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Ramtane Lamamra, ancien commissaire à la paix et la sécurité de l’Union Africaine et actuel ministre algérien des Affaires étrangères, est du 24e sommet de l’UA où nous l’avons rencontré ce mercredi. Le diplomate chevronné et spécialiste des situations d’instabilité sur le continent que l’on n’avait pas entendu sur le cas burkinabè avec l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre suivie de l’expérience de la transition, se prête à nos questions.
Lefaso.net : Que pensez-vous de l’insurrection populaire au Burkina Faso, sur laquelle on ne vous a pas entendu ?
Ramtane Lamamra : Les peuples sont souverains. Nous ne pouvons que respecter la volonté de nos peuples. Néanmoins, il convient de se réjouir de ce qu’il n’y ait pas eu d’effusion de sang dans cette situation récente et que les différents acteurs burkinabè se soient remis ensemble pour une transition courte, une transition consensuelle, une transition qui mènera avec l’aide de Dieu et la bonne volonté de tous à des élections ; donc à la reprise du processus démocratique afin que les institutions constitutionnelles puissent être pourvues légitimement dans les délais impartis.
Comment appréciez-vous le déroulement jusque-là de la transition burkinabè ?
Nous le suivons avec beaucoup de sympathie et nous encourageons toutes les parties burkinabè à travailler d’arrache-pied pour faire de cette transition un succès.
Comment expliquez-vous le silence de l’Union africaine sur les faits avant l’insurrection ?
Je ne sais pas s’il y a lieu de parler de silence ou de discrétion. Je crois que l’Union africaine est la somme des forces et des faiblesses de ses Etats membres. Donc, quand il y a un problème qui affecte un de ses Etats membres, il y a comme un certain embarras, une certaine gêne à pouvoir s’exprimer publiquement. Mais, il reste qu’il y a des textes référentiels au niveau de l’Union africaine qui portent sur l’approfondissement de la bonne gouvernance, de la démocratie et qui refusent également des changements anti-constitutionnels de gouvernement.
Il semble que vous êtes pressenti candidat pour le poste de président de la Commission de l’Union africaine…
Non, ce poste n’est pas encore ouvert.
Mais, notre source est formelle là-dessus…
Non, non. Mais, pour l’instant il y a des élections au Burkina Faso et il faut qu’elles soient couronnées de succès.
Propos recueillis par Grégoire B. Bazié, Envoyé spécial à AddisAbeba
Lefaso.net
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Vos commentaires
1. Le 29 janvier 2015 à 07:23, par Dieudo En réponse à : Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères :« Il faut que les élections au Burkina soient couronnées de succès »
L’Algérie n’a rien à apprendre aau Burkina en matière de démocratie surtout après avoir élu un président qui n’a plus les capacités de gérer le pays.
Que nos autorités arrêtent d’écouter ces genres de pays là.
2. Le 29 janvier 2015 à 10:08, par kouadio En réponse à : Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères :« Il faut que les élections au Burkina soient couronnées de succès »
Je vois que vous n’avez pas entendu ce que vous auriez souhaite entendre. Arrêtez de vous ridiculiser avec cette histoire d’insurrection. Vous êtes souvent ridicule en croyant que le Burkina est devenu subitement fort parce qu’il a incendie son parlement, et que désormais c’est la rue qui dirige dans ce pays, ou respecte par tous parce que ce pays tres pauvre va s’apprauvir davantage
3. Le 29 janvier 2015 à 12:18, par yeriyoublo En réponse à : Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères :« Il faut que les élections au Burkina soient couronnées de succès »
ha ! quand la sourie conseille ses petits de faire attention au "soumala" . l’Algérie qui demande des élections couronnées de succès au Burkina Faso. comment décrypter ce langage quand on sait qu’en Algérie, les élections couronnées de succès ont une autre signification.
4. Le 29 janvier 2015 à 17:54, par #BlackBird En réponse à : Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères :« Il faut que les élections au Burkina soient couronnées de succès »
Kouadio laisse nous parler de notre insurrection parce que ce qui nous préoccupe actuellement c’est la réussite de notre transition. Si ça t’indispose ou si tu ne veux pas en entendre parler ne vient plus sur les sites d’information burkinabè. Tu voulais qu’on lui parle de quoi ? du chômage en France ? de la dette de la Grèce ? tchuurr
Laisse nous parlez de ce qui nous concerne STP