LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

Publié le mercredi 28 janvier 2015 à 15h58min

PARTAGER :                          
Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

Monsieur le Ministre,

« La route du développement passe par le développement de la route » a-t-on souvent l’habitude de dire. Les autorités du Burkina Faso l’ont très bien compris en reliant par le goudron toutes les régions à la capitale. Le Président de transition Michel Kafando l’a également inscrit en lettre d’or dans son agenda politique lors de son discours à la nation le 31 décembre 2014.

Qu’à cela ne tienne, mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Quand on pénètre le « Burkina profond », c’est tout une autre réalité. L’axe Poura-route nationale N°1 en est un bel exemple et à la fois une triste réalité.

La zone de Poura est connue depuis les périodes précoloniales par la richesse de son sous sol en gisement d’or. Ce réservoir minier a renfloué les caisses de l’Etat et bien qu’ancien, Poura reste toujours une zone d’attraction à des milliers d’orpailleurs venus de toutes les régions du Burkina. Il est lamentable et inconcevable que ce petit tronçon d’une vingtaine de kilomètre reste impraticable, même en saison sèche. Chaque jour, un nombre très important de véhicules empruntent la voie. Poura à lui seul, dispose de plus de dix taxis en circulation, près d’une dizaine de mini cars en provenance de Fara et de la frontière du Ghana, des camions de transport de marchandises diverses et la liste est loin d’être exhaustive.

Le marché de Fara qui constitue également une foire sous régionale mobilise un grand monde chaque six jours venant surtout du Ghana et de toutes les localités du Burkina. Poura est un grand producteur de banane et cela a suscité la création de la foire de banane qui est à sa deuxième édition. Ce grand tableau ainsi peint montre à tel point ce petit tronçon a besoin d’être entretenu puisque très pratiqué à longueur de journée.

Monsieur le Ministre,

Tenez vous bien, l’état calamiteux de cette voie est un véritable handicap pour le développement de la zone de Poura. Quand on se rend compte de ce que le pays a tiré de son sous sol en or, on en déduit que Poura ne mérite pas un tel sort. Pendant l’hivernage de 2012, il fallait débloquer 2500F pour rejoindre la grande voie, distante de 20 kilomètres. Des dizaines de véhicules pouvaient s’embourber et des cargaisons de bananes se réduisent en pâte et souvent irrécupérables. Des propriétaires de taxi ont mis leur véhicule au garage du fait de l’état de la voie. Et pour se rendre compte de la détérioration de la voie, à l’état actuel, très peu de véhicule peuvent parcourir ce tronçon de 20 kilomètres en moins d’une heure. Ce qui donne encore plus de facilité aux brigands de se faire de bonnes affaires avec des braquages orchestrés à tout moment. Et si on sait que le CSPS (Centre de Santé et de Promotion Sociale) de Poura ne dispose d’aucune ambulance en circulation, imaginez une évacuation en taxi dans de pareilles circonstances.

Eh oui, on dira que le bitumage d’une route coûte excessivement cher. Si les moyens de bitumer l’axe Poura-carrefour font défaut, il ne va quand même pas manquer de moyens de charger la voie en terre rouge comme ce qui se fait sur d’autres axes. Malheureusement, à quelques rares occasions, on ne fait que racler la voie qui se transforme en une retenue d’eau sans aucune issue de passage. Et pendant l’hivernage c’est le comble ; les véhicules pataugent dans une boue à la vitesse du caméléon. Ce silence de cimetière de nos autorités amène la population chaque année à se mobiliser à travers des quêtes pour ne pas être coupé du reste du Burkina. Mais l’état actuel de la voie n’est pas à sa portée.

Monsieur le Ministre,

En attendant les élections d’octobre 2015 où les politiciens en quête de voix électorales viendront encore avec des promesses faramineuses qui ne se réaliseront jamais, faites un tour à Poura pour vous rendre compte qu’il ne s’agit pas d’une description exagérée et pessimiste mais du vécu quotidien des habitants de Poura. La population de Poura et environnants est très mécontente et avant que la colère ne se dégénère, une solution doit être trouvée avant l’hivernage. Si à l’état actuel, rien n’est fait ce sera le calvaire et il n’ya pas d’autres possibilités de sortir de Poura si ce n’est que par cet axe.

