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Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

Publié le lundi 9 février 2015 à 22h01min

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Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

Si l’on pose aux Burkinabè, la question, « Qu’est ce qu’un régime de transition ? », ils seront nombreux à répondre qu’il s’agit « d’une période au cours de laquelle un pays rentre en transe ». Cette réponse leur est certainement inspirée par les soubresauts actuels constatés dans la gestion du pouvoir. Tant il est vrai qu’à l’image des féticheurs du pays Akan, le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida ne cesse d’être guidé par des forces surnaturelles lui révélant, çà et là, la présence de démons prêts à saper ses initiatives et ses bonnes intentions.

A force de chercher le diable, l’on finit par le trouver en face. Le Chef du gouvernement feint d’ignorer son erreur de confondre vitesse et précipitation dans sa lourde tâche d’administrer un pays qui a longtemps croupi sous le joug du dirigisme. Les balbutiements des temps-ci sont si criards qu’ils remettent sans cesse en cause l’exploit du peuple burkinabè de venir à bout, en quarante-huit heures, d’un régime qui a duré vingt-sept (27) ans et de mettre en place, sans tergiversations majeures, les institutions de la Transition.

Même si d’autres griefs d’une gravité extrême reprochés au chef du gouvernement par ses frères d’armes restent à être élucidés avec des preuves, celui de la discorde entre Yacouba Isaac Zida et son ancien corps résulte principalement de son incapacité à désigner un chef de corps pour conduire la troupe après que le Colonel major Boureima Kéré a refusé d’assumer ces fonctions sous le prétexte qu’il ne peut se soumettre à un officier de rang inférieur en la personne du Commandant Théophile Nikiéma, devenu Lieutenant-Colonel depuis le 1er janvier 2015, Chef d’Etat major particulier de la Présidence du Faso de qui dépend le Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Depuis lors, ce corps d’élite s’est gravement trouvé sans commandement. Seuls quelques officiers volontaires remontaient le moral de la troupe au carré d’armes.

L’erreur du Lieutenant-Colonel Zida est d’avoir si tôt foulé au pied l’orthodoxie militaire en se lançant en solo dans des nominations et des affectations sans aucune consultation. Les injonctions de la troupe du RSP, pour qu’il nomme un chef de corps et ses échappatoires situant une responsabilité du Président Michel Kafando dans cette nomination, se sont achoppées quand de son retour d’Ethiopie, celui-ci s’est étonné en arguant qu’aucun document n’a été soumis à sa signature à cet effet. Du coup, le Premier ministre connaissant la force de frappe de ses anciens camarades, a pris peur et a choisi la poudre d’escampette au moment où la garde rouge de la gendarmerie a planté le décor de l’accueil du Chef de l’Etat et des ministres qui arrivaient déjà pour le Conseil des ministres. Leur attente sera longue et vaine.

Le Chef du gouvernement ne viendra pas. Il est aujourd’hui établi que le Conseil des ministres n’a jamais été ni perturbé ni interrompu. Etant donné que le Premier ministre ne s’est pas rendu au palais de Kosyam, le mercredi 4 février dernier, il n’a jamais été séquestré. Les éléments du RSP, qui s’affairaient ce jour-là à la répétition du défilé pour la passation de commandement du chef d’Etat major de l’armée de terre ont été surpris d’entendre sur les ondes des médias que leur ancien chef de corps adjoint a subi des menaces de leur part au point de se réfugier chez le Moro Naba. L’intéressé a été aussi incapable de situer le nœud du problème à sa Majesté. Du coup, Ouagadougou s’en est allé à ses affabulations plongeant la ville et le pays dans la psychose.

Appelés à la rescousse par le Président du Faso, la troupe et le roi des Mossé, l’ex-chef d’Etat, Jean Baptiste Ouédraogo et le Général Gilbert Diendéré ont été à la manœuvre, avec les principaux chefs militaires, pour dissiper les divergences. Quoique cela tienne à une exigence d’une troupe, il faut tout de même se réjouir que le RSP dispose depuis vendredi 6 février d’un responsable en la personne du Lieutenant-Colonel Moussa Céleste Coulibaly (ancien aide de camp de Président Compaoré et camarade de promotion à plusieurs niveaux de l’actuel Premier ministre), mettant ainsi fin au risque de voir cette unité, sans commandement, se comporter en « bande armée ». Ce qui aurait été pire pour tout le monde.

Bien qu’il soit titulaire d’un Master II en Management international, Yacouba Isaac Zida paie cash ses erreurs de management civil et militaire. Personne ne tire les ficelles pour lui causer des ennuis. Pas même le Gal Gilbert Diendéré comme le prétend une certaine opinion publique. Celui-ci est reclus dans son coin et ne se montre qu’en cas de besoin exprimé par les nouvelles autorités ou les exigences de la continuité de ses anciens postes.

Le Premier ministre doit seulement savoir qu’il y a des décisions qui ne sauraient être prises à la hâte sous le seul prétexte que l’on est Chef du gouvernement cumulativement avec les fonctions de ministre de la Défense. Cette leçon doit l’inviter à se comporter en un homme averti en réalisant qu’on ne se défait pas de façon brutale de son cordon ombilical. Il a rompu très tôt et sans discernement avec la source de son onction à la tête du pays grâce à sa puissance de feu. Ce seul souvenir vaut toute une sagesse de sa part. Un dialogue franc avec la troupe aurait pu vider le dossier du RSP dans la dynamique « autres temps, autres mœurs » et préserver le peuple burkinabè du spectacle ridicule, désolant et indigne du mercredi 4 février dernier.

