LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

« Que l’intérêt général, la paix et la cohésion sociale soient les seuls repères pour les uns et les autres … ! », le président de la NAFA, lors d’une audience à la FEME

Publié le lundi 6 avril 2015 à 23h15min

PARTAGER :                          
« Que l’intérêt général, la paix et la cohésion sociale soient les seuls repères pour les uns et les autres … ! », le président de la NAFA, lors d’une audience à la FEME

Une délégation de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), conduite par son premier responsable, a été reçue en audience ce lundi, 6 avril, en fin de matinée par les responsables de la Fédération des Eglises et missions évangéliques (FEME) à son siège, sis côté nord de l’Université de Ouagadougou. Au-delà de la « visite de courtoisie », Rasmané Ouédraogo et ses « camarades » ont évoqué avec les leaders religieux, la situation politique nationale.

« Nous sommes venus, d’abord, pour une visite de courtoisie. Nous sommes venus, ensuite, pour reconnaître et saluer les efforts que la Fédération mène pour la paix et la cohésion sociale au Burkina. Et ce, depuis belle lurette. Nous sommes donc venus leur dire que nous sommes reconnaissants et solidaires à ces efforts. Enfin, nous sommes-là, pour partager avec les responsables de la Fédération, notre analyse de la situation du moment et solliciter des conseils, des bénédictions et des prières pour que l’intérêt général, la paix et la cohésion sociale soient les seuls repères pour les uns et les autres dans notre pays », a décliné le président du parti, Rasmané Ouédraogo, l’objet de la visite. Il s’est réjoui d’avoir bénéficié de nombreux bénédictions et conseils avisés de la part des premiers responsables de la FEME et pense pouvoir exploiter ceux-ci à bon escient.
Sur la question du projet de loi portant ‘’modification’’ du Code électoral (qui vise entre, autres, à frapper d’inéligibilités, les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré), Rasmané Ouédraogo a déclaré qu’elle constitue pour la NAFA, une préoccupation parce que, dit-il, dans un Etat de droit, seule la justice est habilitée à déchoir un citoyen de ses droits politiques et civiques.

« L’amendement en cours n’est pas porteur de paix et de cohésion sociale »

« Quand on prend une loi, pour opposer des gens d’une même communauté, peut-être même des frères, nous disons que ce n’est pas bon, ce n’est pas du ressort de la loi ; c’est du ressort de la justice. Et comme l’ont si bien dit les responsables de la Fédération, il faut que dans tout ce que nous faisons, nous plaçons d’abord Dieu en avant et, ensuite, la vérité et la justice. Quand on bâti ses intentions, ses ambitions autour de la foi, de Dieu, de la vérité et de la justice, on est sûr que ça va aboutir. Nous disons que l’amendement en cours actuellement n’est pas porteur de paix et de cohésion sociale pour notre pays », a déroulé le président de la NAFA qui demande aux autorités morales et religieuses (ses hôtes du jour, ndlr) d’intercéder auprès de qui-de-droit pour qu’ensemble…, l’essentiel soit préservé. « Le Burkina Faso est un patrimoine commun, il n’appartient à personne ; il est à nous tous et on a un devoir de le préserver », a-t-il rappelé.

Les responsables de la FEME ont, pour leur part, salué cette démarche des leaders de la NAFA qui, selon Pasteur Samuel Yaméogo, sont venus leur exposer, de vive voix, leurs préoccupations. Le leader religieux a souligné que la prière pour la paix nourrit leurs quotidiens et tous ceux qui essaient de travailler pour asseoir la paix sont les bienvenus. Pasteur Yameogo, a, en outre, invité chaque Burkinabè à œuvrer pour la paix et la cohésion au Burkina.
Cette visite de la NAFA à la FEME est, renseigne son président, la première d’une série d’audiences demandées auprès des autorités morales, religieuses et coutumières.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 6 avril 2015 à 22:24, par oran En réponse à : « Que l’intérêt général, la paix et la cohésion sociale soient les seuls repères pour les uns et les autres … ! », le président de la NAFA, lors d’une audience à la FEME

    Vou avez soutenu la modification de l’article 37. Vous êtes mal placés Raso, Dicko et clique pour nous donner des leçons de démocratie. Vous devez vous repantir avant tout. Arrêtez de nous menacer car la colère du peuple n’est pas tombée.

