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OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

Publié le mardi 26 mai 2015 à 20h33min

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OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

« Loi anti-constitutionnelle », « anti-démocratique » et « liberticide » qui ne comporte que les germes d’une période pré et post-électorale difficile ; telle est la conviction de sept organisations de la société civile sur le nouveau code électoral qu’elles qualifient aussi de « loi Shériff ». Pour cela, elles entendent se donner les moyens de faire réviser cette loi. Les responsables de ces organisations l’ont fait savoir au cours d’une conférence de presse animée en fin de matinée, ce mardi, 26 mai à Ouagadougou au cours de laquelle, ils ont annoncé un sit-in le 19 juin prochain devant le Conseil national de la transition (CNT) et tous les gouvernants.

Bloc du Mouvement Associatif pour des Elections Inclusives (MAEI), Collectif contre l’Exclusion (CCE), Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR), Front patriotique citoyen (FPC), Mouvement citoyen des Electeurs bâtisseurs, Mouvement Sauvons ma Patrie (MSAP) et Mouvement Soyons sérieux (MSS) sont les sept organisations de la société civile (OSC) dont les premiers responsables ont, d’entrée de jeu, souligné prôner des élections « libres », « transparentes », « crédibles » et « inclusives » afin de « prévenir » toute crise liée aux élections à venir. L’intention est claire : obtenir une révision du code électoral adopté le 7 avril dernier pour permettre à tous les Burkinabè de prendre part aux élections et dans le respect du temps imparti au processus. Ces OSC entendent donc ‘’se donner les moyens légaux’’ de parvenir à cette fin pour permettre au peuple de faire librement le choix du Président qu’il estime être apte à conduire sa destinée. Pour interpeller les autorités sur ce qu’ils perçoivent comme un danger pour le pays, les responsables de ces organisations ont annoncé des assemblées générales et sorties de sensibilisation des populations sur l’ensemble du territoire notamment le 31 mai prochain à Bobo-Dioulasso suivie d’une autre assemblée générale à Koudougou le 13 juin. Il s’agit, précisent-ils, de « dénoncer le caractère exclusif du code électoral ». « Il n’y a pas eu de condamnation. Donc on ne peut pas exclure un citoyen ».
Pour le porte-parole de ces organisations de la société civile, Pascal Zaïda, se focaliser sur le projet de modification de l’article 37 pour exclure des Burkinabè des élections est absurde, en ce sens que, illustre-t-il, la Constitution elle-même n’interdisait pas sa révision en cette disposition. D’où un hiatus entre l’esprit du code électoral et la Charte africaine sur laquelle s’appuient les dispositions indexées.

« Cette loi n’a pas été votée au nom du peuple mais plutôt … »

« Personne n’a violé la Constitution au Burkina », a affirmé Pascal Zaïda, parlant de ceux qui soutenaient le projet de révision de l’article 37.
Pour ces défenseurs de l’inclusion, ce nouveau code n’est autre que l’expression d’une justice des vainqueurs ; ce qui, de leur avis, n’augure pas un lendemain serein, prenant exemple sur certains pays ayant vécu des situations similaires. Ils ont rappelé que le rapport du Collège des Sages a même attiré l’attention sur les risques liés à l’exclusion et ont demandé à Mgr. Paul Ouédraogo (ancien membre dudit Collège et président de la Commission réconciliation) de se prononcer sur la question.
« Quand on parle aujourd’hui, on a l‘impression que le Burkina appartient à une partie des Burkinabè », s’est insurgé Frédéric Zoungrana pour qui, le rejet de la candidature d’un prétendant à la présidentielle sur la base du nouveau code électoral peut cristalliser la colère de ses militants et exacerber l’atmosphère. A l’en croire, ceux qui ont instigué la « loi Shériff » ont manipulé l’information ; d’où la nécessité pour eux d’aller donner la « vraie information » aux populations sur l’ensemble du territoire national. Ce code électoral, convainc-t-il, n’est pas l’expression du peuple mais la volonté de certains individus. « Cette loi n’a pas été votée au nom du peuple mais plutôt pour certains partis politiques », a insisté M. Zoungrana, indexant le ministre de la sécurité, Auguste Denise Barry et le président du CNT comme principaux responsables de cette loi. Convaincus que cette loi porte les risques d’un lendemain difficile, les organisateurs disent s’interroger sur la véritable motivation de son adoption à savoir, créer des troubles préélectoraux aux fins de prolonger la transition. De leur avis, s’il est vrai que des transitions ont, ailleurs, duré 2 ou 4 ans, au Burkina, le peuple souffre déjà et il faut vite arriver au bout de l’échéance impartie au processus. Ils ont déclaré que le « Front anti-code Shériff » s’élargi au fur et mesure que la date du dépôt des dossiers des candidats à la candidature pour la présidentielle approche.
Ils disent craindre qu’hormis les crises préélectorales, la loi nouvelle ne laisse le Burkina en débandade, après le 11 octobre 2015. D’où leur appel à tous ceux qui s’opposent à l’exclusion, à se joindre à eux pour les sit-in.