Monsieur le Ministre,

Tout en vous remerciant pour votre esprit d’écoute et de votre volonté manifeste d’accompagner cette localité du pays délaissée, ignorée, une population qui bat de ses propres ailes et pourtant productrice de devises, la population de Poura vous traduit ses vifs et sincères remerciements. Et comme « plus rien ne sera comme avant », nous fondons l’espoir et osons croire que les mois à venir ce sera le bruit des Caterpillar qui réveillera la population pour le début des travaux d’entretien de cette voie routière.

Karim KABORE
abdoulkaka@yahoo.fr

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 28 janvier 2015 à 16:46, par Faso Hebdo En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    20 kilomètres seulement avec ces atouts dans l’économie du pays ? Ce n’est pas vrai ! C’est une injustice flagrante contre Poura. Alors qu’on a bitumé des voies sans aucune importance non loin de Ziniaré, des voies pour aller au domicile du Petit Président à Ouaga. Le monde est vraiment cruel. Des zones qui contribuent à sortir le Faso de son sous-développment, sont laissées à elles-mêmes. L’homme est foncièrement mauvais. Mais heureusement il y en a d’autres qui ont un coeur blanc neige.
    Mr Karim Kaboré, vos cris de coeur seront entendus par des oreilles attentives. C’est un peu comme le "Grenier du Faso" qui était laissé à lui-même pendant des décénies pour enfin voir cette injustice se réparer avec le goudron Koudougou - Dédougou. Et bientôt Koudougou - Toma - Tougan (Koudougou - Didyr déjà OK). Il faut voir le cas de cette route de Poura courant la Transition ; 20 kilomètres, ça peut aller. Même EBOMAF peut le faire gratis .

  • Le 28 janvier 2015 à 17:03, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    - KARIM pourquoi tu es si égosites ? Parce que tu conduis un vieux Dyna pourri entre CARREFOUR et POURA ou bien ? Pourquoi ne pas allonger à FARA, OUESSA pour atteindre la route DIÉBOUGOU-DJIKOLO-LÉO, surtout que ce n’est pas loin ?

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 28 janvier 2015 à 17:04 En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Quand je pense a l’état de la route et le delaissement total dans lequel se trouve Poura, j’ai l’envie de verser des larmes. Cette localité qui abrite la premiere mine du Burkina Faso est un cas social qui mérite l’attention des autorités du Burkina Faso. En temps de pluies, les habitants de Poura, Fara ne peuvent voyager et ceux allant dans ces ’’villes’’ là ne peuvent s’y rendre parce que l’etat de la route les en empeche. Moi, je ne vais pas au village pendant l’hivernage a cause du calvaire que je vis à moins que ce ne soit une urgence. C’est vraiment un calvaire que de se rendre a Poura et Fara en cette période de l’année. Je pense que cette localité demande réparation de tous les maux qu’elle vie aujourd’hui et cela ne peut que se traduire par le bitumage de cette voie la jusqu’à Hamélé, frontière du Ghana. Cela soulagerait non seulement les populations, mais il contribuerait a booster les échanges ergonomiques entre le Ghana et le Burkina. C’est un raccourci pour ceux se trouvent dans cette localité et qui aimerait aller au Ghana. Mes amis Dagara savent de quoi je parle car beaucoup empruntent ce tronçon pour aller dans leurs village. Après avoir pompé l’or de cette localité, elle se retrouve dans un état Piteux. C’est un cri de cœur que lance aux autorités de ce pays. L’axe Poura-Fara a besoin d’un nouveau souffle de vie et veuillez lui accorder ce souffle nouveau en bitumant le tronçon. Merci de m’avoir lu.

  • Le 28 janvier 2015 à 17:07, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    - Mais alors quand est-ce que quelqu’un va plaider pour la route OUAHABOU-KOHO-PAHEN-BAGASSI-BOUNOU-MAMOU-Route Nationale DÉDOUGOU-BOBO ? BOGNESSA était tout puissant et il ne l’a pas fait alors que Blaise COMPAORÉ et son Ministre de l’Economie et des Finances en même temps Beau-frère ont goudronné la piste ZINIARÉ-ZITENGA.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 28 janvier 2015 à 17:12, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    - Mes amis ! Disons-nous la vérité ! Poura même n’a rien comme richesse et tous les sols sont dégradés là-bas à cause de l’orpaillage à outrance. Depuis que la mine a fermé tous est noir là-bas. Il n’y a rien comme richesse à Poura même !!!