  • Le 6 avril 2015 à 23:07, par wedaga En réponse à : « Que l’intérêt général, la paix et la cohésion sociale soient les seuls repères pour les uns et les autres … ! », le président de la NAFA, lors d’une audience à la FEME

    C’est bien et salutaire si vôtre démarche est sincère. Je sais une chose : Dieu répond toujours à celui qui recherche une solution auprès de lui ; Il lui montre le chemin à suivre. Si telle est être votre requête, soyez attentifs à la voix du seigneur. Je sais aussi une autre chose : on ne peut pas entrainer Dieu dans ses intérêts politiques. La maison de Dieu n’est pas une maison de satisfaction d’intérêts égoïstes. Vous connaissez certainement l’histoire de Balam et Balack dans Nombres. Je finis par poser une question. Avant l’insurrection, tous ces mouvements de plusieurs facettes n’existaient pas. C’est avec d’autres organisations politiques, qui ont éclairées, encouragées, encadrées le peuple,...que l’on a pu mettre fin au régime indésiré de Blaise. Et tout de suite, aucune de ces organisations ne répond aux critères fiables pour diriger le pays, et finalement ce sont les derniers venus qui sont les mieux appréciés. Êtes vous sérieux envers vous mêmes et envers le Dieu auprès de qui vous demandez conseils ?

  • Le 7 avril 2015 à 08:39, par yé ! En réponse à : « Que l’intérêt général, la paix et la cohésion sociale soient les seuls repères pour les uns et les autres … ! », le président de la NAFA, lors d’une audience à la FEME

    "nous disons que ce n’est pas bon, ce n’est pas du ressort de la loi ; c’est du ressort de la justice."

    Et la justice s’appuie sur quoi pour trancher ? Sans la loi, sur quoi un juge va t-il fonder son verdict ?

    Penser que ce sont des individus de ce calibre qui aspirent à nous gouverner donne des sueurs froides. Un CHEF DE PARTI qui ne sait pas que la loi est votée par le pouvoir législatif pour être appliquée par le pouvoir judiciaire. Le comble c’est qu’on dit que c’est un ANCIEN DEPUTE ! Qu’est-ce qu’il a fait pendant son mandat pour ne pas savoir que sa mission c’était de voter des lois que la justice allait faire respecter ?

  • Le 7 avril 2015 à 09:07, par Joseph En réponse à : « Que l’intérêt général, la paix et la cohésion sociale soient les seuls repères pour les uns et les autres … ! », le président de la NAFA, lors d’une audience à la FEME

    On ne peut pas soutenir l’article 37, faire tuer des Burkinabè et pleurnicher que vous êtes exclus. Pour cette élection les insurgés pour votre propre sécurité vous dit de rester tranquille. Vous avez jouez et perdu accepter que les insurgés contre votre article 37 dicte la loi, c’est ainsi ! Le prix de la repentance c’est de nous foutre la paix pour octobre 2015 en attendant que justice soit rendu aux martyrs. Si votre referendum était passé c’est nous qui subirons votre règne.
    Si vous voulez savoir ce que c’est l’injustice sortez dans la rue, on va vous massacrez comme vous l’avez fait le 30 et 31 octobre 2014 et vous verrez que ça fait mal d’être narguer par ses bourreaux dans l’impunité totale ! supportez c’est ce que nous avons fait depuis 27ans !

  • Le 7 avril 2015 à 11:23, par ELKABOR En réponse à : « Que l’intérêt général, la paix et la cohésion sociale soient les seuls repères pour les uns et les autres … ! », le président de la NAFA, lors d’une audience à la FEME

    Monsieur Rasmané OUEDRAOGO, c’est bien de courir partout pour aller voir les dignitaires religieux comme l’a fait Gilbert Noël OUEDRAOGO avant toi. Vous voulez sauvegarder vos intérêts individuels et égoïstes, c’est normal ! Mais comprenez aussi que le peuple souverain vous dise de vous mettre un instant à l’écart. Ce ne sont pas vos parties qui sont visés mais des individus qui l’animiez comme vous autres et qui l’ont orienté vers le mur ! Il faut promouvoir de nouvelles têtes en votre sein puisque vous êtes des démocrates, profitez réaliser l’alternance à l’intérieur de vos parties au lieu de courir pleurnicher partout. Par ailleurs allez-y exercer dans vos compétences intrinsèques au lieu de faire de la politique votre gagne pain. Et puis, vous courez aller voir des gens qui se disent Homme de Dieu mais qui ont été incapables de dire la vérité à Blaise préférant jouer aux équilibristes pour ne pas perdre leur privilège. Allez-y voir d’autres responsables religieux plus crédibles aux yeux de Dieu. Le CNT va voter la loi vous excluant pour le bien du Burkina Faso et puis COUMA BANA !. Revenez dans 5 ans, peut-être qu’on vous aura pardonné.