En tant que officier, ayant effectué toute sa carrière au RSP, il doit être le premier à savoir que les questions militaires, y compris celles de police, ne se résolvent ni par un coup de sang ni sur la place publique. Elles sont si sérieuses que les réponses appropriées doivent reposer sur de larges concertations, de tractations voire un consensus ou un compromis. Ce n’est pas une faiblesse que d’être à l’écoute de toute l’armée en général et du RSP en particulier étant donné que le Premier ministre est en même temps le ministre de la Défense. D’autant que cette période reste très fragile. Même « l’homme fort », Blaise Compaoré, s’en est rendu à l’évidence après les graves mutineries de 2011. Ses chefs militaires étant décriés dans les casernes, il a dû se mettre à l’écoute de la troupe pour procéder à d’autres choix, y compris celui de Yacouba Isaac Zida comme chef de corps adjoint du RSP. Peut-être que c’est l’exigence de 2011 qui a donné un brin d’esprit républicain aux Forces de défense et de sécurité (FDS), au point qu’elles prennent conscience de n’être pas au service d’un homme mais d’une nation, et refuser de tirer sur la foule comme sur des lapins lors de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014.

L’armée burkinabè commence à gagner en maturité. Il faut la mettre à l’épreuve. La Grande muette, qui n’hésite pas à grogner de temps à autre, est aussi est consciente, avec l’existence de la Cour pénale internationale (CPI) surtout, que « Rien ne sera plus comme avant ! Comme le 15 octobre 1987, le 13 décembre 1998, etc. ». L’avenir du RSP doit s’inscrire dans une vaste réforme des Forces armées nationales (FAN) pour réorienter leurs missions afin qu’elles soient plus constructives dans un pays en quête de développement que d’être un goulot pour son budget national. Ce n’est pas en menaçant les éléments du RSP par des tracts interposés que l’on viendra à bout de l’équation posée au sein de l’armée. Les OSC et les partis politiques doivent œuvrer à la sérénité au sein de la Grande muette plutôt que d’entretenir une confrontation entre elle et la population.

Comme certains membres du Conseil national de transition (CNT) qui ont maille à partir avec leur base, en particulier des OSC et les partis politiques, le Premier ministre n’est pas le seul membre du gouvernement à être pris en otage par les structures qui les ont couronnés. Des ministres pourraient bientôt subir le même sort que Adama Sagnon et Moumouni Diguemdé pour n’avoir simplement pas respecté certaines clauses non écrites surtout pour ce qui relèvent des nominations.

L’indépendance des principaux acteurs de la Transition n’est pas encore acquise. A la vérité, au pied de la conduite des affaires de l’Etat, certaines figures de proue se rendent maintenant compte des limites de leur étoffe de démagogues et de populistes. Elles ont commis la grave erreur de n’avoir pas eu la lucidité de circonscrire leurs missions dans une réalité temporelle. En se livrant à des déclarations à l’emporte-pièce et à des nominations hasardeuses, le Chef du gouvernement a attisé des doléances et canalisé des attentes auxquelles il n’a ni les moyens ni les capacités d’apporter des réponses diligentes et immédiates. Fini, le commandement dans les casernes, les envolées lyriques des amphithéâtres, les langages alambiqués des tribunaux, les louanges et les adorations des temples. La période de Transition commande des actes concrets afin de baliser le terrain pour un régime démocratiquement élu. Elle s’écarte peu à peu de cette préoccupation majeure.

Il appartient à la Transition de s’atteler à maintenir le cap du progrès socio-économique du pays tout en restant vigilante sur le point de mire de ses actions à savoir l’organisation de scrutins (présidentielle, législatives, municipales) crédibles et transparents pour mettre irréversiblement le Burkina Faso sur la voie d’un Etat de droit, conscient de son rôle et de sa place dans le concert des nations. Les errements apparus çà et là au sein de l’équipe gouvernementale où chacun prêche pour sa chapelle donnent des sueurs froides à plus d’un. Le doute et le scepticisme planent sur la Transition.

« Vous voulez des emplois ? Eh bien, vous les aurez. », « La SOCOGIB a été cédée à un franc symbolique, il faut qu’elle revienne au peuple. », « Le RSP sera démantelé et ses éléments affectés à d’autres missions. ». Ce sont autant de propos aventuriers dignes d’un régime d’exception qui enchaînent actuellement le Premier ministre dans son élan à accomplir ses missions réelles. Celui-ci doit maintenant se départir du langage avec lequel il a amadoué le public à la Place de la Révolution aux premières heures de l’insurrection. Le pouvoir est entre ses mains maintenant, il faut assumer courageusement cette réalité en épousant une posture de vérité en amenant les uns et les autres, supporteurs et adversaires, à admettre que la Transition ne peut pas venir au bout de tous les maux causés par l’ancien régime et combler du coup toutes les attentes de l’ensemble des Burkinabè dans cette courte période à lui impartie.

Le gouvernement de Transition doit être guidé par une boussole démocratique axé sur une feuille de route. Les chantiers revêtent parfois des amalgames sur les missions dévolues aux autorités actuelles. Le Premier ministre Zida et certains de ses ministres commettent l’erreur de donner l’impression à des Burkinabè naïfs qu’ils ont la solution à tout. Alors que des plaies béantes de plus de trois décennies ne peuvent être pansées en moins d’une année. Il faut alors se hâter patiemment.

Bien que le régime de Blaise Compaoré soit accablé de tous les malheurs d’Egypte, force est de reconnaître qu’il existe encore des cadres de haut niveau et aux compétences avérées dans l’administration publique qui ont toujours œuvré de façon irréprochable à l’avancée du pays, sans coloration partisane et sans boulimie. Vouloir changer pour changer renforcera l’air de perpétuels changements, parfois inutiles, qui brisent souvent le rythme des affaires publiques. Si certaines nominations sont judicieuses, d’autres sont fallacieuses voire inappropriées. Des ressources humaines performantes susceptibles d’accompagner la Transition sous de bons auspices sont à portée de main. Il ne sert à rien de se laisser guider par le copinage, le favoritisme ou le népotisme ou aller fouiller les églises, les syndicats ou les organisations de la société civile (OSC) pour nommer d’illustres inconnus professionnellement, dont personne ne connait les compétences réelles, qui viendront grossir demain la liste des centaines de bras cassés de l’administration publique.

