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Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

Publié le mercredi 17 juin 2015 à 02h59min

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Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

Les actions de reboisement au Burkina Faso sont comme une oeuvre de Sisyphe, c’est-à-dire une œuvre en perpétuel recommencement. Certains acteurs construisent tandis que d’autres détruisent l’œuvre. Pareille œuvre ne s’achèvera jamais. Et comme l’action de destruction emprunte l’ascenseur, au moment où les acteurs du reboisement empruntent l’escalier, il y a fort à parier qu’au bout du tunnel, la détérioration de l’environnement prendra le dessus. C’est pourquoi je me pose la question de savoir si le reboisement de notre pays atteindra un jour ou l’autre ses objectifs.

Il y a une cinquantaine d’années, le trajet Bobo-Dédougou-Tougan-Koudougou était inondé d’animaux sauvages (phacochères, buffles, cobas, outardes, pintades sauvages, etc.).Mais courant 2012, je me suis rendu à Ouahigouya en empruntant le même axe et je n’ai rencontré aucun animal, aucun oiseau. La plupart des arbres tels que le fromager, le caïlcédrat, le néré, le karité étaient devenus très rares, à tel point que je me posais la question de savoir si c’était toujours la même brousse. L’action de l’homme avait entamé la brousse (feux de brousse, incendies, coupe abusive du bois), et la nature avait fait le reste. Quelques essences comme le Kapokier, le faux raisin, avaient résisté au milieu des épineux qui occupaient désormais le terrain. C’était dans l’ensemble la désolation. J’ai parcouru en plus la Région du Sud-ouest. Cette région n’offrait plus ce beau spectacle comme il y a une soixantaine d’années. La route Sindou-Orodara présentait le même spectacle désolant.

Si je reviens à la Région des Cascades, il y a, à partir de 2009, une hécatombe de caïlcédrats et d’autres grands arbres. En effet, des centaines de milliers de caïlcédrats avaient été saccagés et vendus aux scieries de Banfora, avec la complicité de la commune et des services de l’Environnement d’alors. A l’époque, je me suis d’ailleurs rendu à Ouagadougou pour dénoncer ce qui se passait à Sindou. Les autorités ont d’abord fait la sourde oreille, puis ont fini par réagir suite à la publication de mon article dans les journaux. Quand le Ministre en charge de l’Environnement arriva à Sindou, il fit savoir que le seul tort de la municipalité était le fait qu’il n’avait pas consulté le conseil municipal avant de se livrer à la coupe des centaines de milliers d’arbres.

S’agissant toujours de la Léraba, j’attire l’attention de tous, en premier lieu celle des autorités administratives que le bureau de l’Environnement est représenté par trois pièces qui ne peuvent contenir au maximum que 2 tables. Au niveau de tous les Départements de la Léraba, on constate l’absence de bureaux construits pour les rares agents de l’Environnement. Les bureaux occupent d’anciens bâtiments délabrés, mais jamais, dans aucun des Départements, n’existent des bâtiments construits par l’administration destinés à abriter les services de l’Environnement. Par ailleurs, il existe dans la Léraba des individus munis de scies électriques qui abattent les arbres dans les confins de la brousse. Même les mimosas ne sont pas épargnés.

De la ville de Sindou, chevrons et planches sont transportés vers des villages et marchés locaux de la Léraba.

Les ilots de verdure qu’étaient les Provinces de la Léraba et du kénédougou, les régions des Hauts-Bassins et du Sud-ouest ont littéralement perdu les grands arbres. L’ensemble de ces régions représente une vaste étendue sans arbres, en voie de devenir une zone désertique. Les petites forêts claires qui se trouvaient au Centre, au Sud, au Sud-ouest, à l’Ouest, à l’Est ont au fur et à mesure disparu. Il n’en reste que des lambeaux pitoyables. Le Burkina Faso, de plus en plus, est menacé par la « sahélisation ». Pour la première fois, des bœufs sont morts cette année, à cause du manque de pâturage et d’eau dans la Léraba. Par ailleurs, la grande transhumance doit être règlementée. Parfois, plusieurs troupeaux de 200 à 600 têtes de bétail envahissent la Léraba et détruisent tout le couvert végétal. Il faut éduquer les propriétaires de ces troupeaux, les conseiller de vendre une partie et parquer le reste.
Le Burkina Faso présentera un visage du Sahara dans quelques décennies, si rien n’est vraiment entrepris pour endiguer les fléaux liés à l’action humaine (notamment les gaz à effet de serre).

En effet, l’on sait, grâce aux fouilles archéologiques, aux gravures rupestres et aux dessins, qu’il y a 5000 ou 7000 ans, le Sahara était une zone humide, verdoyante, habitée par des panthères, des lions, des tortues, des crocodiles, etc. Ainsi, si l’on considère le relief du Sahara d’il y a quelques milliers d’années et son relief actuel, on tremble devant l’action néfaste de l’homme sur notre terroir. En effet, la détérioration de l’environnement au Burkina est entamée et ne pourrait pas s’arrêter étant donné les grandes questions que soulève sa protection. Oui, nous plantons des centaines de milliers d’arbres au Burkina pendant la saison pluvieuse, mais un an après, il faut reconnaitre que plus des ¾ meurent, faute d’entretien et de suivi (les feux de brousse, les animaux en divagation, la saison sèche très longue). Alors, il faut reconnaître qu’ici, il y a beaucoup à faire. Je pense qu’avant de planter des arbres dans une zone, il faut y construire quelques puits, quelques forages même, et engager des jeunes pour les arroser. L’emploi de ces jeunes diminuerait le chômage qui sévit aujourd’hui au niveau de notre jeunesse.

Je persiste à croire que notre pays, devenu pratiquement désertique, ne doit pas tolérer des industries de bois verts dans aucune de nos régions. Ceux qui veulent se livrer à l’industrie du bois vert ou du bois tout court doivent l’importer des pays humides ou des pays forestiers.
Je propose la suppression totale de la livraison de tous les permis de coupe de bois vert à usage industriel au Burkina Faso ; il faut aussi arrêter la coupe du bois des forêts galeries ; multiplier autant que possible le nombre de forêts classées dans tous les Départements (Un Département, plusieurs forêts classées).

En ce qui concerne la Province de la Léraba, il s’avère nécessaire et indispensable d’offrir des bâtiments administratifs dignes de ce nom ; augmenter le nombre d’agents dans les huit Départements de la Léraba ainsi que dans les Départements de la Comoé ; maintenir l’interdiction des feux de brousse ; poursuivre la lutte contre la divagation des animaux ; accueillir des projets de fabrication d’aliments pour le bétail. Il faut par ailleurs développer l’énergie solaire, l’énergie hydro-électrique et l’énergie éolienne.
Le réel reboisement du Burkina Faso ne peut être réalisé qu’à ce prix.

TRAORE Kalifou
Professeur à la retraite
Chevalier de l’Ordre National
Chevalier de la Médailles des Palmes Académiques

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Vos commentaires

  • Le 17 juin 2015 à 05:15, par thinkwice En réponse à : Désertification au Burkina Faso « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    C,est triste mais reel.le bf a toujour ete diriger par des incompetents et des inconscients.

  • Le 17 juin 2015 à 06:26, par megde En réponse à : Désertification au Burkina Faso « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    Merci papa pour cette sonnette d’alarme
    Comment comprendre que le Burkina Faso avec ses maigres ressources forestières autorise l’implantation de scierie.
    Allons seulement.
    “« moi »” j’attend le jour où on abattra le dernier arbre avant de comprendre que sans arbre pas de vie

  • Le 17 juin 2015 à 09:50, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    - KALIFOU TRAORÉ, tu as amplement raison ! Je te dis qu’avant il y avait plein de figuiers et des grosses tourtelles appélées pigeaons verts y venaient en masse lorsque les figues mûrissent. Tout est parti ! On ne voit même plus les pigeaons verts encore et les perroquets sont devenus extrêmement rares. Il y a vait aussi des oiseaux de la taille des pigeons mais de couleur violette avec de longues queues ! Disparus !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 17 juin 2015 à 09:59, par MAX En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    Triste et réel. Lorsque vous empruntez la route dedougou - nouna, vous ne voyez que l’horizon et la désolation. La boucle du mouhoun est simplement devenue pire que le Sahel : rareté des pluies, vents violents, chaleur torride et accablante, air chaud, etc.
    Lorsqu’il vous arrive de prendre la route sur 100 km, vous n’aurez pas la chance de voir un seul animal sauvage,à part les chèvres et cabris qui broutent les quelques rares épineux.
    S’il faut se dire la vérité, je dis et répète que l’emploi intempestif des pesticides pour la culture du coton est la base essentielle du spectacle désolant de la nature offert dans cette région.
    Les cultivateurs, devenus prisonniers de cette culture, ne peuvent plus utiliser leurs terres à d’autres fin car elles sont totalement lessivees a jamais. De gauche à droite, vous croirez voir des terrains de football...
    Bref, le COTON. A APPAUVRI. LA RÉGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN QUI SERA BIENTÔT PIRE QUE LE NORD OU IL ÉTAIT CULTIVÉ EN D’AUTRES PÉRIODES.

