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Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

Publié le mercredi 24 juin 2015 à 22h09min

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Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

« A moins de quatre mois de l’échéance, la transition au Burkina Faso doit concentrer tous ses efforts sur les élections d’octobre. Dans un contexte marqué par des tensions politiques et une forte agitation sociale, l’exclusion des représentants de l’ancien pouvoir des prochains scrutins, inscrite dans le nouveau code électoral, ouvre la porte à d’interminables arguties juridiques et menace le respect du calendrier électoral. Elle rend possible la mise à l’écart d’un pan entier du monde politique ». Voici l’analyse que dresse International Crisis Group de la situation du Burkina Faso et que nous vous proposons en intégralité. Document

Faute de pouvoir s’exprimer dans les urnes, celui-ci pourrait être tenté de le faire par d’autres moyens ou d’essayer de saboter le processus électoral. Il n’est toutefois pas trop tard pour atténuer les risques. Le gouvernement peut encore préciser le code électoral par décret. Par ailleurs, le dialogue entre les acteurs politiques et sociaux de tous bords doit être maintenu, idéalement par la mise en place d’un cadre de concertation. Le Conseil constitutionnel, qui statuera en dernier recours sur l’éligibilité des candidats, doit rester fidèle à la lettre et à l’esprit inclusifs de la charte de la transition et de la Constitution.

Après l’insurrection populaire d’octobre 2014, qui a mis fin à 27 ans de pouvoir du président Blaise Compaoré, il était illusoire de penser que les choses rentreraient d’elles-mêmes dans l’ordre. La transition a réussi pour le moment à maintenir le Burkina à flots. Elle a survécu à la « mini-crise » de février 2015 liée au débat sur le futur du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’ancienne garde présidentielle de Compaoré. Mais en adoptant un nouveau code électoral début avril, la transition s’est mise en difficulté. Ce code électoral sanctionne d’inéligibilité tous ceux qui ont soutenu le projet de révision constitutionnelle qui visait à autoriser Blaise Compaoré à briguer un autre mandat.

Ce texte constitue une menace non seulement pour les prochaines élections mais pour l’avenir, injectant le venin de l’exclusion politique dans un pays attaché au multipartisme et à la concertation. Les recours éventuels contre l’éligibilité de candidats doivent être déposés à partir de début septembre. Or, si un mois avant le scrutin, le Conseil constitutionnel se retrouve submergé de requêtes, cela pourrait retarder la tenue des élections. Si le cadre temporel fixé par la transition est dépassé, le Burkina se retrouvera alors dans l’inconnu. Les membres de l’exécutif actuel, notamment ceux issus de l’armée, pourraient alors avancer l’argument de la stabilité pour rester au pouvoir. Pour éviter cela, il est crucial de tenir les élections à bonne date mais aussi de garantir des résultats acceptés par tous.

L’adoption de ce nouveau code électoral intervient dans le contexte où certaines institutions de la transition ont été fragilisées. Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida, l’ancien second du RSP, a de plus en plus de difficultés à donner au gouvernement une direction claire et à calmer la grogne de la rue, une tâche compliquée par la crise budgétaire et le ralentissement économique. Le gouvernement de transition est pris au piège de ses propres errements. Il a multiplié les promesses sans pouvoir totalement les satisfaire. La population attend toujours que justice soit rendue pour les crimes économiques et les crimes de sang commis sous Compaoré.

Mais les enquêtes se heurtent au mur que constitue le RSP, dont certains membres sont accusés d’être impliqués. La question du futur du RSP ne peut être traitée avec autorité sans entrainer la déstabilisation du pays. Le gouvernement de transition, trop fragile pour s’y attaquer, semble avoir décidé de transmettre le dossier au nouveau pouvoir.

La transition n’a plus le temps d’engager des réformes : il reste moins de quatre mois avant les élections. Elle doit se concentrer sur les prochaines échéances électorales et favoriser un climat apaisé. Celles-ci sont essentielles parce qu’elles doivent mettre fin à une période de transition qui se déroule dans une légalité incertaine, mais également parce qu’elles pourraient permettre, pour la première fois depuis l’indépendance, une alternance démocratique et pacifique par les urnes. A cet effet, plusieurs mesures devraient être prises.