Au-delà du code électoral, le vécu quotidien des populations !

Des sujets sociaux ont également marqué la conférence de presse de ces OSC anti-exclusion. Ainsi, déjà le vendredi, 5 juin à partir de 8 heures, elles prévoient un sit-in devant le siège de la SONABEL « pour dénoncer les coupures intempestives et anarchiques de l’électricité aux conséquences énormes ». Les animateurs de la rencontre s’interrogent à ce sujet sur le silence des organisations de la société civile et des responsables politiques qui, pour les mêmes raisons, avaient manifesté devant la SONABEL l’an passé. « Nous allons sortir à leur place », a ironisé M. Zaïda sans citer de nom. Ajoutant par ailleurs ne pas comprendre les raisons avancées par les autorités pour justifier la situation actuelle de fourniture de l’électricité. Selon Pascal Zaïda, la SONABHY est une société qui appartient à l’Etat, de même que la SONABEL. L’Etat devrait donc, a-t-il analysé, s’organiser pour assurer la fourniture du carburant à la SONABEL pour son fonctionnement. « Les gens ont passé le temps à faire des affaires et à faire plaisir à des partis politiques, déviant de leurs missions principales », a-t-il regretté.

Pour les animateurs de la conférence, les mêmes dérives qui ont conduit à l’insurrection sont toujours de mise avec le risque de produire les mêmes effets. « A cette allure, le changement tant prôné n’est pas pour demain ».
En outre, ces organisations se disent également inquiètes sur un certain nombre de sujets relatifs à l’actualité nationale et attendent des explications. Il s’agit principalement de ce qu’elles ont qualifié de « situation catastrophique des finances publiques avec le taux de recouvrement de 17% au lieu de 25% en fin mars », des « 42% des recettes de l’Etat consacrés aux salaires du mois d’avril. Une première fois dans l’histoire du Burkina », de l’« emprunt obligataire de 30 milliards » ainsi que le niveau d’exécution des grands travaux tels que le barrage de Samandéni, les routes Dédougou-Tougan, Didyr-Tougan, Kongoussi-Djibo, Kantchari-Diapaga.
Le peuple a, ont-ils dit, le droit de s’inquiéter et doit avoir des informations des autorités de la transition sur toutes ces questions.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 mai 2015 à 02:28, par Sidpassata Veritas En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    Ce n’est pas parce que ça ne fait pas plaisir à tout le monde que c’est anti-démocratique, anti-constitutionnel et liberticide. Il y a dans un code électoral des critères sélectifs de candidats, établis suivant ce que la nation compte se donner comme profil de l’élu : il y a donc des critères d’âges, de nationalité, de moralité, d’engagement professionnel (militaire ou civil) ou politico-idéologique (tripatouilleur en titre et complice, haute-trahison, déserteur, traitre à la cause nationale...). La démocratie, ce n’est pas la porte ouverte à tout et son contraire sous prétexte d’inclusion. Le criminels n’ont pas le droit d’être candidat, et ce n’est pas du tout de l’exclusion ; il faut savoir ce qu’on veut et à qui on veut confier le destin de la nation tout entière !

