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« Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

Publié le mardi 20 janvier 2015 à 00h01min

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« Techniquement  le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

Etudiant en Sciences politiques à l’université City collègue de New-York, Yves Koom Bambara vit au pays de l’oncle Sam depuis plus de 10 ans. Activiste engagé, il a été l’un des premiers acteurs à lancer des mouvements de protestation pour la sauvegarde de la démocratie au Burkina. En témoigne sa marche solitaire qu’il a initiée en 2013 pour relier New-York à Paris en passant par Washington. De passage au Faso après l’insurrection populaire, nous l’avons rencontré le 12 janvier 2015 à Ouagadougou. Dans cet entretien, il nous parle de sa lecture de la situation politique et du vote des burkinabé de la diaspora.

Lefaso.net : Vous êtes étudiant en Sciences politiques aux USA, qu’elle est la raison de votre engagement politique pour le Burkina Faso ?

Yve Koom Bambara : J’ai toujours eu une pensée pour ma patrie même étant loin comme tout burkinabè sans doute. Personnellement, j’ai un regard très, très attentif et régulier sur la vie socio-politique du pays. J’essaie autant que faire se peut d’apporter ma modeste contribution à la consolidation de la démocratie et à la protection des droits de l’homme. Ce qui m’a d’ailleurs amené à m’inscrire pour le Master en sciences politiques à l’Université City Collègue de New-York. J’avais justement suspendu mes études pour mieux m’engager pour la patrie. En installant du même coup un média interactif avec des compatriotes burkinabé mais également avec d’autres nationalités comme les ivoiriens, les maliens, les guinéens, les togolais… pour échanger sur les sujets africains.

Vous avez certainement suivi de près les récents évènements survenus au Burkina Faso. Comment avez-vous vécu cette insurrection depuis les USA ?

Je tiens d’abord à présenter mes condoléances à toutes les familles endeuillées au cours de ces événements et souhaiter prompt rétablissement à tous les malades. Je demande à Dieu d’étendre sa main sur les cœurs des Burkinabé. Nous sommes un peuple uni et nous devons toujours l’être. Nous n’avons pas souhaité que cela arrive, mais les burkinabé étaient obligés de passer par là. Personnellement je ne le souhaite à aucun pays du monde. Aux Etats- Unis en effet, nous ne sommes pas restés en marge de ces évènements. Nous avons essayé d’apporter notre contribution dans tous les sens. Avant même les multiples marches et contre marches, nous nous sommes inspirés de l’exemple du printemps arabe avec l’idée que Blaise Compaoré prépare son départ du pouvoir. Parce qu’un bon démocrate doit toujours donner le bon exemple. Un même président qui reste plus d’une vingtaine d’année, qui organise les mêmes élections et qui les gagne. Qui forme toujours le même gouvernement avec les mêmes hommes. Les mêmes députés comme si le pays n’a pas d’autres compétences… ; d’où l’idée de la création du « Mouvement Blaise Compaoré doit partir » en février 2011. Il a été suivi de beaucoup d’autres mouvements de jeunes assoiffés de changement. Il faut aussi reconnaitre que l’accroissement des mouvements a conforté l’opposition burkinabè dans sa position de réclamer l’alternance. La démission des anciens du CDP pour renforcer l’opposition était à saluer. Sur le net, nous avons mené beaucoup d’actions de sensibilisation. Aussi, nous avons contacté des responsables aux Nations-Unies, aux USA, à l’Union européenne. En ce qui me concerne, j’avais perdu foi en ce régime avec la mort de Norbert Zongo.

Concrètement les 30 et 31 octobre, quelle a été votre participation ?

Il y a eu une marche devant l’ambassade du Burkina aux USA. Je n’y ai pas participé car j’étais dans une autre ville américaine. J’ai contacté des leaders politiques français pour attirer leur attention sur la menace qui pesait sur la démocratie dans notre pays. (Confère photo). Pour moi, il fallait avoir la diplomatie étrangère à nos côtés pour sauver notre démocratie. Mais j’étais convaincu que Blaise Compaoré allait quitter le pouvoir.
Selon vous le peuple burkinabé, pourrait-il un jour regretter Blaise Compaoré ?
Compaoré n’a pas été entièrement et totalement négatif, il faut le reconnaitre. Mais ce que nous avons vu avec ce Monsieur n’est pas une mince affaire. C’est dire qu’aucun président qui viendra après lui ne s’évertuera à poser des actes malsains. Blaise est arrivé au pouvoir de façon tragique et sa gouvernance a toujours été entachée de crimes de sang et de crimes économiques. La liste des victimes est longue et ne saurait être exhaustive, à commencer par Thomas Sankara, Oumarou Clément Ouédraogo, etc…C’est pourquoi, je pense qu’il ne faut plus que l’armée dirige ce pays-là.