D’ailleurs, rares sont les Burkinabè qui peuvent se targuer de n’avoir jamais pactisé avec le régime de Blaise Compaoré. Il suffit de nouer un nouveau contrat de confiance avec elles pour atteindre les objectifs attendus. La véritable bataille qui vaut la peine d’être menée à l’heure actuelle, c’est la reconstruction de la vraie personnalité du Burkinabè autour des valeurs d’intégrité car il ne s’agit pas de combattre des hommes et des femmes mais de chercher à détruire les mauvaises habitudes d’un système. Le mal se trouve dans la tête. Quand il s’agit de dealer, les Burkinabè ne connaissent ni partis politiques, ni religions, ni régions. La nouvelle génération ne poursuit que ses intérêts, notamment le fric, quel que soit son odeur. La transition ne doit pas sonner l’heure des récompenses ou des essais de laboratoires. Elle doit exprimer les capacités des Burkinabè à transcender leurs divergences pour s’entendre sur le minimum et construire ensemble l’avenir. La recomposition de l’administration publique en si peu de temps suscite des craintes. Celle-ci n’a jamais été aussi profonde et multicolore en un temps record.

La déontologie pourrait être piétinée si chaque parti politique ou OSC, détenteur de ministères ou d’entreprises publiques, place des responsables l’administration, comme des dés que l’on pousse, dans la perspective des scrutins à venir. Aucun acteur politique ne perd de vue qu’il faut rassembler beaucoup des moyens pour conquérir l’électorat pendant les échéances.

Filiga Anselme RAMDE
filiga_ramde@yahoo.fr
Pour lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 9 février 2015 à 20:09, par sie ouattara En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Du nimporte quoi, tu ne connais rien du milieu militaire , ne raconte pas des inepties dans ton ecrit , barre toi espece de manipule.
    zigla

  • Le 9 février 2015 à 20:27, par ROYI En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Les évènements de ces derniers temps montrent une fois de plus, la maturité démocratique des habitants du Pays des Hommes Intègres. Courage aux membres de la transition ! On ne peut faire des omelettes sans casser des oeufs !

  • Le 9 février 2015 à 20:29, par yayous En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Bonne anlyse mon frère. Il faut maintenant que chacun comprend que le pays demeurre et les hommes si fort passe (exple de blaise) . Donc ZIDA ton temps passera le 11 octobre 2015 à la suite des élections. J’avais de l’estime pour toi mais je suis dans l’obligation d’admettre que tu n’est pas à la hauteur certe on te laissera terminer la transition si le PF le veut mais jamais on a eu des nominations à la limite copinage et frère d’eglise si c’est pas avec toi ?
    Que Dieu protège le pays d’un autre plan malefique de qui que ce soit ? OSC attention à la derive on vous voit venir avec la sortie de ibriga le 7 fevrier qui ne l’honneur pas ? Car il a fait une lecture inversé de la charte de l’UA sur les textes democratique qui encadre les election ? Ibriga pardon on veut la paix au Burkina ?

  • Le 9 février 2015 à 20:36, par Jeanine Debo En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    J’apprécie cet écrit dans le fond et dans la forme !
    J’espère que Saint Zida va lire !

  • Le 9 février 2015 à 20:38, par Bintou En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Waow, vous faites quoi dans la vie ? Vous etes surs que vous ne pouvez pas etre conseiller du premier ministre fuyard. On benefierait de votre clairvoyance.

  • Le 9 février 2015 à 20:39, par soumpougdou En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Merci beaucoup mon frère.

  • Le 9 février 2015 à 20:51 En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Très belle analyse

  • Le 9 février 2015 à 20:53 En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Au risque de me tromper dans l’appréciation je dirai simplement BRAVO. c’est du propre.

  • Le 9 février 2015 à 20:59, par YIRMOAGA En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Une analyse riche en sagesse, mais il faut reconnaitre qu’une forte concentration de militaires pour la sécurisation de la présidence n’a plus sa raison d’être ? C’est à force de vouloir conserver cette unité sous sa forme actuelle qui pose problème ? Il y a des gens compromis qui tiennent à exister dans un cadre rassurant d’où le combat pour préserver les acquis qu’offraient l’ex PF ? Enfin, on va demeurer dans cette situation jusqu’àààààà, la prochaine crise qui va certainement amener les chefs à un consensus comme le mot clé de Me HERMANN.

  • Le 9 février 2015 à 21:04, par Solvay En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Très bonne analyse. Rien ne sert de tout changer. L’important est d’inculquer au burkinabé qu’il peut rester digne et intègre dans le but de hisser le Burkina au firmament des nations. La feuille de route du gouvernement de la transition doit être de donner confiance au peuple en la conduisant vers des élections libres et transparentes, inclusive,afin que le meilleur l’emporte et dirige dans la paix et la concorde.

  • Le 9 février 2015 à 21:25 En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    faut arrêter tes élucubrations. au fond de toi tu veux que la transition échoue mais peine perdue,le burkina est en marche et pour de bon

  • Le 9 février 2015 à 21:46, par LeMossi En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Bravo M. Ramde !
    bel article, francais facile accessible à tous, ton veridique et rassembleur...loin des étalages narcissiques avec un verbe haut pour justifier son titre de docteur ! Qui dit mieux ?
    Allons aux élections, que le/la meilleur gagne et prouve ses qualités en réussissant les réformes que nous souhaitons tous.