  • Le 27 mai 2015 à 04:52, par Pat En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    Ah oui !
    Seulement au Burkina Faso qu’on peut voir ces audaces. Des gens ont pille le pays pendant presque 30 ans, ils ont meme tue des filles et fils du pays pour assoir leur pouvoir a vie. Dans leur derniere tantative de finaliser leur pouvoir a vie, le peuple s’est leve comme un seul homme et a dit non, bradant les balles des soldats commis a leur forfaiture. Ils ont eu le courage de tuer encore ce jour la, mais le peuple a reussi a les chasser. Avant de partir, ils ont vide toutes les caisses de l’Etat. Aujourd’hui, la seule sanction que le peuple a pris contre eux, c’est de dire que ceux qui on marche avec le regime, soupe avec le regime (comme les Gilbert de ADF) sont mis a l’ecart dans les elections a venir (seulement a venir). Ils peuvent meme voter, mais tout simplement ne peuvent pas se presenter. Cette loi vient surtout du fait que le peuple a noter que le president dechu ainsi que sa famille et ses proches ont ete accueillis par un pays voisin, qui lui sert de paltform pour recevoir ses pions (Djibril et autres) qu’il compte par tous moyens remettre au pouvoir a fin d’echapper aux actions judiciaires qui les attendent. Si ces gens n’avaient pas montre ce culot et affront contre le peuple (Assimi Kouanda, Salia Sanou et autres), peut-etre meme qu’il n’y aurait aucune petite sanction contre eux. Car, malgre tout, leurs partis politiques peuvent toujours se presenter aux elections. Pire, ils peuvent meme en creer d’autres (NAFA et autres). Et on me parle d’exclusion...Seulement au BF qu’on peut voir ca. Ailleurs, vous seriez en train de vous cacher quelque part, esperant un jour pouvoir revenir chez vous. Mais vous n’irez nulle part. Si vous persister, les vraies sanctions vont suivre et vous vererz.

  • Le 27 mai 2015 à 08:15, par Kôrô Yamyélé En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    - Moi je vous le dis !! La Transition est entrain de jouer avec le feu !! Si ZIDA et KAFANDO continuent aisnsi, ils goûteront bientôt à la prison parce qu’ils seront balayés !!!

    Ces gens OSC anti-Code Shérif sont des putschistes !! Sinon pourquoi attendre au moment où on déterre Thomas SANKARA et ses compagnons pour organiser une telle manifestation si ce n’est pour déstabiliser le pays afin que la vérité soit étouffée à jamais !! Ce sont des putschistes et ils sont soutenus depuis Abidjan où ils vont prendre les instructions !!!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 27 mai 2015 à 08:20, par barro En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    ZAIDA fait attention avec tes propos deplacés sinon tu risque de mettre le pays en feu et toi meme tu risque d’avoir de serieux problèmes.Donc va doucement car le peuple est toujours sur les nerfs et ça tu ne l’ignore pas

  • Le 27 mai 2015 à 08:52, par tuenmavé En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    Chers OSC, l’exclusion est naturelle, en ce que même dame nature fait les choses par exclusion. Vous voulez des exemples, peut-être que certains de vos membres sont petits et bêtes, mais sportifs, d’autres sont gros et intelligents, d’autres encore ... Si on ne peut pas exclure, même momentanément (car c’est ce que fait la loi sur le code électorale querrellée) quelqu’un de participer à une ou des activités de la société, alors, il faut abolir la justice dans ce pays. Car quand quelqu’un est condamné à la prison ou à réparer son tord, c’est de l’exclusion, voulue par la société. La constitution dont vous parlez elle-même exlcue des burkinabè par ailleurs quand par exemple elle fixe l’âge pour être élligible, quand elle fixe un âge maximum pour être candidat, quand elle limite le nombre de mandats, pourquoi ne vous a-t-on jamais entendu sur ces exclusions ?

    Autre pan d’exclusions : combien de burkinabè qui payent leurs impôts ou pas d’ailleurs, ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école, se soigner, manger même à leur faim ? Tout cela est exclusion. Alors, foutez-nous la paix et dites à vos "champions" de se préparer pour 2020. Le peuple a décidé de leur exclusion à travers ses représentatns et cela a force de loi. Dura lex sed lex (la loi est dure mais c’est la loi). S’il y a une justice des vaincus, mettez-là en place et exercez là.

