« Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
25 FCFA de réduction sur les produits pétroliers. C’est ce que le gouvernement a décidé en début de semaine, au moment où les syndicats commençaient à exiger la baisse à la pompe du prix des hydrocarbures. Une baisse dérisoire, selon les consommateurs qui se fient au cours mondial de l’or noir qui est actuellement en dessous des 49$ le baril, alors qu’il ya 3 ans, il était à 130$. Depuis, la polémique enfle. Nous avons approché François Xavier, président de la cellule technique du Comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures pour comprendre d’avantage. Tous les contours de la structure des prix des hydrocarbures sont à retrouver dans cette interview qui lève un coin de voile sur un secteur très complexe, mais qui attise toutes les passions.
Lefaso.net : Présentez-nous le comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures. Qui le compose et quelles sont ses missions ?
François- XavierBambara : Le comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures a été mis en place par le gouvernement à la suite du constat qu’avant 2009, c’était la SONABHY (Ndlr. Société nationale burkinabè d’hydrocarbures) qui fixait les prix des hydrocarbures à travers son ministère de tutelle, celui chargé du commerce. A un moment donné, on a jugé qu’on ne pouvait laisser la SONABHY continuer à être juge et partie. Le comité de conjecture a recommandé, à la demande du gouvernement, la création d’un comité interministériel qui se charge de la fixation des prix. Le comité a été créé en fin 2009 et a véritablement commencé à travailler en 2010. Il est présidé par le secrétaire général du premier ministère avec un représentant du ministère de l’économie et des finances, un représentant du ministère du commerce, un autre des mines et de l’énergie. C’est ce comité qui fait les propositions officielles au gouvernement sur les prix, il est doté d’une cellule technique que je préside. Le travail que nous faisons est très technique.
A vous entendre, vous êtes un outil d’aide à la décision. Quel rôle avez- vous joué dans la dernière réduction du prix des hydrocarbures ?
Notre rôle part du fait que nous calculons les prix chaque mois. Nous avons un instrument, le PLATT’S (une bourse des produits pétroliers basée à Londres) qui donne les cotations conventionnelles du cours du pétrole. Nous utilisons les données par jour et à la fin du mois, nous faisons une moyenne que nous confrontons avec la moyenne du cours du dollar. Ainsi, nous déterminons le prix du carburant quand il arrive au port. A partir de là, la structure des prix est appliquée. Il ya des marges pour les transporteurs, pour l’importateur, pour les distributeurs, les trois lignes qui constituent la fiscalité (la taxe sur les produits pétroliers, la TVA et les droits des douanes). A partir de là, on a un prix réel. Donc chaque mois, nous connaissons le prix réel en fonction du cours du baril de pétrole. On le converti en CFA. A partir de là nous faisons des propositions au gouvernement.
Qui est libre de les appliquer ou pas…
Exactement. Lorsque nous avions proposé d’augmenter les prix en avril 2012, on ne pouvait pas répercuter la totalité de la flambée du cours du baril sur le prix à la pompe. Parce que tout simplement, lorsqu’on ajoutait 50 f, sur le litre de super et gasoil par exemple, le manque à gagner par litre de gasoil était de 159 f. En réalité, on avait fait une petite augmentation par rapport au prix réel en son temps. Le prix du baril est monté jusqu’à 130, mais le prix réel qui est resté fixé correspondait à environ 70 dollars le baril. Lorsque vous prenez cette référence de 70$ le baril et vous regardez l’évolution du cours du baril lorsqu’il a commencé à baisser ; en Août on était à 101$, en septembre c’est descendu autour de 97$, en novembre on était à 79$, donc toujours au-dessus des 70$. C’est en décembre qu’il est descendu sous la barre des 70$, précisémentà 63$. Donc en termes de plus-value, c’est à partir du mois de décembre que nous l’avons constaté. Nous le suivons mois après mois.
Qu’est-ce qui a concouru à la dernière baisse du prix à la pompe. Quels sont les détails de cette baisse ?
Il y a deux choses qui nous ont guidés, la volonté de répercuter la baisse du cours du baril sur le produit au consommateur, et le fait de garder à l’esprit qu’au cours de tous les mois précédents, il ya eu des manques à gagner sur la vente du carburant. Par exemple pour l’année 2014, le manque se chiffrait à 25 milliards. L’idée c’est de faire sentir au consommateur qu’effectivement le baril a baissé, tout en permettant de profiter de cette baisse pour compenser ce qu’on avait perdu pendant deux ans. Si on a la chance que le baril continue de baisser, c’est vite récupéré et on peut répercuter la totalité de la baisse. Mais attention, le baril de pétrole ne dépend pas du Burkina. Si ça remonte brutalement, il faut que les gens soient préparés à comprendre qu’on doit réajuster le prix à la hausse.
En 2012, le baril était à 130$, actuellement, il est à moins de 49$, on s’attendait quand même à ce que suite à cette chute vertigineuse du cours du baril, on ait une répercussion plus ou moins proportionnelle à la pompe ?
Justement quand on utilise des valeurs isolées, on peut se tromper. Il vaut mieux utiliser des moyennes. Ce sont avec les moyennes qu’on calcule les prix. Si vous prenez la moyenne du cours du baril au cours de l’année 2014, on est à 99,9$, presque 100$. La moyenne dépasse la baisse. Quand on raisonne ainsi, c’est facile à comprendre qu’il y a des manques à gagner qu’il faut combler. Le manque à gagner n’est pas en terme de déficit, il n’a pas de lien forcément avec la gestion de la SONABHY, c’est tout simplement lié au produit qu’on vend, qui a un coût. On l’achète à un prix et on le revend à un autre prix. Le coût peut être supérieur au coût d’acquisition ou inférieur. C’est simplement cet écart qu’on fait et qui représente les manques à gagner (plus ou moins-value). Actuellement pour les mois de décembre et janvier, ce sont des plus-values mais pour le reste, ce sont des moins-values.
Il ya longtemps que le gouvernement n’a pas baissé le prix des hydrocarbures. Dans la matinée du 18 janvier, la coalition contre la vie chère a animé une conférence de presse pour exiger cette baisse et quelques heures après c’était fait. Difficile de ne pas penser à un lien de causalité…
Vous ne pouvez pas me poser cette question parce que tout simplement je suis un technicien. Si on me demande de faire un travail, je le fais en tant que technicien. Si vous me demandez de répondre à cette question je ne pourrai pas. Ce que je sais, c’est que nous travaillons déjà sur les prix de février. Nous faisons un travail journalier, donc on était prêt.
