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Processus électoral : Enfin le consensus !

Publié le mardi 20 janvier 2015 à 00h01min

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Processus électoral : Enfin le consensus !

Ce lundi 19 janvier 2015 à Ouagadougou, le gouvernement a rencontré la classe politique nationale autour essentiellement du calendrier électoral et du vote des Burkinabè de l’Etranger. Deux dates au choix du gouvernement pour la présidentielle et les législatives couplées : le 20 septembre 2015 ou le 11 octobre 2015. C’est ce qu’ont retenu les 107 partis politiques présents à la rencontre.

Pour ce qui concerne l’élection municipale, les acteurs sont « convenus » de son organisation le 31 janvier 2016. A relever que la charte de la transition ne prévoit que l’organisation de la présidentielle et des législatives ; ce qui n’enferme pas les municipales dans un délai impératif au cours de la transition.
La révision du fichier électoral pourrait intervenir le 27 février et le Ministère de l’administration territoriale promet accompagner le processus avec la délivrance de documents d’identification.

Le couplage des élections coûterait 53 milliards de F CFA tandis qu’une organisation simultanée des trois scrutins, est évaluée à 41 milliards de F CFA. Quant à la révision exceptionnelle du fichier, elle se chiffre à 7 milliards de F CFA (sans la prise en compte des Burkinabè de l’étranger).
A en croire le ministre Auguste Denise Barry, environ huit scénarii ont été proposés par la commission électorale nationale indépendante (CENI) parmi lesquels quatre ont mobilisé l’attention des acteurs. Il s’agit de l’organisation de la présidentielle et des législatives le 11 octobre 2015 puis les municipales le 31 janvier 2016. Le scénario 2 propose une anticipation des municipales le 27 septembre 2015 et le couplage de la présidentielle et les législatives le 11 octobre 2015. Le scénario 3 prévoit l’organisation des élections dans la transition en tenant compte des dispositions de la Constitution en matière d’élections dans une telle situation de vacance de poste. Le scénario 4, quant à lui, ouvre l’organisation de l’élection présidentielle et des législatives le 20 septembre 2015 et les municipales le 31 janvier 2016.

Le vote des Burkinabè de l’Etranger ajourné, « avec peine »

« Il est vrai que les Burkinabè de l’Etranger sont des Burkinabè à part entière et que le gouvernement doit travailler à les impliquer autant que faire se peut (il y a des dispositions constitutionnelles qui prévoient le vote des Burkinabè de l’Etranger) mais, au regard de la réalité sur le terrain, des moyens également à engager, il est techniquement et matériellement difficile que le vote puisse intervenir pendant la transition. Il est évident que cela nous peine d’arriver à un tel consensus, mais si nous devons réussir les élections, et qu’elles soient transparentes et crédibles, nous devons avoir le courage de mettre de côté tout ce qui peut contribuer à l’échec du processus électoral. Et je pense que, courageusement, les uns et les autres sont arrivés à la conclusion qu’il faut faire en sorte que les Burkinabè de l’Etranger puissent, en termes d’opération de recensement, sentir qu’ils ne sont pas abandonnés ; ils sont pris en compte mais pour cette fois-ci, il sera difficile qu’ils votent », a expliqué M. Barry.

Sur ce sujet, la CENI y voit également des risques, susceptibles de porter atteinte à la crédibilité du scrutin et de mettre aussi à mal une certaine quiétude dans le pays d’accueil « de nos compatriotes ». Pour le président de la CENI, Barthélémy Kéré, il faut donc éviter que cette question crée d’autres problèmes qui ne vont pas arranger les Burkinabè eux-mêmes.

Barthélémy Kéré a donc appelé à la compréhension et à la responsabilité de chaque Burkinabè pour une transition réussie. « L’Afrique regarde le Burkina Faso. Le monde regarde le Burkina Faso », a-t-il relevé.
Le ministre a exhorté, une fois de plus, les partis politiques à « préserver » dans leurs actions et propos, les vertus de tolérance, de fraternité, de respect, d’inclusion, de cohésion nationale.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 janvier 2015 à 22:01 En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Le consensus est là tout en étant réaliste concernant le vote des burkinabè à l’étranger.

  • Le 19 janvier 2015 à 22:09, par Le COPAC En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    une anticipation des municipales le 27 septembre 2015 !!!!!!!!!!!!!!

  • Le 19 janvier 2015 à 22:55, par eliane En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Moi je suis pour l’organisation simultanée des élections a 41 Milliards au lieu de 53 Milliards uniquement pour le couplage on économisera 12 milliards

  • Le 20 janvier 2015 à 01:22 En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    La Transition focalise toute son énergie sur l’organisation d’élections libres et transparentes. Soit, cela renforcera la démocratie au Burkina Faso ! Mais, des élections sur quel modèle de gouvernance ? L’exécutif fixe les dates des élections, côté législatif (CNT) rien ou presque ne se dessine ? Il me semble que c’est mettre la charrue devant les bœufs ! Le rôle de la transition est de dessiner un début de modèle de gouvernance dans le vrai sens du terme pour un futur Président X et gouvernement X, ça aurait l’avantage de ne pas être taillé sur mesure ! Le futur Président ou gouvernement élu viendra mettre en œuvre son programme politique sur lequel il a été élu et non pas pour s’occuper du reste de la transition. S’il est contraint, il le fera à sa mesure ! Une bonne synchronisation des actions de la transition serait un avantage pour un Burkina nouveau !!!