    Si on continuait la route jusqu’à Fara et Ouessa, là je trouve que c’est pertinent avec les bananes, les animaux, le commerce avec le Ghana, les ignames de Léo, le coton et le sésame de Fara, les animaux, les transporteurs allant au Ghana, etc. A Poura même il n’y a rien sauf des anciens orpailleurs qui ont fini par s’y installer car beaucoup ne savent plus où aller !!!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 28 janvier 2015 à 17:13, par Neekré En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    C’est vrai qu’il y’a beaucoup de priorités, mais certaines situations peuvent avoir une solution si on affiche la volonté. Moi, je ne connais pas Pourra, mais dans l’imaginaire des burkinabés, quand on dit Poura, on voit "Or". Donc, il faut réparer vite cette injustice.

  • Le 28 janvier 2015 à 17:13 En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Vraiment l’homme est foncièrement mauvais, la première mine d’or du Burkina dont la localité se trouve couper du monde pendant la saison des pluies. Après avoir pris tout l’or de Poura, on ne se soucie même pas de lui rendre un tout petit peu de ce qu’on lui a pris. Mais j’ai fois que les autorités de la transition se pencheront sur ce cas. SVP, bitumez l’axe Carrefour Poura-Hamélé frontière du Ghana. Les population vont seront éternellement reconnaissantes.

  • Le 28 janvier 2015 à 17:18, par BILI-BILI En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Monsieur le ministre, il faut aussi penser à la route " Kyôn - Nagàrpoulou " !
    Monsieur Karim KABORE, pour vous vaut mieux hoooooo ... ! .. à voir la photo de votre route, c’est même une autoroute ! En tout cas, si nous on gagnait ça , on dirait allaluia !

  • Le 28 janvier 2015 à 17:23, par CBB En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Monsieur le ministre !

    Moi, résident de Saaba, je vous invite à faire un tour sur les réalisations faites par l’entreprise SUZY et le Cabinet CINCAT pour le bitumage de tronçon RN1 - barrage de Saaba ! Pour un délais de 7 mois, ça fera bientôt 2 ans que les travaux durent. Et une piètre qualité de travail en plus !

  • Le 28 janvier 2015 à 17:26, par KIRMOU En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Je souhaite que ce grand commis de l’Etat répare cette injustice
    le Route Didyr Toma Tougan et Yako - Tougan Le Sourou les gens en parle pour avoir des fonds et aprés plus rien

  • Le 28 janvier 2015 à 17:35, par Le Nord En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    N’oublier pas aussi de programme la route Yako -Tougan

  • Le 28 janvier 2015 à 17:36, par yasida En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Mon frère tu as vraiment raison. Je me rends régulièrement à Poura.J’y étais en décembre passé mais je vous assure que le tronçon est impraticable. Je suis même tombé de ma moto à cause de l’état de la route dégradée par les eaux durant l’hivernage. Vivement que le Ministre attende ce cri !

  • Le 28 janvier 2015 à 17:38, par ZOUBI En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Merci KARIM. Nous sommes à BOROMO. il nous est plus facile de donner des nouvelles de quelqu’un qui est à Ouaga ou à Bobo plutôt que celle de quelqu’un de Poura Fara ou Ouessa.
    Si d’aventure, une sortie "boulot" doit conduire un agent à Poura, il faut du temps pour trouver un courageux qui veuille bien l’effectuer. Poura, Fara sont des greniers indéniables du Burkina, mais ces localités sont délaissés. Pas de voies d’accès. et l’unique issue est un calvaire.
    Vivement que cette voie soit bitumée en 2015.

  • Le 28 janvier 2015 à 17:51, par kilasse ZIO ZIO En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Je suis trop d’accord avec vous. il faut un projet d’aménagement de la route FARA -la nationale 1 et non se limiter à Pourra. En attendant qu’attend la direction régionale des routes de la BMH pour recharger cette voie ( ancienne route commerciale jusqu’à Ouessa). Avec ma 4x4 j’ai fait une heure de route le 31 dec 2014 pour 25 km.

  • Le 28 janvier 2015 à 18:01, par Kosyam En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    De telles initiatives sont louables voire à encourager. Comme vous l’avez fait en étayant par des arguments le caractère stratégique de cette voie, il est impératif que les autorités se saisissent de cette axe. Je formule le vœux que cela soit pris en compte dans le budget de gestion 2015 des communes.
    Je souhaite également qu’on réclame les infrastructures tel que vous l’avez fait mais qu’on ne mette pas en avant l’exclusion d’une partie du Burkina pour exiger certains travaux. Car hors mis Ouagadougou, je vous assure que c’est le pire partout et je vis une situation catastrophique également.