Une partie de la jeunesse réclame pourtant la candidature de Djibril Basssolé, un général de l’armée…

C’est un burkinabè et il a le droit de se présenter aux élections présidentielles. Il va cependant falloir qu’il démissionne de l’armée. Sauf que le chien ne change pas sa manière de s’asseoir. La place des militaires, c’est dans les casernes. Et leur mission est de protéger les civils mais aussi d’assurer la sécurité et non de diriger leur destinée. En tous les cas, il est libre de se présenter comme candidat. Il reviendra au peuple burkinabé de trancher. Toutefois, que ce soit Rock, Saran, Zéphirin, Ablassé, Michel Bayala aux USA (pour les candidatures indépendantes) etc…c’est le peuple qui aura la décision finale. Ce qui est important, c’est que désormais au Burkina, le président n’aura que deux mandats.

Il y a cependant eu des ratés depuis que la transition est mise en œuvre. Les autorités vous inspirent-elles toujours confiance ?

Je ne suis pas étonné de ces ratés parce qu’on ne peut pas sortir d’une situation qui a duré 27 ans pour parfaire les choses. J’espère que certaines autorités de la transition vont se ressaisir pour respecter leur engagement vis-à-vis du peuple. En ce qui me concerne, j’ai foi en cette transition.
Il est aujourd’hui question de vote des burkinabé de l’étranger, qu’en pensez-vous ?
J’ai été l’un des burkinabè aux USA à réclamer à haute voix le droit de vote des burkinabè de la diaspora. C’est une très bonne chose car il permettra de nous rapprocher du pays. Malheureusement il sera très difficile avec la situation nationale actuelle. Si l’ancien régime était toujours là, je pense que cela allait être opportun de permettre aux burkinabé de l’étranger de s’exprimer dans les urnes. L’occasion n’est pas propice pour les élections à l’étranger.
En effet, la transition est de courte durée et je suppose que l’Etat ne dispose pas d’assez de moyens après le drame qu’a connu le pays. Organiser les élections de la diaspora dans ces conditions pourrait créer de la cacophonie et ce serait des dépenses inutiles qui peuvent servir à d’autres priorités. Je pense que c’est inopportun de faire participer les burkinabè de l’étranger à ce scrutin. Il faudrait mieux attendre les prochaines échéances parce que techniquement cela est impossible. Ce n’est pas une façon de marginaliser. D’ailleurs combien de burkinabè s’intéressent même aux élections dans les associations à l’étranger, à plus forte raison les présidentielles ?

Rappelez- nous votre aventure de la marche solitaire pour interpeler la communauté internationale sur la situation politique du Burkina Faso.

J’ai effectivement entamé une marche solitaire le 16 septembre 2013 pour alerter sur la préservation de la démocratie en Afrique et particulièrement dans mon pays. Je suis arrivé à Washington ou j’ai rencontré plusieurs autorités. Il se trouve qu’il y a eu des difficultés budgétaires entre le Congrès et l’exécutif américain qui ne m’ont pas permis de rencontrer le président Obama. Je devais relier New-York à Washington pour terminer à Paris en France. L’itinéraire n’a pas pu être suivi mais j’ai pu organiser des conférences pour signaler le danger qui guettait notre démocratie.

Yves Bambara a-t-il des ambitions politiques au regard de votre sympathie pour le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Vous avez aussi milité pour le CDP en son temps et l’UPC également…

Oui, j’ai sympathisé avec des partis politiques notamment le CDP, l’UPC et maintenant le MPP. J’ai toujours eu envie de faire de la politique. Thomas Sankara m’avait bien inspiré car je n’ai jamais été d’accord avec l’injustice. J’ai adhéré au CDP, mais j’ai compris plus tard que je n’en étais pas convaincu. Je suis parti aux USA et là j’ai compris beaucoup de choses notamment les conflits de leadership. Ensuite j’ai milité dans l’Union pour le changement et le progrès, puis au MPP mais je ne suis pas dans un bureau. Je suis très attaché à ma liberté pour dire ce que je pense des choses.