Peut-on avoir une idée des propositions de prix que vous avez faites au gouvernement les mois passés ?
En réalité, on n’avait pas pu faire des propositions, compte tenu de la situation nationale. Les arrêtés sortent mensuellement. Depuis la dernière parution au mois d’Août ou septembre, on n’a pas pu sortir un arrêté. Pour le mois de janvier, nous avons fait les calculs, on a vu effectivement qu’il y a avait des plus-values. On a attiré l’attention du gouvernement sur le fait qu’on était sur une pente descendante du cours du baril de pétrole et on a fait le point des manques à gagner. Notre proposition était plus dans le sens de régulariser les anciens arrêtés. Nous avons proposé un arrêté en janvier qui a été signé en laissant les prix en l’état. Nous étions en train de travailler pour dire que ce qu’on a comme répercussion de baisse, ce qu’on gagne, les manques à gagner et demander la conduite à tenir au gouvernement. Peut-être qu’il y a eu coïncidence entre la pression qui est venue des syndicats et nos propositions qui étaient prêtes et sur lesquelles le gouvernement pouvait se baser pour prendre une décision.
Vous n’avez donc pas proposé un montant de réduction au gouvernement ?
Non, nous avons fait le point. En disant qu’on peut répercuter, mais en gardant à l’esprit, qu’il y a eu 25 milliards de manque à gagner en 2014.
Est-ce qu’on peut dire que la diminution des 25f est une décision purement politique ?
C’est une décision politique bâtie sur un travail technique.
Les consommateurs trouvent cette baisse dérisoire, comparé au prix actuel du baril ?
Si le citoyen lambda a vu que le prix a été bloqué pendant deux ans à 70 $, pendant que le baril oscillait au-dessus de 100$, il est à mesure de comprendre qu’il y avait des pertes qui étaient supportés. Nous sommes en train de polémiquer autour du prix, c’est parce que le produit est disponible. Si aujourd’hui il y a des dysfonctionnements dans le système, qui compromettent l’approvisionnement, rapidement, des spéculateurs s’en saisissent et cela devient autre chose. Il y a aussi un rôle de régulation qu’il faut jouer pour maintenir un certain équilibre pour que tout le monde gagne.
En tant que technicien, pensez-vous que le gouvernement aurait pu aller au-delà des 25f de réduction ?
C’est une appréciation, nous donnons des éléments techniques. Nous avons essayé de répartir des plus-values de manière à penser à l’équilibre de la SONABHY tout en faisant profiter le consommateur. On pourrait prendre toute la cagnotte pour mettre sur le consommateur au risque de laisser la SONABHY dans une situation de déséquilibre surtout si le baril remonte immédiatement.
« Quand on vient de 130 $ à 49 $, nous avons 37,69 $ de baisse. Si on doit répercuter cette baisse sur les prix actuels à la pompe, pour le cas de l’essence, on aura une réduction de 282,67 f. Le prix du super devrait donc coûter actuellement 467,3 à la pompe. Si on répercute la même baisse sur le prix du litre du gasoil, on devrait avoir actuellement 408,75f », ce sont les calculs d’un membre la CCVC lors de la conférence de presse du 18 janvier. Votre commentaire…
Je suis parfaitement d’accord avec son raisonnement, c’est cohérent. Là où le raisonnement est biaisé, c’est ce que j’ai expliqué. Quand on augmentait les prix de 50 FCFA en avril 2012, on aurait dû augmenter le prix du super, si on voulait se coller au prix réel, de 50f+159f. Cela aussi correspondait à son raisonnement qui est juste. Le problème c’est que le prix d’avril ne correspondait pas à un cours du baril de 130$mais de 70$. Il y a avait donc un écart entre le cours du baril courant et le prix affiché à la pompe. Il ya donc une transition qu’il a occultée.
Le prix du baril doit rester stable pendant combien de temps avant que le consommateur burkinabè ne le ressente à la pompe ?
C’est un équilibre qu’on cherche. Si on répercutait le cours du baril à la pompe tous les jours, comme c’est le cas dans d’autres pays, le problème ne se poserait même pas. En ce moment le consommateur paye le litre en fonction du cours du baril qui évolue chaque jour. Chez nous ce n’est pas possible, on a bloqué. Quand on bloque, pendant ce temps le baril évolue à la hausse ou à la baisse. Il se trouve que quand on a bloqué, le baril n’a été qu’à la hausse, il a flambé pendant deux ans.
Est-ce que si le cours du baril continue sa chute dans les mois à venir, on peut s’attendre à une autre baisse à la pompe ?
On peut tout espérer. Pour moi, le plus important c’est que les gens comprennent comment cela fonctionne. Qui dit baisse, peu aussi dire hausse.
Mais au cas où il baisse…
Moi je suis l’évolution du baril depuis des années. En fait ce sont des cycles. Lorsque ça va commencer à flamber, ça sera infernal. Si le baril passe brutalement de 49 à 100$ et qu’on doit répercuter cela, selon vous quelle sera la hausse ? Voilà pourquoi on avait proposé un mécanisme pour encadrer, ça donne l’avantage de faire évoluer le prix dans un intervalle, que ce soit à la hausse ou à la baisse, c’est supportable par le consommateur, à condition que tout le monde comprenne et que cela soit transparent.
Certains pays de la sous-région ont libéralisé le secteur des hydrocarbures et le prix à la pompe est moins cher qu’au Burkina. N’y a-t-il pas lieu de tendre vers cette expérience ?
Vous parlez certainement du Mali qui traverse même notre territoire et qui est censé être plus loin du port. Moi je dis que chaque modèle a ses avantages et ses inconvénients. Je ne suis pas sûr qu’en libéralisant le secteur des importations, cela puisse produire les effets escomptés. Le modèle malien a des forces que celui du Burkina n’a pas. Je pense au transport. Ils ont des transporteurs forts qui leur permettent de réaliser des économies. Etant donné que ce n’est pas un monopole, cela leur permet de réaliser des économies sur le transport. Cela peut jouer, puisqu’ils ont beaucoup de camions comparativement au Burkina. L’avantage du modèle Burkina c’est qu’en matière d’approvisionnement, nous bénéficions des économies d’échelle. En termes de sécurité également, nous sommes mieux logés. La sécurité n’a pas de prix.
Concernant l’écart des prix, je n’ai pas les prix actuels, mais généralement ça ne dépasse pas les 10 à 25 f CFA.
La libéralisation du secteur des hydrocarbures ne profite-t-elle pas forcément au consommateur ?
Pas forcément. Dans le cas du Burkina je suis sûr que si on libéralise et qu’on veut pratiquer des prix impératifs, le privé va demander que l’Etat verse directement les subventions pour qu’il puisse maintenir le prix auquel il souhaite qu’on fixe. Or, l’avantage avec la SONABHY, étant donné que c’est une société d’Etat, c’est considéré comme une perte sèche. On cherche à récupérer pour maintenir l’équilibre de la société, mais l’Etat n’a pas d’obligation de lui verser le montant exact des manques à gagner.
Mais pour l’équilibre de la SONABHY, l’Etat a déjà fait des effort en lui rétrocédant la taxe sur les produits pétroliers (TPP), cela ne lui a-t-il pas permis de regagner sa vitalité ?
On avait utilisé la TPP en 2013 pour rééquilibrer les comptes de la SONABHY, parce qu‘on était arrivé à une situation où elle était au bord de la rupture. Le baril était à un niveau insupportable. Dans les travaux du CIDPH, on a proposé au gouvernement de revoir les taux de la TPP supportés par 50 FCFA par litre de super et le gasoil. On avait ainsi ponctionné 40f CFA sur le litre de gasoil et 75 f CFA sur le litre de super. Puis, nous avons proposé que le gouvernement prenne une ordonnance pour fixer ces taux afin de permettre à la SONABHY de souffler. C’est ce qui a été fait et cela a permis d’équilibrer un peu la société. Mais en 2014, les taux normaux ont été rétablis (125 et 50). Toutefois, en modifiant la TPP, la douane a perdu 35 à 40 milliards, mais ce qu’on a évité comme manque à gagner, tourne autour de 60 milliards.
Quel est votre quotidien en matière de contrôle de prix des hydrocarbures au plan international ?
Il y a un logiciel qui est là. Nous avons également un secrétariat technique qui recueille les informations chaque matin. Nous sommes abonnés au PLATT’S et nous avons les données chaque matin. Le vrai travail se fait à la fin du mois, lorsqu’on a les informations des 25 premiers jours. Il faut alors rapidement calculer les prix et on fait une note pour expliquer, on organise une réunion de la cellule technique, on arrête les propositions avant de les transmettre au comité qui va aussi convoquer une réunion. En ce moment je suis à plein régime dans les hydrocarbures. Et ce qu’on aura arrêté définitivement, je refais une note à l’attention du premier ministre qui donne les instructions.
Un dernier mot…
C’est normal qu’on ait toutes ces polémiques autour des produits pétroliers, parce que c’est le premier produit d’importation du Burkina. C’est vraiment un produit de grande consommation qui a des impacts étendus sur le consommateur et sur toute l’économie. Mais ce qui me tient à cœur, c’est qu’il y a un dénominateur commun que tout le monde doit avoir. Il faut qu’on ait un consensus pour maintenir le secteur en équilibre. Personne n’a intérêt à ce qu’il soit en déséquilibre. C’est ce que nous recherchons tous. Les partenaires sociaux sont dans leur rôle quand ils demandent des baisses, nous en tant que techniciens nous sommes dans notre rôle quand on calcule les prix et qu’on les met sur la table des décideurs, ces derniers ont aussi leur rôle. Celui de prendre des décisions en tenant compte de tous les paramètres.
En tant que structure technique, nous sommes ouverts. Celui qui veut avoir toutes les informations sur la structure des prix, je suis prêt à expliquer ce que je connais de la structure telle qu’elle est. C’est après avoir compris tout cela qu’on peut faire des débats de fonds. Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème. Nous sommes tous des consommateurs et on souhaite que les choses soient en notre faveur.
Interview réalisée par Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 22 janvier 2015 à 03:18, par fayk En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Non je suis desole.mais on parle de quoi la ? Le truc est tres simple, le prix peut etre revu a la.baisse si on ne veut pas combler "ce manque a gagner". Ceci dit qu’en serat il si le prix du baril.netait pas en baisse ? Parlerait-on de manque gagner ?! Oui, il faut une marge pour permettre de manoeuvrer les prix en cas de hausse soudaine... Cette solution au Burkina est du simplement a une volonte manifeste de "fric", de renflouer les caisses en attendand,point barre... Ce capitalisme.maladif est outrant. Les populations souffrent et il n’y aucune place pour renfloyet des caisses ici... Pendant combien de temps il faudra "combler le manque a gagner" ?!!!
2. Le 22 janvier 2015 à 05:53, par JDD En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
C’EST MAINTENANT QUE VOUS SAVEZ QUE LES GENS CRITIQUE SANS SAVOIR LE FOND DU PROBLEME. GOUTER UN PEU VOIR. NGAWWW !LE GATEAU EST CHAUD. VIVE LINSURRECTION
3. Le 22 janvier 2015 à 06:19, par Diada Lompo En réponse à : Il faut toujours communiquer !
Depuis le début de la polémique autour de la baisse infime du prix du carburant, je me posais beaucoup de questions. En accordant cependant le bénéfice du doute au gouvernement, je me disais que le prix du carburant était subventionné par l’état auparavant et que le prix a la pompe était largement en-dessous du cours réel. Et que le cours réel ayant lui-même chuté en-dessous des subventions, l’état peut tout simplement supprimer les subventions et permettre au consommateur de payer le prix normal en fonction du cours mondial.
L’explication de Mr Bambara est assez éclaircissante et devrait nous permettre d’éviter des spéculations accusatrices. Le gouvernement devrait toujours communiquer ainsi. Il est plus pertinent a présent de nous interroger sur comment baisser le cout des hydrocarbures au Burkina de façon structurelle et non conjoncturelle en fonction des caprices économiques des pays producteurs de pétrole.
4. Le 22 janvier 2015 à 07:00, par Bonjour En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Et ce n’est pas au consommateur de payer pour rééquilibrer la sonabhy. Tâchez de savoir que la vérité finis toujours par triompher. Mauvaise gestion des sociétés étatiques et c’est nous qui devront payer. Trouvez une solution durable et transparente, même le prix du litre est de10000 on paiera si tout est transparent. Ya pas de raison qu’on aie l’énergie la plus chère et on nous parle de subventions.Vraiment ca fait mal au coeur quand on prend le peuple d’un pays pour idiot.
5. Le 22 janvier 2015 à 07:05 En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Il ne faut pas attendre que l’on vous critique pour commencer à expliquer. Vous auriez dû le faire avant avec un document clair et précis plutôt que d’attendre pour vous interviewer. La bonne gouvernance passe par la transparence et, donc, communiquer et expliquer.