  • Le 28 janvier 2015 à 18:45, par sougri En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Je soutiens et je suis entièrement d’accord avec ce monsieur . S’est totalement inadmissible que poura produit de l’or pour le budget national et pour les compagnies étrangères et que ce petit bout de route de cette bourgade soit resté ainsi depuis la nuit des temps ; s’est de la foutaise ou quoi . Je suggère que dans tous les villages ou il y a des sites d’orpallages même si ce site se trouve à 300 klm d’une national que les compagnies d’ exploitation orifére prennent en charge le goudronnage . Maintenant il faut être sans pitié avec les exploitants des richesses du pays ; il faut du concret si non nous allons encore sortir perdant dans cet affaire .

    Sougri de paris

  • Le 28 janvier 2015 à 19:19 En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    pensez également à la route boromo-siby-oury-safané-Dedougou. Très pratiquée par de nombreuses populations et la mine d’or de la semafo.

  • Le 28 janvier 2015 à 19:57, par Zorom Zakaria En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    La route Poura plus qu’un macadam, c’est le calvaire pour tout dire ! Je suis un usager de ce tronçon j’ai le devoir moral de corroborer le récit de monsieur Kaboré Karim. Quand à ceux qui avancent des dépêches comme quoi "pour vous là vaut mieux, il ya pire ailleurs, c’est parce que tu es conducteur que tu dénnonce..." S’il vous plaît arrêter de ramer à contre courant si vous ne pouvez pas appuyer ou soutenir, ne plaisantez pas ainsi. L’auteur de la présente lettre est une personne à respecter !

  • Le 28 janvier 2015 à 20:41, par Ka En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Quand on parle des routes, il faut parler les villes et les villages privilégiés par des fonctionnaires corrompus qui y passent ou qui y vont pour les weekends. Comme la commune de Ziniaré, ces axes sont goudronnés. Samedi dernier j’ai fait la route Laye – Siglé – kindi- Koudougou, une route coloniale, pourtant très fréquenter, simplement 90km entre Laye et Koudougou en passant par Siglé, j’ai eu ma dose avec les ponts bas, les nids de poules devenus des marigots asséchés, les camions et voitures qui laissent des tourbillons de poussières a des hauteurs sans limites, deux motocyclistes ont étés projetés et laisser a leurs sorts a cause des tourbillons de poussières laissé par des camions et voitures. Quand je pense a l’ancien maire CDP de kindi avec son usine d’alcool frelaté, Hubert Yaméogo qui a tout volé de la SONABY pendant plusieurs années et qui a construit des belles villas a Siglé et Koudougou en laissant cette route comme son état en 1943, je pleure pour mon pays très riche en son sous-sol, mais une corruption a ciel ouvert pratiqué par des égoïstes et criminels qui pensent seulement a leur gosier et oubliant le peuple qui n’a pas un repas par jour. Oui Mr. le ministre, retapons toutes ces routes pour le développement du nouveaux Burkina et l’avenir de nos enfants.

  • Le 28 janvier 2015 à 21:17, par Ka En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Quand on parle des routes, il faut parler les villes et les villages privilégiés par des fonctionnaires corrompus qui y passent ou qui y vont pour les weekends. Comme la commune de Ziniaré, ces axes sont goudronnés. Samedi dernier j’ai fait la route de Laye – Siglé – kindi- Koudougou, une route coloniale, pourtant très fréquenter, simplement 90 km entre Laye et Koudougou en passant par Siglé, j’ai eu ma dose avec les ponts bas, les nids de poules devenus des marigots asséchés, les camions et voitures qui laissent des tourbillons de poussières a des hauteurs sans limites, deux motocyclistes ont étés projetés et laisser a leurs sorts a cause des tourbillons de poussières laissé par des camions et voitures. Quand je pense a l’ancien maire CDP de kindi avec son usine d’alcool frelaté, Hubert Yaméogo qui a tout volé de la SONABY pendant plusieurs années et qui a construit des belles villas a Siglé et Koudougou, en laissant cette route comme en 1943, je pleure pour mon pays très riche en son sous-sol, mais une corruption a ciel ouvert pratiqué par des égoïstes et criminels qui pensent seulement a leur gosier et oubliant le peuple qui n’a pas un repas par jour. Oui Mr. le ministre, retapons toutes ces routes pour le développement du nouveaux Burkina et l’avenir de nos enfants.