• Les acteurs politiques et de la société civile de tous bords doivent considérer l’ou-verture d’un dialogue politique formel inclusif, qui pourrait passer par un cadre de concertation animé par une ou plusieurs figures incontestées de la société, afin de préserver les canaux de communication. A défaut, ils doivent maintenir et développer les contacts informels au plus haut niveau.

• Le Conseil constitutionnel doit rester fidèle à la lettre et à l’esprit inclusifs de la charte de la transition et de la Constitution lors de l’application de la loi électorale.

• Le gouvernement de transition doit faire de l’organisation des élections présidentielle et législatives sa priorité et réduire l’incertitude autour de la loi électorale en précisant par décret les critères qui devront être utilisés pour déterminer qui a soutenu la révision constitutionnelle.

• Les représentants de l’ancienne majorité doivent assumer leur rôle constructif d’opposants : ils doivent résister à la tentation de bloquer le processus électoral et reprendre le dialogue avec la Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR).

• Les autorités de transition doivent poursuivre la réflexion sur le futur du RSP, en se concentrant sur une nouvelle dénomination pour ce corps d’élite et sur un plan de relogement de ses membres, à bonne distance du palais présidentiel. Elles doivent en outre faire preuve de plus de transparence sur ce dossier, qui devra s’inscrire dans une réforme plus générale de l’armée.

• Les partenaires internationaux doivent encourager tous les acteurs burkinabè à maintenir le dialogue, et exprimer clairement la nécessité d’appliquer la loi électorale de manière restreinte et intelligente. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) doit par son soutien financier contribuer à combler le déficit dans le budget électoral.

Dakar/Bruxelles, 24 juin 2015

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Vos commentaires

  • Le 24 juin 2015 à 21:29, par vérité no1 En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Inclusion ? On verra ! Le pouvoir nous appartient, le pouvoir appartient à la jeunesse ! Je propose que les caciques du CDP se pointent à la place de la révolution pour qu’on puisse bien débattre de ce sujet ! J’ai la parfaite conviction que d’autres vont monter sur des vélos et fuir !!!!!!

  • Le 24 juin 2015 à 23:00 En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Chere forumist ;
    je suis l’actualite du Burkina , avec interet.salut a tous les forumist pour leur echanges constructif.je dois utiliser un translator pour mon message.donc sorry pour les fautes.
    le rapport est bien , seulement il est le second article après celui ci :
    Burkina Faso : avec ou sans Compaoré, le temps des incertitudes, Rapport Afrique
    N°205, 22 juillet 2013 .
    mes remarks :
    1.courant 2014, ICG n’a pas produit de rapport sur le Burkina, en partucilier la situation qui a precede linsurection , fonder sur le refus du people pour la modification de l’article 37.
    dommage et decevant.
    je vais dire que comme le sorganisations africaines CEDEAO et UA, ells ont ete absente du dialogue national , jusqu’apres l’insureection , pour venir proposer un mechanisme de sortie de crise ; en passant, je salue la position ferme des USA et de l’uA sur la crise au Burundi.
    quell credibilite sur ces instances regionals ? aucune !
    2.aux premiere heures de l’insurection, la revolution a ete vole , pour metre en oeuvre le plan b qui consiste a sauvegarder l’ex regime et ses pontes.je me remember, une video d’une femme qui plaint a TV que CDP peu pas etre en sale de meeting avec eux pendat que martyrs a la mourgue.si la revolution pas volee, CDP pas fou pour sortir de sa cachette.
    3.a mon connaissance, le code electoral , est correct ; inclusion pour tous ,conformement a charte de transition. tous les partis sont ok pour presenter candidats aux presidentiels, mais sont exclus les personnes qui ont soutien la modification de article 37.c’est very clear.
    inclusion n’est pas impunity.
    4.ensuite le nouveau code militaire , est aussi clair ; maintenant si les candidats dissent qui sont pas concernes, c’est culture et encouragement incivisme au sommet de l’etat ; un incivic ne doit pas gouverner un pays.
    5.UA et CEDEAO serve interetts des presidents actuels ; Afrique du Sud n’a pas arête Sudan president , pourkoi ?
    Bon courage Burkinabe ! Inclusion n’est pas impunity !
    bonjour koro yamyele, tes posts sont bons

  • Le 24 juin 2015 à 23:28, par daàpouo En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Ne fallait il pas intervenir en conseillant ceux qui voulaient modifier la constitution en son article 37 pour éviter l’exclusion ? Soyez sérieux et Dieu vous le rendra au centuple. Il fallait plutôt condamner ce qui a provoquer l’exclusion. Pourquoi l’homme et en particulier l’homme noir est il si égoïste, hypocrite et méchant envers son prochain ?