Interview réalisée par Bassératou KINDO
LeFaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 janvier 2015 à 23:52 En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Felicitaion, Mr. Bambara, le DP Sankariste, puis UPCiste puis MPPiste. Vous ne semblez pas etre un bon exemple pour la jeunesse. Vous ressemblez a un opportuniste. Vous avez arrete vos etudes pour mieux vous engager ? Je n’ arrive meme pas a en rire. Meme Diabre n’a pas arrete son boulot pour mieux s’ engager.

  • Le 20 janvier 2015 à 00:07, par tinbila En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    un gâteau du mpp qui veut nous empêcher de voter à limage de ses mentore toujours etre pret pour aller à la soupe CDP UPC puis mpp tu n’a pas honte le peuple vous voie venir a grand pas. Nous savons que le MPP ne veux pas du vote des étrangers mais cela est dans la constitution celle la même pour laquelle ont a eu des martyre on va comencer par ne pas la respecter notre constitution . Non et Non ca fait 20 ans que techniquement le vote des burkinabé de la diasporas n’est pas possible. il faut arrêter quand aux politicien des USA je lui dirait garde ta sagesse nous burkinabé de l’étranger voulons voter le mali la fait dans des condition plus difficile la guinée et bien d’autre faut arrêter.

  • Le 20 janvier 2015 à 00:11, par M’Ba Boanga En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Dieu nous sauve. Si ton Amerique n’a marche il faut dire. CDP, UPC, MPP 3 partis en moins de 5 ans ?? Tu es etudiant ? Y a cours maintenant aux USA. Toi tue es an conge ou quoi ? Pour remplir le ventre c’est pas facile deh !!!

    Bon vent tout de meme.

  • Le 20 janvier 2015 à 01:30, par Observateur En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Ce garcon est courageux et plein d’idees mais c’est en meme temps un vrai opportuniste. Il avoue a mots couverts que son engagement au CDP fut sans conviction. La preuve est que sans en expliquer vraiment les raisons, il va du CDP a L’UPC et maintenant au MPP,et ce dit etre en meme temps inspire par Thomas Sankara. il est chez les socio-democrates, les liberaux et les Marxistes...De quelle ideologie se reclame-t-il au juste ? ah oui ca n’a pas d’importance. Il faut juste faire beaucoup de bruit pour se faire remarquer et se caser pour manger. Bon vent a toi Yves Bambara car nombreux sont nos politiciens qui n’ont aucune conviction si ce n’est les avantages du pouvoir. Tu aurais pu etre un digne bissa comme Smockey mais helas tu as plutot choisi de lutter pour tes propres interets. J’ai vraiment mal pour cette partie de notre jeunesse contrainte par le regime Compaore a se prostituee pour survivre. Et voila que le MPP vient perpetuer ce commerce inique. Heureusement queil y a toujours des jeunes vraiment integres et porteur d’espoir pour notre cher Faso.
    Dieu sauve le Burkina.

  • Le 20 janvier 2015 à 03:47, par Elisabeth En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    "Etudiant en Sciences politiques à l’université City collègue de New-York"
    1. Une telle university n’existe pas a New York ! A moins que vous ne fassiez allusion a City College.
    2. Si ce brave Monsieur est reellement inscrit dans cette university communale de New York (City College et non City Collegue) et ne sait proprement epeler le nom au journaliste aupres duquel il epanche ses etats d’ame, ceci laisse perplexe.
    3. Que chacun parle pour lui et non pour tout le monde. Si ce Monsieur estime qu’il ne peut abandonner ses hautes etudes en "Sciences Po a city collegue" pour aller voter un dimanche, moi je vis aussi a New York et voudrais voter et pourrais aller voter. Cette magouille qui est entrain d’etre ourdie pour empecher la diaspora de voter est malheureuse pour la democratie et tres irritante. Ce serait une sorte de coup d’Etat.
    De quoi a-t-on peur ?