  • Le 7 avril 2015 à 11:40, par Citoyen88 En réponse à : « Que l’intérêt général, la paix et la cohésion sociale soient les seuls repères pour les uns et les autres … ! », le président de la NAFA, lors d’une audience à la FEME La sauvegarde de la paix avant tout !

    Salut ! Ceux qui ont soutenu la révision de l’article 37 ont conduit le pays là où il est aujourd’hui. Faisons en sorte de ne pas nous illustrer négativement dans l’histoire comme eux ! Laissons les urnes décider au lieu d’exclure des Burkinabé et d’entrainer le pays vers un autre chaos !

  • Le 7 avril 2015 à 17:39, par Jus Duralex En réponse à : « Que l’intérêt général, la paix et la cohésion sociale soient les seuls repères pour les uns et les autres … ! », le président de la NAFA, lors d’une audience à la FEME

    Ecoutez les gars. si nous voulons d’un Etat sûr, il faut que nous apprenions à respecter les traités, les lois et tous les instruments que le Burkina a signés ou auxquels il a adhéré. Si nous jouons le jeu des adaptations au gré des situations, nous allons tanguer tous les jours sans savoir où nous allons, et sans pouvoir construire une vraie démocratie au Burkina. Quelles que soient les situations, il y aura des gens qui n’ont pas intérêt que leur applique strictement la loi. Si le respect de la loi doit entraîner votre exclusion de la course électorale, acceptez le. En la matière, la charte africaine de la démocratie refuse votre participation aux élections et aux institutions de l’Etat. Lisez ses articles 23 et 25, et vous verrez : tous ceux qui ont soutenu le projet de modification anticonstitutionnelle de l’article 37 ne sont pas éligibles aux prochaines élections présidentielles et législatives. il s’agit de tous les ministres du dernier gouvernement de Luc Adolphe TIAO, de Blaise COMPAORE qui ont participé au conseil des ministres extraordinaires pour adopter le projet de modification de l’article 37 et de tous les députés qui ont fait le déplacement du 30 octobre 2014 à l’hôtel Indépendance et de tous les chefs de partis du Front Républicain. ce qui vous reste à faire, c’est de trouver rapidement des candidats qui ne sont pas atteints par cette interdiction pendant qu’il est temps.
    par ailleurs, soulignons que le parti NAFA pour n’avoir pas encore obtenu son récépissé de reconnaissance du MATDS ne peut mener des activités publiques sans être en conflit avec la loi. Faites donc attention pour ne vous voir interdire toute parution publique voir engager votre responsabilité pénale pour activité illégale.
    Pour vous en convaincre lisez ces dispositions de la charte africaine de la démocratie :
    Article 23 :
    "Les Etats parties conviennent que l’utilisation, entre autres, des moyens ci-après pour
    accéder ou se maintenir au pouvoir constitue un changement anticonstitutionnel de
    gouvernement et est passible de sanctions appropriées de la part de l’Union :
    1. Tout putsh ou coup d’Etat contre un gouvernement démocratiquement élu.
    2. Toute intervention de mercenaires pour renverser un gouvernement
    démocratiquement élu.
    3. Toute intervention de groupes dissidents armés ou de mouvements rebelles
    pour renverser un gouvernement démocratiquement élu.
    4. Tout refus par un gouvernement en place de remettre le pouvoir au parti ou
    au candidat vainqueur à l’issue d’élections libres, justes et régulières.
    5. Tout amendement ou toute révision des Constitutions ou des instruments
    juridiques qui porte atteinte aux principes de l’alternance démocratique. Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni
    participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni
    occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur Etat.
    Article 25 :
    5. Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement peuvent être
    traduits devant la juridiction compétente de l’Union.

  • Le 7 avril 2015 à 22:05, par hehe En réponse à : « Que l’intérêt général, la paix et la cohésion sociale soient les seuls repères pour les uns et les autres … ! », le président de la NAFA, lors d’une audience à la FEME

    Heureusement que l’Eglise est la pour vous sauver malgré son avertissement a vous depuis longtemps.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique