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Culture : Le Kourwéogo a désormais son festival, dénommé « Feu de bois » de Niou

Publié le lundi 8 juin 2015 à 00h54min

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Culture : Le Kourwéogo a désormais son festival, dénommé « Feu de bois » de Niou

Le festival « Feu de bois de Niou » c’est désormais un événement culturel à inscrire dans les agendas au Burkina. Les « Journées culturelles de Niou », opèrent ainsi une métamorphose, tant dans le fond que dans la forme, par ce passage en festival. A travers cette initiative, les géniteurs de l’événement entendent faire de la culture, un maillon essentiel dans l’élan de développement. La 1èreédition de ce rendez-vous est prévue du 2 au 5 juillet 2015 et placée sous le haut patronage du ministre de la culture et du tourisme, Jean-Claude Dioma, et le parrainage du président-directeur général de la chaîne des radios Oméga, Alpha Barry.

Le festival « Feu de bois » de Niou se veut un événement annuel et vise à offrir, selon le coordonnateur, Ismaël Zoungrana, un espace artistique culturel et touristique de révélation et de promotion des musiques et danses traditionnelles et sacrées.
« La culture étant le mode de vie, de pensée et de croyance dominant que les gens créent et transmettent, consciemment et inconsciemment, aux générations futures, elle organise et structure les modes de pensées et de développement des sociétés. C’est fort de cela que le festival Feu de bois de Niou a été initié pour permettre aux générations actuelles de s’inspirer du passé pour mieux préparer l’avenir à travers l’exhumation et la valorisation des musiques et des danses traditionnelles profanes et sacrées », justifient les promoteurs du festival.

Ces danses et musiques profanes, expliquent-ils, autrefois exécutées autour du feu de bois, seront adaptées à la scène moderne pour « mieux faire voyager » les festivaliers dans le temps. Une ingéniosité qui va permettre aux artistes et troupes traditionnels de se « produire sur une scène moderne avec non seulement des projecteurs mais également à côté d’un grand feu de bois comme le faisaient nos ancêtres avant la découverte de l’électricité ».

Au menu de ces 72 heures d’expressions culturelles, des prestations des troupes de la commune, des communes voisines et de la région du plateau central en danses et musiques profanes et sacrées. « Tchègba », « Warba », « Ouirsé », « Tchèma », « Bongo », « Mansa », « Tarkaï », « Liwaga » sont entre autres danses spécialisées qui vont s’offrir aux festivaliers.

A côté de ce volet, la foire artisanale avec un espace gastronomique pour la valorisation de l’artisanat de la région et la dégustation des mets locaux.
D’envergure provinciale (Kourwéogo), le festival vise à embrasser, les éditions à venir, l’ensemble de la région du plateau central avant de se positionner comme un événement national pour ensuite s’ouvrir à l’international.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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