6. Le 22 janvier 2015 à 07:35, par ana En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
C’est triste pour mon pays.Une societe dEtat qui se permet de perdre 25 miliar sans justificatif.et cest le citoyen lamda qui portera le cout.Pauvre Burkina a quand le changement ?
7. Le 22 janvier 2015 à 07:59, par sidsaya En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Votre intervention est confuse. Soyez plus clair et vous convaincrez davantage. Nous voulons tout simplement connaître la structure de prix du litre de carburant. Point barre
8. Le 22 janvier 2015 à 08:28 En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Bonjour
C’est votre rôle de faire comprendre aux gens en toute transparence.
Conviez toutes les OSC, ligues de consommateurs , journalistes et médias qui le veulent à des échanges d’information sur la détermination du prix du carburant . Si tout est démontré et justifié tout sera compris et accepté.
Et que la Sonabhy aussi explique et justifie d’où provient son gouffre financier malgré les subventions (les transferts de fonds ! surfacturations,factures fictives,faute de gestion ?).
9. Le 22 janvier 2015 à 08:40, par Delta En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Remarques sur vos propos :
1. " Le prix du baril est monté jusqu’à 130, mais le prix réel qui est resté fixé correspondait à environ 70 dollars le baril.".
Cher "technicien", vous parlez de quoi ?
2. " Mais attention, le baril de pétrole ne dépend pas du Burkina." ;
Ca c’est peut-être vrai, mais sa gestion au Burkina requiert un minimum de transparence, d’intégrité et de patriotisme vis-à-vis de son peuple auquel on appartient. A moins que nos "techniciens" nous disent que ces valeurs morales aussi se fixent à la bourse "PLATT’S" !
3. " Le manque à gagner n’est pas en terme de déficit, il n’a pas de lien forcément avec la gestion de la SONABHY, c’est tout simplement lié au produit qu’on vend, qui a un coût."
Et plus loin vous dites : "C’est une décision politique bâtie sur un travail technique."
Le PM Yacouba Isaac ZIDA, à la rencontre avec les syndicalistes et parlant du "déficit" a déclaré que des "surfacturations et d’autres actes délictueux ont été découverts à la SONABHY". Aurait-il tenu ces propos sans éclairage "technique" ?
4. "Vous ne pouvez pas me poser cette question parce que tout simplement je suis un technicien. Si on me demande de faire un travail, je le fais en tant que technicien. Si vous me demandez de répondre à cette question je ne pourrai pas.".
Un "intellectuel ou technicien" sans formation politique et idéologique est un...?
5. " Peut-être qu’il y a eu coïncidence entre la pression qui est venue des syndicats et nos propositions qui étaient prêtes et sur lesquelles le gouvernement pouvait se baser pour prendre une décision."
Ce sont ces types de "coïncidences" dont vous avez seul la "compétence technique" qui ont fait partir Blaise et vous êtes toujours à vos postes. Mais attendez !
6. Prenant le cas de la filière libéralisée au Mali où le carburant serait moins cher qu’au Burkina vous dites :
"...Cela peut jouer, puisqu’ils ont beaucoup de camions comparativement au Burkina."
Aussi vous avez ajouté :
" En termes de sécurité également, nous sommes mieux logés."
Quand ce qu’on a à dire est moins beau que le silence, il faut se taire. Quand on se reconnais que "technicien" et non "politique" il faut tourner suffisamment sa langue avant de parler car les répercussions politiques pourraient être dommageables. En ce sens je puis être d’accord avec vous quand vous dites :
"Les partenaires sociaux sont dans leur rôle quand ils demandent des baisses, nous en tant que techniciens nous sommes dans notre rôle quand on calcule les prix et qu’on les met sur la table des décideurs, ces derniers ont aussi leur rôle. Celui de prendre des décisions en tenant compte de tous les paramètres.". Donc savoir se taire !
7. " Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème. Nous sommes tous des consommateurs et on souhaite que les choses soient en notre faveur."
D’abord il faut un minimum d’humilité ! Car on est pas forcement dans un CIDPH parce qu’on est compétent. Mieux, la compétence est utile si elle s’allie à la conscience. Et s’il en était le cas, beaucoup de gens " qui comprennent l’ampleur de la complexité du problème avant de critiquer" allaient démissionner de leurs postes après l’insurrection. Parce que les calculs "techniques" au service de nos appétits ont dominé largement les calculs "techniques" pour l’intérêt national.
Ensuite vous dites : " Nous sommes tous des consommateurs", peut-être vrai dans la forme mais pas dans le fond. Vous confirmez du reste cela, je pense, en déclarant que : "on souhaite que les choses soient en notre faveur.". Cela est vrai, mais à la seule condition d’être au niveau instinctif ; or pour construire une nation avec patriotisme on peut avoir le sens d’agir sans souhaiter "que les choses soient en notre faveur" en tant qu’individu donc dans l’intérêt personnel et égoïste. Mais bon, c’est dommage que nos "techniciens" soient toujours à ce niveau dans le 21è siècle tout en déclarant être dans un pays "émergent". Duperie technique ?
10. Le 22 janvier 2015 à 09:11, par NAWALAGUIMBA En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Merci à Monsieur Bambara pour cette sortie. Mais nous disons que il y a des esprits capables de comprendre ce qui est fait au niveau de sa structure et il faut communiquer et ne peut attendre qu’on vous oblige à sortir. C’est parce que c’est ainsi et que l’on fait un flou autour de ce mécanisme que les consommateurs épiloguent. Merci pour cet éclairage.
11. Le 22 janvier 2015 à 09:16, par VERITY En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Arrêter de faire souffrir votre peuple avec votre truc de Sonabhy, liberaliser le secteur de l’hydrocarbure tout simplement. Voyez les maliens traversent le BF pour aller chercher le carburant, le paradoxe c’est que le carburant est moins chère que chez nous. Il faut dissoudre la SONABHY pour abreuver la souffrance du vaillant peuple Burkinabè
12. Le 22 janvier 2015 à 09:19, par lewang En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Voila des structures inutiles qui n’aident pas les gouvernants à anticiper des situations. Où étiez vous depuis tout ce temps pour expliquer aux populations la façon dont le calcul est fait. Vous gardez l’information comme les récoltes de votre champ pour tout simplement mettre les gouvernants dans des difficultés. je pense que le gouvernement doit insister sur cette obligation de communiquer comme point essentiel des feuilles de route de ces structures.
13. Le 22 janvier 2015 à 09:32, par C’est pas possible En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Celui qui doit comprendre la complexité des problèmes c’est vous et non le peuple. Votre rôle c’est de traiter les critiques pour que les gens soient satisfaits.
Mr François-Xavier, si on reste dans votre logique et soutenir que les gens doivent d’abord comprendre l’ampleur de la complexité des problème avant de critiquer, vous savez que même le régime déchu n’allait jamais être critiqué. Vous avez critiquer des gens qui faisaient bien leur travail, ils ont été chassés et aujourd’hui vous êtes au commande. je pense que ça commence à vous donner de la sagesse.
Si demain vous vous retrouvez dans la rue, vous saurez adapter votre langage envers les dirigeants. C’est valable pour LOADA et compagnie.
14. Le 22 janvier 2015 à 09:34, par BOBNKOUNGOU En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
ce n’est pas le moment de vouloir nous prendre la tête. On n’a pas besoin d’être un Pythagore pour comprendre que les prix des hydrocarbures doivent revus à la baisse en fonction de l’évolution des cours du pétrole.
15. Le 22 janvier 2015 à 09:46, par BOBNKOUNGOU En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
ce n’est pas le moment de vouloir nous prendre la tête. On n’a pas besoin d’être un Pythagore pour comprendre que les prix des hydrocarbures doivent revus à la baisse en fonction de l’évolution des cours du pétrole.
16. Le 22 janvier 2015 à 10:00, par ibrahimo En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Tout ça c’est du bla bla. Ce qui nous intéresse c’est une baisse sensible du prix à la pompe, la manière de réduction ne regarde que les autorités car c’est de leur rôle. Quelle que soit la formule c’est toujours le consommateur qui va payer.
17. Le 22 janvier 2015 à 10:28, par matyp & K’Emp En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
@C’est pas possible : vraiment tu n’es pas conséquent avec toi même. Avant de sortir une réponse, il faut au moins lire le texte. Si tu ne l’as pas compris, tu poses des questions, et on te réponds pour t’aider à mieux cerner la problématique. A te lire, on voit que tu n’as malheureusement pas compris ce qui a été dit dans l’interview. C’est pourtant simple : mr Bambara explique comment ils ont fait pour décider de la baisse des 25F. Toi tu parles de critique de l’ancien pouvoir... Où est le rapport ? Ah si, je vois : l’ancien pouvoir se jouait les mystiques et n’expliquait jamais ce qu’il faisait.
C’est pourquoi on a trouvé que le régime de Blaise trichait, parce qu’il ne donnait pas la bonne communication. Peut-être qu’il était incompétent, ou qu’il se la jouait rusé. C’est cela que le peuple n’a pas accepté, d’être pris pour un nez percé et de devoir accepter de façon dogmatique les inepties d’un groupuscule : le régime a donc été viré.
@Bobnkoungou : ce n’est pas une prise de tête, c’est juste un point de vue pragmatique. Si tu veux que les prix soient exactement ce qu’il y a sur le marché, va chercher ton carburant directement au puit de pétrole.
@All : le but n’est pas de rééquilibrer les comptes de la Sonabhy, c’est plutôt d’effacer les dettes que le Burkina a dû contracter pour s’approvisionner. Ce n’est pas la faute du gouvernement actuel si nous on a laisser Blaise et cie voler les sous de la nationale d’hydrocarbures.
18. Le 22 janvier 2015 à 10:34, par gringo En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Tout ça est beau, mais ce n’est pas à vous d’expliquer comment se fait la fixation des prix au public ; avez-vous été mandaté par le gouvernement ? Non !!
Il y’a les syndicats et autres associations de consommateurs qui discutent avec le gouvernement et ne nous dites pas que ces gens sont tous des analphabètes incapables de comprendre ce qu’on leur explique pour revendiquer aveuglement.
Si vos explications sont justes, alors il y’a forcément un problème de communication au niveau gouvernemental car si les choses sont gérées dans la transparence, nul n’est besoin d’attendre que les gens revendiquent pour développer des théories savantes.
Au moment où l’Etat perdait de l’argent parce que le prix du baril était haut, il fallait tenir les organisations de la société civile informée. Ces gens ne sont ni analphabètes et encore moins inconscients.
19. Le 22 janvier 2015 à 10:37, par sacsida En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
mr Bambara, tout est question de transparence, si dans ce que vous dites il n’y a rien de transparent on vous dira que ce n’est pas claire. cette histoire de moyenne ne tient pas selon moi. parce ce que si tout était gérer de façon claire, les pertes dont vous évoqué souvent ne devraient pas s’étaler sur plusieurs années. si c’est le cas, cela veut dire que la gestion était merdique. vous savez ou se trouve la vérité, de grâce ne nous prenez pas pour des idiots. c’est difficile de dire le contraire, parce qu’une bouche qui mange ne peut pas dire la vérité. la preuve nous avons vu des gens qui criait à la gabegie, quand ils était dehors, d’autres ont chanté mange et tais toi, maintenant qu’ils sont au CNT, eux mêmes sont devenus mange et tais toi, pire ils cautionnent ce qu’ils décriait chaque jour. à votre place je ne parlerai pas trop, parce que le jour ou la vérité va surgir, les gens vous traiteront de tous les noms. si vous ne pouvez rien contre cela, ne dite rien.
20. Le 22 janvier 2015 à 10:51, par Amadoum En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Avec des explications aussi claires, je pense que nous pouvons tous accepter cette petite reduction. Cependant, tous les dirigeants, a quelque poste qu’ils soient, doivent comprendre que tout probleme, malgre sa complexite peut etre comprise. Il suffit seulement de donner une explication honnete. Surtout, n’attendez pas que le peuple soit tres, tres mecontent avant de tenter d’expliquer. Ce qui parait evident pour M. Bambara ne l’est pas forcement pour tous les Burkinabe.
21. Le 22 janvier 2015 à 11:20, par Sanon Gaoussou En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Je suis desolé pour ce technicien qui raconte ce qu’il veut et le journaliste qui le suit comme un enfant. J’ai quelques remarques à faire :
l’état burkinabè donne chaque année des subventions à SONABHY, laquelle subvention provient du budget donc de tout le monde pour permettre à la SONABHY de bien fonctionner, ce qui constitue une contribution pour une péréquation pour l’équilibre des prix.
pourquoi payer le petrole très loin avec son corrollaire du cout de transport alors qu’on peut avoir la meme chose dans le voisinage sinon immediat donc reduction considerable des charges liées au transport( Niger par exemple)
depuis toujours, c’est des comportements de ce genre qui provoquent des probemes, est-ce-que vous ne pouvez pas, en tant que technicien, proposer que nous songeons à acheter le petrole dans le voisinage surtout qu’on pourrait l’avoir à des prix interessants ( le baril au Niger n’a jamais 100§ malgré la flambée sur le marché international) au lieu d’aller payer loin et à des couts très difficiles à supporter.