    Naan laara an saara (J. Ki-Zerbo)

  • Le 27 mai 2015 à 08:54, par justicier assoiffé En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    mon œil. il faut qu’on matte ces OSC qui ne sont que des anti chambres de l’ex parti majoritaire et ses alliés. vous pensez que cette situation économique est tombée du néant. c’est bien la conséquence de la mauvaise gestion du pouvoir d’avant l’insurrection. n’oubliez pas aussi que ce même peuple qui a marché contre Blaise peut se retourner contre ces mange mil que vous êtes. bande de vauriens. je pense qu’il va falloir aussi organiser une controffensive contre ces malades à la mémoire courte pour leur rafraichir la mémoire car ils n’ont encore rien compris

  • Le 27 mai 2015 à 09:07, par Kôrô Yamyélé En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    - A Mr Michel KAFANDO, Chef de l’Etat,
    - A Mr ZIDA, Premier Ministre,

    Messieurs, j’insiste et je répète ;

    Au nom de la stabilité dans le pays, vous devez prendre vos responsabilités pour mettre aux arrêts les leaders de ces OSC dies anti-loi Shérif qui envisagent de manifester devant le CNT. Moi Yamyélé je vous interpelle à prendre vos responsabilités afin de garantir la paix dans ce pays qui est le nôtre.

    Mr le Président, Mr le Premier Ministre,

    Voius avez des moyens de vérifier la sincérité de ce grouspuscule d’agitateurs qui ne représentent rien dans ce pays. Faites-le et vous serez étonnés. Moi Je présume fortement que ce sont des putschistes chargés de créer le trouble dans le pays afin que le putsch contre la Transition soit opérée par des militaires aigris et délestés de leurs grandeurs d’antant, tapis pour le moment attendant le bon moment. Je vous le dis sur forte présemption que ce sont des putschistes qui prennent leurs consignes depuis Abidjan où loge Blaise COMPAORÉ qui n’a pas encore digéré, loin de là, ce qui lui est arrivé !!! Sinon comment expliquez-vous la provocation à laquelle se livre Djibril BASOLET ces derniers temps. Il y a un vaste mouvement de complot en cours !!! Je le suppose suite à mes analyses et recoupements des faits qui sont généralement justes !

    Mr le Président, Mr le Premier Ministre,

    Pourquoi ces putschistes choissent ce moment précis où la justice est entrain de déterrer Thomas SANKARA et ses compagnons pour faire ces agitations ? Et pourquoi au même moment Djibril BASSOLET amplifie la provocation ? Posez-vous la question ! Ils veulent créer des troubles afin que la Transition soit balayée par des putschistes afin d’enterrer à jamais la vérité sur ces assassinats.

    Messieurs, avec tout l’honneur à vos égards, je vous conseille d’être très vigilents au risque de goûtter bientôt aux ’’délices’’ de la prison.

    - Mr ZIDA, vous êtes encore jeune et vous avez besoin de vivre. N’allez donc pas en prison maintenant.
    - Mr KAFANDO, vous êtes trop vieux et vous avez besoin de tranquilité auprès des vôtres. Evitez donc la prison maintenant à votre âge.

    Je vous remercie avec toute la déférence qui est de mise eu égard à vos rangs et titres respectifs.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 27 mai 2015 à 10:11, par dDivina En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    DE grâce n’insultez pas votre intelligence les OSC anti exclusion.Le moment est venu pour la jeunesse BURKINABE de prendre leur destin en main.Nous n’allons plus nous laisser faire par les vieux du CDP.On vous manipule,si certains sont exclus le CDP et NAFA regorgent des jeunes efficaces et efficients.

