observateur en 1984, aucun fait saillant n’a été occulté par l’auteur.

Qui est l’auteur ?

Né le 12 octobre 1941, Edouard Ouédraogo est titulaire d’une maitrise en Lettres obtenue à l’Université de Dijon. D’abord professeur de français des lycées, il quitte la fonction publique et embrasse la carrière de journaliste dans le privé. Directeur de publication de L’Observateur Paalga, Edouard Ouédraogo est, comme certains de ses promotionnaires dont Me Pacéré Frédéric Titinga, une bibliothèque vivante dont la parole mérite d’être écoutée.
« Heurs et malheurs de la politique et du journalisme au Burkina Faso : Quelles leçons ? » est disponible à la Librairie Jeunesse d’Afrique, à Diacfa, dans les alimentations La Shopette et La Surface au prix unitaire de 10 000 FCFA.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 2 août 2015 à 14:07, par mimi En réponse à : Littérature : Edouard Ouédraogo conte les « Heurs et malheurs de la politique et du journalisme au Burkina »

    Bravo , et que ceux qui ont des yeux pour lire lisent et retiennent définitivement la leçon.

  • Le 3 août 2015 à 05:40, par Matou à Sikassossièra En réponse à : Littérature : Edouard Ouédraogo conte les « Heurs et malheurs de la politique et du journalisme au Burkina »

    Je salue l’œuvre de Kōrõ. Je n’ai pas pu assister à la dédicace mais je vais me procurer bientôt ce livre. Comme première critique je trouve le titre très lourd avec l’utilisation coût pour coût de la conjonction " et" . J’ allais simplement titré cet essai en ces termes :
    " Heurs et Malheurs de la politique au BURKINA FASO - Alternatives" ou (Perspectives)
    ce qui du coût donnerait à la nouvelle génération d’espérer . Pour le cas du Naaba Blaise il a été ce que les gens de la cour ont voulu qu’ils soient. Quand l’observateur a été saccagé et brûlé sous le promoteur du pays des hommes intègres sa révolution était devenue un système à abattre . Quand Blaise était arrivé , il était le chouchou de tous ces gens de la cour qui voulaient a la tête de l’ancienne Haute Volta un vrai Fils du Pays. Il fallait lui rappeler en ce moment le 3 janvier et les 14 ans de pouvoir du Général Lamizana. Kõrõ vous auriez du faire paraître cet essai 5 ans plutôt , il aurait plus de valeur qu’aujourd’hui . Ou aussi à la fin de votre mission actuelle au sein de la commission et ajouter aussi cette expérience .
    Autre observation : Sur la couverture de votre livre , à la place de votre photo ,j’aurais préféré une photo de fait de société et votre belle photo en deuxième couverture ,mais en photo format identité . Au fait a quand la retraite Tonton !!! Car il faut aussi instaurer la démocratie au sein des rôles à jouer dans le journalisme. Salut !!!!

  • Le 3 août 2015 à 13:35, par le troubadour En réponse à : Littérature : Edouard Ouédraogo conte les « Heurs et malheurs de la politique et du journalisme au Burkina »

    Comme Mimi l’a dit le titre est long. A prime abord le titre n’encourage pas à aller au journalisme ou à la politique. La proposition de mimi en est une mais je pense que les spécialistes en la matière auraient pu sortir un titre plus synthétique et qui invite à l’optimise.
    La photo pour moi n’est artistique. Il n’y a pas de cohérence ,d’harmonie entre le doigt levé et le regard... C’est l’avis d’un profane !

  • Le 3 août 2015 à 20:16, par CHRIS En réponse à : Littérature : Edouard Ouédraogo conte les « Heurs et malheurs de la politique et du journalisme au Burkina »

    Bjr,
    Félicitations à l’auteur. Mon éducation m’interdit de dire du mal d’un ainé, seulement je dirai que dans l"assassinat de Norbert ZONGO, le comportement de Mr Ouédraogo et de l’observateur n’était pas à la hauteur surtout d’un fils de catéchiste. Et ce qui me révolte, au lieu de reconnaitre que les écrits de l’observateur à l’époque, l’attitude du GERDESS étaient contraires à la morale, il prétend que les gens lui en voulaient pour ’son indépendance d’esprit’ dans ce drame. Nous qui avons payé de nos vies, de nos carrières dans cet odieux assassinat, nous avons du mal à comprendre cette ’’indépendance d’esprit’.
    Mais ne dit-on pas que chaque homme a ses insuffisances, alors dans le prochain livre faites l’effort de reconnaitre votre ’position équilibriste’ dans l’affaire ZONGO car, pour vous on a brûlé que du matériel ; Norbert a payé de sa vie pour que vous puissiez aujourd’hui parler de Blaise en ces termes, sinon N"GAOUW.
    GLOIRE AU VALEUREUX JOURNALISTE H.S

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina / Musique : Patrick Kabré chante Francis Cabrel