De grace arretez vos deals sur le dos du peuple sinon, vous allez payer tot ou tard
22. Le 22 janvier 2015 à 11:28 En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Vite, la suppression de la SONABHY ! On en veut plus.
Payer des gros salaires pour rien.
23. Le 22 janvier 2015 à 11:29, par @LE DUC@ En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Que M. François arrête ces acrobaties de jeux de mots, il est confus or "tout ce qui se conçoit clairement s’énonce clairement et les mots pour les dire viennent aisément"
Combien de temps le peuple devra payer pour ce soit disant manque à gagner ?
Qu’on diminue ou à la limite suspendre les bons vertigineux des soit disant dirigeants !!!
Lui qui parle comme cela j’en suis sûr qu’il ne débourse aucun centime pour remplir les réservoirs de ses moyens de déplacement.
Or la pilule est très amère pour le citoyen lambda qui vit à peine avec 1 euro/jour.
24. Le 22 janvier 2015 à 11:46 En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Hééé Burkinabé a bouche maintenant, quand blaise pillait le pays vous etiez ou ? laisser les gens travailler...
25. Le 22 janvier 2015 à 12:01, par Raogo En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
ANALYSE DE L’APPLICATION DE L’ORDONNANCE N° 2013-001/PRES DU 23 MAI 2013 PORTANT MODIFICATION DE LA TAXE SUR LES PRODUITS PETROLIERS ET SON IMPACT SUR LES PREVISIONS DE RECETTES DU BUDGET DE L’ETAT.
En 2013, par ordonnance en date du 23 mai 2013, avec application pour compter du 21 Avril 2013, la taxe sur les produits pétroliers (TPP) a été modifiée. Ainsi cette taxe qui était de :
125 F par litre pour le Super 91 ;
50 F par litre de Gasoil.
L’ordonnance ci-dessus cité à modifié la TPP comme suit :
Super 91, 50 F par litre d’essence au lieu de 125 F soit 75 F en moins ;
Gasoil 10 F par litre au lieu de 50 F soit 40 F en moins.
En 2012 :
Prévisions de recettes de la TPP (PR) = 45 897 633 910 Fr.
Réalisations de recettes de la TPP (R) = 46 335 032 700 Fr.
En 2013 :
Prévisions de recettes de la TPP (PR) = 62 387 145 511 Fr.
Réalisations de recettes de la TPP (R) = 33 020 824 000 Fr.
En 2014 :
Prévisions de recettes de la TPP (PR) = 54 738 054 020 Fr.
Réalisations de recettes de la TPP (R) = 50 988 435 580 Fr.
Il convient de noter que depuis 21 avril 2013, l’Etat a consentis une baisse de la TPP dont l’impact se chiffre à 28 226 908 722 francs de perte de recettes au détriment du budget de l’Etat.
L’explication qui nous avait été fournie est que l’Etat a consenti cette baisse afin de permette à la SONABHY de redresser ses comptes.
Le consommateur paie 125 F par litre d’essence super 91.
En début d’année 2014 le synatrad attirait l’attention du Ministre de l’Economie et des Finances des pertes de recettes douanières engendrées par l’application de l’ordonnance n° 2013- 001 du 24 Mai 2013.
Les pertes de recettes au détriment du budget National suite à l’application de cette ordonnance se chiffrent à 28 226 908 722 Fr.
A la clôture de l’année budgétaire 2013, il est constaté un déficit par rapport aux prévisions de recettes de la douane de plus de quatre milliards. Lors d’une rencontre avec le SYNATRAD, le Ministre de l’Economie et des Finances, tout en reconnaissant la légitimité de la préoccupation à ce sujet a expliqué que la modification de la (TPP) a été opérée pour permettre à la SONABHY de redresser ses comptes.
Source:SYNATRAD (Syndicat National des Travailleurs des Douanes)
26. Le 22 janvier 2015 à 12:02, par Raogo En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
ANALYSE DE L’APPLICATION DE L’ORDONNANCE N° 2013-001/PRES DU 23 MAI 2013 PORTANT MODIFICATION DE LA TAXE SUR LES PRODUITS PETROLIERS ET SON IMPACT SUR LES PREVISIONS DE RECETTES DU BUDGET DE L’ETAT.
En 2013, par ordonnance en date du 23 mai 2013, avec application pour compter du 21 Avril 2013, la taxe sur les produits pétroliers (TPP) a été modifiée. Ainsi cette taxe qui était de :
125 F par litre pour le Super 91 ;
50 F par litre de Gasoil.
L’ordonnance ci-dessus cité à modifié la TPP comme suit :
Super 91, 50 F par litre d’essence au lieu de 125 F soit 75 F en moins ;
Gasoil 10 F par litre au lieu de 50 F soit 40 F en moins.
En 2012 :
Prévisions de recettes de la TPP (PR) = 45 897 633 910 Fr.
Réalisations de recettes de la TPP (R) = 46 335 032 700 Fr.
En 2013 :
Prévisions de recettes de la TPP (PR) = 62 387 145 511 Fr.
Réalisations de recettes de la TPP (R) = 33 020 824 000 Fr.
En 2014 :
Prévisions de recettes de la TPP (PR) = 54 738 054 020 Fr.
Réalisations de recettes de la TPP (R) = 50 988 435 580 Fr.
Il convient de noter que depuis 21 avril 2013, l’Etat a consentis une baisse de la TPP dont l’impact se chiffre à 28 226 908 722 francs de perte de recettes au détriment du budget de l’Etat.
L’explication qui nous avait été fournie est que l’Etat a consenti cette baisse afin de permette à la SONABHY de redresser ses comptes.
Le consommateur paie 125 F par litre d’essence super 91.
En début d’année 2014 le synatrad attirait l’attention du Ministre de l’Economie et des Finances des pertes de recettes douanières engendrées par l’application de l’ordonnance n° 2013- 001 du 24 Mai 2013.
Les pertes de recettes au détriment du budget National suite à l’application de cette ordonnance se chiffrent à 28 226 908 722 Fr.
A la clôture de l’année budgétaire 2013, il est constaté un déficit par rapport aux prévisions de recettes de la douane de plus de quatre milliards. Lors d’une rencontre avec le SYNATRAD, le Ministre de l’Economie et des Finances, tout en reconnaissant la légitimité de la préoccupation à ce sujet a expliqué que la modification de la (TPP) a été opérée pour permettre à la SONABHY de redresser ses comptes.