  • Le 20 janvier 2015 à 04:02, par BASSAN JUSTE En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Je suis parfaitement ravi de l’interview de Mr BAMBARA, un bissa n’a jamais parler bien de la sorte. Bon vent à toi, que nos frères qui vivent à l’ étranger emboitent les memes avis de compréhension que mon cher frere BAMBARA. Du courage surtout

  • Le 20 janvier 2015 à 07:43, par Sid Pa Yi En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Voici un monsieur qui sèche son linge où le soleil brille ! Arrêtes ça mon petit ! Ton entretien montre que tu n’es convaincu de rien et ton engagement politique est dans le but de satisfaire des besoins bassement matérielles ! Pas un exemple pour la jeunesse. Je voudrais aussi demander aux autres internautes d’éviter au max de faire des allusions à l’appartenance ethnique car vu le contexte actuel, cela peut engendrer des complications à moyen terme !

  • Le 20 janvier 2015 à 08:42, par Cheick Omar En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Je pense que la seule structure qui peut se prononcer sur la question est la CENI.
    Grand frère, nous refusons les calculs politicienne et de positionnement.
    Laisser notre pays en paix de grâce. Blaise est parti c’est fini. Laisser nous en paix. on est fatigué de vous les hommes politiques.

  • Le 20 janvier 2015 à 08:59, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    YVES KOOM BAMBARA, moi j’aimerais parler un langage direct à nos frères de l’Etranger :

    - Aux frères burkinabè de l’étranger, j’aimerais dire qu’ils ont bel et bien le droit de voter. C’est leur droit absolu de participer aux choix des dirigeants de leur pays. Cependant j’aimerais leur dire d’être compréhensifs et raisonnables. En si peu de temps de transition, il est difficile d’organiser le vote des burkinabè de l’Etrangrer, ce que Blaise COMPAORÉ et le tout puissant et très riche CDP n’ont pas pu réaliser en 27 ans de pouvoir sans partage. Soyez compréhensifs chers frères. A partir de 2016 nous allons travailler à vous faire voter. Surtout ne présentez pas des candidats de paille comme les Maxime KABORÉ pour vider nos élections de leurs sens !!

    - Et puis vous devez comprendre une chose : Blaise COMPAORÉ et son CDP étaient vomis à l’intérieur du pays ici. Ils ont compris que le peuple ne voulait plus d’eux. Alors ils ont commencé à s’intéresser aux burkinabè de l’Etranger, surtout ceux de Côte-d’Ivoire. Ils ont commencé de nombreuses missions vers vous pour vous faire la cour afin que vous votez pour eux. C’est eulement quand ils ont compris que leur côte de popularité a baissé à l’intérieur du pays qu’ils se sont tournés vers vous pour vous instrumentaliser. Sinon depuis 27 de règne sans partage, ils ne vous avaient jamais considéré auparavant. D’où vient brusquement qu’ils s’intéressent à vous ?

    - Et pour être honnête avec vous, Blaise COMPAORÉ et sa clique n’aimaient pas trop les burkinabè de l’Europe et des USA parce qu’ils sont très éclairés eux et savent faire du discernement. Ils aimaient surtout ceux de Côte-d’Ivoire parmi lesquels il y a beaucoup d’analphabètes. C’est pourquoi ils ont envoyé leur cousin (JUSTIN KOUTABA) là-bas comme ambassadeur pour préparer le ’’bétail électoral’’ pour eux quand ils auraient finit de modifier l’article 37 de la Constitution. Mais vous avez vu comment vos frères burkinabè de l’intérieur du pays étaient opposés à leurs manigance et vous avez aussi constaté la hauteur de la riposte que nous leur avons servi en nos noms et à vos noms également.

    Que mes frères burkinabè de C.I. me comprennent. Je ne me moque de personne. C’est juste un peu de vérité que je dis afin que tous comprennent le manègeet le stratagème qui étaient en jeu sous la COMPAOROSE.

    - Merci de comprendre sinon personne n’est contre vous ici. Au dehors là-bas, vous êtes nos ambassadeurs et nous savons que vous travaillez pour le pays. Et nous prions pour vous car dans nos prières, nous disons : ’’......pour nos fils et frères du dedans, du dehors, de droite, de gauche, d’au haut, d’en bas, de l’Est, de l’Ouest, du Nord comme du Sud’’ tout ceci pour que nos prières ne loupent personne d’entre vous et nous.

