Organiser le secteur musical afin d’améliorer les conditions de vie des musiciens et le statut de l’artiste, voici ce qu’escompte cet atelier de réflexion sur les métiers de la musique et les prestations d’artistes-musiciens au Burkina Faso. Cet atelier sera aussi un créneau qui regroupera toutes "les catégories de musiciens et leurs partenaires et employeurs autour d’une plate-forme visant à organiser les métiers de la musique en élaborant les tarifications communes et harmonisées pour les différents types de prestations d’artistes-musiciens au Burkina Faso"".

Pour le secrétaire général du Syndicat national des artistes-musiciens (SYNAM) Désiré Traoré, "point n’est besoin de décrire ici la situation sociale du musicien burkinabè tant il est vrai que si la vie est dure pour tout le monde, elle l’est beaucoup plus pour l’artiste-musicien de nos jours".

C’est pourquoi, au sortir de cet atelier, les musiciens mieux outillés (c’est leur vœu) jetteront les bases d’une bonne collaboration interne dans la perspective de la mise en œuvre d’une véritable politique visant à améliorer le statut de l’artiste-musicien. Il serait aussi question d’œuvrer à combler le vide juridique qui existait en matière de tarifications officielles pour les prestations d’artistes musiciens au Burkina.

P. O
Sidwaya du 27/10/03