Source:SYNATRAD (Syndicat National des Travailleurs des Douanes)
27. Le 22 janvier 2015 à 12:03, par Baark_Bigaa En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
C’est vrai que la réduction sur le prix du carburant est minime, mais avec des explications de même, c’est acceptable ! Si j’ai bonne mémoire il y’a eu des périodes où le carburant à manqué par moment (2010, 2011), et il fallait faire de longue fil d’attente pour remplir son engin, et circuler molo pour ne pas en manque... Donc je préfère qu’on ne baisse pas trop les prix, au point d’en manquer, bien qu’on soit au pays des widi (vélos).
A Delta du poste 8, votre analyse n’a pas de sens, et c’est à vous plutôt je dirais haut et fort :"Quand on a rien à dire, on se tait !". La seule affaire censé que vous mentionné dans votre analyse est que la SONABHY était très mal gérée par ces anciens meneurs. Sans rancune !
28. Le 22 janvier 2015 à 12:06, par Raogo En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
ANALYSE DE L’APPLICATION DE L’ORDONNANCE N° 2013-001/PRES DU 23 MAI 2013 PORTANT MODIFICATION DE LA TAXE SUR LES PRODUITS PETROLIERS ET SON IMPACT SUR LES PREVISIONS DE RECETTES DU BUDGET DE L’ETAT.
En 2013, par ordonnance en date du 23 mai 2013, avec application pour compter du 21 Avril 2013, la taxe sur les produits pétroliers (TPP) a été modifiée. Ainsi cette taxe qui était de :
125 F par litre pour le Super 91 ;
50 F par litre de Gasoil.
L’ordonnance ci-dessus cité à modifié la TPP comme suit :
Super 91, 50 F par litre d’essence au lieu de 125 F soit 75 F en moins ;
Gasoil 10 F par litre au lieu de 50 F soit 40 F en moins.
En 2012 :
Prévisions de recettes de la TPP (PR) = 45 897 633 910 Fr.
Réalisations de recettes de la TPP (R) = 46 335 032 700 Fr.
En 2013 :
Prévisions de recettes de la TPP (PR) = 62 387 145 511 Fr.
Réalisations de recettes de la TPP (R) = 33 020 824 000 Fr.
En 2014 :
Prévisions de recettes de la TPP (PR) = 54 738 054 020 Fr.
Réalisations de recettes de la TPP (R) = 50 988 435 580 Fr.
Il convient de noter que depuis 21 avril 2013, l’Etat a consentis une baisse de la TPP dont l’impact se chiffre à 28 226 908 722 francs de perte de recettes au détriment du budget de l’Etat.
L’explication qui nous avait été fournie est que l’Etat a consenti cette baisse afin de permette à la SONABHY de redresser ses comptes.
Le consommateur paie 125 F par litre d’essence super 91.
En début d’année 2014 le synatrad attirait l’attention du Ministre de l’Economie et des Finances des pertes de recettes douanières engendrées par l’application de l’ordonnance n° 2013- 001 du 24 Mai 2013.
Les pertes de recettes au détriment du budget National suite à l’application de cette ordonnance se chiffrent à 28 226 908 722 Fr.
A la clôture de l’année budgétaire 2013, il est constaté un déficit par rapport aux prévisions de recettes de la douane de plus de quatre milliards. Lors d’une rencontre avec le SYNATRAD, le Ministre de l’Economie et des Finances, tout en reconnaissant la légitimité de la préoccupation à ce sujet a expliqué que la modification de la (TPP) a été opérée pour permettre à la SONABHY de redresser ses comptes.
Source:SYNATRAD (Syndicat National des Travailleurs des Douanes)
29. Le 22 janvier 2015 à 12:47, par C’est pas possible En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Intervenant 17, vous êtes passé à côté de la plaque. Relisez vous
30. Le 22 janvier 2015 à 15:23, par Jacob En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Ils prennent la population pour des moutons. Si le prix du baril augmente, le prix du pétrole est augmenté automatiquement.
Mais si le prix du baril baisse, hummm ! On traine, on fait des équations à plusieurs inconnus, on tourne à gauche et à droite, on fait appel aux bilan des années antérieures, ... et pour finir au lieu de rabaisser le prix du pétrole à la même proportion que celui du baril, c’est seulement 25 F CFA qu’on diminue. Huuuuummmmm ! C’est très intéressant woooooooo !!!!!!!!!!!!!!
31. Le 22 janvier 2015 à 15:33, par Koumbem Tipousga En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Bonsoir.
Merci a Monsieur Bambara pour ces éclairages. Mais est-ce qu’il est obligatoire de combler les déficits de 2013 et de 2014 ? Si le baril n’était pas bas actuellement, la SONABHY allait -elle fermer ?.
Il y a de la mauvaise foi dans cette histoire. Pourquoi autant de taxes sur les produits petroliers. Je ne crois pas un seul instant à ces élucubrations. La SONABHY est un gouffre financier. On nous ment, c’est tout. Comment vouloir combler des déficit antérieurs comme si c’était vous qui aviez décidé de la baisse du prix du baril ? L’état ne peut-il pas laisser ce déficit en perte et profit ? Est-ce à dire que si nous devons payer le déficit, l’Etat ou la SONABEL ne doit plus payer sa dette ? On n’a pas besoin d’être un technicien pour deceler la mauvaise foi du gouvernement et ces officiels sur la question des hydrocarbures. On vous dit de refleter la réalité sur la merché, mais pas venir nous raconter que l’on payer moins cher, donc, il faut compenser. Si le baril ne baissait pas, qu’allez-vous faire ? Augmenter ? De 2012 a maintenant, combien de temps s’est écoulé ?
On en a marre en fin.
32. Le 22 janvier 2015 à 17:18, par hama En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
OK, on voit comment est structuré le prix du des hydrocarbures au BF !
seulement, comme le pays est devenu minier, que fait on avec tous ces taxes sur des produits de premières nécessités ? y a t-il pas lieu de les diminuer afin que la population de plus en plus épongée puisse respirer ?
33. Le 22 janvier 2015 à 19:08, par KBK En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Les 28 milliards ont été siphonnés par la Sonabhy pour enrichir le clan compaoré. C’est simple à comprendre non. Quand vous bouchez un trou qui ne se bouche pas, c’est que ce que vous y injectez va quelque part. Il faut faire l’audit de la sonabhy et vous m’en direz des nouvelles
34. Le 22 janvier 2015 à 23:22, par le watao En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Je ne sais pas pourquoi l’être humain est comme ça même .Vous dites que vous suivez quotidiennement les prix mais pourquoi attendre qu’on commence les grognes pour décider d’une dimunition .j comprend pourquoi on dit que seule la lutte paye .Dimunition de 25 frs ,on fait quoi avec çà ? Savez-vous que certains garibous (mandiants ) ne prennent plus les jetons moins de 250 frs ? Le burkina connaît aussi la croissance donc il faut éviter d’enerver les gens .