    Par Kôrô Yamyélé

    (Votre bien-aimé frère de l’intérieur, fermier de son état dans un petit village en brousse burkinabè)

  • Le 20 janvier 2015 à 09:15 En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Tu n’es pas un exemple pour la jeunesse,
    Du CDP à l’UPC puis MPP, tu es un vrai opportuniste un peu comme notre cher "esprit"

  • Le 20 janvier 2015 à 13:45, par sogotere En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Mr koro yamyélé ne taillez pas les élections votre mesure. Nous avons vu à une période très récente où des partis politiques effectués des missions à l’étranger et présentaient des images de grande mobilisation. si ces partis sont conséquent envers eux-mêmes, ils ne devraient laisser en marge cette frange importante. Si aujourd’hui ces partis travaillent à écarter cette couche de la population c’est qu’en son temps les images de mobilisation qu’on nous balançaient étaient fausses. Par conséquent, ces partis n’ont aucune assise en dehors des 274 000 km², SVP évitez de nous faire croire que vous avez une certaine popularité hors du pays.

  • Le 20 janvier 2015 à 13:49, par Badpress En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    un gars comme toi ne peut que militer au MPP.

  • Le 20 janvier 2015 à 14:21, par Le Boss En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Yves Bambara est tout sauf un model. Étudiant depuis plus de 15ans et toujours sans diplôme. Anciennement CDP, puis espion de l’ambassadeur du Burkina aupres des Nations Unies il devient entre temps UPC. Magouilleur par excellence il réussit à mélanger 2 membres influents dont je tairai volontairement les noms. Mnt au MPP il est bel et bien membre du bureau contrairement à ce qu’il fait croire. Etudiant sans diplôme à 40 ans presque Ce Mr à reussi à se faire chasser de l’église qu’il fréquentais pour calomnie repetitive. Bref personne n’est parfait mais avec une telle saleté on doit pas oser se taper la poitrine.

  • Le 20 janvier 2015 à 14:52 En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Ah, mais il avait disparu ce Yves Bambara qui tenait des propos tranchants (et surtout décousus) sur un certain forum (Afrikamba) qu’il animait.

  • Le 20 janvier 2015 à 16:46, par tinbila En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Monsieur Kôrô Yamyélé vous devenez schizophrène après avoir défendu la démocratie la constitution la charte de transition vous oser venir nous dire de nous calmer mais il faut arrêter donc maintenant vous organiser les élections que la ou vous avez des amis drôle de conception de la démocratie.
    ce droit les burkinabé de l’étranger l’on acquis de haute lutte donc non non c’est une forfaiture donc c’est parties d’oppositions qui criaient oui au vote des burkinabé de l’étranger c’etait par pure opportunisme on comprend maintenant chacun défend c’est intérêts même le koro mais le peuple n’est pas dupe les mêmes cause produise les mêmes effets

  • Le 20 janvier 2015 à 18:35, par la gloire En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Bonjours à tous,
    Je pense que quelqu’un qui vit aux Etats Unis n’est pas un génie. Il est comme tout le monde.
    Il suffit de présenter une personne vivant aux Etats-Unis et bienvenue les critiques de toutes sortes. Encouragez vos frères qui vivent hors de leur pays natal, vous ne savez pas ce qu’ils en durent là-bas. Posions nous la question suivante : pourquoi 4 millions de burkinabé vivent en Côte-d’Ivoire et ils ne sont pas respectés, n’arrivent pas à réellement contribuer à l’économie du Burkina Faso ? Retournons dans notre propre conscience pour déceler la clé de réussite et limitons nos critiques méchantes envers les autres. Je vis aux Etats-Unis pour moi, pour ma famille, pour mon pays et pour les jeunes conscients. Peu importe vos commentaires, faites vos propres examens de conscience.
    NB : Si les vieux leaders politiques arrivent toujours à exploiter les jeunes, c’est dû au niveau d’instruction de ces jeunes . Ces mêmes leaders ont tué le système éducatif pour mieux régner. Retournons donc à l’école du savoir.

    Je vous remercie.