  • Le 25 juin 2015 à 07:05 En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    le noir est passionne et le blanc réfléchi soyons plus esprit que corps

  • Le 25 juin 2015 à 07:28, par Ladji Boureima En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    La Chérif est soutenue par Smokey et Kam Hervé pour venger leurs pères tués par Blaise

  • Le 25 juin 2015 à 07:57, par KIETT En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Merci pour votre pragmatisme et sages recommandations. Au gouvernement de transition d’assumer ses responsabilités.

  • Le 25 juin 2015 à 08:01, par oued En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Le CDP a commencé son lobbing. Quelle est votre légitimité a nous dicté des règles pour notre société ? Qu’est-ce que crisis groupe a dit à Blaise Compaoré ?

  • Le 25 juin 2015 à 08:31, par pas politique En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Vu ce que l’ex pouvoir a fait on est vraiment tenté de même retirer leur identité de Burkinabè. Toutefois j’aurais préféré l’utilisation d’autres moyens pour les exclure car la manière utilisée peut être une jurisprudence pour de futur politiciens véreux.

  • Le 25 juin 2015 à 08:50, par daouda partisant du cdp En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    bravo je vous soutien

  • Le 25 juin 2015 à 08:56, par Bayiri nooma En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Bonjour,

    Belle analyse,
    Votre analyse est exacte a propose de :
    - l’organisation des élections à bonne date ;
    - la redéfinition et reforme de la RSP ;
    - le rôle professionnel que le conseil constitutionnel doit jouer ;
    - la nécessité du dialogue entre les acteurs.

    Mais à première vue de votre titre, c’est comme si votre objectif c’est de prendre partie avec ceux qui ont tenté le coup d’état institutionnel avec Blaise pour prôner l’inclusivité.

    Je voudrais contribuer ici pour dire que le code actuel du Burkina est bel et bien inclusif. Tous les partis politiques sont éligibles. Seulement les personnes de mauvaise moralité et ceux qui ont quelques chose à se reprocher sont éligibles.
    Ceux qui ont soutenu le projet anticonstitutionnel de Blaise sont éligibles.
    C’est exact que les autorités doivent préciser davantage les critères d’élibilité. Quel types de personnes ayant soutenu le projet de Blaise sont éligible.
    Je pense d’emblée que :
    Tous les Ministres du dernier gouvernement de Blaise, et qui ont décider d’introduire le projet anticonstitutionnel a l’assemblé sont tous sans exception éligible.
    Les premiers responsables du CDP de l’époque sont éligible

    Les responsables actuels le sont. Par exemple Eddie Comboigo peut bien se présenter sans soucis selon moi.

  • Le 25 juin 2015 à 09:15, par VISION En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Bonjour,
    je puis vous dire que ce peuple est suffisamment mur et intelligent, pour éviter de foncer dans ce mur que nous voyons tous devant nous.
    - Tout le monde sait ce qui ne va pas avec ce "nouveau" code électoral.
    - Tout le monde sait que seule la justice peut sanctionner, et doit sanctionner et ainsi régler les différents
    - Tout le monde sait que décréter des sanctions, sans passer par la justice, c’est arbitraire
    - Tout le monde sait que l’arbitraire, a cette facheuse conséquence, qui est la frustration
    - Tout le monde sait qu’un group frustré, mais déterminé, peut faire plier n’importe quoi d’autre en face ( en côte d’ivoire, les Guillaume Soro étaient 700 Hommes au départ)
    - Mais heureusement, Tout le monde le comprend déjà ! on devrait donc pouvoir nous en sortir vous verrez, avec des élections inclusives, qui n’exclues que ceux qui ont été formellement condamnés par la justice.

    Et je sais aussi que DIEU lui même à sa main sur mon paradi qu’est le Burkina Faso.
    Très belle journée à tous et à toutes

  • Le 25 juin 2015 à 09:17, par Karissa En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Morceaux choisis pour International Crisis Group

    Le roi fit décapiter le prince héritier
    La cour applaudit sa fermeté
    Sur le sujet il interdit toute presse
    La cour applaudit sa sagesse
    Pour mémoire il fit graver un écrit
    La cour applaudit son génie

    Un jour le lièvre se prit le pied dans un piège à rat
    Sans panique il étudia l’objet et de libéra
    Accourut alors l’hyène qui près de là observait
    - Oh, mon cher frère, quelle vilaine plaie !
    Laisse-moi y appliquer ma pommade magique
    Qui toujours fait merveille en situation tragique.

    Dites-moi, cher oncle, fit l’hyène au bouc étonné
    Que vous semble ce bonnet sur mon chef posé ?
    Et vous, chère tante fit la voix mélodieuse au mouton
    Approchez donc et dites à votre neveu votre opinion
    Ayant aperçu de loin venir la bête à pas feutrés
    Le chien s’était déjà entre arbres et buissons faufilé

    Sentant déjà les effluves du futur cadavre
    Les vautours tournoient en une ronde macabre
    Les plus impatients fondent déjà sur la proie
    Voulant s’offrir opportunément un festin de roi
    Ainsi finiront-ils en un pieu embrochés
    Alors que se relève l’objet convoité.

    D’un petit peuple jadis méprisé un acte singulier
    Affront à des roitelets par le camouflet égratignés
    Qui pour que cette audace ne fasse épidémie
    Mettent en branle hommes et artilleries
    Réclamant que bourreaux arrogants
    S’asseyent au banc des plaignants

  • Le 25 juin 2015 à 09:23, par le yacson En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Voilà qui est clair. Maintenant, les réactionnaires et les anti-démocrates vont condamner cette position limpide et objective de International Crisis Group. C’est normal dans un Etat de Droit seulement, il faut rester républicain. Les Bénéwendé et autres Zéph n’ont pas vu le danger que comporte cette loi liberticide en article 135 et pourtant ce sont eux qui contestent la même loi électorale en son article 68 car interdisant ’’les campagnes déguisées’’. Quel paradoxe ! Mais hof, on est au Burkina Faso où tout est ambigu.
    Bon Dieu sauve le Burkina Faso ! Amen !

  • Le 25 juin 2015 à 09:30, par will En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    bande de malfaiteurs vous avez attisé le feu dans beaucoup de pays avec des réseaux que nous connaissons tous en connivence avec les acteurs de l’ombre de ces différents pays sur des financements occultes. Le Burkina n’est pas comme les autres c’est un pays béni par Dieu grâce aux prières de toutes les confessions religieuses avant inssurection du 30 et 31 octobre. Je vous dit ceci toute personne ou groupe de personnes qui s’attaquera à ce changement béni ne verra pas les élections prochaines.Et rien ne se passera, le Burkina restera pour toujours un exemple pour l’Afrique. Wait and see

  • Le 25 juin 2015 à 10:01, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    - Foumiste Number 2, good morning. Thank you for your intervention.

    Merci mon ami pour tes saluations. Depuis longtemps moi j’interviens pour alerter les gens. Mais comme le Prof. Laurent BADO l’a souvent dit, beaucoup de burkinabè sont comme des moutons qu’on conduit à l’abattoir et ils gardent le silence ! Ils ne bêlent même pas ! Même quand le couteau leur tranche la gorge, ils restent silencieux ! Pauvres burkinÂNESbè !!! Je dis bien BurkinÂNESbè !!!!

    Voyez ! Comment le CDP se réveille et cherche à proposer son candidat aux élections avec l’autorisation et la bénédiction de BLAISE le fugitif et on trouve des burkinabè-moutons pour voter ce candidat. C’est exactement comme si c’est encore le même BLAISE qu’ils sont voté. Autant le faire revenir et le ré-installer au pouvoir ! Pauvres BurkinÂNESbè !

    Et pire ! Au CDP ils n’ont même pas eu honte de désigner BLAISE comme Président d’Honneur du parti ! Quelle foutaise aux morts de l’insurrection !

    Voyez lors des meetings du CDP ! Ce sont les mêmes bobines qui nous pompaient quotidiennement l’air ici qui réapparaissent ! C’est KOMBOIGO talonné par FATOU DIENDÉRÈ (Encore elle !). Elle nous fatigue en fin de compte celle-là. Ou bien c’est parce que son mari est GILBERT DIENDÉRÉ ? Y en a marre d’elle !!!!!

    Bonne journée.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 25 juin 2015 à 10:10, par Cephas En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Belle analyse ! En effet, mieux vaut prévenir que guérir Il faut donc œuvrer pour que ce pays ne connaisse pas le chaos. En l’état, comment les dispositions de ce code électoral peuvent-elles être appliquées ? C’est l’un des aspects sur lesquels ce rapport met l’accent. Ne soyons donc pas aveugles !
    Malheureusement, beaucoup de gens réagissent sans même lire.

  • Le 25 juin 2015 à 10:19, par Le Loup En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Bonjour ! Je me souviens d’une parole du Christ qui dit : Comment Satan peut-il chasser Satan ? Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut subsister ; et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut subsister.

  • Le 25 juin 2015 à 12:44, par kouadio En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Prions pour notre beau pays seulement et soyons humbles, modestes. Faisons preuve de retenu, et agissons avec discernement

  • Le 25 juin 2015 à 13:18, par Benaocyn En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    On peut ne pas être d’accord avec l’analyse et les suggestions de l’ICG parce qu’elles ne vont pas dans le sens de nos souhaits et idéaux, mais il faut reconnaitre qu’il a du mérite. Je crois qu’il faut prendre le temps d’appréhender les inquiétudes émises et penser les solutions ou les remèdes, que de se mettre à les qualifier de tous les noms d’oiseau. Revisitons son Rapport Afrique N°20522 de juil. 2013 portant sur "Burkina Faso : avec ou sans Compaoré, le temps des incertitudes".

    Un extrait : " Pour la première fois depuis 1987, la question de la succession du président burkinabè est ouvertement posée. La Constitution interdit en effet à Blaise Compaoré, au pouvoir depuis plus d’un quart de siècle, de briguer un nouveau mandat en 2015. Sa marge de manœuvre est très étroite. S’il respecte la loi fondamentale, sa succession risque d’être difficile tant il a dominé la vie politique et fermé les possibilités d’alternance. S’il modifie la Constitution et se porte candidat à un cinquième mandat consécutif, il prend le risque de déclencher un soulèvement populaire comme celui qui a fait vaciller son régime au premier semestre de l’année 2011. Les partenaires internationaux doivent l’inciter à respecter la loi fondamentale et permettre une transition démocratique en douceur".
    Je parie que ceux qui se montrent désagréables à l’ICG aujourd’hui, avaient applaudi ce rapport. Tout comme certains membres de la Communauté internationale, ICG pose des problèmes possibles, émet des inquiétudes et invite à prendre des dispositions.
    Notre rôle, plutôt que de les affubler de qualificatifs négatifs, devrait être de leur dire merci pour l’intérêt qu’il porte a notre pays, les rassurer que nous avons pris note et allons prendre des dispositions pour que tout se passe bien, tout en nous efforçant d’être le plus juste possible vis a vis de nos martyrs. D’abord chez nous ce ne sont pas les partis qui sont exclus. Et en plus il y a des fortes chances que ceux que le Code électoral exclura jouissent toujours de leur libertéd’aller et de venir si rien d’autre ne leur est reproche, pas comme ceux d’ailleurs qui, en plus d’être exclus des processus de normalisation, sont derrière les barreaux ou devant des cours nationales ou internationale (c’est à dire DOUBLEMENT EXCLUS)

  • Le 25 juin 2015 à 15:44, par Benaocyn En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    On peut ne pas être d’accord avec l’analyse et les suggestions de l’ICG parce qu’elles ne vont pas dans le sens de nos souhaits et idéaux, mais il faut reconnaitre qu’il a du mérite. Je crois qu’il faut prendre le temps d’appréhender les inquiétudes émises et penser les solutions ou les remèdes, que de se mettre à les qualifier de tous les noms d’oiseau. Revisiter son Rapport Afrique N°20522 de juil. 2013 portant sur "Burkina Faso : avec ou sans Compaoré, le temps des incertitudes".

    Un extrait : " Pour la première fois depuis 1987, la question de la succession du président burkinabè est ouvertement posée. La Constitution interdit en effet à Blaise Compaoré, au pouvoir depuis plus d’un quart de siècle, de briguer un nouveau mandat en 2015. Sa marge de manœuvre est très étroite. S’il respecte la loi fondamentale, sa succession risque d’être difficile tant il a dominé la vie politique et fermé les possibilités d’alternance. S’il modifie la Constitution et se porte candidat à un cinquième mandat consécutif, il prend le risque de déclencher un soulèvement populaire comme celui qui a fait vaciller son régime au premier semestre de l’année 2011. Les partenaires internationaux doivent l’inciter à respecter la loi fondamentale et permettre une transition démocratique en douceur".
    Je parie que ceux qui se montrent désagréable à l’ICG aujourd’hui, avaient applaudi ce rapport. Tout comme certains membres de la Communauté internationale, ICG pose des problèmes possibles, émet des inquiétudes et invite à prendre des dispositions.
    Notre rôle, plutôt que de les affubler de qualificatifs négatifs, devrait être de leur dire merci pour l’intérêt qu’il porte a notre pays, les rassurer que nous avons pris note et allons prendre des dispositions pour que tout se passe bien, tout en nous efforçant d’être le plus juste possible vis a vis de nos martyrs. D’abord chez nous ce ne sont pas les partis qui sont exclus. Et en plus il y a des fortes chances que ceux que le Code électoral exclura jouissent toujours de leur liberté, pas comme ceux d’ailleurs qui, en plus d’être exclus des processus de normalisation, sont derrière les barreaux ou devant des cours nationales ou internationale (c’est à dire DOUBLEMENT EXCLU)

  • Le 25 juin 2015 à 19:03 En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Internationale Crisis BOIN ? d’où viens cette supposé ONG ? vous venez de l’occident avec vos principes en total déphasage avec nos réalités pour venir nous pousser dans le gouffre. Qui vous finance ? les mêmes institutions de Bretton Wood je suppose ?. Ou étiez vous quand blaise a mis sa clique du cdp en branle pour confisquer la gestion de l’état ?
    Ne venez pas nous faire la moral ici.

  • Le 25 juin 2015 à 19:14, par Soro Diafolognon En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Salut à tous les frères et sœurs du Burkina.

    D’entrée, je présente mes excuses pour mon ingérence dans les affaires du Burkina en tant que Ivoirien.
    Je vous assure la main sur le cœur que j’aime profondément votre pays que dis-je notre pays pour les raisons ci-dessous :
    - Je suis du nord de la côte d’ivoire et donc plus proche de BOBO ou OUAGA que d’Abidjan
    - J’ai des amis dans votre pays que je fréquente régulièrement
    - J’ai mon petit frère qui enseigne à OUAGA en sciences alimentaires.
    - Des milliers de Burkinabés vivent paisiblement en Côte d’Ivoire après des périodes de feu

    Et comme vous le savez, à un moment crucial de l’histoire politique de la Côte d’Ivoire, tous les Nordistes étaient traités de Burkinabés par les régimes successifs ( BEDIE-GUEI ROBERT-LAURENT GBAGBO) à cause de notre actuel président natif de KONG (RCI).

    Les ressortissants Burkinabés en côte d’ivoire et nous mêmes nordistes étions traités comme des envahisseurs, des sous hommes dans notre propre pays.

    Depuis lors nous nous sommes sentis profondément attachés à ce pays des hommes intègres. Par conséquent, tout ce qui touche le Burkina nous touche.

    Pour revenir à l’analyse de l’ICG relative à l’exclusion pour les prochaines élections, je pense humblement qu’il ne faut pas la blâmer. Il faut analyser leur point de vu avec sérénité et sans émotions.

    Je suis de ceux qui sont contre la durée illimité au pouvoir dans tout le monde entier.

    Cependant, à mon avis la meilleure manière d’exclure les anciens pontes du régime Blaise, c’est de les sanctionner par le vote dans les urnes pour qu’ils sachent qu’ils n’étaient pas populaires. Cela pourra les confondre et décrisper les débats politiques dans ce beau pays.

    Je le dis parce que en 2000 en Côte d’Ivoire, GUEI et GBAGBO s’étaient entendus pour exclure BEDIE et ALASSANE OUATTARA des élections. La suite on la connait. Je ne le souhaite pas pour le BURKINA dont nous entretenons de bonnes relations avec les habitants.

    PAIX-AMOUR-PROSPERITE pour tous les BURKINABES. Je serai à OUAGA pendant mon congé annuel.

    Excuses sincères si j’ai offensé de bonne foi quelqu’un.

    Monsieur SORO DIAFOLOGNON à FERKE ( RCI)

  • Le 25 juin 2015 à 22:28, par L’alternateur En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Bonjour chers internautes
    Je trouve ces ré moment actions très pertinentes PLUTÔT que de s,adonner à des critiques acerbes et plein de haine sur les auteurs et le contenu de ces analyses mieux vaut le prendre très au sérieux et trouver les solutions palliative avant le nofrage annoncé et perpétré par Les pyromanes ,l’association des gourdiniers Qui ô t mis à sac la république et incendier les domiciles îles des citoyens à cause de leur idées contraires à leur volonté d’accéder par tous les moyens machiavélique au pouvoir. Les camps effectivement sont affichés depuis le processus de révision de l’article37 avec le CDP ,le front républicain d’une part et le CFop composé de la UPC( opposition républicaine ) et les autres partis venus se greffés avec des agendas cachés moment le MPP et les partis radicaux sankaristes, qui eux prônent la violence sans limites, le chaos, la désolation voire l’apocalypse. Non content d’avoir rejeté le dialogue et le vote comme principe fondamental de la démocratie, ils sont parvenus à droguer et teleguider la foule vers l’objectif cynique de mettre le feu à nos institutions pour contraindre le Visionnaire BLAISE Compaoré à la démission et prendre les rênes du pouvoir. La suite vous la connaissez avec cette transition bâtarde que Soumane Toure dénonce, transition dont j’ai personnellement le sentiment qu’elle est caporalisee par certains partis tapis dans l’ombre et tirent les ficelles au point d’être flagrante aux yeux de tous les citoyens Burkinabe et de la communauté internationale. Il suffit d’observer son mutisme et sa non ingérence actuellement. A cette allure je me demande si eux qui ont conspirer contre la république pourront accepter le verdique des urnes qui est aujourd’hui en leur défaveur selon les récents sondages qui leur sont déjà défavorables. C’est justement cet échec programmé qui fait déjà dirent à certains S’S de se préparer à utiliser les mêmes moyens pour accéder à kosyam c’est à dire les gourdins, les munitions les drogues les coktail molotov etc similaires à l’insurrection populaire au ours d ’ ailleurs de laquelle les martyrs n’ont été que des inondations jetés en pâture sans comprendre à une mort dont les causes sont plus le vol et le vandalisme. Les camps ou les axes sont Constitués désormais. Qui des républicains et des anarchistes facho klu klux klan l’emportera. Les citoyens sont avisés et interpellés par ces pertinentes réflexions de crisis group

  • Le 25 juin 2015 à 23:54, par SIDBALA En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Tous ceux qui prônent l’exclusion seront les premiers à fuir du FASO le moment venu. On les connait pas besoin de liste. Ils ne sont prêt à se battre ils sont tous des lâches comme les gens du mpp.

  • Le 26 juin 2015 à 07:58, par anka En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Moi je me pose juste quelques questions .1)que faire avec des mercenaires des plumes ,qui pour quelques millions de nos francs sont prêts à mener nos pays vers la catastrophe ?exemple :Radio mille collines ,des gens comme Franklin yamsin et autre djibo .2) Ailleurs ,après des révolutions et insurrections que s,est il passé avec ceux là même qui ont posé des actes menant à ces révoltes ? 3)Au nom d,élections inclusives peut ont ramener Blaise Pour qu’il se porte candidat ?il pense qu’,il a le droitet beaucoup avec lui.4) Qu,est ce qu’,on peut envoyer comme message au Burundi ,au Congo et à toute l’Afrique ? Je ne veux pas de guerre civile chez moi,mais je suis obligé de me poser des questions .
    Anka .
    La patrie ou la mort ,nous avançons