  • Le 9 février 2015 à 22:22, par ASPIRINE En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Bonne lecture Mr Ramdé. Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse. Les OSC ne cherchent qu’à protéger leur mangé dans le CNT et les politiciens ne pensent qu’à l’occupation de kossyam. On les a vu avec les émoluments du CNT. Il est plus simple de critiquer et de bomber sa poitrine que de construire. Le sentiment que j’ai est que le premier ministre travaille seul et n’écoute personne. Le premier atout d’un responsable est l’écoute à travers des concertations et dès lors tout le monde est responsable et personne ne se plein. J’avoue que la transition a échoué. On attendait un Burkina plus fort avec une constitution en béton sans favorisé un groupe, une frappe rigoureuse de l’incivisme et enfin renforcer le concept de pays intègre mais hélas on vient de rater le renouveau tant souhaité avec un peuple de plus en plus divisé et un premier ministre affaiblit.

  • Le 9 février 2015 à 22:22, par ZIDA LE TRAITRE En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Très belle analyse. Que Zida la lise et s’en inspire, au lieu de confier son destin aux voyous et autres personnages haineux qui peuplent notre société civile. Zida se voulait Sankara. Par son populisme et sa démarche brouillone, on découvre finalement qu’ il est plus proche de Dadis Camara et d’Amadou Aya Sanogo que du Chef de la Révolution Burkinabè.

  • Le 9 février 2015 à 22:29, par Faycal En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Ouf, je me remets à espérer : il y a encore des gens lucides dans ce pays. Bravo, Monsieur RAMDE

  • Le 9 février 2015 à 22:49 En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    YES YES !!!

  • Le 9 février 2015 à 23:07, par Zaef En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Les politiciens cagoulés (OSC) nous font prendre l’ombre pour la proie,si le RSP n’était pas là je crois que nous serons toujours entrain de voler de transition en transition quelle que soit le président en place,rappelons nous en 2007 et en 2011 donc ne nous trompons pas de combat, il suffirait que n’importe qui fasse appellent à des mercenaires pour déstabiliser le régime adverse ou ennemi c’est selon

  • Le 9 février 2015 à 23:20, par Djinatiè En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    cet article m’émerveille à la fois par la qualité du style et des idées ; Courage M Ramdé ; le problème aujourd’hui, c’est que le peuple réclame lui-même le sensationnel ; il n’a pas conscience qu’il en sera finalement la plus grande victime....

  • Le 10 février 2015 à 02:54, par King En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    S’il est vrai que le RSP n’y est pour rien et que Zida a pris peur et choisi la poudre d’escampette, il ne mérite plus de rester à son poste et doit tout simplement rendre le tablier ! Burkin yal yal ka burkin yé ! Burkin saca koum zoé YANDÉ !

  • Le 10 février 2015 à 06:41, par Repondeur En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    C’est facile de créer un mail avec un pseudonyme et de raconter l’histoire à sa façon, alors que le RSP même n’a jamais démenti et a même reconnu les faits de par leur déclaration et aussi leur silence. Un peu d’intelligence quand vous voulez tordre les faits.

  • Le 10 février 2015 à 07:07, par yeriyoublo En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Merci monsieur RAMDE. Rien à dire . Aux premières heures j’avais dit que le burkinabé aimaient le sensationnel et applaudissaient bêtement . Que les responsables de la transition vous remercient au centuple et prennent votre écrit comme une écriture sainte. En vous lisant j’ai eu de l’espoir. Que Dieu fasse que votre écrit entre dans leur conscience .

  • Le 10 février 2015 à 07:48, par l’éclairé En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    N’importe quoi !!!!! Seuls les gens de mauvaise foi ne comprennent pas ce que ZIDA a voulu faire ; je vous explique : ils nomme un commandant et tous ceux qui sont de rangs supérieurs à lui sont reversé à l’état major général des armés ; c’était le début du démantèlement. Le RSP n’a intérêt à dire la vérité. Sinon pourquoi imposer des noms ?? Il n’ya pas d’autres colonels que KERE et COULIBALY ?

  • Le 10 février 2015 à 08:38, par Le maître En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Si le premier ministre s’ est rendu chez sa magesté .C’est parce que sa garde rapprochée lui a surement porté l’information sur une éventualité.
    Excellence monsieur le premier ministre vous êtes un bon commando.Je vous félicite pour votre sens de retenue dans cette crise. Monseigneur Anselme SANOU disait à ses étudiants et je le cite
    Alors mon colonel mes respects.

  • Le 10 février 2015 à 08:45, par Napoko En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Très très belle analyse. L’administration n’a pas été battie en si peu de temps pour être démantelée en quelques mois avec des nominations bizarres qui mettront en mal ses assises. On est en train de retourner Vingt ans en arrière. Je ne suis pas contre cette transition ; au contraire, je souhaite qu’elle soit bien conduite jusqu’à termes (respect du délai ) et qu’elle laisse la place au pouvoir démocratiquement élu pour réorganiser à bon escient les choses. Si la transition se met à tout réorganiser ( comme si elle ne va jamais partir), c’est donner un double travail au gouvernement qui sera démocratiquement élu , qui va aussi logiquement placer ses hommes avant de commencer à véritablement travailler.

    Je suis tout à fait d’accord pour que des états généraux de l’armée soient organisées, ce qui permettra de recadrer les choses au niveau du RSP qui a a manifesté légitimement ; car même dans l’administration publique, il est inacceptable qu’un agent de catégorie B commande des agents de catégorie A.
    Donc, de grâce que le gouvernement de la transition s’occupe de l’essentiel pour qu’on avance !