  • Le 20 janvier 2015 à 18:45, par la gloire En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Intervenant 14, Même à plus de 40 ans, l’école du savoir nous est ouverte. Délivrez vous des diplômes aux gens pour savoir que ce monsieur est toujours sans diplôme ?
    Si vous êtes un bon exemple, allez à Fasonet et faites vous interviewer. La vie est faite de projets, je peux abandonner mes cours pour réaliser quelque de capital. Et si mon objectif est atteint, je poursuis mes études.

    A bon entendeur, salut.

  • Le 20 janvier 2015 à 19:42, par Pascal En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Toi Yves tu doit te faire l’examen de conscience d’abord avant de penser aux autres. Personne n’a dit que tu es un genie. Vu les incoherences notoires dont tu fais l’objet, il te faudra d’abord de l’humilite avant de penser etre un eventuel leader.Toi tu a fait toutes les branches de medecine jusqu’a la science politique et personne n’a jamais vu ton Baccalaureat. Tu te joue de qui ? Retourne conduire le taxi a New York pour payer ton loyer d’abord. D’ailleurs c’est pas toi qui combinait avec Guillaume Soro pour les 250millions afin de promouvoir la modification de l’article 37. Pardon laisse les gens tranquille.

  • Le 20 janvier 2015 à 21:00, par bronx 3 En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    gamateur courage on s conai dans le bronx

  • Le 20 janvier 2015 à 21:47, par New york Tenant En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Yves Bambara le fameux révolutionnaire ? Ravi de te voir dans la presse et dit surtout Bonjours a ton amis Mamadou Kante. Qu’il sache qu’il n’as pas encore finis avec la justice Américaine tant que je serrais vivant justice serra proprement rendu dans ce pays. De la part de qui tu connais.

  • Le 20 janvier 2015 à 23:45, par Le Patriote En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Monsieur Yves Bambara , vous etes le reflet reel des politiciens burkinabè vous avez faire le tour de tout les parti politique , depuis les sankaristes , cdpiste , upciste ... mppiste et j’en passe , Ou etes vous reellemnt ? vous avez pris l’argent avec l’Ambassadeur Kogda Der , pris l’argent avec Rock et Simon , et meme avec Clement Sawadogo ? maintenent quel patrimoine voulez vous leguer a la jeunesse du Burkina Faso ? Aujourd’hui vous dites à tout ceux qui veulent vous entendre que vous aviez initier la journée du pardon apres la mort de Norbert Zongo ? Nous avions chercher a comprendre et c’est un mensonge ? De grace arretez de nous faire croire que vous etes un hero.
    Moi je veux vous croire mais vous etes un cube maggi politique .
    Si demain djibril vous appelle vous allez aller la bas aussi ? Arretez la jeunesse a besoin d’une direction et nom des gens comme vous .?

  • Le 21 janvier 2015 à 07:00, par Pascal En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Yves ton commenditaire Omer Ouedraogo t’a mal conseillé. On ne sait meme pas l’Etat dans lequel tu reside : New Jersey ou New York ? Tu n’as jamais marché de New York a Paris ou a Washington. Quand tu pars a Ouaga , tu n’ateris jamais a l’Aeroport. Tu descend au ghana ou au mali en tout cas dans un pays limithrophe pour rentrer avec le bus. Moi je te conseille de quitter la politique car tu n’as pas les facultes mentales necessaires pour une telle mission. Arrete de rever et reveilles toi. Dis moi, pourquoi tu fais la bagarre avec tout le monde ?

  • Le 21 janvier 2015 à 12:26, par saidou yameogo En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    techniquement est impossible parce que c’etait programme

  • Le 21 janvier 2015 à 14:03, par Elisabth En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    @ contributeur 19
    Avant de critiquer, il faudrait prendre le temps de lire et comprendre l’argument de l’autre. Dans mon post je n’ai Jamais affirme que City college est une petite universite qui n’a pas de programmes de Masters et de doctorat. J’ai ecrit que c’est une universite communinale. Ce qui est la stricte verite. Me contesteriez-vous cela ? Oui je le reaffirme city college est une universite communale. Ce n’est pas Columbia University et ce n’est pas NYU.