  • Le 20 janvier 2015 à 04:54, par YA-WOTO En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Ni l’Afrique, ni le monde ne regarde le Burkina, c’est une erreur de penser ainsi. Le monde se développe à une grande vitesse, c’est nous qui semblons trainer. Nous devons nous regarder nous-mêmes et savoir que les valeurs universelles sont propres en elles-mêmes telles que conçues par la nature.
    Il faut arrêter de faire beaucoup de bruit et travailler fort pour sortir de la misère qui est réelle dans nos villages. Il faut gagner la guerre contre la jalousie qui fait qu’on accuse toujours les autres, la malhonnêteté qui fait qu’on lutte pour le pouvoir mais prétendons le faire pour le peuple, les crimes impunies qui sont toujours commises

  • Le 20 janvier 2015 à 06:50 En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Mr YA-WOTO, mettez votre raison au dessus de vos passions ! pourtant, les 30 et 31 octobre même si le monde entier ne regardait pas le Burkina, beaucoup de regards étaient tournés sur le pays des hommes intègres, je pense qu’il y a beaucoup qui attendent de voir comment tout ça finira. Alors, lumière des lumières, imposez nous le silence et proposez nous donc la meilleure voie de développement puisque vous pensez qu’on ne travaille pas.

  • Le 20 janvier 2015 à 07:10, par Oussou En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Bien répondu à ce Mr YA-WOTO ! le gouvernement réussira ; vive le MATDS, vive le PM, vive le Président Kafando ! Vive la CENI !

  • Le 20 janvier 2015 à 07:17 En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Non et non on a dit plus rien ne seras comme avant et on ne vote pas

  • Le 20 janvier 2015 à 07:30, par Madison palace En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Le budget des élections devraient être imputés des comptes de ceux par qui l’évènement est arrivé notamment des bonzes du CDP. Ils ont organisé leur coup, ça a foiré et ils laissent le contribuable innocent réparer les dégâts. S’ils réussissaient aussi, c’est l’aliénation du contribuable. A tous les coups, ils gagnent. C’est pour cela que je considère les mesures prises par l’Etat comme une apologie du crime

  • Le 20 janvier 2015 à 07:37, par barbiiga En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Enfin !..............

  • Le 20 janvier 2015 à 07:38, par V7 En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Courage à tous, et que le meilleur projet de société gagne pour le bien être du BURKINA et du monde.

  • Le 20 janvier 2015 à 07:51, par black power En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Trop de calcul politique pourquoi ne pas prendre le temps de tout organiser les burkinabé vivant à l’étranger doivent voté sa va créer la frustration

  • Le 20 janvier 2015 à 08:00, par ouagadougou En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    qui n’est pas Burkinabè ? faite tout et il est votre devoir que les Burkinabès de l’étranger votent merci

  • Le 20 janvier 2015 à 08:29, par marceltaps En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    tt mes encouragements a la CENI et au MATDS, et tolérance a nos compatriote de la diaspora de tout azimute. Pour une transition réussit, certes les élections en question il est de soit d’exploré tt les solutions possible pour une élection présidentielle crédible. Pour ceux il est le devoir de tout les Burkinabè de cultivé l’esprit de paix, du pardon,et de tolérance.

  • Le 20 janvier 2015 à 08:41, par Omer En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Les gens qui insistent sur le vote des étrangers sont des gens qui ne nous veulent pas du bien, ce sont les même qui soutenaient la modification de cet article 37. Leur stratégie en sachant qu’il est impossible d’organiser le vote des estrangers durant cette transition, espèrent secrètement qu’on prolonge la durée de la transition pour leur donner le temps de se refaire, de magouiller et empêcher ceux qui ont été à la base de leur malheur d’accéder au pouvoir (UPC et MPP notamment). Les burkinabés de l’étranger qui crient à tort et à travers pour ce vote sont principalement une partie de ceux de la RCI. Pourtant personne n’est capable de donner leur nombre, 3, 4, 5, 6 millions ? Personne ne le sait. Comment recenser ces gens et les faire participer à une élection alors que leur mentor a fait 27 ans sans pouvoir et vouloir le faire ? Leur espoir c’est de faire trainer la transition et espérer que le rapport de force change. Ce sont les mêmes qui vont dire aux militaires de rester au pouvoir le temps qu’il faut pour leur permettre de revenir. Ceux qui veulent vraiment voter qu’ils rentrent voter cette fois. Ceux qui menacent de casser, qu’ils viennent aussi.