35. Le 23 janvier 2015 à 00:24, par le watao En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème  », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Je ne sais pas pourquoi l’être humain est comme ça.Vous dites que vous suivez quotidiennemt les prix mais pourquoi attendré qu’on commence les grogne pour décider dune dimunition .j comprend pourquoi on dit que seule la lutte paye .dimunition de 25 frs ,on fait quoi avec.savez vous que certains garibous mandiant ne prennent plus les jetons moins de 250 frs ?le burkina connaître aussi la croissance
36. Le 23 janvier 2015 à 00:26, par ecclesiaste En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Mr Francois un peu d’humilite svp. Je suis chirurgien et je ne vais pas demander au malade ou a sa famille de faire un tour a la fac de medecine avant de me demande des comptes sur mon travail. Sinon tout le monde devrait tout connaitre. Ensuite vous ne nous parlez que du manque a gagner. Qu’est il devenu de l’argent de la plus value. En principe on devait soustraire ca du manque a gagner. Il ya un vol colossale dans cette histoire.
Enfin, vu le contexte politico-economique mondial le prix du petrole ne va pas grimper de si tot. On voudrait savoir jusqu’a quand on va maintenir le baril a 70$ au Burkina. A quand la fin du recouvrement
37. Le 23 janvier 2015 à 09:12, par LX En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
le prix du baril remonte de +3% suite à la mort du roi Abdhala.
38. Le 23 janvier 2015 à 10:45, par v7 En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Voilà encore un signe de mal gouvernance ; des décisions qui sont prises et aucune information. Maintenant comment voulez-vous qu’on puisse vous crois ? ET si vous avez mis en application une politique c’est que vous avez les moyens d’atteindre vos objectifs, qu’on ne vienne pas nous dire de payer pour des mauvais choix ou pour une incompétence.
LA MAL GOUVERNANCE ne peut être érigée en système de gouvernance et vouloir nous faire croire que nous avons un avenir. Que c’est triste. Il faudra continuer ce type de gestion et de s’étonner d’être le pays classé à la dernière place.
PEUPLE DU BURKINA FASO faite un bon choix, un choix à même de vous éviter une gouvernance à vue lors des prochaines échéances.
QUE DIEU NOUS AIDE.
39. Le 23 janvier 2015 à 11:25, par Gervino En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Et pourtant le peuple a bien compris cette duperie.
40. Le 23 janvier 2015 à 12:17, par Bassénéré En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
De grâce, exécuter les ordres et taisez vous. Pour ma part , je comprends que l’état prélève 3 taxes (douane, taxes sur les produits pétroliers et tva) sur les produits pétroliers, il a 2 choix :
1/ décider de ne pas soulager les dépenses des populations, l’économie (en ce qui concerne les produits pétroliers) en récoltant par le même effet des taxes importantes pour le compte du trésor,
2/ renoncer à une partie des taxes pour soulager les dépenses en carburant des populations, des transporteurs et des industries. Cette 2ème mesure impliquera une baisse de la perception des taxes des impôts reversés au trésor national.
Au delà de ces 2 éléments il faut tenir compte du cours d’achat du dollar us qui est la devise qui prévaut pour l’achat des produits. En d’autres termes il faut prendre en compte la valeur du dollar us en cfa à l’instant t, t-1 ou t+1.
41. Le 23 janvier 2015 à 13:30, par Ndali En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Ah oui monsieur BAMBARA, votre exercice aurait du sens si vous reculiez sur une période suffisante longue de près de 15 ans en arrière. Ou mieux, si vous donniez les indicateurs sur la variation du prix du baril depuis que la SONABHY contrôle ce secteur. Et année par année vous nous donniez les plus ou moins values enregistrées. Je vous défie que vous allez vous rendre compte qu’il y a un trop perçu que la SONABHY a encaissé. Ensuite la structuration du prix des hydrocarbures qui a fait l’objet de plusieurs débats avec les syndicats est justifiée par votre service parce qu’elle permettrait "de garantir un stock de sécurité" et d’amortir les effets néfastes des flambées des prix au niveau mondial. Autrement dit, les taxes superflues qui sont ajoutées au prix du litre des hydrocarbures servent à constituer des fonds de réserve qui en temps de hausse du baril sur le marché mondial sont utilisés pour éviter une hausse exagérée à la pompe. Donc, pendant les périodes d’embellis, le peuple a payé un surplus sur les prix de carburants. Alors, vous dites qu’en 2012, le gouvernement a fixé un prix qui ne correspondait pas au niveau réel de la hausse du baril, ce qui justifie un manque à gagner de 25 milliards de FCFA. Mais monsieur BAMBARA, dites-nous le montant réel du "fonds de réserve" constitué par la SONABHY pendant les périodes d’embellis antérieures à 2012 et au cours des 06 derniers mois durant lesquels les prix du baril est au plus bas (moins de 50 dollars). Vous parlez de moyennes, donnez-nous le volume moyen commercialisé durant ces 06 derniers mois et on fera les calculs ensemble. Vous êtes d’accord avec la CCVC que c’est 282, 67 F CFA par litre de super que la SONABHY perçois de trop aujourd’hui. Alors, les calculs sont simple à faire si les volumes commercialisés sont indiqués. En attendant vos chiffres, la seule ville de Ouaga compte environ 2 000 000 de véhicules à moteur. De façon minimaliste, en supposant que chacun utilise au minimum un litre par jour, vos 25 milliards sont mobilisés en 45 jours (1 mois et demi). Mais ça fait 06 mois que le prix du baril chutent là. Donc, monsieur BAMBARA, vous voyez le peuple que n’est pas bête comme vous le pensez. Si seulement à Ouaga, en 45 jours la SONABHY peut extroquer 25 milliards au peuple qu’en est-il pour l’ensemble du pays ? Pendant combien d’années la SONABHY fait ce pillage ?
42. Le 29 janvier 2015 à 23:28, par YGD En réponse à : « Souvent les gens critiquent sans comprendre l’ampleur de la complexité du problème », dixit François- Xavier Bambara, président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures
Pourquoi dans tout ce débat, personne ne donne simplement la nomenclature des prix des carburants depuis le cours à l’achat jusqu’au prix à la pompe ?
Tout le reste est jeu d’enfant !