  • Le 21 janvier 2015 à 16:34, par sheridan En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    webmaster ou so n mes mesage

  • Le 21 janvier 2015 à 19:54, par mimi En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    yves on s connai ici a new york

  • Le 21 janvier 2015 à 20:22, par New york Tenant En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Ce messieurs n’est qu’un mandiant des sénateurs Americains et probablement un des pions des USA pour plus tard déstabiliser le Burkina. On est caller mon frère on observe de loin.

  • Le 22 janvier 2015 à 00:06, par Pascal En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Le webmaster est l’ami de Yves car il s’essaie aussi dans le journalisme. Les confreres du journalisme vont se proteger. Il faut tout publier c’est le freedom of speech. Arrete de proteger ton ami Yves Bambara. Publie nos messages ici et maintenant.

  • Le 22 janvier 2015 à 00:31, par fordham En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    je frequente yes e l conns tres bien, qil par a lecole mai j n sais pas vraiment si c master il fait. je sui etudiante a lehman college qui es dans cuny mais on a programe d master, dc city college a ssi un rogram d master mais j n cpas c qel diplome yves cherche

  • Le 22 janvier 2015 à 00:32, par valentine avenue En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    a force de mentir yves voila personne ne t crois p etre q ya un p d verite dans c q tu di mai com tu aime tro mentir personne n t croit

  • Le 27 janvier 2015 à 14:45, par Yves K Bambara En réponse à : « Techniquement le vote des burkinabè de l’étranger est impossible », dixit Yves Koom Bambara, burkinabè vivant aux USA

    Merci a vous toutes et tous qui avez reagi sur ma position par rapport au sujet du vote des Burkinabè de l’étranger.

    Cela m’a permis de savoir la mentalité reélle de mes compatriotes. Je vous rappelle que je suis fier de ma personne politique, car l’ideal pour moi c’ est que notre patrie vive une prosperité et que nos descendances connaissent un avenir assuré comme les autres pays developpés, meme si cela fait parti d’un reve. Les critiques sont toujours utiles dans la vie et nous devrons savoir toujours les convertir en energie de réussite.. Le temps et ma conviction restent et resteront toujours ma raison et cela prouvera qui je suis et ce que j’aurai fait tout le long de ma vie. Il est difficile voir impossible a tout homme de reècrire ou fabriquer son histoire. Nous resterons toujours la personnalité que notre destin aura choisi. Il faut etre convaincu de l’ideal que l’on poursuit. Sachons rester nous meme et mettre la patrie et le peuple devant toute consideration... Tant que nous nous rendrons compte que le chemin que nous poursuivrons pour une cause sera incertain, alors il faudra le quitter. Je ne vois aucun crime d’avoir été CDR c’est a dire en travaillant gratuitement pendant deux ans sous le pouvoir de Thomas Sankara CNR), ensuite passer neuf (9) ans a lutter pour reclamer une justice équitable et une Démocratie réelle avec une Opposition (CNPP/PSD, RSI, RDA,... ) qui fusionna avec l’ ODP/MT pour donner le CDP nous demandant de suivre cette raison afin de participer a la construction de notre pays surtout que Thomas Sankara ne reviendra plus. Ensuite quitter le CDP qui ne respecte pas les principes des Droits Humains et de Démocratie avec un pouvoir clannique et corrompu aggravé par l’ assassinat horrible de Norbert Zongo et de ses trois compagnons. Une soi disant Opposition qui ne semble pas assurer un avenir a notre peuple meurtri par la misere, d’ou ma sympathie pour certains partis rellement Sankaristes et surtout le MPP dont les Leaders semblent rompre clairement avec Blaise Compaoré, meme s’ils ont passé certain nombre d’années avec lui.. Il n’existe pas de sentiment pour un individu en politique tant que mon amour sera fait pour le Burkina Faso, les pays qui m’ont adopté et les amis du Burkina Faso et de la Democratie sur tout le Continent Africain.. Le plus important pour moi est quel type de Leader nous allons épauler pour diriger notre patrie et conduire le Burkina Faso qui deviendra un exemple pour les autres pays d’Afrique et meme du monde en quete de developpement... La jalousie, l’aigrair, la division et le clannisme ne rendront jamais service ni a leurs auteurs, ni a l’ Humanité... Pour moi lorsque un Burkinabe ou un Homme aide son prochain, il le fait pour lui meme car tout se paye ici bas.

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