  • Le 20 janvier 2015 à 08:50, par SING En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Pendant 27 ans vous n’avez pas songé à leur vote. Maintenant que la donne a changé à l’intérieur du pays subitement Ils se soucient des votes de la diaspora burkinabè où par le via des ambassades à la COUTABA en cote d’ivoire ils vont transporter des urnes à notre insu. Surtout que le dieu des autres est la bas en Cote ?

  • Le 20 janvier 2015 à 08:54, par jokab En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Savez vous que nous nous dirigeons tout droit vers le même scénario que le 30 Octobre ? Pourquoi parce que rien n’est légitime et laisser les Burkinabé de l’étranger sur le tarmac revient à considérer que nous n’avons pas besoin d’eux pour gouverner ce qui est archi faux et cela va créer la même situation . Ensuite pensez vous qu’il serait légitime de gouverner sans leur avis ? Nous nous dirigeons tout droit vers un coup d’Etat constitutionnelle encore une fois . Ceci dit , vouloir écarter la diaspora de ce processus est un coup d’Etat constitutionnel , est une confiscation des libertés , est un crime politique , est une mascarade électorale qui aboutira à l’anarchie car plus rien ne sera comme avant . Donnons le temps au temps sinon .....Blaise Compaore aura raison et il nous aurait prévenu. RESPECTONS LA LOI FONDAMENTALE

  • Le 20 janvier 2015 à 09:03, par Laurent En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Omer,
    Juste une question.
    Est ce que parce que tu dis (et c’est toi qui le dit) que le Burkinabè de RCI soutenaient la modification de l’article 37 qu’ils sont moins Burkinabè que toi ?
    Si c’est pour des raison logistique et financière qu’on ne peut faire voter les Burkinabè de l’étranger je suis d’accord.
    Mais chaque Burkinabè est libre de son choix. Je dis bien LIBRE et c’est son DROIT.

  • Le 20 janvier 2015 à 09:13, par ZIDA En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Oui je suis d’accord pour le report des votes des burkinabés vivant en côte d’ivoire..pardon à l’étranger ! C’est bien d’avoir cloué la bec à HERMANN Yameogo ; il pensait avoir encore eu un sujet pour se faire voir !

  • Le 20 janvier 2015 à 09:20, par EVEILLE En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    il ya des gens qui refusent toujours de voir la réalité en face, et pourtant cest clair et limpide ! les conditions techniques ne sont pas réunies pour le vote de la diaspora, mais certaines personnes crient toujours pourqu’elle puisse voter, cest pas possible, quel est le dispositif qui va regir ce vote des burkinabè de l’etranger ? il n’est pas finalisé, des travaux ont été faits mais non terminés, alors s’il vous plait, réglons d’abord la question du vote à l’interne. et là encore il ya un defi !

  • Le 20 janvier 2015 à 09:44, par DJANGO En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    "Le couplage des élections coûterait 53 milliards de F CFA tandis qu’une organisation simultanée des trois scrutins, est évaluée à 41 milliards de F CFA." Qui peut éclairer ma lantern,je ne comprends pas trop cette phrase

  • Le 20 janvier 2015 à 10:01, par rodrigue En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Non et non !!!!!!! jokab ! . NE PENSE COURT COURT COMME ça ! ce n’est pas la faute à la transition mais au régime de Blaise COMPAORE ; le régime n’a rien fait quand il a été interpellé pour résoudre la question de l’état civil : il fallait une relecture des dispositions du Code électoral pour que le recensement soit fait ;pour que les lieux de vote soient définis pour que la ou les pièces à utiliser soient définis ; il est douloureux de constater que c"’est très compliqué . La volonté politique réelle n’avait jamais existé pour la prise en compte de nos frères et soeurs de la diaspora ! ils ont méprisé la préoccupation.
    la transition a combien de mois ?
    Il faut souvent analyser les choses avec beaucoup de réalisme et de sagesse ; après 27 ans d e POUVOIR il faut beaucoup de tact , de clairevoyance de vigilance et de patience pour la réorganisation de notre société ! par rodrigo

  • Le 20 janvier 2015 à 10:02 En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Ni plus, ni moins qu’une forfaiture contre les droits de la diaspora burkinabè.
    La transition doit respecter la constition burkinabè.Aujourd’hui, rares sont les pays qui empechent le vote des citoyens vivant hors de leurs frontières et il nous appartient de tendre vers l’excellence

  • Le 20 janvier 2015 à 10:26, par CBB En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Dieu voit chacun ! Il y a ceux qui veulent détruire et ceux qui veulent construire ! Tout se paye et sur terre !

  • Le 20 janvier 2015 à 10:31, par zwwa En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Tous Burkinabé ou qu’il soit a le droit de voter, et imputer cela a une déficience opérationnelle est grave car il y va de la responsabilité de l’État de le faire si nous voulons bâtir notre pays sur des bases solides il faut bien que tous ceux a même d’exprimer leur opinion pour ne pas que plus tard quelque chose puisse être mis en question a quoi sert de précipité les choses si elles ne sont pas bien faites, on n’a pas besoin de vouloir s’aligner sur les exigences de la communauté internationale si elle prône la vrai démocratie elle doit au contraire s’aligner avec nos réalités c’est pas le sens inverse... Si l’ancien régime était toujours au pouvoir et avait evoquee cette raison pour ne pas tenir le vote des Burkinabé a l’étranger tous le monde aurai crier au scandale, maintenant qu’il n’est plus la et que nous revendiquons une vrai démocratie il faut bien faire les choses car la nous allons dans un état sans loi ou les réalités priment sur le droit ce qui n’est pas bon car les lois sont gardiennes d’une bonne cohésion sociale, un voleur sera toujours un voleur au yeux de la loi quelque soit le pourquoi de son vol, il ne faut pas justifier les irrégularités il faut les corriger. J’ai comme l’impression très sincèrement que nous nous sommes fait avoir et que le vrai objectif de tout un chacun ( Acteur politique) était de pouvoir espérer avoir la présidence et que maintenant que le seul facteur critique est écarté nous retombons dans le passé, je ne vois aucun changement depuis le 31 Octobre alors que nous crions plus rien ne sera comme avant mais en fait tout est comme avant sinon pire....

  • Le 20 janvier 2015 à 10:37, par levigile En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Je crois que le consensus est mauvais. Fixer les élections le 11 octobre signifie que la période de campagne électorale commence officiellement le 11 septembre. Pour les 80% de la population rurale, les esprits sont aux champs. Pas à des meetings. A moins que la date n’est été choisie pour les écarter. Si nos braves paysans devaient également abandonner leurs champs pour la campagne électorale, du reste les routes sont impraticables à cette période et on imagine tout le corvée pour rejoindre les lieux de rassemblement, il faut songer à nous proposer des solutions pour les risques de mauvaise récoltes. Il faut alors se préparer pour gérer la famine en 2016. La prestation de serment du président élu le 27 novembre ne sera pas possible au cas où il y a un second tour. Il faut prévenir les burkinabè sur ce risque.
    Les municipales le 31 janvier 2016 sont faisables .

  • Le 20 janvier 2015 à 10:43, par le devin En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    il y a un ardage qui dit que c’est là où il y a l’imam que le muezin va crier.
    tous ceux qui insistent sur le vote des burkinabe de l’étranger compte beaucoup sur l’électorat ivoirien. la plupart de ces derniers sont partisans du regime compaoré. s’ils y tiennent vraiment, et comme compaore est en côte-d’ivoire, qu’ils aillent voter compaoré là-bà, comme-ça il deviendra vice president de CI et president des burkinabe des CI. hannn, comme il aime le naam là.

  • Le 20 janvier 2015 à 11:09, par iblenchanteur En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Je comprends la difficulté du moment,mais exclure les burkinabé de l’étranger ne fera que jeter le discrédit sur les résultats des élections.A l’étranger,les compatriotes se sont préparés depuis longtemps pour enfin pouvoir se prononcer sur le devenir de leur pays.Il faudrait mieux trouver une parade en collaboration avec les ambassades et consulats pour qu’ils puissent voter.Il le faut sinon l’histoire nous rendra pour responsables.Et certains diront qu’ils ont été écartés tout simplement parce qu’on se dit qu’ils sont en majorité acquis à la cause de l’ancien régime.

  • Le 20 janvier 2015 à 11:18, par SING En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    On vous interdit pas de voter. Venez vous faire enregistrer et votez. Même au Faso des gens vont quitter Falangoutou pour aller à Bobo voter. Un faux problème. Pourquoi vous vous en prenez pas à Blaise qui depuis 27 ans vous avait pas fait voter. Vraiment vous donnez raison à ceux qui pensent que y a quelque chose qui cloche derrière ces votes des burkinabè de la Côte d’Ivoire EH !pardon de l’étranger.

  • Le 20 janvier 2015 à 11:28, par sylvie En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Mes chers bourreur des urnes ce vote de la diaspora que vous aviez planifié pour nous baiser n’aura pas lieu point barre.Venez voter si vous êtes vraiment des patriotes. Vous n’avez pas honte ? En vous excitant autant on sait que quelque chose de pas catholique se préparait en Côte d’Ivoire sinon depuis quand Blaise vous faisait voter ?

  • Le 20 janvier 2015 à 11:59, par SILENCE En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    qui est plus burkinabé ?
    celui qui est resté au Pays pillant pour vivre, trainant sa misère chaque jour, cherchant un emploi en vain...
    celui qui est allé se chercher ailleurs pour pouvoir soutenir ses parents et pouvoir préparer son avenir.
    qui est plus patriote ?
    celui qui ne critique que parce qu’il n’est pas invité à la table du festin, celui qui crois voir la paille dans l’oeil de son prochain et ne pouvant sentir la poutre dans son oeil...
    celui qui, hors du pays trime tous les jours pour envoi quelques choses à sa famille, celui qui travaille 14 heures par jour soutenir ses parents, celui qui accepte toutes sorte d’humiliation pour faire des réalisations dans son village...
    qui peut faire un choix éclairé ?
    celui qui est manipuler avec quelques billet de banque, des képis, des teeshirt, des promesse de poste...
    celui qui est loin et difficile à influencer car ne comptant que sur son intelligence, sa force physique, son courage pour réussir...

    s’il y a une volonté d’inclusion et non d’exclusion, les burkinabés de l’étranger peuvent voter !!

  • Le 20 janvier 2015 à 12:02, par Alex En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Omer, si vous ne connaissez pas le nombre des burkinabé vivant en Côte d’Ivoire, demandez-le à l’ambassadeur Koutaba. Cela faisait partie de sa mission en CI, recenser et sensibiliser les compatriotes pour qu’au cas où le NON à l’intérieur du pays sera pressenti en cas de référendum, que le OUI l’emporte largement en CI. Et avec la complicité de qui en CI ? Suivez mon regard !

  • Le 20 janvier 2015 à 12:32, par sacsida En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    ZWWA, soyez réaliste, ainsi que tout ceux qui raisonnent comme vous. pourquoi voulez vous que ce qui est blanc soit forcement noir parce que vous le voulez ainsi. vous savez bien qu’avec ce que le pays vient de traverser il serait difficile, déjà que le budget 2015 est un budget d’ostérité, et qu’on a un manque à rechercher de 200 milliards. dites moi sans l’aide des partenaires comment compter vous combler ce vide ? sans oublier que le régime déchu est partie avec l’argent du pays (plus récent, ce que la chine taïwan a remis lors du dernier voyage de blaise est où ?). le régime déchu en 27 ans de pouvoir, n’a pas pu organiser une seule fois des élections à l’étranger, ce n’est donc pas la transition d’une année qui pourra le faire. soit vous êtes de mauvaise foi ou un pyromane prêt à allumer le feu et vouloir jouer au pompier. c’est aussi simple, si les burkinabés de l’étranger pensent que c’est un manque de volonté de la part des autorités actuelles, de faire voté les burkinabé de l’étranger, alors qu’ils viennent s’enrôler aux pays et revenir au moment des votes pour voter.
    la côte d’ivoire, le ghana, le togo, le bénin, le niger, le mali, c’est la porte d’à coté. ou celui qui a son parent à l’étranger, qui pense qu’il doit forcement voter parce qu’il est burkinabé comme tout le monde, lui donne le transport pour qu’il vienne voter(c’est un acte de patriotisme). c’est pas compliqué, oubien ? on est ou là ?

  • Le 20 janvier 2015 à 12:35, par Omer En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    La diaspora burkinabé ne se limite pas en RCI mais c’est eux qui crient qui crient qui crient. Si on tient compte de la RCI il va falloir tenir compte des BF du Mali, du Ghana, de la Guinée, du Niger, du Nigeria ; du Gabon et des 4 autres pays de l’Afrique. De la France, de l’Italie et des autres pays d’Europe. De la diaspora en Amérique du nord et du reste du monde. Le Burkina d’aujourd’hui avec des caisses vidées par ces gens en fuite, avec un premier ministre président coiffé d’un président des affaires étrangères, n’a ni les moyens ni le temps pour faire voter tous les burkinabés de l’extérieur. On ne peut pas le faire pour tout le monde on ne fera pas pour les burkinabés de la Côte d’ivoire. Et nos compatriotes de l’étranger qui pensent qu’ils sont plus utiles au pays je leur dise de rentrer vivre au Burkina et on va en discuter. Quand j’étais à l’extérieur j’envoyais ce que je voulais, en séjour au pays, je me réveille et trouve le cousin avec sa facture d’eau, la tente avec l’ordonnance, l’ami avec la facture de la clinique etc. On ne contrôle pas ses dépenses au pays. pour revenir au vote, vous avez promis a Blaise la modification de l’article 37 et vous avez échouez, vous vous alors promis de mélanger le pays et vous aller échouer une nouvelle fois.

  • Le 20 janvier 2015 à 13:27, par Ahmat En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Vraiment, Jokab et internaute 22, dans quelle langue voulez vous qu’on vous explique. La transition fini en fin novembre et la relève doit être faite par les autorités élus par le peuple, on a la contrainte de la communauté internationale sur le dos pour cette fin novembre. On a pas annuler le vote des étrangers il a juste été reporté pour les élections prochaines. On ne peut pas prendre de risque de faire foirer ces élections de 2015 puisque les structures en charge des élections ne se sentent pas assez fortes logistiquement, techniquement et financièrement. Y a quoi, pourquoi un tel acharnement ? on est dans une situation assez complexe... donc, qu’ils prennent leur mal en patience...

  • Le 20 janvier 2015 à 14:12, par Lafonction publique En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Arrêtez de vous chatouiller. Le vote des étrangers n’aura pas lieu pour les élections à venir. Laissez les choses telles que décidées par les techniciens Un point caillou. Plus personne ne doit réagir après ce commentaire. Dossier clos !