  • Le 29 janvier 2015 à 05:47, par Ka En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Quand on parle des routes, il faut parler les villes et les villages privilégiés par des fonctionnaires corrompus qui y passent ou qui y vont pour les weekends. Comme la commune de Ziniaré, ces axes sont goudronnés. Samedi dernier j’ai fait la route Laye – Siglé – kindi- Koudougou, une route coloniale, pourtant très fréquenter, simplement 90km entre Laye et Koudougou en passant par Siglé, j’ai eu ma dose avec les ponts bas, les nids de poules devenus des marigots asséchés, les camions et voitures qui laissent des tourbillons de poussières a des hauteurs sans limites, deux motocyclistes ont étés projetés et laisser a leurs sorts a cause des tourbillons de poussières laissé par des camions et voitures. Quand je pense a l’ancien maire CDP de kindi avec son usine d’alcool frelaté, Hubert Yaméogo qui a tout volé de la SONABY pendant plusieurs années et qui a construit des belles villas a Siglé et Koudougou en laissant cette route comme c’était en 1943, je pleure pour mon pays très riche en son sous-sol, mais une corruption a ciel ouvert pratiqué par des égoïstes et criminels qui pensent seulement a leur gosier et oubliant le peuple qui n’a pas un repas par jour. Oui Mr. le ministre, retapons toutes ces routes pour le développement du nouveaux Burkina et l’avenir de nos enfants.

  • Le 29 janvier 2015 à 07:51, par DAO En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    des situations comme celle-là il y en a plein au Faso : dans la Boucle du Mouhoun c’est là que ça devient pathétique !! on parle de grenier du BF mais pas de route pratiquable, surtout en hivernage peremttant aux departements d’acceder aux provinces et aux provinces d’acceder au chef lieu de region ! comment ecouler les produits ?? voyez la route KOUKA-KOUNDOUGOU !! heureusement qu’il y a la SOFITEX qui "gratte" pendant la campagne seulement, quelques pistes pour pouvoir aller enlever son coton ! après les paysans sont laissée à eux-même ! pour aller dans son village en hivernage il faut une 4x4 !! tres drole tout de même !! les populations rurales au Faso ont interêt à saisir l’opportunité que representent les nouvelles elections pour s’interesser aux programmes des partis poltiques et voir si leurs interêts sont pris en compte ; au lieu de votre sur des bases pueriles (argent ; fils du pays ; ethnies, religions, postes de ministres pour le fils du village....)
    c’est bien beau de dire que tous les chefs lieux de regions sont reliés à Ouaga par des routes bitumées mais on fait comment à l’interieur des regions où justement se trouvent toute les productions !
    la politique d’amenagement des pistes rurales et des routes provinciales doit être serieusement revue !

  • Le 29 janvier 2015 à 08:07, par Nantou Mining En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Nantou Mining vient de faire son garage de camions à Goundy dans la province du Sanguié, de là-bas ces camions partiront en convoi avec le zinc pour les ports. Alors c’est l’occasion pour cette entreprise minière de voir le cas de la route Goundy (Nationale 14) - Zoula - Réo (Nationale 21). Car avec ces gros camions lourdement chargés, si on ne repare pas cette voie secondaire, il n y aura plus de route avec le temps. Toutes les entreprises minières ou pas qui exploitent les routes avec des camions biens chargés, doivent normalment et de façon périodique arranger les routes utilisées. En plus des infrastructures sociales (écoles, dispensaires, etc.), ces entreprises doivent se pencher sur les infrastructures routières qu’elles auraient contribué à dégrader. Vive le développment de notre cher Faso !

  • Le 29 janvier 2015 à 08:07, par Ka teb wita En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Bonjour. Je prends fait et cause pour le cri de cœur de Monsieur Karim KABORE, et lance le même cri de cœur pour l’axe YAKO -TOUGAN-DIN. Je ne peux pas concevoir qu’après cinquante ans d’indépendance, cette région, considérée comme le grenier du Burkina, soit reléguée dans les oubliettes. Ce n’est pas bien. Yaa yaa boin ? Vite un comité et une unité d’action pour que les zones d’accès difficiles fassent l’objet d’une attention particulière devant aboutir à des engagements forts pris par nos autorités pour lever ces disparités et ces injustices dans un laps de temps ne dépassant pas 3 ans. Je suis un ressortissant de Pouytenga mais je me sens touché par ces cris de cœur et par tout ce qui concerne le bien et l’intérêt du Burkina tout entier.