  • Le 10 février 2015 à 08:48, par Hetty En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Vous savez mes frères c’est vraiment facile de critiquer, d’autres critiquent sans rien comprendre.Tout ce qui sort de la bouche d’un homme est très important, c’est pour cela que nous devons bénir notre pays au lieu de le maudire, le construire au lieu de le détruire(celui qui a dit que la transition a échoué). Vous croyez qu’on peut laver un linge de 27 ans en quelques mois et très facilement ? La réussite de la transition n’est pas la responsabilité de Pierre ni de Paul, chacun de nous à un rôle à jouer. Arrêtons nos différences religieuses et mettons nous main dans la main pour bâtir notre chère patrie le Burkina Faso. Ma prière est que Dieu pardonne chaque Burkinabè du plus petit au plus grand de tous nos fautes. Que Dieu bénisse le Faso.

  • Le 10 février 2015 à 09:00, par Coulidiati Laurent En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transept

    Très bonne analyse de M. RAMDE. Il faut sauver la transition en disant la vérité et en oubliant un peu les intérêts personnels . Les membres "OSC", des Partis politiques et autres citoyens de ce pays donnez vous la main et ne croyez pas que vous êtes obligés d’ attaquer certaines personnes pour avoir la grâce des responsables de la transition . Le CSC, ne laissez plus passer les discours haineux de certaines personnes qui disent par exemple que le "peuple ne supporte plus la tête de certaines personnes à la télé" . Ceci est soutenu par quel enquête sur le terrain ? Quand une journaliste zèle commente des propos d’un chef de parti en disant que l’intéressé "RAME à contrecourant " simplement parce que l’intéressé donné son point de vue , c’est très dangereux et ce n’est pas professionnel.

  • Le 10 février 2015 à 10:10, par Passeck En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Une analyse trufée de contradictions. Ramdé, sachez seulement que si le PM n’arrive pas à tenir ses promesses, c’est en partie due à ce RSP que certaines personnalités tapies dans l’ombre brandit comme menace. Zida n’aurait été interpellé en rien s’il n’avait pas entamé le processus de demantèlement de ce Corps. Si non pourquoi n’imposer que Kéré et Coulibaly à ces postes alors que l’armée Burkinabè regorge des colonels et de colonels majors ? Le RSP pouvait en toute objectivité remettre en cause ces nominations, mais allé en imposer des têtes, ne nous meprenez pas. Ce serait une culpabilité si le peuple dans toutes ses composantes cautionne ce mouvement d’humeur du RSP. Zida a certes commis des erreurs depuis le 31 octobre, avec des nominations qu’ont peut contesté car ayant des allures de copinage, mais celles que nous servaient le régime Compaoré n’était pas bien meilleures.Le Premier Ministre paie juste sa volonté et son courage d’être en phase avec la volonté du peuple et nous ne devons que lui être solidaire ne dépit de ses insuffisances, sinon nous en patirons tous en cautionnant les faits et gestes de ce corps d’élite. Avec une telle attitude et analyse, le pire est à venir, je vous l’assure !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 10 février 2015 à 10:13, par Yeral Dicko En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Très très bonne analyse et bravo a Mr Ramdé pour son courage et merci pour les conseils éclairés. Espérons que nous ne seriez pas inquiéter par quelques larbins que ça soit !

  • Le 10 février 2015 à 10:25, par YABA En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    A l’opinion nationale et internationale de bien voir les cas du prof IBRIGA et de Me HERVE KAM qui se battent pour leurs intérêts et non pour l’intérêt du peuple . qu’ils partent voir le RSP au lieu de tromper les gens .nous sommes au courant de tous ceux ZIDA les font

  • Le 10 février 2015 à 10:28, par Oussou En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Du n’importe quoi, on sait que les gens du RSP t’ont donné de l’argent ; on a votre liste !!!

  • Le 10 février 2015 à 10:33, par Carlo En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Bonjour Mr RAMDE. Je voudrais savoir si vous êtes un militaire ou un spécialiste en question militaire pour en savoir autant ! Votre analyse est très convaincant. Et c’est par là même qu’elle est malhonnête. Comme le dit un penseur, la malhonnêteté d’un penseur se dévoile par la somme de ses idées convaincantes. Vous dites que le Conseil des ministres n’a jamais été ni perturbé ni interrompu, étant donné que le Premier ministre ne s’est pas rendu au palais de Kosyam, le mercredi 4 février dernier, il qu’il n’a jamais été séquestré. Pourquoi voulez-vous qu’il y aille pour se faire tabasser. Il faut être idiot pour voir un danger et y foncer sans réfléchir. Le PM ZIDA est issu du RSP. Il sait ce qui s’y passe. Sachez qu’il n’y pas de fumée sans feu.

  • Le 10 février 2015 à 11:22, par nufulga En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Une très belle analyse j’aime les idées constructive

  • Le 10 février 2015 à 11:53, par DONDASSE En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    TRÈS BELLE ANALYSE MON FRÈRE.JE SAIS OU ON IRA AVEC DES OSC VOYOUS COMME IBRIGA, KAM ,OUATTARA ET BIEN ;DES GENS SANS CONSCIENCES QUI SOUHAITENT LE PIRE DANS LE PAYS.

  • Le 10 février 2015 à 12:11, par soumpougdou En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    A bas la haine, l’exclusion, le népotisme, l’intolérance, la division. Vive le burkina

  • Le 10 février 2015 à 12:15, par CHEICKY En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Merci mon frère pour ta contribution. Je suis fière de toi. C’est comme ça que les burkinabè doivent raisonner. Il y a d’autre au lieu de donner des idée pour l’apaisement, il veulent empirer la situation. Tu es vraiment un burkinabè digne de nom.

  • Le 10 février 2015 à 12:19, par Etienne SAWADOGO En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Il est très facile de berner les Burkinabés. Vous croyez que Zida va fuir par ce qu’il a eu peur, il n’y a pas de fumè sans feu.

  • Le 10 février 2015 à 12:36, par sanou yaya En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Mr RAMDE, je vous tire mon chapeau !
    vous êtes un intellectuel tout fait qui pourrait conscientiser des millions de Burkinabè !
    votre analyse est franchement digne d’un vrai docteur en communication ! Si seulement je pouvais vous connaitre physiquement, tout le plaisir allait être pour moi de vous serré la main !
    Je vous dit encore merci et merci pour avoir sauver des millions de burkinabè à ne pas tombé dans le jeu de ceux qui se disent révolutionnaires, pourtant, ils ne voient que leurs intérêt personnel !

  • Le 10 février 2015 à 13:06, par BILIBILI En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Il faut que le " Bouché de yako " et sa clic comprennent que rien ne sera plus comme avant ! IL faut leur faire comprendre qu’il nyaura plus d’enveloppe "merci-papa" en milieu du mois comme ça se passait au temps de BLAISE ! On ne peut pas prendre le peu de ressources "impots et taxes " des pauvres contribuables pour vous faire plaisir ! Si vous êtes si forts comme vous voulez nous le faire savoir, allez y aider le CAMEROUN ET LE TCHAD à combattre BOKO-HARAM ;

  • Le 10 février 2015 à 13:18 En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Belle analyse Monsieur Ramde ! Il faut vraiment être objectif et réaliste face à cette situation dans notre pays. Nous devons tous tirer des leçons de ces événements afin de mieux choisir notre Président de 2015. Ne nous laissons pas berner par des gens qui ne savent même pas ce qu’ils font. Nous devons bâtir ce pays, c’est de notre devoir !

  • Le 10 février 2015 à 13:35, par le taureau En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Bonne annalyse ; le conseil des ministres n’a jamais été perturbé et tous les autres journalistes venus ce jour a kossyam le savaient très bien. Mais ils en parlaient peu pour éclairer le peuple afin d’éviter de grosses difficultés à notre transition ; merci mr Ramdé pour eclaircir les lanternes.

  • Le 10 février 2015 à 13:51, par ZWWA En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Excellente analyse en plus impartielle.... Ne fait pas attention au detracteur de ton article cést sur quíls ne comprennent pas francais dc de facto ne comprenne pas lénsemble de ton article encore moins la definition de la democratie.....

  • Le 10 février 2015 à 14:13, par yesgo En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Je salue la rigueur, la cohérence et la considération de l’autre, dont a fait preuve monsieur RAMDE. Le nom de l’hyène est gâté depuis sa naissance au point qu’aucune présomption d’innocence, chose que tout accusé doit bénéficier jusqu’à l’établissement de la preuve de sa culpabilité ne peut lui être reconnue. Autrement dit le rsp qui résulte du Centre Commando dont le premier chef fut un certain SANKARA (PAIX A SON ÄME), a vu sa réputation ternie par d’obscurs individus qui ont évolué dans ses rangs. Les derniers évènements, aussi regrettables qu’ils aient été, ne doivent pas nous faire perdre de vue que la discipline est le sacré de toute armée et que l’ignorer c’est faire preuve d’une ignorance déroutante. Les intervenants 20 et 22 qui semblent appartenir à certaines OSC en voie de criminalisation ne peuvent malheureusement comprendre ce b-à-bas. Nous avons besoin que messieurs nous disent en quoi ZIDA est fondé à ébranler la hiérarchie dans une unité militaire, surtout quand ces mouvements ont des relents népotistes et religieux avec pour seul but d’être le seul maître à bord d’un navire qu’il n’a pas construit ? De quelle légitimité le Balai citoyen qui n’a jamais rien proposé contre l’incitoyenneté ambiante (ex : respect de feux de signalisation) dans la cité pour rédiger un chronogramme de démantèlement péremptoire du rsp dans un tract distribué autour du 29 janvier ? Le balai pense-t’il que le fait de bénéficier de financements de puissances étrangères qui ont foutu la merde à travers le monde leur octroie un blanc-seing pour mener au poteau tous ceux qui ne pensent pas comme eux ? Dans le même ordre d’idées comment un Colonel qui a fui le Pays à l’arrivée de SANKARA au pouvoir et qui depuis cette époque voue les hommes de SANKARA (les commandos) aux gémonies, peut déblatérer à travers la presse nationale que l’armée est Burkinabé n’en est pas une tant qu’il existera une unité d’élite du rang du rsp. Pendant que nous y sommes, si le rsp ne peut garder un Président parce que militaire, qui défendra et avec quel argument que la gendarmerie puisse le faire, puisque cette dernière est également une force militaire ? De quelle légitimité dispose le Balai, pour, dans le tract sus-évoqué réclamer la nomination du Colonel Serges Alain OUEDRAOGO comme Chef des Gendarmes en lieu et place de l’actuel chef, frappé du crime de proximité avec DIendérai (l’horthographe du nom est ainsi dans le tract du 29 janvier dont très peu ont eu connaissance !).? En quoi monsieur Luc Ibriga, éminent Prof de droit, peut-il encore se targuer d’être intègre en allant se jeter dans la boue avec tant et tant de haine ? Et qui acceptera désormais les résultats des audits ASCE sous l’autorité d’un véritable chenapan, prêt à broyer tous les ri-pous qu’il aurait suspectés d’intelligence avec son (ses) ennemi(s).? Ce monsieur doit démissionner ou être démissionné et l’ASCE dirigée par un praticien du droit au dessus de la mêlée et je suis convaincu que notre appareil judiciaire dispose de telles compétences à équidistance des chapelles politiques et des antres politico-associatives.
    Monsieur RAMDE sera insulté, lynché au figuré mais également au propre si cela était possible, car depuis l’insurrection, une race de Burkinabé s’est octroyée un statut de pur Burkinabé et s’est auto adjugée une mission de purification de notre pays, n’autorisant aucune contradiction et prête à brûler les hérétiques qui rejettent leur volonté d’asseoir la pensée unique. Passe encore, la jeune génération qui n’a pas connu la révolution, dont de minables théoriciens ont contribué à fourvoyer et qui fut quoi que l’on dise une période de traumatisme permanent pour les anti-conformistes qui ne demandaient le plus souvent que le droit à la différence ; mais qu’un plus que demi-sièclard tel Ibriga bave et sue tant de haine tel qu’il s’est présenté lors de la manif anti-rsp, il y a de quoi désespérer de notre pays. Mais comme Dieu ne dort pas, le Burkina Faso dispose encore d’intelligences et de sagesse telles que nous l’offre l’exemple de monsieur RAMDE. Et voilà que désargumenter, on l’accuse d’avoir créé un pseudo. Et vous, râleurs (20 et 22) quelle est votre identité vraie ? dites qui vs êtes et ns comprendrons pourquoi vs pensez ainsi. Bravo monsieur RAMDE et continuez votre œuvre de pédagagie fonctionnelle car il y a trop de tonneaux vides dans la cité.

  • Le 10 février 2015 à 16:08, par N’dabi En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    C’est assez courageux d’avoir à l’heure actuelle une analyse de la situation politique qui aille dans le sens de dire certaines erreurs qui sont faites, sans qu’aucune personne ne cherche à redire. Il est bien vrai que les priorités du peuple en ce moment s’élèvent à tous les domaines de la vie politique. Cependant, sommes-nous assez lucide pour comprendre et admettre que la soif de justice et de démocratie exprimé par le peuple au lendemain de l’insurrection populaire peut-elle être étanchée en une année de transition ? A mon sens, sans doute, non. Par ailleurs, que peut être la marche de manœuvre d’un gouvernement de technocrates missionnés pour assurer la continuité de l’état et organiser des élections démocratiques et inclusives au bout de leur mandat ? Pour être plus efficace, ces hommes doivent avoir pour priorité de gérer les dossiers en attentes et entreprendre quelques réformes qui nécessiteront pas beaucoup de temps. Ils doivent pour la même occasion se garder de toutes déclarations hasardeuses qui ne pourront pas les compromettre dans leur mission.

  • Le 10 février 2015 à 16:35 En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    bonne analyse !
    il ne suffit pas de changer pour changer,il y avait des bosseur dans l’administration
    tout simplement parce que vous voulez mettre vos freres et soeurs en christ,vous limogez des gens competents
    du n’importe qoui

  • Le 10 février 2015 à 16:40, par yesgo En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Je salue la rigueur, la cohérence et la considération de l’autre, dont a fait preuve monsieur RAMDE. Le nom de l’hyène est gâté depuis sa naissance au point qu’aucune présomption d’innocence, chose que tout accusé doit bénéficier jusqu’à l’établissement de la preuve de sa culpabilité ne peut lui être reconnue. Autrement dit le rsp qui résulte du Centre Commando dont le premier chef fut un certain SANKARA (PAIX A SON ÄME), a vu sa réputation ternie par d’obscurs individus qui ont évolué dans ses rangs. Les derniers évènements, aussi regrettables qu’ils aient été, ne doivent pas nous faire perdre de vue que la discipline est le sacré de toute armée et que l’ignorer c’est faire preuve d’une ignorance déroutante. Les intervenants 20 et 22 qui semblent appartenir à certaines OSC en voie de criminalisation ne peuvent malheureusement comprendre ce b-à-bas. Nous avons besoin que messieurs nous disent en quoi ZIDA est fondé à ébranler la hiérarchie dans une unité militaire, surtout quand ces mouvements ont des relents népotistes et religieux avec pour seul but d’être le seul maître à bord d’un navire qu’il n’a pas construit ? De quelle légitimité le Balai citoyen qui n’a jamais rien proposé contre l’incitoyenneté ambiante (ex : respect de feux de signalisation) dans la cité pour rédiger un chronogramme de démantèlement péremptoire du rsp dans un tract distribué autour du 29 janvier ? Le balai pense-t’il que le fait de bénéficier de financements de puissances étrangères qui ont foutu la merde à travers le monde leur octroie un blanc-seing pour mener au poteau tous ceux qui ne pensent pas comme eux ? Dans le même ordre d’idées comment un Colonel qui a fui le Pays à l’arrivée de SANKARA au pouvoir et qui depuis cette époque voue les hommes de SANKARA (les commandos) aux gémonies, peut déblatérer à travers la presse nationale que l’armée est Burkinabé n’en est pas une tant qu’il existera une unité d’élite du rang du rsp. Pendant que nous y sommes, si le rsp ne peut garder un Président parce que militaire, qui défendra et avec quel argument que la gendarmerie puisse le faire, puisque cette dernière est également une force militaire ? De quelle légitimité dispose le Balai, pour, dans le tract sus-évoqué réclamer la nomination du Colonel Serges Alain OUEDRAOGO comme Chef des Gendarmes en lieu et place de l’actuel chef, frappé du crime de proximité avec DIendérai (l’horthographe du nom est ainsi dans le tract du 29 janvier dont très peu ont eu connaissance !).? En quoi monsieur Luc Ibriga, éminent Prof de droit, peut-il encore se targuer d’être intègre en allant se jeter dans la boue avec tant et tant de haine ? Et qui acceptera désormais les résultats des audits ASCE sous l’autorité d’un véritable chenapan, prêt à broyer tous les ri-pous qu’il aurait suspectés d’intelligence avec son (ses) ennemi(s).? Ce monsieur doit démissionner ou être démissionné et l’ASCE dirigée par un praticien du droit au dessus de la mêlée et je suis convaincu que notre appareil judiciaire dispose de telles compétences à équidistance des chapelles politiques et des antres politico-associatives.
    Monsieur RAMDE sera insulté, lynché au figuré mais également au propre si cela était possible, car depuis l’insurrection, une race de Burkinabé s’est octroyée un statut de pur Burkinabé et s’est auto adjugée une mission de purification de notre pays, n’autorisant aucune contradiction et prête à brûler les hérétiques qui rejettent leur volonté d’asseoir la pensée unique. Passe encore, la jeune génération qui n’a pas connu la révolution, dont de minables théoriciens ont contribué à fourvoyer et qui fut quoi que l’on dise une période de traumatisme permanent pour les anti-conformistes qui ne demandaient le plus souvent que le droit à la différence ; mais qu’un plus que demi-sièclard tel Ibriga bave et sue tant de haine tel qu’il s’est présenté lors de la manif anti-rsp, il y a de quoi désespérer de notre pays. Mais comme Dieu ne dort pas, le Burkina Faso dispose encore d’intelligences et de sagesse telles que nous l’offre l’exemple de monsieur RAMDE. Et voilà que désargumenter, on l’accuse d’avoir créé un pseudo. Et vous, râleurs (20 et 22) quelle est votre identité vraie ? dites qui vs êtes et ns comprendrons pourquoi vs pensez ainsi. Bravo monsieur RAMDE et continuez votre œuvre de pédagagie fonctionnelle car il y a trop de tonneaux vides dans la cité.

  • Le 10 février 2015 à 17:35, par LA VERITE En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    A l’intervenant Repondeur, un peu d’honnêteté, le RSP n’a jamais reconnu avoir ni perturbé le conseil des ministres du 4 février dernier ni séquestré le PM Zida comme tout Ouaga en piaffait. Dans sa déclaration, il a été dit qu’il y a un problème lié au choix de ses responsables et le vide de ne pas disposer d’un chef de corps. Le PM sait du fond de lui même que l’article révèle une vérité crue. Il a confondu vitesse et précipitation Filiga Anselme Ramdé donne la preuve d’un éditorialiste averti et au dessus de la mêlée. Souvenez-vous, avant 2011, année des violentes mutineries militaires et policières, les commentateurs des défilés du 11-décembre se plaisaient à répéter que le RSP dépend de l’armée de terre et placé sous le commandement du chef d’état major particulier (Gal Diendéré) et assure la protection du PF, de sa famille et de toute autre personne qu’il jugera utile de bénéficier de sa protection. Après 2011, les uns et les autres se sont rendus compte de cette erreur dans les missions dévolues au RSP et se sont mis à rectifier le tir en disant le RSP assure la protection des institutions de la république dont de leurs responsables. Donc le RSP est en réalité une CRS sophistiquée. Espérons qu’il en soit ainsi et que ce corps soit affecté exclusivement désormais à la protection de tout le Burkina Faso et de ses habitants. L’armée aux frontières, la police à l’intérieur. Cette mutation est un travail de longue haleine et requiert de la lucidité et Zida le sait que quiconque. est un Aucun responsable militaire ou politique n’a intérêt que le pays revive une crise majeure. Mais la sagesse commande qu’on se hâte patiemment. C’est le peuple burkinabè dans son ensemble qui doit sauver la transition. Ce n’est ni les bandes achetées de la société civile par le PM, ni des leaders politiques déroutés par le mensonge et les affabulations. Il faut reconstruire l’armée. Et le RSP ne peut se targuer de cette quête d’une armée républicaine.

  • Le 10 février 2015 à 18:57, par justicier assoiffé En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    je marque un vif intérèt à lire cet écrit qui permet d’instruire plus d’uns. si des gens font des efforts de reflexion pour produire une matière, qu’on ait l’humilité de reconnaitre les mérites au lieu de proferer des injures non constructives. il faut que le burkinanabé sache raison garder apprécier la teneur des propos des uns et des autres. cela va participer de la maturité intellectuelle et democratique des fils et filles du pays des hommes intègres.
    merci tout simplement

  • Le 10 février 2015 à 21:10, par qui est fou ? En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    S’il vous plait soyez raisonnables. Il y a eu combien de mercredi que le Premier Ministre au lieu d’aller en conseils de ministres a préféré rendre une visite de courtoisie au Moro Naaba ??? au nom du dicton qui dit : qui s’excuse s’accuse l’on pourrait aussi dire que "qui s’explique s’accuse. cette fumée du mercredi quoi qu’on dise a eu naturellement des braises quelque part. RAMDE a lui même dit que le Général DIENDERE ne refait surface que lorsqu’il y avait peut être des problèmes liés à sa troupe. Sa sortie ce jour avait bien une raison et Dieu seul sait la quelle ? Les autres manifestent mais ne vont pas jusqu’à empêcher le fonctionnement de l’autorité de l’Etat.

  • Le 10 février 2015 à 22:27, par Zlatane En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Tu te prends pour qui mon cher ami,il faut apprendre a publier des choses constructives.

  • Le 10 février 2015 à 23:08, par Psg En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Oiseau de mauvaise augure,le pays n’a pas besoin d’incatations pareilles.on vaut mieux que ca quand meme.il faut cultiver plus de patriotisme sinon bonjour un tas de traitres contre la nation.vive la republique.la patrie ou la mort nous vaincrons !!!!

  • Le 11 février 2015 à 04:09, par SANGARE MOISE En réponse à : Gouvernement de Transition : Un pays dangereusement en transe

    Le système Blaise Compaoré vieux de 27 ans ne sera pas lavé de si tot ; pour dire que celui qui vous a payé pour écrire n’a pas atteint son objectif,vous n’etes pas à la hauteur car les burkinbé ont souffert 27 ans
    sous un faut règne sans niveau ni qualité et ont connait trop ces méthodes arreté là

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