  • Le 27 mai 2015 à 10:36, par somet En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    tout ca c’est du bla bla bla. on sent que vous n’avez rien a dire et a faire. tout ce que avez dit est déjà dépassé. des mesures ont été prises par les autorités de la Transition. mais ce que vous réclamez c’est d’arrêter les anciens dignitaires pour les empêcher de se présenter puisque vous dites que "il n’y a pas eu de condamnation. donc on ne peut pas exclure un citoyen". vous savez pertinemment que ces gens sont coupables de quelques de chose dans la gestion de la chose publique. qui d’entre eux peut se bomber la poitrine pour dire qu’il est propre ? en tout cas je ne voit pas. accepter quant même cette petite sanction que le peuple les impose. a mon humble avis , il y va de leur bien si il veulent continuer leur carrière politique.

  • Le 27 mai 2015 à 11:01, par le visionnaire En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    il faut demander la démission des voleurs ils ont volé au pays et disent que ce sont les autres qui ont pillé/ On a vu après avoir presque tout volé au pays c’est à l’étranger qu’ils volent. Honte à vous dirrigeants de la transition. Démissionner à temps car la vrai révolution va venir. Vous sucez le sang de nos martyrs des 30 et 31 octobre. Kanfando Zida Barry Ba démissionner. Je demande à ceux qui veuelent manisfester d’aller au ministères des mines et de l’énergie et non à la SONABEL car le responsable des coupures c’est l’incapable ministre Ba. il faut qu’il démissionne il est venu au ministère pour ses affaires

  • Le 27 mai 2015 à 11:15, par Danton En réponse à : Essayer...regretter.

    Nous vous attendons de pied ferme sur le terrain. Dites-nous seulement ou ça doit se tenir. Des saoulards comme ça ! On vous attendra. Venez seulement....venez. On est trop pressés même.

  • Le 27 mai 2015 à 11:35, par quand on t’envoit faut savoir t’envoyer En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    Je crois que ces enfants gâtés seront bien accueillis au CNT et châtié à la hauteur de leur impolitesse je compte sur le balai citoyen pour ça
    quand votre mentor le psychopathe de ziniaré trucidait ses semblables en vue de conserver son pouvoir démoniaque aucun de vous n’a ouvert sa gueule pour miauler ne serait ce que par compassion pour les pauvres innocents qui servaient de ripailles au cannibale et à son frère du même sang parce qu’on vous jetais quelque os sous la table pour croquer maintenant que vous devez apprendre à vous battre pour vous nourrir vous sortez vos crocs habitués que vous êtes à bouffer les restes de table de votre cannibale de gourou en fuite
    Continuez à tirer sur la corde au nom de la tolérance vous irez bouffer les pissenlits par les racines plus tôt que prévu ...

  • Le 27 mai 2015 à 13:55, par moi En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral


    Je pense qu’il faut geler les biens de tous ceux qui ont entrepris la modification de l’article 37. C’est ce que Alassane a fait au partisans de Gbagbo sinon, il n’allait pas faire deux jours de pouvoir malgré sa bonne volonté

  • Le 27 mai 2015 à 15:35, par Pagomdéziri En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    Un politicien du RDA avait coutume de dire que le chien aboie, mais la caravane passe ! Passe donc TRANSITION ! Passe et laisse la meute s’égosiller à perdre souffle puisque c’est maintenant seulement qu’il prennent conscience de ce que la puissance du pouvoir par ses abus, ses injustices, ses tortures et ses tueries et menaces de faire et puis il n y a rien, peut faire endurer. Qu’ils en goutte un peu à leur tour comme le Burkinabé parachuté ADO le fait goutter au FPI en Côte d’Ivoire. Ainsi apprendront-il que l’Homme n’est pas bien entre les mains de l’Homme comme le soutient un proverbe Bambara ou Bamanan du Mali voisin. Evolue ! TRANSITION sans crainte ni reproche car le Peuple Vrai (sa Majorité) te soutient depuis les plus petits hameaux du pays, eux qui n’avaient même pas un seul vrai repas dans la journée.
    Mais que croient-il donc ? Que ces foules éléphantesques, pachydermiques, gigantesques qui ont serpenté dans les artères des villes du pays du 28 au 31 Octobre comme des anacondas effarouchés, c’était pour une photo souvenir destinée à une galerie ?
    Bandes d’inconscients aux culs terreux et sans rien d’humain avec vos cerveaux rembrunis, venez donc nous défier pour obliger à accepter vos fossoyeurs patentés du peuple à ces élections à venir si vous en avez la culotte. Vous vivrez assurément une toute autre réalité des choses car nous vous ferons vivre l’enfer sur terre. VIVE LA LOI SHERIFF/BARRY (comme vous l’avez baptisée) ,ne vous en déplaise ! Elle a passé et continuera tant qu’elle restera la volonté du Peuple !

