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Transparence dans les dépenses publiques : BOOST, pour que tout soit clair !

Publié le lundi 16 mars 2015 à 23h32min

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Transparence dans les dépenses publiques : BOOST, pour que tout soit clair !

C’est un pas vers la bonne gouvernance que le Burkina Faso est en train de franchir avec BOSST. Conçu par la banque mondiale pour améliorer la transparence dans les dépenses publiques, l’outil a fait l’objet d’une séance de sensibilisation à l’endroit des représentants de différents groupes sociaux, ce 16 mars au siège de la représentation de la banque mondiale au Burkina Faso.

BOOST, c’est une base de données détaillée sur les dépenses publiques. Il contient les données, ligne par ligne des dépenses budgétaires de chaque entité du budget de l’Etat. Les données obtenues auprès du gouvernement sont ensuite transformées sous une forme simple d’utilisation, classifié selon les domaines et mis en ligne.

Sur le bien-fondé de ce nouvel outil de transparence, la représentante résidente de la banque mondiale, Mercy Tembon a précisé, qu’il félicitera l’accès, la compréhension et l’utilisation du budget de l’Erat par les citoyens, la société civile, les chercheurs ; toute chose qui contribuera à la « la réalisation de l’objectif de transparence et l’amélioration du dialogue entre le gouvernement et ses partenaires ». Pour elle, avec BOOST, le contribuable burkinabè sera mieux éclairé sur l’utilisation des impôts collectés, ce qui entrainera l’amélioration « du civisme fiscal, base essentiel pour l’atteinte d’une croissance inclusive au Burkina Faso et pour la réduction de la pauvreté ».

Le ministère l’économie et des finances est chargé de la mise en œuvre de BOOST. Présent à la cérémonie de lancement de la séance d’information, le secrétaire général dudit ministère, Justin Nikiema a rassuré de la disponibilité du ministère à mettre en œuvre le processus.

Même si l’institution financière internationale rassure que ce n’est pas une imposition au Burkina, la mise en œuvre de BOOST pouvant améliorer la note du Burkina et par ricochet accroitre les ressources dont le pays a besoin, les autorités qui ont déjà pris connaissance de l’outil, aurait marqué leur adhésion.

C’est Yemdaogo Tougma en poste à la Banque Mondiale à Washington qui a présenté l’outil de transparence. L’expérience de certains pays qui l’ont déjà adopté, à l’image du Togo, du Niger de l’Ouganda ont été exposée aux participants.
Ce sont les représentants des organisations de la société civile, des médias, du ministère de l’économie et des finances qui ont bénéficié de cette séance de d’information qui sera multipliée à l’endroit d’autres acteurs.

Tiga Cheick Sawadogo
Photos : Lawasselea Bonaventure Paré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 mars 2015 à 08:06, par MARCUS En réponse à : Transparence dans les dépenses publiques : BOOST, pour que tout soit clair !

    Pour moi ça restera une humiliation. Le nègre se révèle donc incapable de concevoir ce qui est bon pour lui et son frère ainsi que son fils. Il faut que ce soit la Banque mondiale qui fout la merde chez nous qui va venir se redorer le blason en nous donnant de quoi assurer la transparence dans nos dépenses publique ; j’enrage !
    Au sein du MEF et même en dehors, ils sont nombreux, ceux-là qui peuvent faire des systèmes techniques et juridiques pour protéger nos finances publiques de la prédation, en allant de la collecte de l’impôt et des taxes à la dépense publique.
    Quand est-ce que nous aurons enfin honte ?

  • Le 24 mars 2015 à 16:32, par Aristide En réponse à : Transparence dans les dépenses publiques : BOOST, pour que tout soit clair !

    C’est un outil d’analyse des depenses publique et de promotion de la transparence dans les finances publiques qui a fait ses preuves.
    Parmis les concepteurs il y a un ancien du MEF du Faso.... Les organisms internationaux comme la BM, les Nations Unies ou le FMI ont l’avantage d’etre present dans de nombreux pays et de pouvoir capitaliser les bonnes pratiques alors que nos pauvres fonctionnaires sous-payes ont du mal a "aller voir ce qui se passé ailleurs". Quoi qu’il en soit, quelque soit la provenance de l’outil, s’il peut aider a ameliorer le quotidien du Burkinabe lamda, il est le bienvenu.

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