  • Le 17 juin 2015 à 10:26, par Ousmane KABORE En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    Merci professeur
    Je partage votre point de vue. Il convient cependant de dénoncer ici et maintenant, le comportement coupable et complaisant des acteurs intervenant dans la lutte contre la désertification, acteurs dont la préoccupation essentielle est bien plus la médiatisation de leurs actions que la lutte contre la désertification . En effet, à la faveur de la nouvelle saison de pluies, sous les projecteurs des caméras et autres médias, on assistera à la descente sur le terrain, à bord de grosses cylindrées, des membres du gouvernement, des députés, des associations et leurs amis venus du reste du monde..., prétextant planter des arbres.
    Après la mise en terre de ces arbustes, ils seront à dessins purement et simplement oubliés jusqu’à la prochaine saison hivernale, abandonnés au manque d eau, aux amicaux et éventuels feux de brousse.
    C est le même scénario qui se répète chaque année et on est surpris de constater que de désert gagne du terrain

  • Le 17 juin 2015 à 10:35, par Ousmane KABORE En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    Plus rien ne sera con avant. Aussi, Je souhaite que cette période de transition amène nos acteurs qui interviennent dans le cadre de la lutte contre la désertification à se départir du comportement qui est dénoncé ci dessus et à prendre véritablement à bras le corps la question du reboisement

  • Le 17 juin 2015 à 10:39, par zonon En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    Enfin les gens responsables sortent de leur silence. Nous avons vraiment besoin de vous. Cette question essentielle reste totalement en dehors de la préoccupation politique. c’est triste. Cette réalité est même remarquable sur la gestion des forêts classée ! C’est vraiment triste

  • Le 17 juin 2015 à 11:32 En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    Belle analyse papa. Il faut une sensibilisation a tous les niveau. Ils faut une sensibilisation a la base, faire comprendre a la population locale la gravite de la situation.

  • Le 17 juin 2015 à 12:58, par Benefou, Dakar En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    Merci Monsieur Papa TRAORE Kalifou
    Vous faites encore une fois preuve par cette interpellation de votre patriotisme exemplaire. J’apprécie cette élégance intellectuelle de l’éducateur que vous avez toujours été. J’espère que chaque burkinabé entendra ces sages conseils que vous nous donnez afin que la lutte contre la désertification soit un combat quotidien.
    Que Dieu veille sur vous et vous bénisse.

  • Le 17 juin 2015 à 15:29 En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    Heureusement, il y a les retraités. Monsieur Traoré, vous valez plusieurs ministres écolos réunis, surtout parce que vous cherchez des solutions à des problèmes réels. De plus, vous avez l’audace de faire de bonnes propositions. Bonne et longue retraite.

  • Le 17 juin 2015 à 16:25, par Le peuple intègre En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    Parole de sage . Merci bien papa . Mais voyez vous les politique en ce moment ne s’occupe que de leur electorat et de résultats des sondage . Vous avez soulevez le nerf de tous les problèmes du burkina : la destruction de l’environnement / Oh mon Dieu si rien n’est fait pour arreter cette coupe sauvage , dans 10 ans ce sera la catastrophe . J’était la semaine derniere au Nord à Kaya mais connaissant avant cette zone j’ai faillit versé les larmes à cause de la pauvreté du couvert vegetal . C’est triste tres triste . Et il faudrait des actions patriotiques fortes comme celle qui chasser le regime Compaoré pour sauver le Burkina. Merci encore Papa. Par cet ecrit vous avez fait mieux que tous ces pantins de politiciens qui font des déclarations ehontées sur fasonet au liueu de parler des vrais problèmes.

  • Le 17 juin 2015 à 16:32, par BEGA TAMBOKO En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    Analyse combien pertinente mais malheureusement qui ne sera pas pris en compte par nos decideurs si non comment comprendre les echecs enregistres par les differentes campagnes de reforestation.Vivement que les politiciens approchent cette bibliotheque afin de lui extorquer des idees novatrices et les incorporer dans leurs projets de societe pour la sauvegarde de notre environnement.

  • Le 17 juin 2015 à 19:38, par Kobnaba En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois  », dixit Kalifou Traoré

    Je suis parfaitement d’accord avec le papa. Les gens ne pensent aujourd’hui qu’àse remplir impunément les poches. Voyez la multiplication des zones de carbonisation. C’est même devenu la chasse gardée d’agents sensés protéger l’environnement qui prennent contact avec des clients àOuagadougou. C’est vraiment triste.

  • Le 17 juin 2015 à 20:41, par lesage En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    Merci papa.
    C’est de vous que ce pays a besoin. Vos propos sont très justes. Nous intervenons dans la région du sud-ouest et je puis vous assurer qu’en l’espace de 14 ans (2000 à 2014) la région a perdu plus de 60% de sa couverture végétale. Et pour cause : l’exploitation anarchique du bois vert, la carbonisation, les champs l’orpaillage sauvage.
    J’attire l’attention des populations de la région, des Autorités de ce pays que si rien n’est fait dans les années à venir dans le sens de la restauration du couvert végétal, la région du sud-ouest court un désastre écologique.
    Encore merci Papa pour ce bel article.

  • Le 17 juin 2015 à 22:11, par MAZ En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    Le problème est essentiellement démographique. Il faut pas se voiler la face et accuser à tord et à raison les pesticides quand bien même il faut le reconnaitre ont un rôle néfaste sur le couvert végétal. les régions jadis humides et verdoyants ont connu de fortes migrations de populations venant du nord surtout après les sécheresses des années 74 et 75 . C’est le cas typique de la boucle du mouhoun ou des hauts bassins. Toutes les réserves a été coupés et transformé en champs. C’est triste et si on freine pas cette démographie galopante c’est la fin assurée.

  • Le 18 juin 2015 à 11:15, par Zeba Idrissa En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    Merci Papa pour cette interpellation pertinente et qui tombe bien à propos. Vous faites la fièrté de notre pays à qui vous rendez ainsi une oeuvre utile de grosse facture. Puisse votre leçon de morale pénétrer nos coeurs de pierre pour les transformer en coeurs de chair. Des citoyens comme vous on en réclame par milliers et par millions dans ce pays jadis havre de paix, de sécurité alimentaire, et d’abondance.
    Pour nous qui hésitons encore, je dis ceci : la dégradation de l’environnement en général, la dégradation des terres et la désertification en particulier, compromettent nos actions de développement économique et de lutte contre la pauvreté.
    IEST TEMPS ALORS QUE NOUS MODIFIONS NOS COMPORTEMENTS ET NOS ATTITUDES, EN MATIERE DE PRODUCTION ET DE CONSOMMATION, POUR LES RENDRE CONFORMES AUX EXIGENCES DE NOTRE PROPRE EXISTENCE.

  • Le 18 juin 2015 à 11:58, par CLAUDIE VILNAT En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    bonjour je vais bientôt m’établir à BOBO et j’essaierai d’y vivre de façon écologique : garder mes déchets pour le jardin potager , cuisiner avec un CUISEUR A BOIS ECONOME CAR C’EST UNE VRAIE façon de couper très peu de bois ,récupérer l’eau de pluie pour laver le linge et le sol .Cela suppose de mettre des gouttières ,il, faudrait que ce soit obligatoire dans les nouvelles constructions .On pourrait peut être ainsi éviter les mares d’eau et ornières à la saison des pluies .Quand on coupe un arbre il faudrait en planter deux à la place et cela attirera la pluie .Je vais rencontrer MARIE MONIQUE ROBIN il faut se pencher vraiment sur ses écrits .Cordialement. claudie.vilnat@Wanadoo.fr j’aime votre pays

  • Le 28 juin 2015 à 23:42, par Etienne Arthur Kafando En réponse à : Désertification au Burkina Faso : « Il faut supprimer les permis de coupe de bois », dixit Kalifou Traoré

    C’est bien de supprimer le permis de coupe de bois, mais mieux il faut que la Hiérarchie du corps des Eaux et Forêts ouvrent l’œil, car ce sont les agents des Eaux et Forêts eux-mêmes qui s’enrichissent du bois national et du charbon. Ils sont eux-mêmes de vendeurs de charbon dans les villes. Il faut les sanctionner.

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