  • Le 29 janvier 2015 à 09:49 En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Nous Namentenga, l’une des 25 premières province (il y a 45 provinces aujourd’hui), personne ne peut encore nous convaincre que nous faisons partie du Burkina. Boulsa le chef lieu de la province ne connait pas encore le gourdon.
    A quand le bitumage de la route Pouytenga-Boulsa-Kaya-Kougoussi-Ouahigouya-frontière du Mali, une route nationale et communautaire de l’UEMOA ?

  • Le 29 janvier 2015 à 12:28, par haroun En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    J’ai pratiqué ce tronçon le 23 Janvier dernier. C’est un véritable calvaire ces 20 km et on peut vous braquer a tout moment sans gène. Au lieu de revenir sur cette voie j’ai préféré continuer et passer par LEO pour rentrer à OUAGA

  • Le 29 janvier 2015 à 14:49, par lemarabout En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Cette route doit être bitumée jusqu’à Wéssa pour relier la frontière du Ghana.
    votre article est pertinent.Malheureusement cette voie n’est pas au plateau Mossi.
    Elle se trouve dans l’ouest Volta (Ouest du Burkina) qui n’a pas d’homme influent politiquement.
    Qui prendra alors la décision.
    Laissez passer s’il vous plaît.

  • Le 29 janvier 2015 à 15:34, par tièkadiyé En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Voilà pourquoi vous allez souffrir. Diviser pour reigner. Ce que vous dites est vrai mais, Koro dis la vérité. Poura, Poura tchrrr ! Au lieu de faire plus large, tu te limites à ta petite localité or Fara est beaucoup plus peuplé avec beaucoup plus de ressources. La banane dont tu parles vient plutôt de Fara. Nous avons appris ça à l’école au temps de la révolution. Moi je connais bien cette zone jusqu’à hamele. Je connais toutes les provinces voisines (Léo, Sapouy, Houndé, Dano, Diébougou, Réo). Allez, agissez dans l’unité et non en rangs dispersés.

  • Le 29 janvier 2015 à 17:57, par Thinkwice En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Pouytenga-Boulsa-Kaya-Kougoussi-Ouahigouya- Tougan merite aussi une attention.
    Kôrô Yamyélé qu´est ce que vous dites la dessu ?

  • Le 31 mars 2015 à 14:12, par rassidu En réponse à : Lettre ouverte au Ministre des infrastructures, du désenclavement et du transport : Il faut penser à l’axe Poura-Route nationale n°1

    Je suis solidaire de la lettre de Monsieur Karim et je plaide auprès des autorités du BF pour qu’elles résolvent les problèmes liés voies, car comme l’a si bien rappelé Karim "La route du développement passe par le développement de la route". Et au delà de Pourra, il y’a vraiment d’autres localités qui souffrent par leur inaccessibilité. Je sais un peu de quoi je parle car j’ai fait aussi le Burkina profond.

    Toutefois, je voudrais attiré l’attention de certains (comme les internautes n*1 et n*4) qui font des comparaisons sans avoir toutes les informations y relatives. Le premier internaute estime que c’est un axe sans importance et le quatrième pense qu’il goudronné par Blaise et son beau qui était ministre des finances et de l’économie. Je vous demande tous d’éviter ces idées discriminatoires et destructrices. Je connais un peu Zitenga dont le marché est l’un des plus gros pourvoyeurs de céréales, d’animaux et de produits maraichers dans la région du Plateau Central. Pourquoi dire alors que c’est une localité sans importance.

    Aussi, voudrais-je vous faire observer que les rails (aussi) sont passés par Zitenga ; vous me direz là aussi que c’est Blaise et son beau qui l’ont fait ? Non ! c’est pendant la révolution que ces rails ont été posés. SANKARA était-il de la région du Plateau Central ?

    Mes chers, unissons nos luttes pour triompher au lieu de semer la zizanie qui va nous disperser et émietter nos forces. Puisse Dieu bénir le BF et sa population ! Amen

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Route Didyr-Toma : 12 mois de retard, 7 km de bitume sur 43 km