  • Le 20 janvier 2015 à 15:14, par Vigile de la Patrie En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    C’est simplement ahurissant. Nous voulons les détails de ce budget trop colossal. Il n’y a pas un an on nous parlait de 5 milliards pour la présidentielle. Et tout de go, parce qu’on parle de couplage, on nous annonce 50 milliards. Vous aussi. Donnez les détails au peuple et vous verrez qu’on vous aidera à réduire ce budget difficilement acceptable en son montant actuel.
    Quand même ! 53 milliards ! Mon Dieu, on est foutu.
    A mon avis, il ne faudrait pas mettre plus de 10 milliards. C’est faisable. Revoyez vos factures et vos fournisseurs. On a marre des surfacturations. Dans ça, si on n’y prend garde, on va se retrouver avec des machines à calculer de 1500 fcfa achetées à 25 000 fcfa l’unité ou un encrier de 700 FCFA acheté à 10 000 FCFA.
    Vivement que les détails ainsi que les factures pro forma soient rendus public. Nous ne voulons pas de médecin après la mort. Publiez les factures pro forma afin que le peuple se prononce avant tout achat.

  • Le 20 janvier 2015 à 15:40, par LGB En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Le vote des Burkinabé à l’étranger n’est pas une question du jour, pour un pays comme le notre la facon simultanée avec 41 millars est la plus adaptée. Pour tout autre choix, c’est pour des intérêts personnels. Car gagner très bien moins cher et plus court est très bien que gagner une partie de la chose plus cher.

  • Le 20 janvier 2015 à 16:06, par joanny OUEDRAOGO En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Pour moi la mi-octobre semble plus indiquée à cause des travaux champêtre de nos vaillants agriculteurs. Pour le vote des burkinabè de l’étrangers c’est à voir et prévoir après la transition. Ceux qui s’agitent savent bien qu’il y a beaucoup de difficultés qu’on ne peut ignorer. Il y a aussi un grand risque pour que le procésus soit mené à bon terme.

  • Le 20 janvier 2015 à 17:22, par tinbila En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    PLUS RIEN NE SERAS COMME AVANT SAUF POUR LES CITOYEN DE SECONDE ZONE. TOUS RESTERAS COMME AVANT POUR LES BURKINABE DE L’ETRANGER

  • Le 20 janvier 2015 à 18:27, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Il faut savoir raison garder SVP.

    D’abord, le droit de vote des Burkinabè résidant à l’étranger n’est pas remis en question. De la même manière qu’en 2010, les organisateurs ont estimé ne pas être prêts en 2015. Il n’y a pas eu d’insurrection pour ça en 2010, pourquoi y en aurait-il en 2015 ?

    Le régime de Blaise Compaoré, tout en faisant mettre dans la constitution le vote des Burkinabè de l’étranger (je n’aime pas ce terme, je préfère Burkinabè résidant à l’étranger), n’a pas mis en œuvre les actions nécessaires pour le rendre effectif et transparent en 2015. En lieu et place de "un homme, une voix", on a commencé une sorte de vote censitaire ou le candidat au vote devait d’abord acquérir une carte consulaire à un prix prohibitif, puis une carte d’électeur à un prix toujours décourageant, pendant que le Burkinabè de Ouaga l’avait gratuitement, sans rien d’autre que sa CNIB ou son acte de naissance. Est-ce cela la justice ? Et encore, on voulait faire voter dans quelques pays et laisser les autres. Vouloir réclamer à la transition soit de poursuivre ce hold up, soit de tout recommencer et finir en quelques mois, (ce qui est matériellement impossible en terme de temps et ne sera financé par aucun partenaire) et AVEC DES MENACES A LA CLÉ (?!?), c’est vouloir détruire son pays, et dans ce cas, je ne sais pas si ce sont des Burkinabè qui parlent ou des gens voulant piéger, dénigrer, faire échouer la transition, et dans quel but ? Qui se cache derrière ces réclamations extrémistes et ces menaces à la paix nationale ? Peut être des partisans du régime déchu, qui veulent montrer que le pays est ingouvernable sans Compaoré. Eh bien leur échec est assuré !!!

    Si ce sont d’autres Burkinabè résidant hors du pays (dont j’étais), qui ont supporté pendant les 27 ans de Blaise Compaoré de ne pas voter la ou ils sont, et qui voudraient nous dire que s’ils doivent se déplacer au pays pour voter cette fois-ci, c’est la fin du monde ? Pardon, épargnez nous vos menaces de détruire notre cher pays pour si peu (mais c’est pas le votre aussi non ?). A défaut de nous avoir aidé à chasser le clan, évitez de vouloir nous angoisser pour l’après.

    Pour votre information, de nombreux pays plus riches que le Burkina Faso n’organisent pas le vote des résidents à l’étranger, en dehors de ceux des ambassades, et il n’y a pas drame. Vous tenez à voter en 2015 ? Prenez votre car, votre train ou votre avion selon, et venez exercer votre droit au pays. Pour certains, ce sera aussi l’occasion de toucher du doigt des réalités qu’ils semblent méconnaitre au point de parler "au hasard".