  • Le 27 mai 2015 à 16:37, par SALIA Amaria En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

  • Le 27 mai 2015 à 16:52, par Le juste En réponse à : OSC-Anti exclusion. la grogne et la mobilisation continue contre le code électoral

    Bien dit Pagomdéziri. Voilà des gens qui ont tellement profités de ces voleurs et criminels qui voudraient que ça se pérennise. Rendez vous à l’évidence. C’est fini. Quiconque veut mettre la loi électoral en cause croisera le peuple sur sa route.

  • Le 27 mai 2015 à 18:38, par KOBI En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    Pauvre ZAIDA Pascal, ne sais tu pas que tu éligible ? Dis à ton champion de battre campagne pour toi et qui sait peut être que tu seras député, poltron oui, comme le dit si bien M Bado Laurent ," tu es bête "

  • Le 27 mai 2015 à 19:45, par Fax En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    Vous faites honte. il a été fixé un âge pour être candidat à l’élection, il a été fixé le nombre de mandat à 2, il a été fixé une caution pour être candidat à la présidentielle nous l’avons accepté par consensus. Voulez vous savoir si nous sommes tous d’accord avec ces conditions non ? Tout burkinabè pouvait être candidat malgré ces conditions si rien ne s’était passé les 30 et 31 octobre. Malheureusement quelque chose de malheureux s’est passé. Et bien à vous lire c’est comme si vous dites que rien ne s’est pas passé à tel point qu’il faut prendre toutes les candidatures en compte. Je vous pose une question : si vous rentrez chez vous à domicile et que vous voyez un homme qui tente de prendre votre femme par force, si vous arrivez à le faire sortir de votre maison, allez - vous lui dire qu’il est le bienvenu aussitôt sorti, c’est-à-dire le jour suivant ? C’est vrai que c’était au parti de faire cet autorégulation à leur sein mais dommage que certains leaders pensent qu’ils sont les seuls à pouvoir conduire leur parti donc pas question de quelqu’un autre y pense excepté eux seuls. Bref, si c’est pour le Général et ou le Colonel vous savez très bien qu’ils ne peuvent pas être président même s’ils participent à la course. Un général qui annonce sa candidature au sahel (rire). Faites un sondage au sahel et vous verrez que 2% de la population de ces régions ne sont même pas au courant du discours du Général dans ces régions.

  • Le 27 mai 2015 à 20:23 En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    OSC anti exclusion : Qui a mis la SONABEL dans cet état ? Ce sont bien ceux là que vous souhaitez encore voir polluer notre vie politique. alors soyez conséquent avec vous même. Suivez vos modèles pourris et laissez la SONABEL et ses pauvres clients en paix.

  • Le 27 mai 2015 à 20:45, par Mr point de vue En réponse à : OSC anti-exclusion : La grogne et la mobilisation continuent contre le code électoral

    La transition doit tout faire pour ne pas donner raison à ceux qui disent que c’est les partisans de la modification de l’article 37 qui sont toujours au pouvoir.il est bon de laisser les gens s’agiter mais en toute chose ,il y a des limites.La transition peut ne pas croire à ces appels qui lui demande de prendre ses responsabilités.Mais l’histoire les donnera raison si rien n’est fait. Il ya un adage mossi qui dit je cite :"ce n’est pas parce qu’on est âgé qu’on connait forcement l’éléphant"Fin de citation. je veux tout simplement dire que ce n’est pas parce qu’on n’est pas des "personnalités"ou qu’on n’est pas des proches des membres de la transition ou qu’on n’est simplement des internautes qu’on dit des bêtises .je demande à mr BARRY de prendre ces responsabilités face à cette situation qui n’a que trop duré.L’histoire nous nous donnera raison.

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