  • Le 26 juin 2015 à 12:13, par Mpi En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Il y a une tendence reel a penser que les peuples Africains et leur Dirigeant sont incapables de constuire un pays en fonction de leurs aspirations profondes. La tendence est bien entendue de penser que nous ne savons pas lire et interpreter les realites politiques. De ce fait, les instences du monde, grandes non pour leur ethique, avec la complicite de freres africains pretendu intellectuels, on la pretention de vouloir nous dire ce qu’il faut faire. Est-ce a dire qu’il ont une meilleure connaissance du pays que ses fils ? Est-ce a dire que ces gens savent mieux que nous ce qui est pour notre bien ? I don’t know but just wonder. Ce n’est surtout pas un signe de respect a notre endroit. Ces gens manquent veritablement d’humilite. Les Burkinabe connaissent leur pays et savent ce qu’ils veulent. Ils savent aussi comment parvenir a leur fins. Arreter de nous importuner. Nous savons ce que ca signifie le mot inclusion dans notre contexte. Arretons de gapiller des energies pour quelques individus qui ont faire la preuve de leur infidelite au pays. Nous n’allons surtout pas nous battre pour servir la cause de quelques individus. Faites de l’inclusion dans vos pays a votre maniere. Laissez nous la faire a la notre ! Respectueusement on vous demande Mesdames et Monsieurs !

  • Le 26 juin 2015 à 12:38, par bougma En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    inclusion oui ne creer pas une confusion sur le cas du code electoral adopté par la transition les anciens dignitaires du cdp ne st pas exclut sof ceux qui ont eu le courage accompagner les betises de blaise francois assami et ses allies. tous les partis sont concernes.de grace la jeunesse a pris son destin en main...que dieu benisse notre chere patrie.

  • Le 28 juin 2015 à 03:02, par LEGRAND En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Chers internautes. Vraiment pauvre Faso, a ecouter ces organisations internationales, c’est totalement meconnaitre le peuple Burkinabe. Pendant 27 ans BC a sucer le sang de ses freres et personne n’a leve le petit doight pour denoncer. maintenant que le peuple a pris son destin en main, vous croyez l’effrayer avec des menaces a peine voilees. Si la candidature de quelqu’un est rejetee par la cour constitutionnelle et que la personne n’est contente, qu’il essaie de saboter quoi que ce soit et cette jeunesse qui a fait BC fuire la queue entre les jambes lui trouvera sur son chemin. Inclusion, Inclusion, dites nous tout simplement de laisser BC et son frere aussi etre candidats. Quand Saran Sereme demissionnait du CDP, Gibril Bassolet etait la, muet comme une carpe a Dori quand BC disait modifier le 37. C’EST TRES SIMPLE, PERSONNE, NI LA FRANCE, NI LES USA, NI PERSONNE N ’IMPOSERA UN DIRIGEANT AU VAILLANT PEUPLE DU BURKINA. ALASSANE OUATTARA A MIT LES PROCHES DE GBAGBO EN PRISON, ASSEOIR SON POUVOIR AVANT DE LES LIBERER. OU etait CRISIS ???? Vous laisser libres n’est pas signe de faiblesse, on peut encore se soulever pour vous mettre tous au gnouf jusqu’apres les elections.

  • Le 28 juin 2015 à 20:58, par escone En réponse à : Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

    Ce code relu n’exclut pas plus que l’ancien.
    Tous ceux qui parlent d"exclusion sont de mauvaise foi. C’est cette mauvaise foi qui nous a conduit à l’insurrection. Avant, on disait qu’il n’ t avait que Blaise Compaoté pour diriger le Faso. L’exclusion de Blaise était physique. Pour exclure, il faisait tuer. Pensons au Professeur Oumarou Clément et bien d’autres.
    Le peuple insurgé ne tuera aucun de ses enfants. Simplement, les mauvais enfants ne participeront pas cette fois à la gestion du pays. Il y a suffisamment de cadres au CDP et autres membres partis affiliés pour ne pas manquer de candidats. Ils auront le temps de faire leur mea culpa et revenir dans 5 ans.

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