    Cordialement

  • Le 20 janvier 2015 à 18:44, par tinbila En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Il faut arrêter d’accuser Blaise compaore il n’est plus la et c’est pas le cdp qui a écrit la charte de transition et on prévoyait le vote des burkinabe e l’étranger donc maintenant on change la charte au grés de nos humeur. quoi on allais voter en 2015 des incompétent ne peuvent pas garantir des élections transparente pour tous donc il faut démissionner. A quand une rallonge pour la transition a l’allure ou on va .

  • Le 20 janvier 2015 à 19:33, par Ditanyé En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Salut cher(e) Blenchanteur internaute Numero 28 de quel discredit parlez vous ? il ya eu combien d’election au burkina sans le vote de la diaspora et cela n’a pas été discredité ? evitons d’arracher le bras quand on nous tend la main..... Regardez vous meme, la CENI doit d’abord connaitre un amenagement interne, puisqu’il n’y a plus de majaorité ni d’opposition. et ce n’est pas chose facile sinon vous meme vous allez crier oh a la fraude ! ceni sans legitimité ? ceni de kafando ? ceni de zida ? ceni de rock ou de zeph..etc. Les fonds annoncés sont a mobilisés et c’est un budget qui concerne que le vente de vous burkinabé a l’interieur... etc. ces duex aspect ne sont pas moindre en terme d’enjeu d’une elction reussie. ne pensez vous pas que toute chose s’organise ? ce serait nous encore qui allions crier quand il y’aura des difficultés lors de ces prochaines elections !. De grace, la diaspora, venez voir, jusque la elle n’est pas excité pour ce vote. ce qui l’interresse c’est la quietude interieur.

    Chere Sylvie, internaute 30, je comprends votre frustration. mais a force de vouloir repondre ceux qui insiste sur le vote de la diaspora, vous renverser votre raison. je suis sans doute de la diaspora et je soutien le consensus bien eclairé. Toute la diasporas ne s’inscrit pas dans cette logique de comportement non catholique qui se peaufine pour reprendre votre expression. Donc ne nous accusez pas tous svp. Courage a vous et que nous ayons un denouement heureux en novembre 2015. Peut etre, plaise a Dieu qu’on se retrouvera diaspora comme interne pour feter cette joie et evolution democratique le 11 decembre 2015 !! Mes excuses si je vexe quelqu’un dans mes propos. Et par diaspora je parle de celle que je connais. vive le Pays ou ses filles et fils savent dialoguer et se retrouver au temps voulu. Tous debout pour un burkina nouveau.

  • Le 20 janvier 2015 à 19:38, par Ka En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Avec tout le respect que j’ai pour la diaspora Burkinabé en Cote d’Ivoire, dont presque toute ma famille y vivent depuis 1947, et qui investisse sans réserve au Burkina, je leur demande une grande patience, car 2020 est simplement demain. Même Dieu tout puissant capable de faire ce qui est impossible vous le demande, car après un simple vote et ses résultats, la vie de 3000 personnes que Dieu a donné sont perdus en Cote d’Ivoire. La crise Ivoirienne c’était hier, et ceux qui veulent les votes de la diaspora surtout ceux de la Cote d’Ivoire sont de mauvaise foi, même un responsable d’une grande association des Burkinabé en côte d’ivoire me l’a confirmé il y a deux semaines : car laissé la pagaille a l’ambassade du Burkina et dans les consulats sera une guerre civile déclaré au bonheur de Blaise Compaoré et de son cousin Koutaba qui préparent déjà le brouillon. Le Burkina a besoin pour l’instant d’un départ d’une alternance apaisé et ces premières élections a l’intérieur du pays et non ceux de l’extérieur n’est qu’un test de bonne foi.

  • Le 20 janvier 2015 à 20:46 En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    @Sidpawalmde sebgo, alias le diviseur, je vous jure cher compatriote que je prendrai l’avion pour venir voter et pourquoi pas me présenter dans ma région. Je l’ai toujours fait pour les précédentes élections, mais combien de burkinabè de l’étranger peuvent le faire ? Votre suggestion est une forme d’arrogance servie à son propre frère, car les burkinabè de l’intérieur n’ont pas plus de mérite que les burkinabè de l’extérieur qui ont pris des risques inconsidérés pour quitter le pays.
    Savez-vous que certains ont quitté le Burkina Faso en plein midi et à pied en passant par le Niger, la Libye, la Grèce, et ensuite la France ? Allez-y vous coucher M. Sebgo car vous voulez opposer les burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur. Vous êtes anti-patriotique et un servile diviseur de notre peuple. Allez vous-en ! Pauvre esprit sectaire et discriminatoire.
    Chacun de nous aura compris pourquoi le vote des burkinabè n’est pas opportun : Le vote des burkinabè de la RCI où un nombre important de burkinabè s’y trouve et où se trouve aussi le Président Blaise Compaoré peut influer significativement sur les résultats futurs.
    Or, comme personne ne veut de Blaise Compaoré et de son CDP, il est préférable de reporter le vote des burkinabè de l’étranger pour toute la diaspora. Ayez le courage de la confesser et nous de la diaspora on pourra aisément le comprendre. Bande de non pédagogues. Le Sage.

  • Le 20 janvier 2015 à 21:41, par Bahiya En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Burkinabé de l’étranger que je suis, je préfaire laisser le processus electoral se dérouler sans trop de complication. Que ceux qui veulent vraiment voter rentrent au pays, se faire d’abord enroler, puis repartir voter à leur propre frais pour aider le pays. Celui qui ne pas capable de cet acte patriotique qu’il se taisent dans leur pays d’acceuil qu’il trouve mieux que le burkina. que les chercheurs de troubles laissent les burkinabé vivant sur le territoire national décider de qui va les gouverner et ameliorer leur condition.

  • Le 20 janvier 2015 à 22:49, par Filsdupaysan En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Les gars, renvoyons les élections au 4ème trimestre de 2015 ou au 1er trimestre de 2016.
    Pardon, visitez bien notre pays et vous allez comprendre.
    Prenez moi au sérieux

  • Le 21 janvier 2015 à 08:53, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Processus électoral : Enfin le consensus !

    Cher anonyme n°45,
    Comme je le disais, il faut savoir raison garder...

    1°) Le vote n’est pas un mérite mais un droit pour tout Burkinabè, et ce n’est ni moi, ni vous, ni la transition qui confère ce droit mais la constitution de 1992. Ce dont il s’agit, ce n’est pas de dire qui mérite, qui est mieux que qui, etc. Poser même ces questions, c’est diviser les Burkinabè, et ce n’est pas moi qui le fait ici mais vous.
    2°) Il s’agit de faisabilité pratique et de justice. La CENI peut elle, d’ici Septembre/ Octobre 2015, organiser le vote des Burkinabè dans les pays où il y a suffisamment de Burkinabè ? Si pour la Côte d’ivoire la représentativité est évidente, il faudrait même d’abord savoir dans quels autres pays nous somme assez nombreux pour le justifier. Ensuite, enrôler ces personnes dispersées généralement sur tout le territoire de leur pays d’accueil. Enfin, assurer le jour du vote la sincérité du suffrage et le rapatriement sans manipulation des votes. Rien que le recensement peut prendre plus de douze mois. Dans un pays étranger, la police ou l’armée Burkinabè ne peut pas sécuriser les votes ni le transport des urnes et procès verbaux, ce qui oblige à tout centraliser dans les ambassades. Pour le Burkinabè de Vavoua, aller s’enrôler puis voter à Abidjan revient souvent au même que de venir à Ouaga. Et pourquoi on voterait en Cote d’ivoire et pas au Ghana ou en France ou au Canada ?
    3°) Organiser des élections coûte cher, surtout avec la biométrie. La nécessité de dissocier la carte d’électeur de la CNIB ou du passeport pour éviter que ceux qui n’ont pas ce préalable soient exclus augmente encore les coûts. Les allers retours en avion à travers le monde pour le vote de nos compatriotes à l’extérieur fait encore monter le total. La transition a trouvé des caisses pas vides mais peu garnies, la crise larvée depuis des mois ayant freiné les activités économiques donc les recettes. Le financement pose donc problème, alors même qu’avant on était obligé de se faire aider par nos "partenaires" étrangers à chaque élection.
    4°) Les autorités ivoiriennes n’ont pas montré une grande compréhension pour l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre. Elles ont défendu la thèse du coup d’état et voulaient entrainer les autres pays d’Afrique et du monde à nous sanctionner pour exiger le retour de Blaise Compaoré au pouvoir. On ne peut donc pas compter sur leur collaboration franche pour organiser le recensement et le vote la bas. Avant même l’insurrection, l’association le Tocsin avait tiré la sonnette d’alarme sur les conditions de l’enrôlement et du vote la bas, qui revenait à "avoir les moyens" pour voter, à moins d’être sponsorisé par un parti pour payer la carte consulaire. De plus, on comprenait difficilement pourquoi la CENI organiserait localement et le ministère des affaires étrangères fixerait d’autres conditions pour organiser ailleurs, créant ainsi deux catégories de Burkinabè votants.
    5°) Si nous avons "peur" du CDP et des fidèles de Compaoré, il suffit de mettre la pression sur nos autorités de transition pour prendre des lois qui les excluent des élections de 2015 en raison de leurs responsabilité dans la crise et la mort des martyrs. Cela serait même justifié. On n’a pas besoin de "punir" nos frères de Cote d’ivoire pour cela. Si on tolère leurs activités, leur participation au CNT et bientôt aux élections, c’est par esprit d’inclusion mais aussi parce qu’on est sûr que "plus rien ne sera comme avant".

    Si vous ne pouvez pas comprendre ces réalités simples, ce n’est pas un quelconque "aveu" qui vous fera comprendre quoi que ce soit, on ne réveille pas quelqu’un qui ne dort pas. Et ce n’est pas en agressant par vos écrits et traitant les autres de tous les noms (tiens, moi seul je suis une "bande" ?) que vous allez y changer quelque chose !

    Cordialement et pédagogiquement

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